Grève au CH cornouaille Quimper
Modérateur : Marc
- bidule
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voila les nouvelles du jour avec un debrayage de 4 h ce matin puis un rdv avec les chefs de poles et les Mar.
http://jt.france3.fr/regions/popup.php? ... o_number=0
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Article Ouest France du 24/01/2007
"GREVE DES INFIRMIERS : SANS DOUTE UNE ISSUE
Syndicats, personnel et direction ont élaboré un protocole d'accord. Ce texte sera soumis au vote en assemblée générale ce matin.
Infirmiers et infirmières anesthésistes du centre hospitalier reprendront-ils le travail mercredi? Le personnel, réuni en assemblée générale, en décidera en tout début de matinée. Mais déjà, il est possible d'affirmer que la situation s'est débloquée. Mardi matin, une réunion a mis en présence la direction de l'hôpital, les responsables des différents pôles médicaux, les organisations syndicales et les infirmiers. De part et d'autre, !a volonté de sortir de la crise était, selon les participants, évidente.
La discussion a permis d'aboutir à la rédaction d'un protocole d'accord. Les grandes lignes de ce texte illustrent la volonté de chacun d'aboutir. La direction accepte de lancer le recrutement de trois infirmiers anesthésistes. C'était une demande des infirmiers, refusant le recrutement d'infirmiers diplômés d'État sur ces postes. Mais, contrairement à ce que souhaitait le personnel, il s'agira d'un recrutement sur un an.
De plus, le texte prévoit que, si trois mois après la signature du compromis, le recrutement n'a pu aboutir, l'hôpital pourra recruter des infirmiers diplômés d'État. Cette mesure devrait permettre de résorber 4641 heures supplémentaires sur & 500.
Discussion sans tabou
En parallèle, le personnel donnerait son accord pour participer « à une réflexion sur l'organisation de la fonction anesthésique dans l'hôpital, sans rien exclure concernant la qualification des personnels affectés au bloc opératoire» pour reprendre les termes cités par Yannick Heulot directeur-adjoint du centre hospitalier. On comprend que !a réflexion intégrera inévitable
ment la problématique des infirmiers. « Discussion sans tabou », confirme Jean-Paul Sénéchal (Sud Santé).
Ce protocole d'accord va être soumis au vote. « Nous suivrons l'avis du personnel, commente le syndicaliste. Mais nous estimons qu'il ne s'agit pas d'un mauvais compromis. Chacun a fait un effort de son côté. » Même appréciation de !a part de Yannick Heulot: « Chacun a fait un bout de chemin.» Toutes les conditions sont réunies pour que ce long conflit (il a débuté le 15 janvier) trouve une issue. Réponse ce matin."
"GREVE DES INFIRMIERS : SANS DOUTE UNE ISSUE
Syndicats, personnel et direction ont élaboré un protocole d'accord. Ce texte sera soumis au vote en assemblée générale ce matin.
Infirmiers et infirmières anesthésistes du centre hospitalier reprendront-ils le travail mercredi? Le personnel, réuni en assemblée générale, en décidera en tout début de matinée. Mais déjà, il est possible d'affirmer que la situation s'est débloquée. Mardi matin, une réunion a mis en présence la direction de l'hôpital, les responsables des différents pôles médicaux, les organisations syndicales et les infirmiers. De part et d'autre, !a volonté de sortir de la crise était, selon les participants, évidente.
La discussion a permis d'aboutir à la rédaction d'un protocole d'accord. Les grandes lignes de ce texte illustrent la volonté de chacun d'aboutir. La direction accepte de lancer le recrutement de trois infirmiers anesthésistes. C'était une demande des infirmiers, refusant le recrutement d'infirmiers diplômés d'État sur ces postes. Mais, contrairement à ce que souhaitait le personnel, il s'agira d'un recrutement sur un an.
De plus, le texte prévoit que, si trois mois après la signature du compromis, le recrutement n'a pu aboutir, l'hôpital pourra recruter des infirmiers diplômés d'État. Cette mesure devrait permettre de résorber 4641 heures supplémentaires sur & 500.
Discussion sans tabou
En parallèle, le personnel donnerait son accord pour participer « à une réflexion sur l'organisation de la fonction anesthésique dans l'hôpital, sans rien exclure concernant la qualification des personnels affectés au bloc opératoire» pour reprendre les termes cités par Yannick Heulot directeur-adjoint du centre hospitalier. On comprend que !a réflexion intégrera inévitable
ment la problématique des infirmiers. « Discussion sans tabou », confirme Jean-Paul Sénéchal (Sud Santé).
Ce protocole d'accord va être soumis au vote. « Nous suivrons l'avis du personnel, commente le syndicaliste. Mais nous estimons qu'il ne s'agit pas d'un mauvais compromis. Chacun a fait un effort de son côté. » Même appréciation de !a part de Yannick Heulot: « Chacun a fait un bout de chemin.» Toutes les conditions sont réunies pour que ce long conflit (il a débuté le 15 janvier) trouve une issue. Réponse ce matin."
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article Ouest France du 25/01/2007
"Les infirmiers anesthésistes suspendent la grève
Les infirmiers et infirmières anesthésistes du centre hospitalier ont repris le travail mercredi matin. La grève est suspendue mais le protocole d'accord n'est pas signé pour autant. « Un point, contenu dans le protocole et concernant un système d'astreinte au bloc opératoire, suscite une opposition», indique Jean-Paul Sénéchal, au nom de l'intersyndicale. Une nouvelle assemblée générale est convoquée vendredi. Une autre réunion devrait avoir lieu en début de semaine prochaine."
"Les infirmiers anesthésistes suspendent la grève
Les infirmiers et infirmières anesthésistes du centre hospitalier ont repris le travail mercredi matin. La grève est suspendue mais le protocole d'accord n'est pas signé pour autant. « Un point, contenu dans le protocole et concernant un système d'astreinte au bloc opératoire, suscite une opposition», indique Jean-Paul Sénéchal, au nom de l'intersyndicale. Une nouvelle assemblée générale est convoquée vendredi. Une autre réunion devrait avoir lieu en début de semaine prochaine."
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article du télégramme 25/01/2007
"Infirmiers anesthésistes: accord et grève en suspens
* Nier matin, dans le hall de l'hôpital quimpérois, seize infirmiers anesthésistes et des syndicalistes ont discuté de plusieurs points du protocole d'accord, rédigé la veille, à la suite d'un compromis trouvé avec la direction.
Les infirmiers anesthésistes du centre hospitalier de Cornouaille ont suspendu leur grève, dans l'attente d'un accord définitif avec
la direction. Hier, les discussions n'ont pas abouti sur un point du protocole de sortie de crise (Le Télégramme d'hier), qui concerne une astreinte de nuit â domicile.
Un peu après 8 h, hier matin, dans le hall quimpérois du centre hospitalier de Cornouaille. Une quinzaine d'infirmiers anesthésistes consultent le texte du protocole d'accord rédigé la veille. Leurs traits sont parfois tirés, leurs appréciations rapidement mitigées sur un point: un paragraphe prévoit la mise en place à l'hôpital d'une astreinte de nuit à domicile pour les infirmiers anesthésistes. Une interrogation revient sans cesse : « Sur quelle base ? Celle du volontariat » ? Les discussions sont vives sur la portée du protocole. Le temps presse. La direction attend une réponse avant 9 h. Les membres de l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD reçoivent alors pour mandat de rediscuter la question de l'astreinte, de négocier l'introduction d'une mention type « sur la base du volontariat ». L'astreinte consisterait en une garde de nuit à domicile, selon laquelle, à tour de rôle,
des infirmiers anesthésistes pourraient être joints chez eux, pour répondre à une situation d'urgence au bloc opératoire. « Il s'agirait de venir renforcer l'équipe de garde. Dans la logique du protocole, les infirmiers anesthésistes doivent y contribuer, selon une souplesse qui reste à trouver », a résumé hier le directeur adjoint, Yannick Heulot.
Réunion prévue
en début de semaine
La question du volontariat pose celle du nombre de volontaires'- certains le seraient - parmi les 47 infirmiers anesthésistes de l'établissement. « Elle implique aussi de réfléchir très précisément aux plannings et aux modifications des organisations de travail que pourrait générer une telle astreinte », a certifié Jean-Paul Sénéchal, au nom de l'intersyndicale. Deux rencontres successives avec la direction n'ont pas permis pas de dissiper te différend: Les parties ont convenu d'une nouvelle « réunion technique » en début de semaine prochaine, à laquelle devrait être conditionnée la signature du protocole d'accord. La grève est, pour l'heure, suspendue. Les infirmiers anesthésistes devraient préciser leurs intentions, demain aprèsmidi, à l'occasion d'une nouvelle assemblée générale.
B.S."
"Infirmiers anesthésistes: accord et grève en suspens
* Nier matin, dans le hall de l'hôpital quimpérois, seize infirmiers anesthésistes et des syndicalistes ont discuté de plusieurs points du protocole d'accord, rédigé la veille, à la suite d'un compromis trouvé avec la direction.
Les infirmiers anesthésistes du centre hospitalier de Cornouaille ont suspendu leur grève, dans l'attente d'un accord définitif avec
la direction. Hier, les discussions n'ont pas abouti sur un point du protocole de sortie de crise (Le Télégramme d'hier), qui concerne une astreinte de nuit â domicile.
Un peu après 8 h, hier matin, dans le hall quimpérois du centre hospitalier de Cornouaille. Une quinzaine d'infirmiers anesthésistes consultent le texte du protocole d'accord rédigé la veille. Leurs traits sont parfois tirés, leurs appréciations rapidement mitigées sur un point: un paragraphe prévoit la mise en place à l'hôpital d'une astreinte de nuit à domicile pour les infirmiers anesthésistes. Une interrogation revient sans cesse : « Sur quelle base ? Celle du volontariat » ? Les discussions sont vives sur la portée du protocole. Le temps presse. La direction attend une réponse avant 9 h. Les membres de l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD reçoivent alors pour mandat de rediscuter la question de l'astreinte, de négocier l'introduction d'une mention type « sur la base du volontariat ». L'astreinte consisterait en une garde de nuit à domicile, selon laquelle, à tour de rôle,
des infirmiers anesthésistes pourraient être joints chez eux, pour répondre à une situation d'urgence au bloc opératoire. « Il s'agirait de venir renforcer l'équipe de garde. Dans la logique du protocole, les infirmiers anesthésistes doivent y contribuer, selon une souplesse qui reste à trouver », a résumé hier le directeur adjoint, Yannick Heulot.
Réunion prévue
en début de semaine
La question du volontariat pose celle du nombre de volontaires'- certains le seraient - parmi les 47 infirmiers anesthésistes de l'établissement. « Elle implique aussi de réfléchir très précisément aux plannings et aux modifications des organisations de travail que pourrait générer une telle astreinte », a certifié Jean-Paul Sénéchal, au nom de l'intersyndicale. Deux rencontres successives avec la direction n'ont pas permis pas de dissiper te différend: Les parties ont convenu d'une nouvelle « réunion technique » en début de semaine prochaine, à laquelle devrait être conditionnée la signature du protocole d'accord. La grève est, pour l'heure, suspendue. Les infirmiers anesthésistes devraient préciser leurs intentions, demain aprèsmidi, à l'occasion d'une nouvelle assemblée générale.
B.S."
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article du télégramme du 27/01/2007
"Les infirmiers anesthésistes prêts à reprendre la grève
Le mouvement de grève des infirmiers anesthésistes du centre hospitalier de Cornouaille demeure suspendu. Mais il pourrait être réactivé à partir du lundi 5 février, selon les termes d'un nouveau préavis de grève que l'intersyndicale CFDT-CGTSUD devrait déposer en leur nom, lundi 29 janvier, à la direction de l'hôpital.
Cette orientation a été adoptée par une majorité de 16 voix, matinée de sept abstentions, hier après-midi, à l'occasion d'une assemblée générale qui a rassemblé 23 infirmiers anesthésistes. Ces derniers demeurent manifestement sceptiques face aux propositions de la direction (Le Télégramme de mercredi et jeudi), sur deux points en particulier : le timing de recrutement de trois infirmiers anesthésistes pour absorber une partie des 8.000 à 8.500 heures supplémentaires cumulées depuis des années. Les infirmiers jugent trop court le délai de trois mois envisagé, compte tenu de la difficulté à recruter dans cette branche.
Ils continuent également à refuser de contribuer, collectivement, à une astreinte de nuit, selon une disposition qui figure dans le protocole d'accord rédigé en début de semaine, présenté comme un compromis, et dont la signature demeure en suspens.
Un nouveau temps d'échange avec la direction pourrait intervenir dès mardi, après la présentation lundi d'un audit sur le fonctionnement du bloc opératoire.
B.S."
"Les infirmiers anesthésistes prêts à reprendre la grève
Le mouvement de grève des infirmiers anesthésistes du centre hospitalier de Cornouaille demeure suspendu. Mais il pourrait être réactivé à partir du lundi 5 février, selon les termes d'un nouveau préavis de grève que l'intersyndicale CFDT-CGTSUD devrait déposer en leur nom, lundi 29 janvier, à la direction de l'hôpital.
Cette orientation a été adoptée par une majorité de 16 voix, matinée de sept abstentions, hier après-midi, à l'occasion d'une assemblée générale qui a rassemblé 23 infirmiers anesthésistes. Ces derniers demeurent manifestement sceptiques face aux propositions de la direction (Le Télégramme de mercredi et jeudi), sur deux points en particulier : le timing de recrutement de trois infirmiers anesthésistes pour absorber une partie des 8.000 à 8.500 heures supplémentaires cumulées depuis des années. Les infirmiers jugent trop court le délai de trois mois envisagé, compte tenu de la difficulté à recruter dans cette branche.
Ils continuent également à refuser de contribuer, collectivement, à une astreinte de nuit, selon une disposition qui figure dans le protocole d'accord rédigé en début de semaine, présenté comme un compromis, et dont la signature demeure en suspens.
Un nouveau temps d'échange avec la direction pourrait intervenir dès mardi, après la présentation lundi d'un audit sur le fonctionnement du bloc opératoire.
B.S."
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article ouest france du 03/02/2007
"Hôpital : fin de la grève des infirmiers anesthésistes
La grève des infirmiers anesthésistes, qui durait depuis plusieurs semaines au centre hospitalier de Cornouaille, est terminée. « Le protocole d’accord a été accepté par le personnel lors d’une assemblée générale, jeudi soir, mais avec beaucoup de réticence », affirme Jean-Paul Sénéchal, porte parole de l’intersyndical SUD, CGT et CFDT. La direction accepte de reporter le délai d’embauche des nouveaux infirmiers anesthésistes diplômés d’état jusqu’en septembre. Ce qui pose problème aux salariés, c’est l’obligation, même pour les non volontaires, de faire des astreintes. Les infirmiers anesthésistes ont tout de même décidés, à la majorité des présents, d’arrêter le mouvement."
"Hôpital : fin de la grève des infirmiers anesthésistes
La grève des infirmiers anesthésistes, qui durait depuis plusieurs semaines au centre hospitalier de Cornouaille, est terminée. « Le protocole d’accord a été accepté par le personnel lors d’une assemblée générale, jeudi soir, mais avec beaucoup de réticence », affirme Jean-Paul Sénéchal, porte parole de l’intersyndical SUD, CGT et CFDT. La direction accepte de reporter le délai d’embauche des nouveaux infirmiers anesthésistes diplômés d’état jusqu’en septembre. Ce qui pose problème aux salariés, c’est l’obligation, même pour les non volontaires, de faire des astreintes. Les infirmiers anesthésistes ont tout de même décidés, à la majorité des présents, d’arrêter le mouvement."
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Eh si, depuis 2002. La loi dit que le personnel doit être choisit parmis les volontaires en priorité. Mais si les volontaires ne sont pas assez nombreux, on désigne des "volontaires désignés d'office".Mickey a écrit :"Obligation de faire des astreintes même pour les non volontaires",
c'est pas très légal ça...
La vraie question est plutôt de savoir si l'astreinte est légale ou pas : est-elle mise en place pour faire face à une activité exceptionnelle ? Le délai est-il compatible avec l'urgence ? Si on répond non à une des deux questions, il faut organiser une garde sur place.
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- Année de diplôme IADE : 2004
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Yves Benisty a écrit : La vraie question est plutôt de savoir si l'astreinte est légale ou pas : est-elle mise en place pour faire face à une activité exceptionnelle ? Le délai est-il compatible avec l'urgence ? Si on répond non à une des deux questions, il faut organiser une garde sur place.
mais la garde sur place n'est plus autorisée non plus ou bien je me trompe ?
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- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
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Oui, dans les hôpitaux où elle était déjà utilisée, grâce, ou plutôt à cause de notre brillant syndicat le snia. Gardez-moi de mes amis...franck a écrit :la permanence (garde de 24h) est tjrs autrisée par derogation
Mais tous les procès ayant eu pour but de se faire payer intégralement les heures de permanence ont aboutit. Donc c'est en réalité illégal.
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