la vague bleue

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olivier youinou
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la vague bleue

Message : # 42299Message non lu olivier youinou »

Quand la vague bleue déferle !!!


Roselyne BACHELOT l’apprend à ces dépends, on ne badine pas avec les infirmiers anesthésistes. La journée du 8 juin restera comme les précédentes, à jamais gravée dans les mémoires, à n’en pas douter dans la sienne aussi.

3500 infirmiers anesthésistes dans les rues du beau Paris, la vague bleue n’est pas passé inaperçue. Les nombreux soutiens exprimés par les parisiens le long du trajet, s’ils nous vont droit au cœur, nous confortent surtout dans l’idée que nos revendications sont justes, partagées au-delà même de nos rangs. L’impression que nous avions à SUD se confirme, la détermination des IADE est vécue comme une soupape par beaucoup, comme la possibilité encore aujourd’hui de dire non, non à ces réformes que le gouvernement nous présente comme nécessaires et qui n’en restent pas moins injustes puisque frappant toujours les mêmes !!! Les IADE symbole de la France d’en bas, nous sommes bien loin des tentatives de désinformation de Mme BACHELOT, qui n’hésitait pas à nous qualifiés d’aristocrates de l’hôpital….

Que d’incompréhension, que d’erreurs de communication, que de mépris, de la part de la ministre envers des professionnels au service des citoyens, tous les jours, toutes les nuits, les dimanches, les jours fériés, de garde, d’astreinte, au bloc opératoire et dans les ambulances SAMU. Des infirmiers spécialisés dont le centre d’intérêt reste l’humain, qui travaillent quotidiennement, à l’image de toutes les infirmières, tous les soignants, tous les hospitaliers, au bien-être des patients, leur assurant par leur formation, leurs compétences, la garantie de sécurité qu’ils sont en droit d’exiger.

Les infirmiers anesthésistes ne demandent rien de plus que leur métier ne soit pas bradé au prétexte d’un alignement européen, alignement par le bas que les français mesuraient déjà en refusant par référendum, ce que le gouvernement nous impose aujourd’hui en catimini, rien de plus qu’un salaire à la hauteur de leurs responsabilités, rien de plus que la reconnaissance de l’exercice pénible d’une profession exigeante.

Alors cette vague bleue, la ministre, et à travers elle, tout le gouvernement, ferait bien de l’écouter au risque de se voir rapidement submergé. Avant de vouloir le moderniser, BACHELOT serait bien inspiré de l’ouvrir, le dialogue social !!!
Olivier, iade, sud-santé
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