Mise en place du système LMD...

L'actualité de la profession et son évolution

Modérateur : Marc

Christophe.Leroy
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Message : # 22435Message non lu Christophe.Leroy »

zeb a écrit :J'ai adhéré. Ça ne coûte pas grand chose et ça ne peut être que positif.
J'ai fait l'inverse....ça coute de trop pour rien! :mrgreen:
franck
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Message : # 22436Message non lu franck »

il me parait évident que seul le snia pourra porter efficacement notre parole, mais pour cela il faut que le snia soit fort, et c' est par le nombre de ses adhérents.
Pour ma part, j'en suis.
zeb
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Message : # 22439Message non lu zeb »

rc86 a écrit :
zeb a écrit :J'ai adhéré. Ça ne coûte pas grand chose et ça ne peut être que positif.
J'ai fait l'inverse....ça coute de trop pour rien! :mrgreen:
C'est pourtant en lui donnant une force de représentation qu'on peut espérer qu'il se développe et agisse.
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Thomas L.
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Message : # 22443Message non lu Thomas L. »

Juste pour info et sans intox...
Qu'a fait le SNIA quand les grilles de 2001 sont sorties ?

Se sont ils joints aux diplômés "subissant" la réforme ?
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Maxime
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Message : # 22444Message non lu Maxime »

Le 08 Mai 2009 - (APM International) : La réunion de synthèse des travaux sur l'intégration de la formation infirmière au dispositif licence-master-doctorat s'est tenue mardi alors que le groupe de travail sur la poursuite des études en master et doctorat n'a pas terminé sa réflexion, a-t-on appris auprès de la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos).

Quatre groupes de travail avaient été mis en place en novembre 2008 pour réfléchir au contenu de la licence, à la poursuite d'études en master et doctorat, au conventionnement entre établissements de formation, universités et régions et à la vie étudiante, rappelle-t-on.

La ministre de la santé avait indiqué en novembre 2008 que, pour les infirmiers, l'objectif était d'achever la concertation en avril, afin que la réforme puisse s'appliquer dès l'année scolaire 2009-2010 et avoir des infirmiers reconnus par l'université en 2012, ce que Nicolas Sarkozy avait réaffirmé en mars lors d'un déplacement dans les Yvelines.

Les conclusions des trois groupes sur la licence, le conventionnement et la vie étudiante ont été présentées mardi aux organisations paramédicales, a précisé mardi à l'APM la Dhos, sans vouloir préciser leur contenu.

S'agissant de la licence, il a été confirmé le maintien du diplôme d'infirmier d'Etat avec la reconnaissance du "grade de licence", a-t-on appris de sources professionnelles.

Concernant le conventionnement entre l'université, la région et l'hôpital auquel est adossé l'institut de formation en soins infirmiers (Ifsi), il a été précisé que la convention type devait contenir une dimension pédagogique, certificative, évaluative et sur les moyens, a expliqué le secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) CFE-CGC, Thierry Amouroux, interrogé mardi par APM.

Cette convention sera signée par des groupements de coopération sanitaires (GCS).

Contacté mercredi par APM, le président du Comité d'entente des formations infirmières et cadres (Cefiec), Christian Camou, a indiqué qu'il avait été proposé qu'un GCS soit "superposable" à une académie. Ces GCS devront regrouper les Ifsi qui relèvent de la fonction publique hospitalière. Les autres pourraient se regrouper entre eux, a précisé Christian Camou, rappelant que ces partenariats devront être formalisés au plus tard au 30 juin 2010.

Il a indiqué qu'une circulaire serait diffusée pour le fonctionnement du GCS-type.

Un groupe de travail incluant l'Association des régions de France (ARF) a été mis en place fin avril pour évaluer les moyens supplémentaires nécessaires pour la mise en oeuvre de ce dispositif et doit se réunir le mardi 2 juin, a précisé le président du Cefiec.

Concernant le groupe sur la vie étudiante, il aurait été proposé la mise en place d'une carte unique pour tous les étudiants. Une circulaire devrait également rappeler l'ensemble des obligations qui s'appliquent aux étudiants en général et donc également aux étudiants infirmiers.

Le groupe master va poursuivre sa réflexion. La Dhos et la direction générale de l'enseignement supérieur (DGES) devraient réaliser un recensement des masters existants qui relèvent du champ des soins infirmiers, a expliqué Christian Camou, précisant que de nouveaux masters pourraient être créés notamment en cancérologie et en gérontologie.

Le projet d'arrêté sur le diplôme d'Etat infirmier a par ailleurs été présenté lors du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP) mercredi 29 avril.

Une réunion doit en outre avoir lieu le 2 juin pour entamer la négociation sur la question statutaire et de rémunération, a-t-on appris de sources professionnelles.

DECEPTION DES ORGANISATIONS

Les organisations interrogées par APM se sont déclarées globalement déçues par la synthèse des ces travaux. Elles ont notamment déploré que la reconnaissance du grade de licence soit équivalente à la "simple reconnaissance de niveau", sans impliquer la mise en place d'une "véritable filière universitaire de sciences infirmières".

Dans un communiqué publié mardi, le SNPI CFE-CGC dénonce "une fausse licence en trompe l'oeil". Elle estime que contrairement aux annonces de Nicolas Sarkozy et Roselyne Bachelot, les services ministériels proposent "un programme de dévalorisation des études d'infirmières". L'organisation exige "une véritable filière professionnelle LMD dans le cadre d'un diplôme, et non un simple grade de licence".

Thierry Amouroux a précisé à l'APM que les organisations allaient contacter les parlementaires pour leur faire part de leurs revendications.

La présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI), Nathalie Depoire, a également exprimé son "sentiment de déception" à l'issue de cette réunion, déplorant également les "effets d'annonce".

Elle s'est également inquiétée des moyens dégagés pour cette réforme. Elle a notamment évoqué la question de l'encadrement des étudiants en stage et du temps dégagé pour les maîtres de stage, les tuteurs de stage et les référents.

Interrogé mercredi par APM, le président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI), Philippe Tisserand, s'est aussi déclaré déçu de la synthèse de ces travaux alors que la France est "déjà très en retard". La "volonté politique réaffirmée par la ministre de la santé et le président de la République a été dénaturée par la technostructure", a-t-il estimé.

Dans un communiqué publié mercredi, la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) reconnaît que le ministère s'est positionné sur la reconnaissance d'un grade de licence et sur la mise en place d'une carte étudiante donnant accès aux services universitaires.

Elle déplore cependant que "de nombreuses zones d'ombre persistent", notamment sur le moment où le grade de licence laissera place à un diplôme universitaire de licence et le moment où les étudiants paramédicaux auront accès à des bourses équitables par rapport aux étudiants universitaires. La Fnesi estime qu'il est "temps d'en finir avec le statut de "para-étudiant" et demande, "non plus des promesses", mais "des garanties".

De son côté, le Cefiec s'est dit plutôt en accord avec la synthèse des groupes de travail et le référentiel de formation. Joint par APM, son président, Christian Camou, a tenu à rappeler la position de la Conférence des présidents d'université (CPU) présentée à l'issue de son assemblée plénière le jeudi 16 avril.

Dans un communiqué publié à cette date, la CPU s'est dit favorable à l'intégration dans le LMD des formations paramédicales mais a estimé que la délivrance du grade "ne peut être qu'une étape" et "ne peut constituer un modèle pour l'entrée dans le LMD des autres formations relevant du domaine de la santé".

La CPU demande donc aux ministères concernés de préciser "très rapidement le calendrier de l'intégration des formations en soins infirmiers dans les universités".
Yves Benisty
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Message : # 22446Message non lu Yves Benisty »

Thomas L. a écrit :Juste pour info et sans intox...
Qu'a fait le SNIA quand les grilles de 2001 sont sorties ?
En 2001, le snia n'a pas appelé à la grève.

La principale communication du snia consiste à dire "les p'tits loups, faites-nous confiance, nous avons nos entrées au ministère et nous négocions en secret pour vous".
zeb
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Message : # 22454Message non lu zeb »

Jolie négociation. 8 ans plus tard, on voit l'efficacité.
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Maxime
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Message : # 22612Message non lu Maxime »

Le 11 Mai 2009 - (Ordre national des infirmiers) : Communiqué de presse de l'ordre national des infirmiers : Le 13 mars dernier à Clairefontaine le Président de la République a rappelé que la « France comptait 450 000 infirmiers, mais avec une densité moindre (7,7 pour 1 000 habitants) qu'en Allemagne (9,7) ou au Royaume-Uni (9,1) car, en France, le métier est moins attractif et il n'est pas reconnu au niveau universitaire ».

Le constat formulé est en effet très juste. Toutefois, le remède à cette situation peut-il tenir uniquement dans quelques aménagements salariaux et statutaires ?

Le Conseil national de l’ordre des infirmiers doute que ces mesures répondent, à elle seules, à la demande d'une reconnaissance légitime à laquelle aspire la profession infirmière dans son ensemble pour l’avenir.

La loi a fait de l’Ordre National des Infirmiers une institution privée chargée d’un service public pour réguler et soutenir l’exercice de la profession, au bénéfice des patients et de la santé publique. La volonté de réformer du politique s’inscrit dans un contexte européen favorable qui vise d’une part à développer la mobilité des professionnels qualifiés et d’autre part à favoriser l’accès à tout citoyen européen à une exigence de qualité des soins harmonisée.

Force est de constater que les récentes prises de postions émanant du Ministère de la santé ces dernières semaines sur l’avenir de la formation infirmière ne s’inscrivent pas, dans cette double optique, pour les infirmiers français et leur avenir Le Haut Conseil des Professions Paramédicales, HCPP, a donné son avis le 29 avril sur un projet d’arrêté relatif au diplôme d’Etat d’infirmier :

* Concernant son élaboration, ce projet repose en grande partie sur le référentiel d’activités, de
compétences et de formation élaboré par la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation
des Soins, antérieurement à la mise en place de l’Ordre National des Infirmiers.

* Concernant sa validation, il est essentiel de rappeler que le Haut Conseil des Professions
Paramédicales est composé pour moins d’un tiers de représentants de la profession infirmière
et qu’en conséquence, plus des trois quarts n’ont donc aucune expertise, ni légitimité
professionnelle pour l’entériner.



L’ordre a été invité in extremis à siéger au sein de cette instance - en attendant l’arrêté de nomination , mais n’a pas été associé à la mise au point de ce projet d’arrêté. En outre, il ne dispose d’aucun droit de vote au sein du HCPP.

Or, le référentiel de formation constitue un sujet de préoccupation important des membres de notre profession. Sa validation engagera pour longtemps, la formation des infirmiers, leur compétence et leur revalorisation salariale.

Cette revalorisation légitime et attendue par la profession ne doit pas occulter le problème de fond : le référentiel de formation, en l’état actuel, est bien loin des réalités du terrain et des besoins des patients. Notamment, le choix d’une formation centrée sur un tutorat de terrain augmentera de facto la charge de travail des infirmiers en poste sans vérification du respect de la sécurité des patients. De même, ce référentiel refuse l’intégration de la formation infirmière à l'Université, confirmant encore une fois une exception française déplorable et incompréhensible. L’Ordre regrette que ce référentiel, plus soucieux de répondre à des besoins catégoriels, ne promeuve pas l’avenir de la profession dans son ensemble.

La réunion de synthèse des travaux sur l’intégration de la formation infirmière au dispositif licencemaster-doctorat qui s’est tenue au Ministère de la Santé et des Sports le 5 mai dernier confirme ces orientations.

* Lors de cette réunion, il a été confirmé le maintien du diplôme d’état avec la reconnaissance d’un « grade » licence afin de « maintenir les IFSI dans un univers professionnel » et de
« préserver le tissu des IFSI »…

* Cette avancée a été qualifiée par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur, DGES, présente de « révolution pour la formation des infirmiers ». La volonté d’intégrer directement la formation infirmière dans un cursus universitaire classique (comme cela est le cas dans de nombreux pays européens) a été qualifiée de « solution juridiquement possible mais extrêmement lourde, difficile et impossible à résoudre dès l’automne… »

* Aucune réponse n’a été apportée par la DGES à la question de l’ordre des infirmiers, sur l’eurocompatiblité des ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System) de la formation Licence des infirmières. Cette reconnaissance des prestations d’études est pourtant
nécessaire pour assurer la mobilité des étudiants, les échanges professionnels et l’insertion de notre formation dans l’évolution européenne.
* Les perspectives de Master présentées pour la profession restent très floues. Alors que la DGES reconnait « la carence en recherche infirmière et le retard français en la matière » ces hésitations ne peuvent occulter les limites du grade licence ne permettant pas d’accès direct aux Masters et le refus de la mise en place d’un cursus de « sciences infirmières » à l’université.

L’Ordre National des Infirmiers refuse que la profession infirmière ne se voie pas confirmée et confortée dans son expertise et ses responsabilités soignantes spécifiques, sur le terrain comme à travers son Ordre. Cette expertise est cruciale, jour et nuit, dans tous les lieux de nos exercices : nous avons pu voir à la fin de 2008 à quel point elle devait être mobilisée par les infirmiers, présents à leurs postes de travail. Cette expertise ne peut s’accommoder d’une gouvernance désinvolte à l’égard des valeurs, exigence, performance, professionnalisme et humanisme, qui sont celles des infirmiers et infirmières et qui les animent au quotidien.

L’expérience professionnelle de chacun des infirmiers nous le démontre : beaucoup reste à faire pour que l’avenir de l’infirmière et de l’infirmier français corresponde à la volonté politique pourtant clairement affichée. Mais – force est de le constater – l’administration qui prépare cet avenir reste ancrée dans la vision passéiste d’un "personnel infirmier" à régenter dans un cadre d’exercice étriqué.

Il est urgent de prendre la mesure de la dimension experte, pourtant reconnue partout au niveau européen, qui conditionne la qualité et la sécurité des soins que nous prodiguons tous les jours. Faudra-t-il, dans ce projet comme dans d’autres, s’apercevoir trop tard des erreurs de perspectives commises par ses inspirateurs ?

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Maxime
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Message : # 22613Message non lu Maxime »

Le 12 Mai 2009 - (APM International) : Le projet d'arrêté sur le diplôme d'Etat infirmier, qui définit notamment les conditions d'accès à la formation, le contenu et la durée des études, a été soumis à concertation auprès des organisations professionnelles.

Ce projet d'arrêté, dont APM a eu copie, a été présenté lors du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP) mercredi 29 avril. Une synthèse des travaux menés parallèlement sur l'intégration de la formation infirmière au dispositif licence-master-doctorat a été présentée mardi aux organisations professionnelles.

Il définit notamment les conditions d'accès à la formation. Il modifie les épreuves de sélection aux instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi). La procédure de présélection serait ainsi désormais composée d'une épreuve sur dossier et d'une épreuve écrite de français.

Selon ce document, les épreuves de sélection comporteront une épreuve d'admissibilité qui consiste en un "travail écrit anonyme" relatif à l'actualité dans le domaine sanitaire et social. Les candidats admissibles devront passer une épreuve d'admission qui consistera en un entretien avec un cadre de santé infirmier et une personne extérieure à l'établissement formateur, qualifiée en pédagogie et/ou en psychologie.

Le projet de texte définit aussi les conditions de dispense de scolarité. Ainsi, les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture pourront bénéficier d'une dispense de scolarité, sous réserve d'avoir réussi un examen d'admission. Cet examen d'admission consiste en une analyse écrite de trois situations professionnelles.

Les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture ayant réussi cet examen seraient dispensés des unités d'enseignement concernant l'infectiologie hygiène, les soins de confort et de bien être et l'accompagnement dans la réalisation des soins quotidiens. Ils seraient également dispensés du stage de cinq semaines prévu au premier semestre.

En outre, ce projet d'arrêté prévoit que certaines personnes pourront bénéficier d'une dispense de la première année d'études d'infirmier, en passant "avec succès" une épreuve écrite et anonyme sous forme de multiquestionnaire.

Il s'agit des personnes titulaires d'un diplôme d'Etat de masseur-kinésithérapeute, d'ergothérapeute, de pédicure-podologue, de manipulateur d'électroradiologie médicale, du diplôme d'assistant hospitalier des Hospices civils de Lyon (HCL) ou pour les étudiants en médecin qui peuvent justifier de leur admission en deuxième année du deuxième cycle des études médicales ou pour les étudiants sages-femmes qui ont validé la première année de la première phase.

Le projet d'arrêté définit aussi les conditions de formation. La durée de la formation proposée est de trois ans, soit six semestres de vingt semaines chacun, équivalant à 4.200 heures.

Ces 4.200 heures devraient être réparties entre 2.100 heures de formation clinique et 2.100 heures de formation théorique, dont 750 heures de cours magistraux, 1.050 heures de travaux dirigés et 300 heures de travail personnel guidé. En outre, 900 heures de travail personnel complémentaire sont prévues, ce qui porte à 5.100 heures la charge de travail de l'étudiant.

Actuellement, la formation compte 4.760 heures, rappelle-t-on.

Le diplôme d'Etat infirmier s'obtiendrait par l'obtention de 180 crédits européens. Des compensations de notes pourraient s'opérer entre deux unités d'enseignements d'un même semestre.

Selon les annexes de ce projet de texte, les différentes unités d'enseignements sont regroupées dans six grands thèmes: sciences humaines, sociales et droit; sciences biologiques et médicales; sciences et techniques infirmières, fondements et méthodes; sciences et techniques infirmières, intervention, intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière et méthodes de travail. Un enseignement de l'anglais serait désormais prévu.

Les stages professionnels seraient réduits au nombre de six. Mais leur durée serait plus importante, avec un stage de cinq semaines le premier semestre, quatre stages de 10 semaines et un stage au dernier semestre de 15 semaines.

Quatre types de stages seraient prévus, a-t-on appris de sources professionnelles. Il s'agirait des stages en soins de courte durée, en soins en santé mentale, en soins de longue durée et soins de suite et de réadaptation et en soins individuels ou collectifs sur des lieux de vie (domicile, travail, école...). Un stage devra être effectué dans chacun de ces quatre domaines, a précisé une source professionnelle.

Lors de la réunion du HCPP, une vingtaine d'amendements aurait été proposée et huit auraient été finalement adoptés. Une nouvelle version amendée du projet de texte devrait être présentée lors de la prochaine réunion du Haut conseil le mercredi 3 juin.


Le Conseil national de l'Ordre des infirmiers a critiqué lundi le projet d'arrêté sur le diplôme d'Etat infirmier en déplorant un manque de reconnaissance de la profession dans les orientations envisagées par le ministère de la santé dans le cadre de la réforme licence-master-doctorat (LMD).
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Maxime
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Message : # 22635Message non lu Maxime »

APM International) : Le ministère de la santé a souligné mardi les améliorations apportées par le nouveau référentiel de formation infirmière.

Le projet d'arrêté sur le diplôme d'Etat infirmier, qui définit les conditions d'accès à la formation, le contenu et la durée des études, est soumis à concertation auprès des organisations professionnelles après avoir été présenté au Haut conseil des professions paramédicales (HCPP) le 29 avril.

Le diplôme d'Etat d'infirmier basé sur cette formation rénovée, reconnue par l'université, sera reconnu au grade de licence dès 2012, ce qui constitue une "avancée historique", a déclaré au Sénat le secrétaire d'Etat aux sports, Bernard Laporte, au nom de la ministre de la santé.

Le sénateur UMP Marc Laménie (Ardennes) a posé une question sur la rénovation des études infirmières, en soulevant plusieurs critiques faites au nouveau programme par les professionnels.

Il a cité "le nombre important d'heures de travail personnel dans le cursus d'enseignement", qui "ne paraît pas forcément le mode d'enseignement le plus approprié dans ce type d'études et ne correspond pas au profil d'études défini par les directives européennes".

Il a aussi estimé qu'il serait préférable d'avoir davantage de stages courts, de l'ordre de cinq semaines, dans des services multiples plutôt que quelques stages longs de huit semaines.

Marc Laménie a aussi déploré que les unités d'enseignement sur les soins relationnels, les soins éducatifs et préventifs et les soins palliatifs seraient "peu intéressantes en termes d'unités de valeur pour l'obtention du diplôme".

"Le niveau de la formation été amélioré notamment par le renforcement des matières scientifiques et un contenu beaucoup plus axé sur la clinique", a répondu Bernard Laporte.

Sur les heures de travail personnel, l'organisation du diplôme sera fondée sur "la notion de crédits européens", conformément aux critères de la filière Licence-mastère-doctorat (LMD), ce qui "demande de tenir compte de l'ensemble de la charge de travail de l'étudiant, y compris le travail qu'il réalise chez lui".

"Il ne s'agit donc pas tant de faire travailler les étudiants chez eux plus qu'aujourd'hui que de comptabiliser les heures de travail personnel", a-t-il expliqué.

"La durée de chacun des stages cliniques a été augmentée pour renforcer l'apprentissage auprès des malades", a poursuivi le secrétaire d'Etat, "conformément à la demande des professionnels et des étudiants".

Bernard Laporte a aussi écarté la critique sur l'enseignement sur les soins relationnels, les soins éducatifs et préventifs et les soins palliatifs en indiquant que la durée prévue pour ces matières "n'a jamais été aussi élevée".

Pour la première fois, le programme de formation est "fondé sur l'élaboration d'un référentiel de compétences", a-t-il également fait remarquer.

"Grâce à cette intégration universitaire, les infirmiers de demain pourront se spécialiser et combler le manque de professionnels de soins qui se situeraient entre les soignants et les médecins". Ces changements, a souligné Bernard Laporte, "répondent bien à la demande des professionnels et des étudiants infirmiers qui pourront envisager de poursuivre leur cursus en mastère et en doctorat", en relevant que le Haut conseil des professions paramédicales l'avait approuvé par "un vote très largement majoritaire".
dipri
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ballon ovale

Message : # 22636Message non lu dipri »

je suis un peu étonné que ce décorticé de laporte s'occupe d'une formation complétement étrangére ,il ferait mieux de rester ds le ballon ovale comme sa tête
BOUËDRON YVONNICK
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Message : # 22638Message non lu BOUËDRON YVONNICK »

dipri si tu veux vraiment te faire virer de ce forum, continues comme ça ...
Tes propos ne font absolument pas avancer le débat et n'amusent que toi .
Alors soit constructif ou tais-toi.
Christophe.Leroy
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Message : # 22640Message non lu Christophe.Leroy »

Il est vrai que c'est assez navrant qu'un sujet aussi important soit traité par un incompétent...dans ce domaine!
J'avais aussi noté cette incohérence...

Je n'ai jamais été un fou du "rugby-laporte",de plus! :souris

Quel tension sur le forum en ce moment ;cool :smt032
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Maxime
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Message : # 22641Message non lu Maxime »

Quels qu'en soient les cibles et les motifs, les critiques / injures envers es personnes bien identifiées sous couvert d'anonymat deviennent fatigantes...

Sans oublier qu'on écrit "décortiqué"... Quand on attaque sur ce terrain, faut faire attention a certaines choses ;)

Encore une fois, je vous demande juste un poil de retenue sur les personnes bien identifiées.
dipri
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Message : # 22642Message non lu dipri »

des fois on peut quelques fautes d'inattention et ce n'est pas parce que cet individu est secrétaire d'état de rugby qu'on n' a pas le droit de s'exprimer car pour moi il n' y a pas d'injures juste une vérité qui blesse !!!!!
HeartBeat
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Message : # 22649Message non lu HeartBeat »

Je trouve également complètement abérant qu'un homme n'ayant aucun diplôme médical ou paramédical s'exprime sur les infirmiers ! :19_indifferent:
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Tartiflette
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Message : # 22651Message non lu Tartiflette »

LES INFIRMIERS ONT LEUR GRADE LICENCE POUR POUVOIR POURSUIVRE MASTER ET DOCTORAT!!!!!!


ET L IADE C EST QUOI SON GRADE???????????????????????????????


:bigun2: :bigun2: :bigun2: :bigun2: :bigun2: :bigun2:
Invité

Message : # 22652Message non lu Invité »

mais si .... ous n'y êtes pas du tout !!
il connait beaucoup du monde hospitalier. il a du se faire opérer plus d'une fois de ses hémorroides :mrgreen:
bon toi aussi...Laporte !

Il défend un projet, il fait ce qu'on lui dit de faire. faut l'excuser.
500 heures en moins dans le programme IDE, ça se vera pas...
du coup, on va refaire des "aides anesthésistes" avec une formation de 3 semaines ?? Ah non c'est vrai, d'ici là on va mettre des IDE au bloc et on leur donnera la VAE Iade.
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Tartiflette
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Message : # 22653Message non lu Tartiflette »

DETENDEZ VOUS LES GARS!!!!!
on reste bien groupir, on resserre les troupes, on reste combatifs et optimistes!!!!!!!!
Si on fait ce qui faut on l'aura notre grade master, au fait cette histoire de GRADE c'est pas de la poudre aux yeux j'espère!!!!!!!! en d'autre terme du PIPO!!!!!


:bigun2: :bigun2: :bigun2: :bigun2: :bigun2: :bigun2:
manu1973
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Message : # 22656Message non lu manu1973 »

"Grâce à cette intégration universitaire, les infirmiers de demain pourront se spécialiser
C'est drole ça non...remarquez le "pourront", merci Mr le ministre de penser à nous, le metier d'IDE n'offrait effectivement pas de possibilités de se spécialiser jusqu'ici.
Par contre quand il evoque la possibilité de combler la lacune entre paramedcical et medical, ça donne envie de revendiquer non?
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