Mise en place du système LMD...

L'actualité de la profession et son évolution

Modérateur : Marc

Christophe.Leroy
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Message : # 12490Message non lu Christophe.Leroy »

Par contre le Ministere veut faire un état des lieux avec tellement d'intervenant (jusqu'aux collectivités locales...)qu'il va falloir un paquet de mois pour rassembler tout le monde,faire des audits,pondre des rapports,réévaluer les demandes,ré-écouter les présents et tenter de voir les absents....bref,prendre son temps!
D'accord avec toi pour faire le point (quoique pour les IDE spé ou non et les SF,nous sommes tous avec des diplomes d'état donc la situation est connue...)mais là,c'est le ponpon quant à ce qu'ils veulent faire.Ils en sont à ne donner aucune date et meme ils parlent de calendrier PLURIANNUEL...tu vois ou ça mène!
Et en échange de quoi..? Travailler plus et plus longtemps comme c'est proposé comme chemin de travail...
Soit on se laisse faire (et je change de boulot ) soit il faut montrer qu'ils faut qu'ils repartent de zéro :carton2:
On a peut etre assez attendu ,maintenant.
Jemel
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Message : # 12639Message non lu Jemel »

Sur infirmier.com...

Le 29 Aout 2007 - (FNESI) : Les présidents de l'ANESF, la FNEK, la FNEO, la FNESI, l'UNAEE et la FAGE ont été reçus, ce lundi 27 août, par Yann Bubien, conseiller au cabinet de Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

Lors de ce rendez-vous, ils ont présenté leurs propositions concernant l'intégration à l'Université des filières de Santé :


- Définir un cadre national établi par la co-tutelle ministérielle

- Créer une Commission Pédagogique Nationale pour chaque filière de Santé intégrant l'Université

- Créer des composantes universitaires pour ces filières

- Délivrer des Diplômes Universitaires d'Exercice co-signés par les Ministères de tutelle

- Créer un statut d'enseignant-praticien pour la mise en œuvre du programme de formation pour ces filières


Yann Bubien a déclaré que ces propositions sont réalistes et légitimes. Par ailleurs, il a rappelé la volonté politique de la Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports d'avancer sur le dossier LMD.


Cependant, il a précisé qu'il n'y aurait pas d'avancées concrètes avant janvier 2008, date à laquelle sera annoncé le calendrier de la réforme.


Les étudiants en Santé attendent des faits. Les Fédérations qui les représentent resteront vigilantes quant à l'avancée des travaux et demandent que la première étape de la réforme soit l'intégration des filières de Santé concernées à l'Université.
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Maxime
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Message : # 12774Message non lu Maxime »

Le 13 Septembre 2007 - (APM International) : Une large concertation sur le projet d'intégration des formations paramédicales au système licence-master-doctorat (LMD) devrait débuter début 2008, a indiqué le Syndicat national des cadres hospitaliers (SNCH) dans un communiqué à la suite de sa rencontre avec la ministre de la santé.

Roselyne Bachelot, a reçu la semaine dernière plusieurs syndicats de personnels hospitaliers, notamment le SNCH lundi, la fédération CGT de la santé et de l'action sociale mercredi et les fédérations santé-sociaux CFTC et Sud jeudi, afin d'aborder la question du LMD des paramédicaux.

Elle a rappelé qu'avant de fixer un calendrier pour l'adaptation du dispositif LMD aux filières de santé, elle attend des rapports des inspections concernées et des conseillers généraux des établissements de santé, sur l'impact de la réforme.

"A la fin de l'année, les conclusions des différents rapports commandés seront rendues publiques" et "début 2008, une large concertation pourra s'engager", explique le SNCH en soulignant qu'il y sera associé.

L'intégration du système LMD devrait avoir des incidences non seulement sur la formation, les équivalences et la retraite mais également sur le classement des paramédicaux, certains pouvant passer en catégorie A.

"En faisant basculer certains personnels paramédicaux en catégorie A, cette réforme rendra inéluctable la création d'une commission spécifique pour tous les cadres en commissions administratives paritaires [CAP] et d'un collège cadre en comités techniques d'établissement (CTE)", estime le SNCH.

"Déjà modifiée par l'intégration des IADE [infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat] et des Ibode [infirmiers de bloc opératoire diplômés d'Etat], la catégorie A ne pourra plus s'assimiler aux métiers d'encadrement dans nos établissements, explique-t-il.

Le syndicat revendique depuis plusieurs années l'installation de structures spécifiques pour les cadres, rappelle-t-on.

De plus, le SNCH souligne que la réforme aura un impact sur la formation des cadres et des directeurs de soins "qui devraient dès lors accéder à un master en management". Dans ce cadre, il prône la création d'instituts régionaux de formation "ouverts de façon décloisonnée à tous les cadres (administratifs, soignants et techniques)".

LA CGT VEUT DISCUTER DES PROBLEMES HOSPITALIERS AVANT LE PLFSS

La CGT santé et action sociale regrette dans un communiqué diffusé vendredi que le gouvernement semble "prendre tout son temps pour engager la réforme" sur l'intégration des formations paramédicales au système LMD.

La CGT a par ailleurs rappelé à la ministre qu'elle souhaite la rencontrer pour lui faire part de l'"ensemble des préoccupations des professionnels de santé". Elle a déjà profité de l'entretien pour l'alerter sur le manque de moyens des établissements, les problèmes de salaire, l'importance de la reconnaissance des qualifications, l'emploi et la fidélisation des personnels ainsi que sur l'aggravation des conditions de travail.

Le syndicat déplore que la ministre ait renvoyé ces questions aux "débats qui auront lieu à l'occasion du vote du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS)" puis à une rencontre avec elle fin octobre.

"Cette proposition de rencontre est trop tardive" et "le PLFSS ne devrait pas pouvoir être voté par les parlementaires avant que les besoins de santé et de personnels aient été discutés et négociés avec les partenaires sociaux", souligne le syndicat.

LA CFTC DEMANDE UN BILAN DE LA T2A ET DE LA GOUVERNANCE

Du côté de la fédération CFTC santé et sociaux, la rencontre a également été l'occasion d'aborder les sujets qu'elle juge prioritaires. Elle a insisté sur les chantiers inscrits dans les protocoles sur la fonction publique (protocole "Jacob") et sur la fonction publique hospitalière (FPH, protocole "Bertrand") et "non encore aboutis, par exemple les négociations sur la catégorie B", indique-t-elle dans un communiqué diffusé vendredi.

Le syndicat a demandé l'engagement d'une "véritable concertation" sur les "faits et méfaits" de la mise en oeuvre de la nouvelle gouvernance à l'hôpital et sur les conséquences de la tarification à l'activité (T2A).

Il a insisté sur l'importance d'un Objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) "réaliste", a fait part de l'insuffisance des effectifs dans la FPH et a émis des propositions pour améliorer la reconnaissance et la valorisation des professionnels afin de rendre ces métiers attractifs.

"La ministre a dit qu'elle ne 'mollirait' pas pour faire appliquer dans son intégralité l'ensemble des protocoles, pour la partie qui la concerne, et nous a confirmé qu'aucune réduction d'effectifs n'est envisagée dans la FPH malgré les départs en retraite", indique la CFTC.

Enfin, elle se réjouit de constater que sur le LMD, Roselyne Bachelot rejoint sa position "qui est de créer des correspondances sans rentrer dans une formation qui ne serait qu'universitaire".
APM int.
Jemel
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Message : # 12833Message non lu Jemel »

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Le 21 Septembre 2007 - (APM International) : La Fédération nationale des infirmiers (FNI) a regretté dans un communiqué que les infirmiers de proximité soient "les grands oubliés des groupes de la commission du plan Alzheimer".

La commission Ménard chargée d'élaborer le plan Alzheimer est composée de huit groupes de travail. Le plan, dont les premières orientations seront dévoilées vendredi, doit être prêt pour le 1er novembre, rappelle-t-on.

Le syndicat infirmier déplore de ne pas être représenté au sein du groupe sur l'organisation de la continuité de la prise en charge médicale. "Les infirmiers ne seraient-ils 'admirables' qu'en situation de soins la nuit et le dimanche, et seulement dans des actes délégués par les médecins?", s'indigne la FNI.

La fédération précise qu'elle a été reçue lundi par le directeur de cabinet de Roselyne Bachelot, Georges-François Leclerc. Elle a notamment souligné lors de ce rendez-vous "les incohérences, absences et oublis concernant l'accès des infirmiers à l'écriture et à la lecture de certaines données" dans le dossier médical personnel (DMP).

Sur l'intégration universitaire des infirmiers, la FNI a proposé "l'organisation de réunions communes de concertation et d'échange (...) avec l'ensemble de la communauté infirmière pour faire avancer ce dossier qui souffre (...) d'un manque total de recherche de consensus".

Le syndicat a également fait part au directeur de cabinet de son désaccord sur la "méthodologie employée par la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) pour élaborer le référentiel métier des infirmiers".

"Ce référentiel métier 'généraliste' ne prend pas en compte dans son libellé la nécessité d'un niveau d'activité technique et de qualification requise pour assurer la qualité des activités soignantes touchant ici au pronostic vital des patients et à leur qualité de vie, c'est-à-dire au résultat attendu en matière de service médical rendu", explique la FNI.

"La reconnaissance du 'métier' d'infirmier ne peut plus se décliner en commentaires généralistes sans contenus spécifiques", insiste-t-elle.

Le ministère aurait, par ailleurs, indiqué que la signature de l'arrêté concernant l'organisation des élections de l'ordre infirmiers était en cours, précise la fédération.

Roselyne Bachelot avait annoncé fin août les dates d'élections de l'ordre infirmier qui devraient se tenir à partir du 24 avril 2008, rappelle-t-on.

MISE EN PLACE DU LMD POUR TOUT LE CURSUS DE FORMATION

Reçu par un conseiller technique du cabinet de la ministre, le comité d'entente des formations infirmières et cadres (Cefiec) a également fait le point sur l'avancée des travaux sur le LMD. Le comité a rappelé qu'il était "incontournable de mettre en place le LMD pour tout le cursus de la formation, de la licence au doctorat", indique-t-il dans un communiqué publié jeudi

Le ministère a confirmé sa "volonté de faire aboutir le dossier LMD avant la fin de la législature et au mieux d'ici 3 ou 4 ans pour l'ensemble du cursus de formation", affirme le Cefiec.

Il aurait aussi fait part de son "souhait de revaloriser la profession, la rendre plus attractive pour que le service rendu aux usagers soit le plus efficient possible", rapporte l'organisation. Une lettre de clarification et un schéma de travail devraient être présentés "prochainement", aurait-il indiqué au Cefiec
Jemel
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Message : # 12865Message non lu Jemel »

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Le 22 Septembre 2007 - (APM International) : Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a indiqué vendredi qu'il souhaitait améliorer l'attractivité des métiers médico-sociaux.

Le chef de l'Etat s'est exprimé vendredi à l'occasion d'un colloque organisé à la Cité des sciences et de l'industrie pour la journée mondiale de lutte contre la maladie. Il a dévoilé à cette occasion les premières pistes du futur plan dont l'élaboration a été confiée au Pr Joël Ménard.

Outre la dimension éthique, la recherche et les malades jeunes, le parcours du malade est la troisième orientation définie par le président.

Dans la partie sur le parcours du malade, Nicolas Sarkozy a notamment insisté sur sa volonté de développer l'attractivité des métiers médico-sociaux.

Citant "les médecins, les infirmières, les aides-soignantes, les agents de service, les assistantes sociales, les aides médico-psychologiques, les psychologues, les psychomotriciennes, les orthophonistes, les ergothérapeutes, les auxiliaires de vie sociale", Nicolas Sarkozy a d'abord rendu "hommage" dans son discours "au magnifique dévouement" de ces professionnels.

"Une grande partie des efforts permis par le plan serait ruinée si la question de l'attractivité des métiers n'était pas traitée", a expliqué le chef de l'Etat, soulignant son souhait de revaloriser "la condition des métiers médico-sociaux".

"Comment demander à une aide-soignante de rester motivée (...) d'écouter, de veiller pendant près de 40 ans quand sa seule perspective est d'être payée 1.100 euros par mois?", a demandé Nicolas Sarkozy, insistant sur "le rôle crucial" joué par l'aide-soignante pour la personne malade en établissement.

Il a précisé qu'il n'imposerait "pas aux gestionnaires d'établissements des mesures salariales brutales qui les fragiliseraient". "Des réévaluations" seront "possibles dans certains secteurs plus que dans d'autres", mais "devront être assorties de contreparties, par exemple sur la gestion des horaires de travail, et programmées dans le temps", a-t-il annoncé.

Insistant sur l'intérêt d'une "formation régulière" des personnels, il a estimé que l'attractivité passait aussi par l'amélioration des "perspectives de carrière de personnel".

Il a notamment suggéré le développement de passerelles entre métiers. "Grâce à la validation des acquis de l'expérience (VAE), une aide-soignante (...) pourrait devenir infirmière sans partir de zéro", a-t-il proposé.

"Dans la même logique une infirmière, ne pourrait-elle pas prétendre (...) à l'accès à des professions plus spécialisées? Nous avons tout à gagner du décloisonnement des filières. Il faut que l'ascenseur social fonctionne pour tous", a-t-il déclaré.

Il a aussi estimé que la maladie d'Alzheimer appelait de nouvelles compétences, notamment en matière de "coordination, à la frontière du médical et du social".

PROMOTION DES PRINCIPES DU SYSTEME LMD

Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il souhaitait "promouvoir" les principes du système LMD.

"Il n'est sans doute pas souhaitable d'appliquer (...) à l'ensemble des professions de santé et des professions médico-sociales les principes du système LMD. Mais utiliser à bon escient les avantages du LMD pour favoriser l'ascenseur social et les professions intermédiaires, c'est ce que j'entends favoriser", a-t-il déclaré.
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Maxime
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Message : # 12997Message non lu Maxime »

Le 04 Octobre 2007 - (FNESI) : Mercredi 3 octobre 2007, les présidents de l’ANESF, la FNEK, la FNEO, la FNESI, l’UNAEE et la FAGE ont été reçus par Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports concernant la réforme des études dans ces filières.

Les fédérations d’étudiants ont réaffirmé leur volonté d’une réforme des études de Santé reposant sur une intégration concomitante à l’Université et au Processus de Bologne.

La Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot a déclaré qu’elle partageait avec la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche une volonté politique forte de faire aboutir cette réforme. Le dossier a fait l’objet, ce matin même d’une communication de Mme Bachelot auprès du Conseil des Ministres. Sans dévoiler la teneur complète des discussions, elle signale que le dossier est considéré comme majeur par le Président de la République

La Ministre a annoncé que les travaux avaient bien avancé depuis 3 mois. Elle attend les conclusions des Inspections Générales (IGAS, IGAENR, IGF) sur leur mission. Les fédérations des étudiants en santé seront auditionnées dans le cadre de cette mission. Elles attendent d’être contactées dans les plus brefs délais pour faire valoir leurs propositions.

A l’issue de ces rapports, la réforme sera engagée dans le premier trimestre 2008. L’ampleur de ce chantier nécessite un « changement de texte de très grande envergure » a ajouté Georges-François Leclerc, Directeur de Cabinet. Yann Bubien, Conseiller de la Ministre a précisé que la réforme devrait ainsi aboutir d’ici 3 ou 4 ans.

L’ANESF, la FNESI, la FNEO, la FNEK et l’UNAEE, fédérations d’étudiants en Santé membres de la FAGE, seront les interlocuteurs privilégiés sur cette réforme. Elles seront force de proposition notamment quant à la volonté de Mme la Ministre de créer de grands pôles Santé à l’Université. Les fédérations seront vigilantes quant au projet présenté en 2008 aux étudiants. Celui-ci devra alors répondre aux attentes légitimes depuis longtemps manifestées par les 100 000 étudiants en santé.

Dans cette démarche de co-construction, l’ANESF, la FNESI, la FNEO, la FNEK, l’UNAEE, membres de la FAGE, rencontreront le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche le vendredi 5 octobre prochain.
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Maxime
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Message : # 13232Message non lu Maxime »

Le 18 Octobre 2007 - (FNESI) : Communiqué de presse: Le 16 octobre 2007, à Bordeaux, Nicolas Sarkozy a déclaré « Je suis favorable à la reconnaissance de la formation des infirmières, qui dure plus de trois ans, au niveau licence. Quoi de plus normal ? Je suis pour une revalorisation de la condition infirmière ».

Quelques jours après la rencontre des fédérations des étudiants en santé (infirmière, sage-femme, kinésithérapie, orthophoniste, ergothérapeute) avec le cabinet du Président de la République, celui-ci confirme donc une fois de plus sa volonté de « faire entrer progressivement les professions de santé dans le système LMD. »

La l’ANESF, FNESI, la FNEO, la FNEK et l’UNAEE, membres de la FAGE, saluent les propos du Président considérant qu’une « juste reconnaissance des compétences initiales et des compétences acquises » est « la moindre des choses ».

Les étudiants prennent note, une nouvelle fois de la volonté politique manifestée par l’Elysée sur ce dossier et assurent avoir bien reçu le message.

Ils regrettent cependant que Mr Sarkozy ne mentionne pas l’ensemble des principes du Processus de Bologne ainsi que la nécessaire intégration de ces filières à l’Université.

En effet l’intégration à l’Université et l’application des principes du Processus de Bologne, notamment l’évaluation de la qualité des formations et la participation des étudiants dans l’administration de leurs établissements, sont nécessaires pour que la réforme améliore les conditions de vie et d’études des étudiants en Santé.

Aujourd’hui, conscients qu’une telle réforme nécessitera temps et travail, les étudiants attendent un signal fort des trois ministères (Santé, Jeunesse et Sports - Enseignement Supérieur et Recherche - Budget, Comptes Publics et Fonction Publique) qui doivent maintenant prouver leur volonté de travailler main dans la main sur un dossier aussi crucial.
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Message : # 17804Message non lu Maxime »

Le 16 Juin 2008 - (Infirmiers.com) : La mise en place du système LMD pour les soins infirmiers a connu de nombreuses vicissitudes. Pour faire avancer le dossier, un groupe informel d’infirmières engagées dans des associations professionnelles, des syndicats professionnels et des syndicats confédéraux se sont unis pour proposer une plateforme commune.

Cette plateforme a pour finalité d'articuler le développement de la profession, de la discipline et de la science infirmière au service de la population aux cotés des autres disciplines évoluant dans le champ de la santé.

La plateforme a été transmisse au Ministre de la santé et à ses conseillers. Pour ne pas déformer le travail de ce groupe, nous l’avons repris ci-dessous dans son intégralité.


Guy ISAMBART
Rédacteur en chef infirmiers.com
Guy.isambart chez infirmiers.com
http://www.infirmiers.com



Les décisions que nous jugeons nécessaires

* Le lancement d’une réforme globale de la filière de formation infirmière (formation initiale et post diplôme) dans le cadre de l’enseignement supérieur en application des modalités définies par le processus de Bologne.
* La création d’une discipline des sciences infirmières dans le champ académique.
* La reconfiguration des dispositifs actuels de formation :
- Attribution du diplôme de Licence en sciences des soins infirmiers à l’entrée dans la profession infirmière conjointement à l’attribution du diplôme d’état par le ministère de santé (organisme certificateur).
- Diplôme de Master en sciences infirmières donnant accès aux domaines d’activités cliniques infirmiers post diplôme avec attribution conjointe d’un diplôme d’Etat. Les dispositifs de formation des spécialités actuelles (infirmiers anesthésistes, infirmières puéricultrices, infirmiers de blocs opératoires) seront reconfigurés dans cette perspective.
Pour les domaines de la gestion et de la formation un diplôme de Master sera délivré au terme du cursus conjointement au diplôme cadre de santé option infirmier.
Pour le domaine de la recherche, un Master en sciences infirmières sera créé.
- Doctorat permettant de construire les connaissances scientifiques nécessaires à la santé de la population, à l’exercice de la profession infirmière et en partenariat avec les autres disciplines évoluant dans le champ de la santé.
* Le maintien du principe d’équité nationale dans l’attribution des diplômes universitaires et des diplômes d’Etat donnant autorisation d’exercice.
* La mise en œuvre de mesures transitoires permettant à l’appareil de formation et à ses acteurs d’accompagner la mise en œuvre de cette réforme.
* Une équivalence Licence pour les infirmiers et infirmières en activité déjà diplômés.




Contribution de la discipline infirmière à l’approche interdisciplinaire de la santé


Un passé :
Héritière de pratiques sociales ancestrales visant à porter une attention particulière à l’Autre dans le but de lui apporter une aide, la fonction infirmière a été introduite en France à la fin du 19ème siècle. La création de cette activité professionnelle répondait à des besoins spécifiques de la société d’alors. Les progrès scientifiques réinvestis au service de la santé de la population, avaient rendu nécessaire l’introduction de la fonction infirmière. Dotée des connaissances nécessaires à sa pratique clinique en institution de soins (l’infirmière hospitalière) comme au cœur de la population (infirmière visiteuse), l’infirmière supplantait traditions et croyances dans le domaine du soin, utilisées et transmises jusqu’alors par les congrégations religieuses et les laïques.
L’infirmière, à l’instar du médecin, du pharmacien et de la sage femme étaient alors les professionnels de santé dont la contribution était jugée essentielle à l’amélioration de l’état de santé de la population.
L’identification d’un champ d’exercice spécifique dans le domaine de la santé, l’identification des savoirs à acquérir pour exercer ainsi que le développement d’un dispositif de formation spécifique, marquaient la création d’un embryon de discipline infirmière. Ces savoirs explicités pouvaient plus facilement être transmis.
Plus encore, en rendant obligatoire la possession du diplôme d’état pour exercer la fonction d’infirmière et en exigeant l’enregistrement de toute professionnelle auprès de l’autorité de santé publique, la société attribuait un statut professionnel à cette activité soignante.

Un présent :
L’attribution, en 1978, d’un rôle propre à l’infirmière, centré sur l’entretien et la continuité de la vie, l’accompagnement des réactions humaines liées aux trajectoires de santé des personnes, reconnaissait une approche infirmière singulière qui enrichissait sa contribution à l’établissement du diagnostic médical et à l’application de la prescription thérapeutique. Le raisonnement clinique infirmier, alimenté d’une séméiologie infirmière (les diagnostics infirmiers) et médicale, est reconnu comme l’élément central de la pratique clinique : comprendre la situation du patient pour ensuite mieux agir de manière autonome ou en interdisciplinarité.
Le cadre réglementaire spécifique, désormais inclus dans le Code de Santé Publique, qui régit la pratique et la formation, met en avant la spécificité du champ disciplinaire infirmier dans le champ de la santé et jette les bases d’une déontologie infirmière.
L’infirmière doit assumer sa responsabilité face à la société : dispenser des soins infirmiers personnalisés en mobilisant les connaissances les plus récentes. Davantage, le Code de Santé Publique fait de la recherche en soins infirmiers une mission de l’infirmière pour laquelle les programmes de formation initiale et post diplôme prépare les étudiants et les professionnels. Ces textes valident l’utilité sociale de la communauté scientifique infirmière à l’instar de ce qui existe dans d’autres pays européens. La finalité de cette communauté scientifique réside dans la mise en lien des connaissances produites par des infirmières compétentes en matière de recherche, avec les infirmières « consommatrices » de ces savoirs scientifiques afin d’enrichir leur activité clinique, de formation ou de gestion. L’instauration de l’Evaluation des Pratiques Professionnelles afin de garantir une qualité de soins optimale à l’usager de notre système de santé, vient conforter l’obligation déontologique d’actualisation de ses pratiques.
Alors que la Haute Autorité de Santé utilise les connaissances scientifiques issues des travaux de recherche en sciences infirmières menés à l’étranger afin de formuler des recommandations de bonnes pratiques, il est là aussi paradoxal de ne pas reconnaître l’utilité d’une filière infirmière incluant un niveau doctoral en France.

La conception contemporaine de la santé place la collaboration entre les bénéficiaires de soins et les professionnels de santé comme essentielle à l’atteinte de résultats signifiants. La complexité des projets de soins requis implique une approche interdisciplinaire des situations de soins. Cette interdisciplinarité se définit au cœur des situations de soins par le croisement de perspectives disciplinaires variées dont la mise en commun vise à acquérir une meilleure compréhension des problèmes et à proposer des approches thérapeutiques combinées efficaces. Chaque discipline a ainsi l’objectif d’apporter une contribution optimale dans son champ spécifique.

Un futur :
L’infirmière a été identifiée à la première place des professions sensibles susceptibles de connaître des mutations profondes dans l’étude réalisée en 2007 par le ministère de la santé.
La profession infirmière est incontournable dans le champ de la santé publique afin de répondre aux besoins de santé d’une population vieillissante, victime de pathologies chroniques et dans des situations souvent complexes. Celle-ci doit donc être attractive et offrir des trajectoires professionnelles stimulantes afin de fidéliser ses praticiens.
Ce groupe professionnel, important en nombre, doit être abordé comme une ressource dans laquelle il importe d’investir sur le court terme pour développer des compétences au lieu de se focaliser sur une logique économique à court terme.
La recherche infirmière représente un levier puissant permettant d’optimiser le rapport coûts/bénéfices à long terme dans le champ de la santé. Il est nécessaire d’investir dans une filière universitaire en soins infirmiers permettant le développement d’un seuil de compétences requis selon le champ d’activité dévolu au diplôme préparé :
- analyse critique, utilisation des connaissances scientifiques et stratégie d’introduction de l’innovation pour les infirmières consommatrices de travaux de recherche. C’est à dire celles engagées dans la pratique clinique, la formation et la gestion.
- conception, conduite et diffusion de travaux de recherche pour les infirmières préparées à un niveau doctoral dans leur discipline.
Ce dispositif universitaire fournirait les structures opérationnelles (laboratoires, enseignants-chercheurs, jeunes chercheurs, …) indispensables au développement et au fonctionnement de toute communauté scientifique.
Il est temps de sortir le groupe professionnel infirmier de l’injonction paradoxale qu’il subit. La société, par le biais de la réglementation, lui assigne les responsabilités caractéristiques d’une communauté scientifique sans mettre à sa disposition les infrastructures universitaires requises. D’autant plus paradoxale que dans nombre de pays du monde, cette discipline est reconnue à un niveau scientifique.


Focus sur la discipline infirmière et les sciences infirmières


Préambule :

* Les soins infirmiers offrent une réponse spécifique dans le domaine de la santé.
* Cette réponse singulière est complémentaire de celle apportée par les autres disciplines évoluant dans le champ de santé (médecine, pharmacie, biologie, rééducation, …).



Les soins infirmiers regroupent 4 domaines d’activités interdépendants :

* la pratique clinique.
* la formation dans le domaine des soins infirmiers.
* la gestion de l’offre de soins infirmiers et du service infirmier.
* la recherche infirmière.
La pratique clinique est l’essence de l’exercice infirmier.



Les savoirs qui alimentent l’exercice infirmier sont multiples.
Certains sont accessibles par la recherche scientifique classique mais d’autres plus qualitatifs, sont nécessaires à la pratique. Tout aussi rigoureux, ils permettent l’individualisation de la réponse soignante, l’identification et la gestion de questions d’éthique clinique ainsi que la connaissance de soi acquise au cours de son expérience professionnelle.

Les soins infirmiers renvoient à une assise de savoirs. La discipline est au service de la profession infirmière.
Le projet de la discipline infirmière regroupe et conforte les savoirs qui vont permettre d’entretenir, de soutenir et de promouvoir la vie au quotidien de toute personne malade, blessée ou handicapée, et de toute communauté ou collectivité dans son environnement. Ces savoirs et connaissances scientifiques visent aussi à accompagner leurs réactions face à leur trajectoire de santé, à contribuer à l’établissement du diagnostic médical et à l’application de la prescription médicale.
Cette discipline œuvre, afin de formaliser les savoirs sur lesquels elle s’adosse, par la recherche, donnant ainsi naissance à une science infirmière.

Caractéristiques de la science infirmière.

C’est une science à la croisée des sciences naturelles et des sciences humaines.
Son champ d’investigation est large, les soins infirmiers étant dispensés dans des environnements très variés (domicile, structure médicosociale, école, milieu carcéral, établissement de santé, …).
Il peut être catégorisé ainsi ( )

* Domaine clinique:
- les principes et les lois qui gouvernent les processus de vie - le bien être - le fonctionnement optimal des êtres humains malades ou en bonne santé,
- les régularités observables dans les comportements de la personne ou du groupe en interaction avec son environnement,
- les processus pourvoyeurs de changement satisfaisants sur la santé des individus.
* Domaine de la gestion des soins infirmiers.
* Domaine de l’enseignement et de la formation appliquée aux soins infirmiers.

En outre, la discipline infirmière apporte sa contribution spécifique aux recherches interdisciplinaires.
Ce vaste champ disciplinaire est abordé en articulant les objectifs recherche fondamentale et recherche appliquée.

Les méthodologies de recherche employées pour l’explorer s’adossent sur des philosophies plurielles parfois nommées approches quantitatives, approches qualitatives ou mixtes.


Groupe Unité pour le LMD

• ACIA Association des Cadres Infirmiers d’Aquitaine
Soins Santé Domicile 7 place de la Vème République 33600 PESSAC
• ASSIA Association du Service de Soins Infirmiers Angevins
IFCS CHU d’Angers 4 rue Larrey 49933 ANGERS CEDEX 9
• AFIDTN Association Française des Infirmiers(ères) de Dialyse, Transplantation et Néphrologie
Immeuble Mach 7 - Avenue des Hauts Grigneux - 76420 BIHOREL
• AEEIBO Association des enseignants des écoles d’infirmiers de bloc opératoire
351 rue Ambroise Paré 59120 LOOS
• AFDS Association Française des directeurs des soins
CH Lariboisière - Fernand Widal – 2 rue Ambroise Paré 75010 PARIS
• ANFIIDE Association nationale française des infirmières et infirmiers diplômés et étudiants
5 rue Blaise Pascal 94440 VILLECRESNES
• APPI Association de promotion de la profession infirmière
12 rue des Fonds Verts 75012 PARIS
• ARSI Association de recherche en soins infirmiers
31 rue du Dr Chatellier 60600 CLERMONT DE L’OISE
• CEEPAME Comité d’entente des écoles préparant aux métiers de l’enfance
Ecole de puéricultrices 26 boulevard Brune 75014 PARIS
• CFTC Santé Sociaux
10 rue Leibniz 75018 PARIS
• CGT Santé Sociaux
263 rue de Paris 93514 Montreuil cedex
• CNI Coordination nationale infirmière
270 boulevard Sainte Marguerite 13009 MARSEILLE
• Convergence Infirmière
43 rue Beaubourg 75004 PARIS
• ONSIL Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux
30 boulevard de Strasbourg 31000 TOULOUSE
• SNICS / FSU Syndicat national des infirmier(e)s conseiller(e)s de santé
46 avenue d’Ivry 75013 PARIS
• SNIES / UNSA Education Syndicat national des infirmiers infirmières éducateurs de santé
87 bis avenue G. Gosnat 94853 IVRY SUR SEINE
• SNIIL Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux
111 bis boulevard Ménilmontant 75011 PARIS
• SNPI-CFE-CGC Syndicat national des professionnels infirmiers
39 rue Victor Massé 75009 PARIS
• UNAIBODE Union nationale des associations d’infirmiers de bloc opératoire diplômés d’état
16 rue Daguerre 75014 PARIS
• UNASIIF Union nationale des associations en soins infirmiers et des infirmier(ère)s français
21 rue Moreau 75012 PARIS
• UNEF Union nationale des étudiants de France
112 boulevard de la Villette 75019 PARIS
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Message : # 19536Message non lu Maxime »

Le 07 Novembre 2008 - (APM International) : La ministre de la santé a annoncé jeudi que les discussions sur les modalités d'intégration des formations paramédicales au dispositif licence-master-doctorat (LMD) débuteront mardi 18 novembre, lors de son discours au 21ème salon infirmier qui se tient à Paris jusqu'à vendredi.

La ministre a reçu début octobre le rapport commun de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), de l'Inspection générale de l'administration, de l'enseignement supérieur et de la recherche (IGAENR) et de deux conseillers généraux des établissements de santé, sur l'évaluation de l'impact du dispositif LMD sur les formations et le statut des professions paramédicales.

Dans son discours, dont APM a eu copie, Roselyne Bachelot a rappelé que ce rapport n'est "en aucun cas" une "feuille de route", en réponse aux inquiétudes de certains professionnels. "C'est un document de travail" qui servira à "entamer des réflexions" sur la réforme des études paramédicales et les modalités d'intégration au dispositif LMD, a-t-elle ajouté.

Alors que la séance d'introduction de la concertation auprès des professionnels et des étudiants avait été annoncée pour le 17 novembre, la ministre a évoqué jeudi la date du 18 novembre pour le début des travaux.

"Ce qui est certain et je m'y engage, c'est que cette intégration ne se limitera pas à la reconnaissance du niveau licence" et "les infirmiers pourront dans les mêmes conditions que les autres étudiants, avoir accès aux masters professionnels et masters de recherche ainsi qu'au doctorat", a observé la ministre.

Elle a précisé que les travaux sur la réforme des études pour le diplôme d'Etat seront pris en compte mais que des "amendements et enrichissements" seront nécessaires pour avoir une correspondance totale avec les critères universitaires du LMD.

"Notre concertation sur la licence devra ainsi aboutir en avril 2009 afin de respecter notre engagement de bénéficier d'infirmiers reconnus par l'université en 2012", a indiqué la ministre en remarquant que les discussions statutaires seront abordées "dans un deuxième temps".

Roselyne Bachelot a également déclaré aux infirmiers que le projet de loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) s'appuiera sur eux car il "consacre" le "rôle des infirmières, et en particulier des infirmières libérales, dans l'offre de soins de premier recours" et leur permet "d'aller plus loin" dans leur pratiques et d'élargir leurs compétences "en favorisant les coopérations entre professionnels".

Elle a remarqué que son projet de loi prévoit les conditions de mise en oeuvre de nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé "formés". "Les professionnels pourront faire reconnaître et valider des protocoles de coopération par le directeur de l'agence régionale de santé (ARS), après avis de la Haute autorité de santé (HAS)", a-t-elle ajouté.

Elle a rappelé qu'elle devrait recevoir "prochainement" les conclusions d'une mission sur les coopérations confiée à quatre professionnels de santé paramédicaux dont deux infirmières. Il s'agit de la réflexion pilotée par Michelle Bressand, conseillère générale des établissements de santé, sur les décrets d'actes des professions paramédicales, en particulier concernant la profession infirmière.

Roselyne Bachelot s'est déclarée "convaincue" qu'une meilleure répartition des tâches rendra la profession d'infirmière plus attractive.

Elle estime que la valorisation de cette profession passera également par l'ouverture à de nouvelles carrières, comme par exemple le métier d'infirmiers experts dans les services de soins, d'infirmiers dédiés au suivi des patients chroniques et d'infirmiers de première ligne en exercice libéral.
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Message : # 19701Message non lu Maxime »

Le 26 Novembre 2008 - (APM International) : Plusieurs fédérations d'étudiants paramédicaux ont regretté dans un communiqué commun de ne pas être représentées dans l'ensemble des groupes de travail de la concertation sur l'intégration des formations paramédicales au dispositif licence-master-doctorat (LMD).

Après avoir reçu début octobre un rapport sur l'évaluation de l'impact du dispositif LMD sur les formations paramédicales, la ministre avait annoncé le lancement d'une concertation à partir du mardi 18 novembre, rappelle-t-on.

Les fédérations des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), en orthophonie (Fneo) et en kinésithérapie (Fnek) ont déploré dans un communiqué publié mercredi leur "mise à l'écart", précisant qu'elles étaient reléguées dans le groupe de travail "vie étudiante".

Les étudiants regrettent leur absence dans les trois autres groupes de travail sur le contenu de la licence, la poursuite d'études en master et doctorat et le conventionnement entre établissements de formation, universités et régions, ces thèmes étant pourtant le "coeur de la réforme".

Les fédérations dénoncent aussi l'organisation de "restitutions régulières des groupes de travail" au sein du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP), alors qu'elles n'y sont pas représentées.

Elles demandent à la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) de reconnaître la nécessité de leur présence dans chacun des quatre groupes de travail, ainsi qu'au HCPP, en leur permettant d'y siéger.

Dans un communiqué publié jeudi, la Fédération nationale des infirmiers (FNI) a également dénoncé les méthodes de concertation de la réforme LMD qui ne laissent "aucune place à l'expression des professionnels".

Selon le syndicat, la Dhos a précisé, lors de cette réunion, que les contours de cette réforme seraient "formalisés pour le mois d'avril 2009".

La Dhos a indiqué que les professions concernées en premier par la réforme seraient les infirmiers, les kinésithérapeutes et les orthophonistes", rapporte la FNI, qui regrette que ces "trois professions, très différentes tant dans leurs expertises que dans leur pratique", soient "obligées de travailler dans les mêmes groupes sur leur cadre de formation".

La première réunion présentée comme une réunion de concertation pour présenter la méthode et le calendrier n'a laissé que "peu de place à toute forme de souplesse ou de discussion", estime le syndicat.
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Message : # 19830Message non lu Maxime »

Le 09 Decembre 2008 - (Infirmiers.com) : Un Collectif d’associations et syndicats infirmiers baptisé « pour une licence générale, des masters et un doctorat en sciences infirmières » (cf liste ci-dessous) vient de transmettre un courrier au Ministre de la santé.

Madame la Ministre,

Il nous apparaît que le moment est venu de vous prononcer sur l’orientation que vous avez retenue concernant l’intégration des études infirmières dans le dispositif LMD.

En effet, vous disposez à présent non seulement du rapport des inspections générales que vous aviez commandité sur l’intégration des professions paramédicales dans le système LMD, mais aussi des points de vue des différentes organisations syndicales et associatives infirmières suite à l’ouverture officielle le 18 novembre dernier des négociations sur l’intégration des études des infirmières, masseurs kinésithérapeutes et orthophonistes dans le dispositif LMD.

Nous vous avons transmis régulièrement les réflexions et les demandes portées majoritairement par des dizaines d’organisations infirmières, rejointes aujourd’hui par d’autres organisations qui se retrouvent sur les mêmes objectifs en matière de réforme LMD pour les infirmières.

Vous connaissez l’aspiration de la profession infirmière toute entière à une optimisation de la qualité des prises en charge des soins en France, à une véritable reconnaissance sociale, à un meilleur avenir. Vous savez son opposition majoritaire à une licence professionnelle avec d’éventuels débouchés en Master professionnel, orientation qui tire un trait sur les possibilités de développer la recherche en soins infirmiers telle qu'elle est pratiquée dans les autres pays de la communauté européenne.

C’est pourquoi nous voulons connaître le choix que vous avez arrêté entre licence professionnelle et licence générale, cette dernière nécessitant un rattachement à un domaine universitaire qui reste à définir et qui va conditionner des choix de formation.

Dans le même sens, parce que nous réclamons légitimement un haut niveau de formation pour notre profession, nous vous demandons d’apporter de profondes révisions aux référentiels de compétences et de formation produits par le groupe « réingénierie du diplôme d’Etat d’infirmière » et aux référentiels des autres professions d’infirmières spécialisées. Il est en effet fortement dommageable que l’orientation et les travaux tournent délibérément le dos à l’intégration de ces formations au système LMD. Alors qu’il est reconnu par tous que la formation des infirmières doit faire l’objet d’une construction universitaire, la DHOS, sous couvert de ces groupes, élabore un référentiel de formation sur une logique contraire à la volonté d’intégrer les formations des professions de santé dans le système LMD, décidée par la France et retrouvée dans les référentiels de compétences élaborés par le projet Tunning qui répond, pour l’Europe, à cette évolution.

En conséquence, nous vous demandons de répondre à nos inquiétudes en affichant clairement les choix que vous avez retenus pour la formation des infirmières.


ACIA
AEEIBO
AFDS
AFIDTN
ANFIIDE
APPI
ARSI
CEEPAME
CGT-Santé/Sociaux
CNI
Convergence Infirmière,
ONSIL
SNICS-FSU
SNPI-CFE-CGC
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Message : # 19925Message non lu Maxime »

Info SNPI :

Le 11 décembre 2008 restera une grande date pour la reconnaissance de notre profession !

Le réferentiel de formation IDE rédigé par la DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins) et proposé lors de la réunion de validation du "groupe réingéniérie" n’a pas été validé : c’est un rejet massif, car sur 22 organisations, seule la CFDT (qui est pour la réduction de la durée de formation infirmière et pour la suppression du module de 70 h de la VAE des AS) souhaitait valider le document en l’état !

Même la représentante de l’institution AP-HP a refusé de valider un document incomplet, qui n’abordait même pas les conditions de l’évaluation de la formation.

Le CEFIEC a lui aussi refusé de valider un document profondément remanié (en douce) depuis la dernière réunion du "groupe de production" !

Le ministère va donc devoir revoir sa copie !

C’est la première fois que la profession infirmière est en mesure d’agir de manière unitaire pour refuser un texte que le ministère souhaitait lui imposer. Ce référentiel doit servir à bâtir le nouveau programme de formation des études d’infirmières en vigueur pour la rentrée de septembre 2009 : un programme dure environ 15 ans, donc pas question d’accepter n’importe quoi, ni de rater la réforme LMD pour l’intégration universitaire.

A la mi janvier, le Conseil National de l’Ordre des Infirmiers va se doter d’un Bureau, et va pouvoir agir pour faire entendre la voix de la Profession.

Source : SNPI
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Message : # 19926Message non lu Maxime »

Le 18 Decembre 2008 - (Infirmiers.com) : Dans le cadre des discussions entre des représentants de la profession et les ministères de la santé et de l’enseignement supérieur sur le système LMD, la Coordination nationale infirmière nous fait parvenir un communiqué de presse.

Lundi 8 décembre 2008 s’est tenu au ministère de la santé le 1er groupe de travail liée à l’inscription des paramédicaux dans le système LMD.

Une discussion a eu lieu entre la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins, la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur, les syndicats et les associations de professionnels et d’étudiants.

Rien de très constructif à l’issu de ce débat puisque cette rencontre n’a duré que 2 heures et réuni 50 personnes.

Les échanges ont néanmoins clairement posé l’évolution de la formation infirmière vers une Licence générale.

L’expression de la Conférence des Présidents d’Université rejette l’idée de création d’un Doctorat en sciences infirmières argumentant « qu’un D ne saurait être dédié à une profession et que la recherche infirmière, si elle existe aujourd’hui en France, n’est pas assez développée ».

Le groupe de travail Réingénierie, débuté en 2006, s’est scindé en un groupe « production » et un groupe « validation ». Ce dernier était appelé à statuer ce 11 décembre sur la 25 ieme version du référentiel de formation.

Une progression certaine s’inscrit dans les documents, remis sur table et soumis à la validation au sein du groupe Réingénierie du diplôme infirmier, puisqu’enfin apparait une expression en 180 ECTS.
Malgré le travail très important produit par ce groupe, nombre d’organisations ont souligné ce matin la nécessité de compléter ce document et ont refusé de valider le document en l’état.

Mme Coudray, conseillère pédagogique en charge du dossier a invité chacun à adresser des amendements et s’est engagé à poursuivre les travaux, souhaitant une finalisation fin janvier 2009.

Certes le calendrier initial prévoyait la rencontre de ce matin comme un dernier rendez-vous. Néanmoins, compte tenu de l’évolution majeure du dossier liée à la précision très récente de la qualification du L, le référentiel formation est à ce jour incomplet et demande un travail supplémentaire conséquent.

La CNI a demandé que la poursuite des travaux se conclue par une réunion de validation, ce qui n’exclue pas de pouvoir le réajuster suite aux demandes transmises par la D.G.E.S.

Malgré les contraintes liées au calendrier d’une fin de chantier de la réforme d’intégration des paramédicaux au LMD annoncées pour avril 2009, il nous apparaît impératif et légitime que le groupe de travail puisse statuer sur le document final du référentiel formation.


Nathalie DEPOIRE
Présidente CNI
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Message : # 19948Message non lu Maxime »

Le 19 Decembre 2008 - (APM International) : Les députés ont adopté mardi en première lecture la proposition de loi du député UMP Jacques Domergue (Hérault) créant une première année commune aux études de santé en médecine, en pharmacie, en odontologie et pour les sages-femmes en septembre 2009.

Cette réforme de la première année d'enseignement des études médicales, inspirée du rapport de Jean-François Bach de février 2008, concernera environ 57.000 étudiants inscrits dans ces quatre disciplines en première année et 12.452 en deuxième année (7.300 études de médecine, 3.090 en pharmacie, 1.047 en odontologie, 1.015 en sage-femme).

La possibilité de réorientation des étudiants en fin de premier semestre ou de première année, prévue dans la réforme, s'appliquera progressivement, au plus tard à la rentrée 2011-12.

L'intégration, à l'initiative de Jacques Domergue, des pharmaciens dans la réforme a été qualifiée de "petite révolution" par la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse.

La gauche s'est opposée à l'entrée en vigueur à la rentrée universitaire 2009, estimant que les facultés n'auraient pas le temps ni les moyens de mettre en place les enseignements et d'adapter leurs locaux.

La proposition de loi Domergue maintient la fixation d'un numerus clausus à l'issue de la première année pour chacune des quatre filières, en tenant compte des "besoins de la population, de la nécessité de remédier aux inégalités géographiques et des capacités de formation des établissements concernés" .

Le député a souligné que cette nouvelle organisation donnerait une culture commune à ces quatre professions de santé "amenées à avoir des rôles complémentaires et à travailler ensemble".

Les modalités de mise en place des différentes passerelles, sortantes et entrantes, pour le cursus santé seront fixées par arrêté des ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé.

Une réorientation des étudiants de la filière santé sera possible à l'issue du premier semestre ou de la première année, de même que leur réinscription ultérieurement après avoir complété leur formation.

La réorientation de ceux qui ne réussissent pas en L1 vers des filières scientifiques a pour objectif de "se refortifier et de revenir dans la filière après 12 mois ou 18 mois", ce qui augmentera les chances de réussite ultérieures dans la filière santé, a estimé Jacques Domergue.

Valérie Pécresse a également indiqué que les deux semestres de licence des étudiants "reçus-collés" à l'issue de la première année (ayant une moyenne supérieure à 10/20 mais non admis en deuxième année) seront validés.

La réforme a aussi pour objectif d'éviter à des étudiants de perdre des années d'études sans avoir d'équivalence, alors que ces équivalences existent dans d'autres cursus.

Avec 20% de réussite en PCEM1 et 27% en pharmacie, il y a beaucoup de "vocations brisées", dont certains perdent quatre années (deux ans en médecine et deux ans en pharmacie), a souligné la ministre.

Le redoublement sera réservé à "ceux qui pourront en tirer profit", les autres seront "réorientés vers les filières de leur choix et pourront revenir après deux ou trois années de licence". La ministre a cité à plusieurs reprises la limite de 7/20 (en deçà de laquelle l'étudiant a peu chances de réussir dans la filière) mais a aussi évoqué un "coefficient multiplicateur" appliqué au numerus clausus.

Le texte pose également le principe de passerelles permettant l'accès en deuxième ou en troisième année des études médicales, odontologiques ou pharmaceutiques ou en première année d'école de sages-femmes pour les candidats justifiant de certains titres ou diplômes, notamment des étudiants littéraires, venant de sciences politiques, ou des facultés de droit au niveau mastère au doctorat. Cette entrée parallèle sera fera sur dossier, avec un entretien avec l'étudiant.

Il prévoit aussi un système de réorientation permettant aux étudiants ayant déjà validé deux années d'études dans l'une de ces filières, d'accéder à la deuxième année d'une autre filière que celle d'origine.

LES MOYENS DISPONIBLES DES 2009

Valérie Pécresse a soutenu l'entrée en vigueur de la réforme en 2009, en soulignant que les doyens des facultés travaillaient sur cette réforme "depuis plus d'un an" et avaient été informés par lettre-circulaire du 1er août 2008 des orientations retenues.

Une commission pédagogique a travaillé sur la nouvelle maquette des quatre filières, qui a été envoyée le 21 novembre, avec une concentration sur "les connaissances scientifiques fondamentales" et une ouverture aux sciences humaines et sociales et à l'anglais.

Il n'y a "aucun effet de surprise" et "on n'attend plus que le vote de cette loi pour mettre en place la réforme", a souligné la ministre. "La plupart des facultés sont quasiment prêtes".

Elle a ajouté que les facultés bénéficieront des 730 millions d'euros de crédits du plan "réussir en licence" pour adapter les locaux et que des mesures spécifiques avaient été annoncées par le président de la République dans la cadre du plan de relance "pour améliorer les locaux des UFR médicales parisiennes".

Interrogée par l'opposition sur les difficultés pratiques à mettre en place des enseignements communs sans modifier la taille des amphithéâtres, la ministre a répondu que le nombre d'étudiants n'augmentera pas et qu'il s'agira seulement de "mutualiser les moyens" entre les facultés de médecine et de pharmacie.

Plusieurs parlementaires de la majorité qui avaient fait part de leurs doutes, comme l'UMP Bernard Debré (Paris) et le Nouveau Centre Olivier Jardé (Somme) -qui avait indiqué avoir contacté de nombreux doyens de facultés de médecine- se sont déclarés rassurés par les propos de la ministre.

Les députées socialistes Catherine Lemorton (Haute-Garonne) et Michèle Delaunay (Gironde) et la communiste Jacqueline Fraysse (Hauts-de-Seine) sont intervenues pour critiquer la précipitation à appliquer une réforme, dont elles approuvent les principes, et le flou autour de nombreuses mesures, renvoyées à des textes réglementaires. Elles ont souligné que ce flou et les incertitudes sur les conditions d'études à la rentrée 2009 étaient à l'origine des réticences des étudiants en médecine.

Jacqueline Fraysse a notamment relayé les inquiétudes des étudiants en pharmacie.

Valérie Pécresse a précisé que la "LMDisation des études de santé" était "la première étape indispensable à la réforme des études paramédicales". Elle a précisé que les élèves masseurs-kinésithérapeutes seront toujours accueillis en L1 santé, par convention.
manu1973
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Message : # 19953Message non lu manu1973 »

Le député a souligné que cette nouvelle organisation donnerait une culture commune à ces quatre professions de santé "amenées à avoir des rôles complémentaires et à travailler ensemble".
Quand on voit l'esprit qui se dégage de P1 et qu'ils veulent en faire une "culture", ça n'inspire pas confiance en l'avenir....on aura une génération de sage femmes encore plus frustrées de n'etre pas médecin, puisque pour la plupart, elles/ils n'auront pas "réussit" à finir le classement pour integrer medecine ou pharma ou dentaire.
Quid des personnes qui ont une vraie vocation à ce métier mais pas forcément les capacités à sortir de P1...?
C'est lamentable.
S'ils veulent les amener à developper une culture commune qu'ils commencent par reformer cette année et arreter d'en faire un laboratoire de developpement d'individualismes forcenés, ensuite ils pourront parler de culture et de communauté...
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Message : # 20572Message non lu Maxime »

Les organisations représentatives ont une nouvelle réunion de travail avec le Ministère de la Santé et le Ministère de l’Enseignement Supérieur le mardi 3 février pour la reconnaissance universitaires de nos études. Ce doit être l’occasion de présenter un nouveau "référentiel de formation", le précédent ayant été rejeté.

Nous attendions cette réunion comme un nouveau départ, mais nous assistons ces jours ci à une offensive de la DHOS, la Direction du ministère de la Santé, qui communique beaucoup pour essayer de nous "vendre son produit".

Le 11 décembre 2008, le référentiel de formation IDE rédigé par la DHOS et proposé lors de la réunion de validation du "groupe réingénierie" n’a pas été validé : c’est un rejet massif, car sur 22 organisations, une seule souhaitait valider le document en l’état ! Même la représentante de l’institution AP-HP a refusé de valider un document incomplet, qui n’abordait même pas les conditions de l’évaluation de la formation.

Le 6 janvier 2009, lors de la réunion de concertation interministérielle sur "l’universitarisation de la formation initiale", la DGES (Direction Générale de l’Enseignement Supérieur) a donné le coup de grâce à ce référentiel de formation "inadapté au regard du référentiel de compétences" , avec un "trop faible pourcentage de formation consacré aux cours magistraux et aux sciences fondamentales", des "enseignements dirigés dont on ignore la nature par rapport à l’enseignement magistral", et "un déficit important au niveau des bases scientifiques, surtout en biologie et pharmacologie". Le summum de la caricature était atteint au 4ème semestre : pas une heure de cours magistral en 20 semaines ! lire l’article

Notre syndicat exige une véritable filière professionnelle LMD dans le cadre d’un diplôme, et non un simple grade de licence. Ainsi, il est incompréhensible de nous dire qu’une filière en sciences infirmières est irréalisable en France, alors qu’elle existe déjà dans de nombreux pays d’Europe, sans parler du Liban et de l’Afrique francophone.

Nous réaffirmons notre attente d’une mise en oeuvre pour la rentrée de septembre 2009, et notre demande d’ouverture rapide de négociations salariales.
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Modifié en dernier par Maxime le 06 févr. 2009, 12:31, modifié 1 fois.
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Message : # 20640Message non lu SNPI syndicat infirmier »

L’Ordre des infirmiers désire une véritable Licence, sur le modèle des formations infirmières des autres pays de l’Union Européenne, et pas la simple reconnaissance de "grade de licence" proposée par le ministère.

Lors de sa réunion du 5 février, le Conseil National de l’Ordre des Infirmiers a condamné le projet de référentiel de formation présenté lors de la réunion interministérielle du 3 février, principalement "l’approche approximative dans le choix des ECTS dont le CNOI peine à voir l’adaptation avec les besoins de santé de la population et le niveau de qualification en soins infirmiers nécessaire pour y répondre avec compétence et sécurité."

Le Conseil national de l’Ordre des infirmiers a voté à l’unanimité le "refus du grade licence, exception française, ne correspondant pas aux modèles européens et francophones de filière LMD en sciences infirmières (Licence, Master, Doctorat)."

Détails :
http://www.syndicat-infirmier.com/LMD-l ... ondamne-le
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Message : # 21241Message non lu Maxime »

Le 13 Mars 2009 - (Infirmiers.com) : Dans le cadre de la reforme des études infirmière, la CFDT prend position pour une licence universitaire dans le cadre du processus LMD (licence, master, doctorat).

Communiqué de presse :

Communiqué de presse de la CFDT

Dans le cadre de la réforme de la formation infirmière, l’objectif de la CFDT santé-sociaux est d’obtenir, à terme, la délivrance d’une Licence pour la profession infirmière, suivi de la possibilité de suivre un cursus en Master puis en Doctorat. En effet, laisser penser que les études en soins infirmiers pourraient être sanctionnées par une licence générale pour la rentrée 2009 relève de la tromperie. Une telle exigence repousserait l’aboutissement de ce dossier à une date inconnue et lointaine et freinerait d’autant l’intégration des autres formations paramédicales dans le système LMD.

Pour la CFDT santé-sociaux, l’ « universitarisation » complète de la formation infirmière doit se passer par étapes : octroi d’un grade universitaire de niveau licence dès 2009, conventionnement progressif des IFSI, création d’instituts universitaires de santé dotés d’autonomie, intégration des professionnels aux enseignants, refonte du mode de sélection aux cycles d’études…

D’autre part, la CFDT santé sociaux revendique :

La prise en compte de la durée réelle des études, avec les incidences statutaires, conventionnelles et salariales que cela génère.

Un cursus délivrant un diplôme unique dans une filière aux trois grades L, M et D. Un seul dispositif de formation octroyant à la fois le grade universitaire de licence (ministère de l’enseignement supérieur) et le diplôme d’État d’infirmier (ministère de la santé).

La prise en compte de la dernière version du référentiel de la formation infirmière. La CFDT santé-sociaux considère que ce nouveau référentiel est pertinent, en conformité avec les attentes universitaires. En effet, avec 5 150 heures de formation qui incluent un temps de travail personnel valorisé à 24% ce référentiel de formation se trouve au-delà des critères européens, en termes de durée de formation et de contenus.

La mise en place de stages longs de 8 semaines ou plus. Ceux-ci favoriseront la montée en charge progressive de l’autonomie des étudiants, un encadrement plus efficient ainsi qu’une meilleure évaluation des compétences acquises. Les TD développeront la capacité de transpositions des connaissances et compétences acquises durant ces stages longs.

La reconnaissance des délégations de tâches et de compétences et les pratiques avancées dans un ou des Masters, comme pour les infirmier(e)s spécialisées et les cadres dès lors que les contenus de formations seront revus et que les compétences développées correspondent à ce niveau.

La traduction en termes de reconnaissance salariale et statutaire est prévue lors des négociations qui débuteront à partir de juin 2009. La fédération CFDT Santé-Sociaux veillera à ce que les revendications qu’elle porte au bénéfice des professionnels, des étudiants et des patients soient prises en compte.

http://www.cfdt.fr
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Le 14 Mars 2009 - (APM International) : Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a demandé vendredi à la ministre de la santé d'engager la concertation sur le volet statutaire de la réforme de la profession d'infirmier, liée à la reconnaissance de leur formation dans le cursus licence, master, doctorat (LMD), à l'occasion d'un déplacement à l'hôpital de Rambouillet (Yvelines) sur le projet de loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST).

Accompagné du président du Sénat et maire de Rambouillet Gérard Larcher et de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, Nicolas Sarkozy a tout d'abord abordé ce sujet à l'Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de l'hôpital devant plus d'une centaine de personnels hospitaliers et étudiants de l'Ifsi.

Il est revenu dessus lors de la deuxième phase de son déplacement, une table ronde organisée avec les maires de Versailles et du Chesnay, les directeurs des CH de Versailles et de Rambouillet, une infirmière, une aide-soignante et un médecin de l'hôpital de Rambouillet ainsi qu'un médecin généraliste. Cette table ronde a eu lieu au centre national de football de Clairefontaine, devant environ 1.200 personnes (professionnels de santé, parlementaires, personnalités locales).

Le président a rappelé que la France comptait 450.000 infirmiers mais avec une densité moindre (7,7 pour 1.000 habitants) qu'en Allemagne (9,7) ou au Royaume-Uni (9,1) car, en France, le métier est moins attractif et il n'est pas reconnu au niveau universitaire.

Il a confirmé que le niveau licence sera reconnu dès la rentrée 2009. "Les infirmières qui rentreront à l'université, en formation, en 2009 (...) et sortiront dans trois ans en 2012 seront les premières à être diplômées des universités au niveau licence", a-t-il déclaré lors de la table ronde.

Le chef de l'Etat a souligné que cette reconnaissance au niveau licence permettra d'augmenter les rémunérations des infirmiers et donc d'améliorer leur pouvoir d'achat.

"Dans le même temps, la ministre de la santé va engager des discussions statutaires pour voir naturellement les conséquences sur le niveau d'indice auquel commencera désormais une infirmière puisque [les infirmières seront] en catégorie A", a-t-il ajouté.

Dans une note distribuée aux journalistes lors du déplacement, il est précisé que cette concertation sur le volet statutaire devrait commencer début juin.

Interpellé par une infirmière de l'hôpital de Rambouillet, Carine Balmont, sur la reconnaissance statutaire des infirmières diplômées avant 2012, il a souligné que cela "demandera une négociation".

"Bien entendu, on commence les négociations pour faire les équivalences, pour emmener tout le monde, les nouveaux diplômés et anciens diplômés", a confirmé la ministre de la santé, Roselyne Bachelot.

"On commence en 2009 pour la formation mais on emmènera tout le monde. On ne veut pas deux statuts (...) avec des gens plus ou moins bien payés en fonction de leur date d'entrée" dans le métier, a renchéri le président.

Nicolas Sarkozy a indiqué qu'après les infirmiers, il est prévu de s'occuper des 14 autres métiers de l'hôpital. "Je pense qu'on peut revaloriser votre pouvoir d'achat en améliorant les conditions de formation, formation continue, formation initiale".
Louise Michel

Message : # 21249Message non lu Louise Michel »

Je suis curieux de savoir ce que ça va donner pour les spécialisés...
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