Prenez un respirateur avec un bras articulé possédant à son extrémité distale (au bout, quoi !) un truc pour tenir les tuyaux du respir.
Bon et bah vous le mettez sur le côté d'un Aestiva, le joli respir avec son écran en forme de tablette sur le même côté que le bras ; tablette bien pratique puisqu'elle pivote afin d'être vu pareillement en fonction de votre postion.
Et la boulette.. où qu'elle est ?
Le fameux bras à une vis qui part en "live" et donc, il ne tient rien du tout. Dés que on veut le mettre en place ; boum ! il se vautre par terre.
Forçement, il lâche à l'induction (sinon c'est pas drôle).
Donc, l'IADE (moi), râle un peu et installe ses tuyaux de respi autrement, et laisse choir le bras dés-articulé.
On s'installe, on incise.....
Et pendant que j'ai le dos tourné, le médecin à une idée lumineuse.. il oriente l'écran du respirateur de façon à faire tenir le bras qui ne tient plus dessus, il refixe les tuyaux au bout de bras et donc.. y refixe la sonde.
Je l'imagine, la langue sorti entre les lévres, en pleine concentration, le souffle retenu... mon mikado tiendra-t-il ?
Il tient.
Et nous voilà parti.
Je m'occupe, je m'occupe... et puis je rejette un coup d'oeil à tout ça ; on est en plein per-op.. et pendant que je "fais le tour".. Bah ! V'la que je vois rien sur mon écran ! Mais quel est le crétin qui me l'a tourné comme ça ?
Je prends l'écran et le remet en "bonne position".
Et V'la ! L'écran lache le bras, le bras se vautre par terre, la barriére hémato-encéphalique, paravent entre l'anésthésie et la chirurgie, descend de 30cm, le bras entraine les tuyaux, ceux-ci sont bel et bien raccordé à la sonde, qui tire, la tête pivote.... et ....
Ouf.. les sparadrap ont tenus !
Et l'IADE de se féliciter d'avoir bien fixé sa sonde.
A deux doigt de l'extubation... Je me demande ce que j'aurais pû raconter aux juges...
;-)
Presque extubé
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dopamine33
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