Etudiant IADE, j'ai besoin de vos connaissances

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Modérateur : Marc

céline
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Etudiant IADE, j'ai besoin de vos connaissances

Message : # 10Message non lu céline »

Je suis étudiante en soins infirmiers, et je fais mon mémoire sur: l'infirmier et la prise en charge de l'anxiété d'un adulte, avant une anesthésie générale.

Ma problématique étant la suivante: l'infirmier doit-il apporter un complément d'information au patient qui bénéficie d'une anesthésie générale afin de réduire son anxiété?

J'ai besoin d'un maximum d'informations

Renseignements souhaités pour compléter ma problématique pratique:
- qu'avez-vous remarquer comme manifestations de l'anxiété
- quels sont les propos des patients, leur atitude....
- comment gérez vous cette anxiété

Je pense qu'avec vos réponses d'autres questions me viendront à l'esprit, mais je vous remercie tous pour votre aide.
j'espère à bientôt
céline
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Maxime
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Message : # 11Message non lu Maxime »

Pour ce que j'ai pu constater (je suis en 3° trimestre de 1ere année), l'attitude des patients anxieux ou angoissés est tres variable, chacun gerant differement le stress.

Il y a ceux qui sont plutot prostrés, avec un visage inquiet, parlant peu.
Inversement, certains patient adoptent une attitude plus volubile, en prenant des airs décontractés, parlant souvent beaucoup, cherchant a plaisanter.

Dans les deux cas de figure, certains avouent etre stréssés, d'autre non.

L'attitude que j'adopte, dans tout les cas, c'est une attitude calme, posée. J'explique au patient tout ce que je lui fait (monitorage, installation), je lui explique comment va se passer l'induction.
Je lui demande ses centres d'interet, et j'essaye d'en parler avec lui, pour lui changer un peu les idées. Ca lui permet souvent de se détendre, ce qui améliore la qualité de l'induction, et donc de l'anesthesie.
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phillipe
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Message : # 18Message non lu phillipe »

Je pense qu'il y a quelque chose a ne pas oublier, c'est l'importance de la période d'attente avant l'intervention.

Souvent, les futurs opérés poirautent (ben oui, faut dire ce qui est) dans des sas de transfert, ou dans les salles de préparation des patients.

Il arrive donc assez souvent, helas, qu'ils se retrouvent seuls, ou encadrés par deux personnes qui discutent entre elles et le laissent un peu dans son coin.

Dans les deux cas, il aura tout le temps de penser a son intervention, aux conséqences possibles, a ses peurs vis a vis de l'anesthesie, etc etc...

Donc je pense qu'il ne faut pas oublier que la prise en charge du patient ne commence pas en salle d'op, mais des son arrivée dans le bloc opératoire.

J'espère que ca t'aidera Céline
Invité

Message : # 119Message non lu Invité »

Le soucis de l'anxiété des patients en pré-op devrait trouver une solution pluri-disciplinaire : Chir, MAR, IADE, IDE, AS, ect...
Ca veut dire que le chir ne torche pas sa visite en 30 secondes ; que le MAR passe voir le malade la veille (comme ç'est prévu) et qu'il veuille bien lever les yeux de sa feuille d'anésthésie quand il parle au patient.
Ca veut dire que les AS ne parlent pas de leur vie de famille en refaisant le lit. Ca veut dire que l'infirmiére a expliqué un peu ce qu'était la douche bétadinée au lieu de lui poser le flacon sur la table de nuit. Infirmiére qui devrait un peu se tenir au courant de ce qui se passe (Malade qui part au bloc, qui revient de SSPI). Ca veut dire que le Malade ne descend pas à 7 h du mat au bloc pour se geler le cul car il est à poil sous son drap (le personnel du bloc arrivant généralement aprés lui) ; ça veut dire que les IADE se rappellent qu'avant le penthotal, le malade ne dort pas encore et qu'il faut controler "l'environnement sonore".
L'infirmiére de l'étage devrait être un peu plus sensibilisé à ce qu'est une anésthésie et un bloc opératoire.
J'ai un collégue qui fait sont TIP sur le rôle de l'IADE en pré-op (actuellement inéxistant).
Quant à la manifestation de l'anxiété, on a de tout : énervement, silence, questions, ect.. Le plus enquiquinant, c'est que ça complique parfois l'induction.

Pour rassurer, l'IADe peut, en plus d'un contact chaleureux avec le malade, lui montrer qu'il est entre de "bonnes mains". Pas d'hésitation dans les gestes, une attitude qui fait croire au patient qu'on maitrise à 100 %, un brin de comédie et de sang froid quand ça part en live. On réponde aux questions, on explique et si le patient est encore stressé : Nesdonal 7 mg/kg, en régle générale ça suffit......

Pour l'IDE de l'étage, certes elles sont peu nombreuses et on peu de temps, mais si elles y étaient sensibilisés et aprés un travail/collaboration avec les IADEs ; je suis sûr que la prise en charge du stress pré-op s'améliorerait.
fwed
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Enregistré le : 09 juil. 2003, 20:41

SOS mémoire

Message : # 196Message non lu fwed »

:idea:
salut Céline.
je suis élève IADE à Limoges. Une de mes collègues a effectué un travail de fin d'études concernant l'anxiété pré-op.

je te le mail si tu veux.

envoie tes coordonnées électroniques à r_fred@club-internet.fr

bon courage.
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