Mise en place du système LMD...

L'actualité de la profession et son évolution

Modérateur : Marc

dipri
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Message : # 22657Message non lu dipri »

HeartBeat a écrit :Je trouve également complètement abérant qu'un homme n'ayant aucun diplôme médical ou paramédical s'exprime sur les infirmiers ! :19_indifferent:
merci à toi
enfin une personne qui comprend qu'un étranger à la santé n'a rien à foutre ds une soi disante réforme
pareil pour l'autre sans citer de nom puisque cela est interdit mais qui est ds la mercerie (pharmacie)
Christophe.Leroy
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Message : # 22659Message non lu Christophe.Leroy »

Et vous oubliez celui qui était véto et qui a pondu un rapport sur les hopitaux... :smt026
Yves Benisty
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Message : # 22660Message non lu Yves Benisty »

On sort du débat, mais est-il indispensable d'être médecin pour être ministre de la Santé ? Est-ce qu'une infirmière ne pourrait pas tenir ce rôle ?

Poussons la réflexion, est-il indispensable d'être du milieu de la santé pour être ministre de la Santé ?

Est-il indispensable d'être militaire pour être ministre de la Défense ?

Et pour être ministre du développement du râble, il faut être un lapin ?
Christophe.Leroy
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Message : # 22666Message non lu Christophe.Leroy »

En fait Yves tu as peut être raison , et je pense que pour être entraineur de l'équipe de France de rugby , il ne faut pas forcément être ancien joueur non plus....à voir les résultats obtenus par l'équipe pendant l'ère Laporte!

Mais là on s'écarte du sujet... :smt025
HeartBeat
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Message : # 22667Message non lu HeartBeat »

$@int0 sinon a écrit :mais si .... ous n'y êtes pas du tout !!
il connait beaucoup du monde hospitalier. il a du se faire opérer plus d'une fois de ses hémorroides :mrgreen:
bon toi aussi...Laporte !

Il défend un projet, il fait ce qu'on lui dit de faire. faut l'excuser.
500 heures en moins dans le programme IDE, ça se vera pas...
du coup, on va refaire des "aides anesthésistes" avec une formation de 3 semaines ?? Ah non c'est vrai, d'ici là on va mettre des IDE au bloc et on leur donnera la VAE Iade.
Et dire que le terme "aides anesthésistes" est encore sur certains planning d'un grand CHU de l'EST ...

L'exclusivité de compétence apparait clairement dans le décret de compétence, ça me paraît invraissemblable que demain après la réingénieurerie, ils nous sortent une grosse bouse disant "sera pratiqué, de préférence, par IADE, sinon des IDE"... Rien que d'y penser ça me donne la chair de poule de me dire qu'un jour, on se sera tous fait ch... 2 ans en plus pr rien... non non non réveillez moi ....

Pr réponse à Yves, non il ne faut pas être médecin ou pharmacien. Je pense qu'un(e) IDE voire un(e) IADE (ça fait du bien de rêver parfois....) serait vraiment top ! Mais je pense qu'il faut quand même qqun issue du "milieu"... Bon j'ai pas dit ASH non plus ! (Sans aucun jugement de valeur)
kaaron
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Message : # 22670Message non lu kaaron »

HeartBeat a écrit : L'exclusivité de compétence apparait clairement dans le décret de compétence, ça me paraît invraissemblable que demain après la réingénieurerie, ils nous sortent une grosse bouse disant "sera pratiqué, de préférence, par IADE, sinon des IDE"... Rien que d'y penser ça me donne la chair de poule de me dire qu'un jour, on se sera tous fait ch... 2 ans en plus pr rien... non non non réveillez moi ....
Ouais non mais là j'espère quand même que plus un seul bloc du pays ne tourne si un truc comme ça devait sortir...

Pour Laporte, je fais pas de commentaires, je pourrais devenir grossier...
dipri
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Message : # 22675Message non lu dipri »

Yves Benisty a écrit :On sort du débat, mais est-il indispensable d'être médecin pour être ministre de la Santé ? Est-ce qu'une infirmière ne pourrait pas tenir ce rôle ?

Poussons la réflexion, est-il indispensable d'être du milieu de la santé pour être ministre de la Santé ?

Est-il indispensable d'être militaire pour être ministre de la Défense ?

Et pour être ministre du développement du râble, il faut être un lapin ?
tu as raison il ne faut pas être du milieu mais voleur et politique
de toute façon ce sont tjours les gens non concernés qui pondent ce genre d'ineptie
nous sommes ds une société où le fric et le pouvoir priment on le voit
alors la santé sera comme aux usa et voilà on pourra faire tout ce qu'on veut on se dirige vers le côté fric et nous ne sommes pas aidés avec les crapules qui nous gérent (politiques et gds groupes)
peut être j'exagére
gpasdepseudo
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Message : # 22677Message non lu gpasdepseudo »

Houla, Arlette est de retour...!!!!!!! :wink:
kaaron
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Message : # 22681Message non lu kaaron »

Ouais mais même aux USA ils arrêtent les dégâts tellement leur système coute cher... L'administration souhaite aboutir à un système plus mutualiste, qui est dans les cartons depuis l'ère Clinton.
dipri
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Message : # 22691Message non lu dipri »

gpasdepseudo a écrit :Houla, Arlette est de retour...!!!!!!! :wink:
et oui camarade arlette est revenue pour lutter contre le libéralisme de la santé
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Stinger
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Message : # 22696Message non lu Stinger »

rc86 a écrit :Et vous oubliez celui qui était véto et qui a pondu un rapport sur les hopitaux... :smt026
Je ne suis pas d'accord avec le rapport de Larcher et je n'ai pas non plus la même orientation politique !!!
Mais il faut quand même retenir que Larcher a beaucoup fait pour l'hôpital de sa ville et est très investi en tant de président du CA depuis 20 ans. Le monde de l'hôpital ne lui est pas étranger, et n'a pas tout a fait un rôle illégitime dans son rapport.
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Maxime
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Message : # 23767Message non lu Maxime »

(APM) La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a consulté jeudi une quinzaine d'infirmières sur la poursuite des études après le diplôme d'infirmier dans le cadre de la réforme du dispositif licence-master-doctorat (LMD).

Roselyne Bachelot a reçu jeudi en fin d'après-midi une quinzaine d'infirmières ayant poursuivi des études universitaires après le diplôme infirmier. Elle leur a demandé de faire part de leur expérience et de lui donner des idées "en terme d'intégration universitaire de leur formation et de développement de la recherche".

Concernant le master et les spécialités infirmières existantes, la ministre a annoncé que trois groupes de travail se réuniraient à partir de septembre pour travailler sur les référentiels de compétences. Les groupes comporteront des représentants des infirmières spécialisées en pédiatrie, pour le premier, en anesthésie, pour le 2ème, et en chirurgie, pour le 3ème.

La directrice de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos), Annie Podeur, a précisé que ces travaux devaient être finalisés en 2010. L'objectif est "d'arriver à la reconnaissance de master", a-t-elle ajouté.

Christophe Debout, qui est cadre de santé et directeur adjoint du département des sciences infirmières et paramédicales au sein de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et qui a obtenu un "master en sciences infirmières" au Royaume-Uni, a estimé que la recherche dans cette discipline était "en retard" en France en comparaison des autres pays européens.

"Depuis une dizaine d'années au Royaume-Uni, l'ensemble des infirmières suit son cursus de formation au sein de l'université, que ce soit en formation initiale ou continue", a-t-il expliqué.

Louise Ruiz, infirmière libérale, enseignante en institut supérieur en soins infirmiers (Ifsi) et titulaire d'un master en santé publique et d'un DESS en épidémiologie, a témoigné sur son parcours. "J'ai (...) assez galéré pour [en] arriver là, notamment parce que l'université n'était pas forcément très accueillante pour les infirmiers", a-t-elle rapporté.

Elle a précisé qu'elle avait voulu faire un doctorat mais qu'elle n'avait pas pu puisque celui-ci était "interdit aux autres professionnels que médicaux". Elle a plaidé pour une mise en place d'une "filière en sciences infirmières".

Claire Julien, directrice de soins au Centre hospitalier (CH) de Compiègne et titulaire d'un diplôme universitaire (DU) de prise en charge de la douleur et d'un autre en sciences de la santé et de la communication, a rapporté qu'il y existait "une demande" de la part des infirmières qui désiraient faire évoluer leur carrière, "mais qui ne souhait[ai]ent pas forcément devenir cadre", actuellement la seule possibilité qui leur était offerte.

Philippe Carré, titulaire d'une licence et d'une maîtrise du secteur sanitaire et social, et directeur de l'institut de formation des cadres de santé au CHU d'Amiens, a également fait part de son point de vue. "Dans nos établissements, des travaux de recherche sont menés, mais ne sont pas forcément valorisés puisqu'il faut créer des liens avec des laboratoires de recherche et cela n'existe pas réellement", a-t-il commenté.

Enfin, Philippe Svandra, cadre supérieur de santé au CH de Sainte-Anne et formateur à l'institut des cadres de santé et titulaire d'un doctorat en philosophie, d'un DEA en philosophie pratique et d'un DESS d'éthique médicale et hospitalière, a estimé qu'il fallait faire une évaluation "sur ce qui fai[sai]t", dresser un bilan de "ce qui march[ait] ou pas", notamment entre les instituts de formation et les universités.

Roselyne Bachelot a indiqué qu'elle retenait cette dernière proposition.

Elle a aussi justifié le choix du "grade de licence", précisant qu'il était issu d'un "consensus". La ministre a souligné que cela permettait bien "la poursuite des études vers des masters et des doctorats", de "conserver des quotas infirmiers et le diplôme d'Etat comme diplôme d'exercice" et que cela permettrait une "universitarisation progressive pour les Ifsi".

Il s'agit donc d'une "étape indispensable pour aller vers une universitarisation plus intégrée". "Je ne le considère pas comme 'solde de tout compte' mais comme une marche que nous franchissons ensemble", a assuré la ministre.

Elle a précisé qu'une commission pédagogique serait mise en place au sein des universités pour la validation des études, des expériences professionnelles et des acquis personnels "en vue de l'accès aux différents niveaux de l'enseignement supérieur".

LES DIRECTEURS DE SOINS INQUIETS

Dans un communiqué publié mercredi, l'Association française des directeurs de soins (AFDS) s'inquiète de "la mise en oeuvre précipitée de la réforme des études". Elle reconnaît "le travail important du groupe de production de la réingénierie de la formation infirmière", mais estime que le "simple grade de licence" est une "mince reconnaissance". Elle réclame une "vraie filière dans une discipline de soins infirmiers".

"Les professionnels de terrain attendent (...) d'être rapidement confortés dans l'importante mission de formation qui leur revient", écrit l'AFDS. Selon l'organisation, le groupement de coopération sanitaire entre les IFSI et l'université "doit s'appuyer sur l'expertise des directeurs de soins des instituts de formation indispensable à la réussite de la mise en oeuvre de cette réforme".
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Maxime
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Message : # 26891Message non lu Maxime »

Lettre ouverte à toute la profession infirmière

Le projet de réforme du ministère est la pire escroquerie jamais proposée dans le monde la santé, et c'est bien sûr les infirmiers qui doivent en être les dupes.
C'est une escroquerie dont l'évidence saute immédiatement aux yeux des plus âgés d'entre-nous mais qui concerne de la même manière les plus jeunes.

Passage en catégorie A sédentaire :
Cela aura trois impacts très négatifs sur nos carrières et sur notre vie personnelle.

1/ Perte du droit de partir en retraite avant 60 ans.
Théoriquement il semble impossible de partir en retraite avant 60 ans vu les 41 annuités de cotisation exigées (et bientôt 42). Pourtant en cumulant les droits naturellement acquis et les abattements liés à l'exercice actif en fonction publique (1 an tous les 10 ans), voire en y ajoutant les décotes liées à l'éducation des enfants, nombreux sont ceux qui pourraient partir à taux plein avant 60 ans. Avec cette réforme, c'est fini et, même 60 ans deviendra un horizon difficile à atteindre pour beaucoup d'entre-nous.
À titre d'exemple, célibataire sans enfant, je pense partir à la retraite vers 57 ans à taux plein alors que je devrai attendre au moins 61 ans dans le nouveau système et que je ne bénéficierai de l'augmentation annoncée (et fausse en plus) que de 2015 à 2018 !

2/ Perte de la décote des fonctionnaires actifs.
Comme je viens de le dire cette décote peut faire gagner jusqu'à 4 ans de cotisations si l'on conserve le statut actif et que l'on refuse le statut sédentaire. Certes les plus jeunes argueront que les augmentations de salaire annoncées compenseront cet inconvénient. C'est faux et je le prouve.
Non seulement les chiffres avancés sont faux car basés sur des calculs optimistes qui “oublient” opportunément qu'une partie de notre rémunération est fluctuante (prime annuelle) et dépend de paramètres sans rapport avec notre compétence, sans parler du fait que les grilles à deux niveaux (classe normale et sup.) créent un différentiel injuste et de nature à fortement fausser ces chiffres apparemment merveilleux. En outre, ceux qui refuseront auront aussi des augmentations, même si elles resteront très faibles. C'est donc le différentiel qu'il faut étudier et non les données brutes.
Enfin, ces chiffres méprisent notre profession en omettant de remarquer que notre formation (de Bac + 3 à Bac + 5), nos responsabilités professionnelles et les risques que nous subissons sont sans rapport avec les grilles actuelles. Il suffit de se comparer à des professions extérieures à la santé pour s'en convaincre. Récemment la grève des conducteurs du RER A à Paris nous a prouvé à quel point notre salaire est misérable et méprisant. Le retard est de l'ordre de 25 à 40% et l'on nous propose au mieux que 4% d'augmentation.

3/ Perte des heures supplémentaires réellement effectuées.
Les sédentaires (demandez à vos cadres) ont un quota d'heures supplémentaires qu'ils dépassent allègrement sans les récupérer. Voulez-vous ouvrir cette boîte de Pandore et travailler 48 heures payées 35 ?

Que cache le gouvernement derrière cette réforme ?
Il y a plusieurs raisons pour expliquer l'urgence du gouvernement :

1/ retarder les départs en retraite des infirmiers, ou plutôt les étaler sur une dizaine d'années au lieu d'assister à une envolée de moineaux entre 2012 et 2015 (tiens quel hasard que ces dates correspondent à celles annoncées pour la réforme). Ainsi il serait plus facile de limiter la casse dans le secteur de santé car on va au devant d'un véritable tsunami politique qui devrait mettre la population française dans la rue quand les soins ne seront plus possibles faute de soignants. À ce moment là croyez bien que le gouvernement sera moins à l'aise pour discuter avec ceux qui resteront sur le montant des augmentations de salaire et sur leur dates de départ en retraite.

2/ disposer d'effectifs infirmiers acceptables pour organiser les transferts de compétences médicales destinés à compenser les départs en retraite des médecins qui ne pourront guère être davantage retardés. Du coup on aura un système où l'on verra nos responsabilités augmenter sans reconnaissance statutaire et salariale. Double bonus pour Sarkozy !

3/ poursuivre la politique de restriction envers la santé destinée à devenir ce que même le système Thatcher ou Bush n'avaient jamais osé rêver.

Il ne faut pas oublier que nous avons vécu une répétition générale de ce principe avec la réforme du statut des sage-femmes. On les a mise en statut médical sans aucun avantage (l'augmentation de revenu fut plus que symbolique) mais avec tous les inconvénients sur la retraite, les heures supplémentaires et les responsabilités (donc les primes d'assurance).
Avec les infirmiers, le gouvernement veut faire mieux encore.

Connaissant la pénibilité de notre travail et sachant que très peu d'infirmiers atteignent l'âge de la retraite quand ils ont exercé cette profession depuis le début de leur carrière professionnelle - durée de vie professionnelle de 12 ans actuellement - et que ceux qui partent en retraite le font le plus souvent en invalidité (donc avec moins de santé et moins d'argent), êtes-vous prêts à réduire encore plus vos chances d'en profiter pour le seul bénéfice d'un gouvernement qui s'échine à nier sa responsabilité collective dans le délabrement terrible de notre système de santé ?

Que se passera-t-il si nous refusons collectivement le nouveau système ?

1/ Le gouvernement se retrouvera à la fin de l'année avec une profession prête à se battre pour une vraie reconnaissance et avec... un an de moins pour la négocier.

2/ La situation de pré-implosion de la santé française aura continué de progresser et se verra encore mieux qu'aujourd'hui augmentant de fait la pression sur le gouvernement.

3/ La profession se sentant unie sur ce sujet sera mieux préparée à une lutte efficace si le gouvernement tente de nous imposer son système de force.

4/ Devant l'urgence de la situation, syndicats et ordre infirmier devront cesser leurs querelles ridicules pour agir ensemble pour la profession.

5/ La négociation pourra aborder tous les points actuellement en litige : vraie reconnaissance universitaire et seulement professionnelle pour tous les infirmiers (avec équivalence reconnue pour les plus anciens), vraie reconnaissance salariale de la compétence actuelle et des compétences que le futur nous amènera à exercer, formations adaptées à la mise en place du projet Berland de glissement de compétences, fin de la discrimination salariale par la mise en place de grilles de salaire linéaires, statut professionnel adapté à nos nouvelles responsabilités et compétences.

Voilà en quelques mots les axes de réflexion que je vous engage à développer et à diffuser largement en attendant que l'ordre infirmier réalise sa première vraie opération de prestige en prenant la tête de ce combat contre la destruction de nos professions.

E. DELMAS
En complément :

Le protocole en question
http://www.laryngo.com/documents/protoc ... r_2010.pdf

Coordination nationale infirmière :
http://www.coordination-nationale-infir ... -prix.html
http://www.coordination-nationale-infir ... oncee.html

CGT :
http://www.laryngo.com/documents/reacti ... r_2010.pdf

SNPI:
http://www.syndicat-infirmier.com/Reval ... ,1108.html
Modifié en dernier par Maxime le 19 janv. 2010, 18:14, modifié 1 fois.
pansy parkinson
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Réforme LMD: pitié réagissez!!!

Message : # 26912Message non lu pansy parkinson »

:bigun2:
depuis ce début d'année , incidieusement les choses avancent au niveau du gouvernement pour faire passer cette réforme scandaleuse!
ce qui se prépare , c'est une catastrophe pour notre statut IDE, et à terme pour la population.
moi , perso IADE jusqu'à 60 ans , j'y crois pas une seconde!il faut être réaliste soit je finirai aigrie comme une veille peau ou pire je finirai en prison parce que j'aurai tué un patient en garde à 4 h du matin ou je ne serai plus de ce monde ( comme ça, pas de retraite à me verser remarque!) :refl
un peu de bon sens, cette réforme mérite une ENORME GREVE ILLIMITEE!
pitié réagissez!!! :carton2:
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maugeois
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Message : # 26917Message non lu maugeois »

lady nightingale
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Message : # 26918Message non lu lady nightingale »

ben moi qui reprenais le taf par une garde (oui on en a encore, rassurez vous çà sent le sapin!! ) en locurence, avec tout ce que j'ai entendu sur mon lieu de travail : suppression des gardes et des rtts, plus ce que je lis sur laryngo, perso il n'y a pas 36 solutions: soit onse bouge le cul (et merde aux collègues qui me sortent la phrase" il y a pire ailleurs les ouvriers dunlop ou ceux dont l'usine est delocalisée..." OUI IL Y A TOUJOURS PIRE QUE SOIT!! mais merde ce que je voudrais c être reconnue pour ce putain de boulôt que l'on fait et les responsabilités qui vont avec!!! çà me fait mal au luc de savoir qu'un conducteur de la ratp gagne plus que moi avec sa penibilité de travail!!! ???? Heu nous aussi on travaille façon taupe quand le bloc n'est pas pourvu de fenêtres! personnelllement dans sa cabine il est au chaud; heu à part le bloc ped nous çà caille; il ne se fait pas insulter ou traiter comme de la merde; nous entre les medecins les patients et leur famille c pas joisse tous les jours! bref si on ne bouge pas, ou la situation n'evolue pas ne ce serait ce qu'un peu en notre faveur, je crois sincèrement que je vais changer de boulôt voire de branche; un cap plombier : pas de chômage et çà paie! il y a dejà eu des precedents notamment un post d'un ancien collègue qui nous disait adieu et qui quittait le mileiu de l'anesthésie et l'hôpital.
Bref je suis à bout comme vous pouvez le lire de plus si nous voulons palier au manque à gagner par la disparition des gardes, en faisant un travail annexe, on nous le refuse où alors il faut très bien savoir magner les textes et faire profil bas! Et je parle pour ma paroisse mais là encore à plus de 30 ans et etant de part ma situation famliale une vache à lait de l'état, je n'ai pas un deuxième salaire qui arrive à la fin du mois et je balise sincèrement pour les mois à venir!!! à part le budget bouffe je vois pas déjà peu ou pas de vacances!
désolée mais là vraiment j'en peux plus
Yves Benisty
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Message : # 26919Message non lu Yves Benisty »

Éric Delmas a écrit :Lettre ouverte à toute la profession infirmière
Maxime a écrit :En complément
Euh... J'ai peut-être raté un épisode, mais il me semblait qu'Éric Delmas était banni à vie de ce forum... Si l'administrateur principal cite sa prose, c'est sans aucun doute qu'il l'invite à venir en débattre ici ?
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Maxime
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Message : # 26920Message non lu Maxime »

C'est une lettre ouverte qui mérite d'être diffusée, donc je la diffuse. C'est tout.
Yves Benisty
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Message : # 26921Message non lu Yves Benisty »

Maxime a écrit :C'est une lettre ouverte qui mérite d'être diffusée, donc je la diffuse. C'est tout.
C'est tout ?
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Message : # 26926Message non lu Maxime »

La réaction du SNPI concernant les infirmiers spécialisés

http://www.syndicat-infirmier.com/Reval ... ,1108.html

Extraits
« Les gains de rémunération nette (traitement indiciaire et primes) avant et après la réforme en 2015 seront, pour les infirmiers spécialisés, de :

infirmiers de bloc opératoire et Puéricultrices :
- début de carrière : 3366 € en plus annuellement ;
- fin de carrière : 3312 € en plus annuellement ;

infirmiers anesthésistes :
- début de carrière : 2879 € en plus annuellement ;
- fin de carrière : 2064 € en plus annuellement. »
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