Grève au CH cornouaille Quimper
Modérateur : Marc
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Grève au CH cornouaille Quimper
L'équipe d'infirmier(ères) anesthésistes entame un débrayage à partir du 15/01/2007 de 8h à 10h. Elle totalise à ce jour 8500 heures supplémentaires qui ne sont pas "rémunérables" ou récupérables pour le moment.
- Maxime
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Il n'y a qu'un seul moyen réaliste de réduire la "production d'heures supplémentaires" (j'aime beaucoup l'expression, très évocatrice de la réalité). C'est de faire ce qu'on peut faire en fonction de ses moyens, et pas ce qu'on veut faire en fonction des moyens qu'on aimerait avoir.Eric Bunel a écrit :[...] la production d'heures supplémentaires
Petit exemple numérique. S'il est décidé qu'il faut un iade présent 24/24, combien d'iade faut-il ?
24 h par jour x 366 jours par an (eh oui, il vaut mieux compter trop large que trop court) = 8784 heures de travail.
Un agent de la fph fait 1575 heures par an (moins les absences formation, absences diverses et de congés maladie).
Il faut donc au moins 5,6 équivalents temps plein pour pourvoir un poste 24/24. Si vous mettez 5 agents, vous "produisez" (au moins) 909 heures supplémentaires par an. Si vous metez 6 agents, vous écoulez (au plus) 666 heures supplémentaires (soit 111 heures par an et par agent, 15 jours de repos...).
Alors, quand on demande à une équipe de 6 agents d'assurer un 24/24 plus 10 heures par jour ouvrable, on sait qu'on va au casse-pipe.
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Vive la FPH
Je sais c'est pas drôle
Cependant lorsqu'on envoie des demandes pour un poste, on nous répond NADA!
Sans blague, je désespère de trouver un job depuis quatre mois, même en intérim je n'ai pas de proposition.
C'est toujours la même ritournelle:"il n'y a pas de manque en Bretagne"
Manifestement certains endroits n'ont pas bien fait leurs comptes
Alors voilà, je renouvelle mes demandes et j'espère pouvoir à mon tour réintégrer cette grande famille qu'est l'hôpital
Je sais c'est pas drôle
Cependant lorsqu'on envoie des demandes pour un poste, on nous répond NADA!
Sans blague, je désespère de trouver un job depuis quatre mois, même en intérim je n'ai pas de proposition.
C'est toujours la même ritournelle:"il n'y a pas de manque en Bretagne"
Manifestement certains endroits n'ont pas bien fait leurs comptes
Alors voilà, je renouvelle mes demandes et j'espère pouvoir à mon tour réintégrer cette grande famille qu'est l'hôpital
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Voici l'article de ouest france de ce jour :
Hôpital: le blues des infirmiers anesthésistes
Lundi matin, la quasi-totalité des infirmièr(e)s anesthésistes a cessé le travail pendant deux heures. En jeu, la création de trois postes.
Délégués syndicaux et infirmièr(e) s anesthésistes dans le hall de l'hôpital lundi matin. Ils réclament la création de trois postes.
Assis dans le hall du centre hospitalier, lundi matin infirmières et infirmiers anesthésistes ont profité des deux heures de débrayage pour expliquer leur action. Ils sont une quinzaine à avoir déserté momentanément le bloc opératoire et le service médical d'urgence. Ce personnel médical a suivi une formation complémentaire de deux années après le diplôme d'infirmier. II travaille au côté des médecins anesthésistes. Et, c'est là où le bât blesse, il cumule, selon la direction, près de 8000heures supplémenfaires non récupérées depuis 2002. Dont 850 heures depuis le début de l'année (1).
Neuf interventions annulées
Après deux journées de négociations (jeudi et vendredi), les syndicats et (e personnel ont décidé de passer à l'action. « Vendredi, la direction nous a proposé la création de trois postes d'infirmières diplômées d'État sur un an», récapitu
lent les représentants de Sud, CG T, CFDT et FO. Avec, en parallèle, la rémunération d'une partie de ces heures supplémentaires. Une proposition qui n'a pas reçu un accueil positif. « Nous ne remettons pas en cause la qualité des infirmières D.E. Mais notre formation spécifique est un élément de sécurité pour les patients. La qualité de la prise en compte des patients, c'est le co?ur du problème.» Les infirmières anesthésistes n'hésitent pas à parler de « sentiment d'insécurité ». Personnel et syndicats réclament la création de trois postes d'infirmièr(e) s anesthésistes «pérennes». Ils entendent bien poursuivre le mouvement tant qu'ils n'auront pas obtenu ce qu'ils demandent.
Côté direction, on assure que le plan proposé permettrait de résorber rapidement « 70 % des heures supplémentaires». Anne-Cécile Pichard, directrice des ressources humaines, estime qu'en lançant un recrutement d'infirmières anesthé
sistes, il n'aurait pas été possible d'obtenir cette rapidité. <Cette spécialité est demandée ce qui ne facilite pas les recrutements. » L'argument de la sécurité? « La réglementation permet aux infirmières DE detravailleren binôme avec les infirmières anesthésistes.» Cela ne résoudrait pas la question au long terme, comme souhaitent les syndicats. «C'est un autre problème. C'est pour cela qu'un audit va être lancé, cela permettra un travail sur l'organisation... »
Conséquence directe du mouvement lancé lundi, neuf interventions chirurgicales ont été annulées lundi. Un phénomène qui pourrait se reproduire mardi si la situation n'évolue pas. L'impact sur la suroccupation que connaît l'hôpital n'est pas négligeable. Pas au point, cependant, de lancer un plan d'urgence.
(1) Les chiffres fournis par les syndicats sont plus importants, respectivement 8500heures et 2 000 heures.
Hôpital: le blues des infirmiers anesthésistes
Lundi matin, la quasi-totalité des infirmièr(e)s anesthésistes a cessé le travail pendant deux heures. En jeu, la création de trois postes.
Délégués syndicaux et infirmièr(e) s anesthésistes dans le hall de l'hôpital lundi matin. Ils réclament la création de trois postes.
Assis dans le hall du centre hospitalier, lundi matin infirmières et infirmiers anesthésistes ont profité des deux heures de débrayage pour expliquer leur action. Ils sont une quinzaine à avoir déserté momentanément le bloc opératoire et le service médical d'urgence. Ce personnel médical a suivi une formation complémentaire de deux années après le diplôme d'infirmier. II travaille au côté des médecins anesthésistes. Et, c'est là où le bât blesse, il cumule, selon la direction, près de 8000heures supplémenfaires non récupérées depuis 2002. Dont 850 heures depuis le début de l'année (1).
Neuf interventions annulées
Après deux journées de négociations (jeudi et vendredi), les syndicats et (e personnel ont décidé de passer à l'action. « Vendredi, la direction nous a proposé la création de trois postes d'infirmières diplômées d'État sur un an», récapitu
lent les représentants de Sud, CG T, CFDT et FO. Avec, en parallèle, la rémunération d'une partie de ces heures supplémentaires. Une proposition qui n'a pas reçu un accueil positif. « Nous ne remettons pas en cause la qualité des infirmières D.E. Mais notre formation spécifique est un élément de sécurité pour les patients. La qualité de la prise en compte des patients, c'est le co?ur du problème.» Les infirmières anesthésistes n'hésitent pas à parler de « sentiment d'insécurité ». Personnel et syndicats réclament la création de trois postes d'infirmièr(e) s anesthésistes «pérennes». Ils entendent bien poursuivre le mouvement tant qu'ils n'auront pas obtenu ce qu'ils demandent.
Côté direction, on assure que le plan proposé permettrait de résorber rapidement « 70 % des heures supplémentaires». Anne-Cécile Pichard, directrice des ressources humaines, estime qu'en lançant un recrutement d'infirmières anesthé
sistes, il n'aurait pas été possible d'obtenir cette rapidité. <Cette spécialité est demandée ce qui ne facilite pas les recrutements. » L'argument de la sécurité? « La réglementation permet aux infirmières DE detravailleren binôme avec les infirmières anesthésistes.» Cela ne résoudrait pas la question au long terme, comme souhaitent les syndicats. «C'est un autre problème. C'est pour cela qu'un audit va être lancé, cela permettra un travail sur l'organisation... »
Conséquence directe du mouvement lancé lundi, neuf interventions chirurgicales ont été annulées lundi. Un phénomène qui pourrait se reproduire mardi si la situation n'évolue pas. L'impact sur la suroccupation que connaît l'hôpital n'est pas négligeable. Pas au point, cependant, de lancer un plan d'urgence.
(1) Les chiffres fournis par les syndicats sont plus importants, respectivement 8500heures et 2 000 heures.
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article ouest france du 19/01/2007
"infirmières anesthésistes : la grève se poursuit
Jeudi, les infirmières anesthésistes du centre hospitalier ont voté la poursuite de la grève entamée lundi. Un débrayage de deux heures est donc prévu ce vendredi matin. Un arrêt de travail plus long, quatre heures cette fois, doit avoir lieu lundi matin.
À chaque fois, des interventions chirurgicales sont repoussées. Les grévistes ont sollicité un rendez-vous avec le président du conseil d'administration de l'hôpital (de droit, il s'agit du maire).
Jeudi, une rencontre avec les médecins chefs de pôles a eu lieu. Sans permettre le déblocage de la situation."
"infirmières anesthésistes : la grève se poursuit
Jeudi, les infirmières anesthésistes du centre hospitalier ont voté la poursuite de la grève entamée lundi. Un débrayage de deux heures est donc prévu ce vendredi matin. Un arrêt de travail plus long, quatre heures cette fois, doit avoir lieu lundi matin.
À chaque fois, des interventions chirurgicales sont repoussées. Les grévistes ont sollicité un rendez-vous avec le président du conseil d'administration de l'hôpital (de droit, il s'agit du maire).
Jeudi, une rencontre avec les médecins chefs de pôles a eu lieu. Sans permettre le déblocage de la situation."
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aticle ouest france du 20/01/2007
"Les infirmiers anesthésistes toujours en grève
Les personnels de l'hôpital réclament l'embauche de trois postes spécialisés: Ils ont décidé de durcir le mouvement dès lundi.
« C'est la première fois qu'une grève aussi dure se poursuit aussi longtemps. ET c'est aussi la première fois qu'il y a autant de conséquences sur la prise en charge des patients. Mais nous aimons notre métier et nous tenons à l'exercer en toute sécurité.» Cet infirmier anesthésiste au centre hospitalier de Cornouaille, comme la quasi-totalité de ses 47 collègues, a débrayé deux heures par jour depuis une semaine. À l'appel de la CGT, de fa GFDT et de Sud, ils ont décidé de durcir le mouvement. Dès lundi, ils cesseront chaque jour le travail pendant 4 heures.
Spécialité « non reconnue»
Ces personnels, qui ont suivi une formation complémentaire de deux années après le baccalauréat, travaillent aux côtés des médecins anesthésistes. Depuis 2002, ils cumulent près de 8000 heures supplémentaires non récupérées. En avril, l'année dernière, ils ont tiré la sonnette d'alarme pour tenter de régulariser la situation. Aucune solution n'a été trouvée. «Nous avons attendu pendant des mois, ajoute un gréviste. Et vendredi, la direction nous a proposé le paiement de 800 heures supplémentaires et la création de trois postes d'infirmiers diplômés d'État. C'est à dire du personnel non spécialisé qui ne peut effectuer certains actes. Dans ce cas, la situation serait très difficile à gérer en salle de réveil, surtout sur un site éclaté comme Laennec. Ce que nous voulons, c'est l'embauche de trois infirmiers spécialisés.»
Les infirmiers anesthésistes travaillent au Smur et au bloc opératoire sur les sites de Douarnenez, de Concarneau et de Quimper, Une mobilité qui a nécessité des efforts d'adaptation de la part du personnel. « Aujourd'hui, nous avons l'impression que notre travail n'est pas reconnu. Pourtant, nous avons des compétences que nous mettons en avant.» Hier, une réunion a eu lieu avec les médecins anesthésistes ainsi que les urgentistes. Dans la salle, une cinquantaine de personnes étaient réunies. Tous ont affirmé leur soutien aux infirmiers anesthésistes. «Si nous cédons, nous risquons en effet de mettre les patients en danger. Nous avons une responsabilité légale. Que se passera-t-il en cas d'accident ? »
À l'issue d'une séance de négociation avec la direction, vendredi soir, chacun campait sur ces positions. Les représentants du personnel ont fini par quitter la salle, « Le dialogue est très difficile », affirme l'un d'eux. D'autant qu'au bloc opératoire, c'est la pagaille. Plus d'une vingtaine d'opérations programmées ont été annulées. Un chiffre qui risque de se multiplier dès le début de la semaine prochaine. Aucun plan d'urgence n'est envisagé pour l'instant. La direction n'a pu être jointe par téléphone hier soir.
Lundi matin, une nouvelle rencontre est prévue entre Marcelle Ramonet, membre du conseil d'administration de l'hôpital, et les représentants syndicaux. Ce rendez-vous sera précédé d'un rassemblement devant la mairie à 11 h.
Lucile VANWEYDEVELDT."
"Les infirmiers anesthésistes toujours en grève
Les personnels de l'hôpital réclament l'embauche de trois postes spécialisés: Ils ont décidé de durcir le mouvement dès lundi.
« C'est la première fois qu'une grève aussi dure se poursuit aussi longtemps. ET c'est aussi la première fois qu'il y a autant de conséquences sur la prise en charge des patients. Mais nous aimons notre métier et nous tenons à l'exercer en toute sécurité.» Cet infirmier anesthésiste au centre hospitalier de Cornouaille, comme la quasi-totalité de ses 47 collègues, a débrayé deux heures par jour depuis une semaine. À l'appel de la CGT, de fa GFDT et de Sud, ils ont décidé de durcir le mouvement. Dès lundi, ils cesseront chaque jour le travail pendant 4 heures.
Spécialité « non reconnue»
Ces personnels, qui ont suivi une formation complémentaire de deux années après le baccalauréat, travaillent aux côtés des médecins anesthésistes. Depuis 2002, ils cumulent près de 8000 heures supplémentaires non récupérées. En avril, l'année dernière, ils ont tiré la sonnette d'alarme pour tenter de régulariser la situation. Aucune solution n'a été trouvée. «Nous avons attendu pendant des mois, ajoute un gréviste. Et vendredi, la direction nous a proposé le paiement de 800 heures supplémentaires et la création de trois postes d'infirmiers diplômés d'État. C'est à dire du personnel non spécialisé qui ne peut effectuer certains actes. Dans ce cas, la situation serait très difficile à gérer en salle de réveil, surtout sur un site éclaté comme Laennec. Ce que nous voulons, c'est l'embauche de trois infirmiers spécialisés.»
Les infirmiers anesthésistes travaillent au Smur et au bloc opératoire sur les sites de Douarnenez, de Concarneau et de Quimper, Une mobilité qui a nécessité des efforts d'adaptation de la part du personnel. « Aujourd'hui, nous avons l'impression que notre travail n'est pas reconnu. Pourtant, nous avons des compétences que nous mettons en avant.» Hier, une réunion a eu lieu avec les médecins anesthésistes ainsi que les urgentistes. Dans la salle, une cinquantaine de personnes étaient réunies. Tous ont affirmé leur soutien aux infirmiers anesthésistes. «Si nous cédons, nous risquons en effet de mettre les patients en danger. Nous avons une responsabilité légale. Que se passera-t-il en cas d'accident ? »
À l'issue d'une séance de négociation avec la direction, vendredi soir, chacun campait sur ces positions. Les représentants du personnel ont fini par quitter la salle, « Le dialogue est très difficile », affirme l'un d'eux. D'autant qu'au bloc opératoire, c'est la pagaille. Plus d'une vingtaine d'opérations programmées ont été annulées. Un chiffre qui risque de se multiplier dès le début de la semaine prochaine. Aucun plan d'urgence n'est envisagé pour l'instant. La direction n'a pu être jointe par téléphone hier soir.
Lundi matin, une nouvelle rencontre est prévue entre Marcelle Ramonet, membre du conseil d'administration de l'hôpital, et les représentants syndicaux. Ce rendez-vous sera précédé d'un rassemblement devant la mairie à 11 h.
Lucile VANWEYDEVELDT."
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