en attendant l'équinoxe

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olivier youinou
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en attendant l'équinoxe

Message : # 43742Message non lu olivier youinou »

En attendant l'équinoxe


Le 8 juin dernier, la tête de l'état, à travers les conseillers santé et sociaux de Fillon, constatant l'incapacité de la ministre Bachelot d'endiguer la puissante déferlante IADE, constatant le dégât des eaux jusqu'au premier étage du ministère des affaires étrangères obligeant Kouchner et Lelouche à chausser les bottes et prendre le balai, laissait entrevoir aux représentants de la vague une négociation possible le 14 juin.
Nous mesurons aujourd'hui au regard de cette réunion et des propositions qui en sortent à quel point il s'agissait ce soir là, avant tout de calmer les esprits et d'éviter tous nouveaux débordements. Car de négociations nous n'en avons pas vu la queue, le ministère revenant même sur les propositions qu'il avait laisser entendre le 3 juin et qui furent à l'origine du retrait malheureux des lieutenants du syndicat professionnel. Consternant, Bachelot va quitter le pays pour les eaux plus calmes de l'hémisphère sud sans jamais avoir rencontrer les bleus, ceux qui iront jusqu'au bout.
Cette situation qui vise, il ne faut pas en douter, le pourrissement du mouvement, le ministère l'entretient sciemment, persuadé que la trêve estivale lavera les cerveaux à coup de soleil, de flux et reflux des marées…
Pourtant qu'ils s'en persuadent, les Bubien, Podher et compagnie, la seule marée qui vaille et qu'ils doivent surveiller comme du lait sur le feu, reste celle des IADE.
S'ils ont cru vivre la marée haute le 8 juin, s'ils apprécient aujourd'hui l'étale, cette instant étrange ou la mer reste pleine mais calme, s'ils rêvent de marée basse parce que nous nous retirerons demain, nous leurs laisserons derrière nous, comme une laisse de mer sur le sable, nos revendications sur la table, en guise de cahier de vacances.
Qu'ils y travaillent tous et bien, car aussi irrémédiablement que la mer remonte, en septembre, d'ores et déjà les infirmiers anesthésistes se promettent et leurs promettent une marée à fort coefficient, une marée d'équinoxe à faire péter toutes les digues…
Il est grand temps de remettre au ministère de l'écoute, de l'observation, de la compétence, il faut un capitaine sur le bateau en quelque sorte, sinon…

Olivier,IADE, SUD-SANTE
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