• [TIP primé] Comparaison formation IADE aux USA et en Françe

INFIRMIER ANESTHESISTE :
COMPARAISON ENTRE DEUX MODELES DE FORMATION

Prix du poster à la SFAR 2009

Auteur : Anne-Constance SARTIAUX

Historiquement, la profession d’infirmier anesthésiste a vu le jour en France au lendemain de la première guerre mondiale, grâce à l’instillation du savoir-faire américain concernant les soins infirmiers aux blessés de guerre. Aujourd’hui encore, le modèle outre-Atlantique dans la pratique de l’anesthésie est souvent mis en avant, tant au niveau médical qu’infirmier. En effet, cette communauté se positionne dans le « peloton de tête » de la spécialité en termes de durée de formation et de technicité.

En France, l’anesthésie est l’une des spécialités du métier d’infirmier. Selon le Code de la Santé Publique, « l'infirmier anesthésiste diplômé d'Etat, est seul habilité - à condition qu'un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment et après qu'un médecin anesthésiste-réanimateur ait examiné le patient et établi le protocole à appliquer les techniques suivantes :
1- Anesthésie générale
2- Anesthésie locorégionale et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur
3 - Réanimation per opératoire

Il s’agit d’une exclusivité de compétences dans ce domaine de soins
infirmiers. » L’exclusivité de compétences est obtenue en 1988, au terme de nombreux débats et d’une lourde mobilisation du corps infirmier. Le décret du 29 juillet 2004 réaffirme cette exclusivité d’exercice.

Il m’est apparu enrichissant d’axer mon travail d’intérêt professionnel sur la pratique de nos collègues américains. Dans quelle mesure peut-on mettre en parallèle la pratique des infirmiers anesthésistes français et américains ?

Pour répondre à cette interrogation, j’aborderais le cursus de formation de l’infirmier anesthésiste français puis secondairement, j’analyserai la formation des infirmiers anesthésistes américains (CRNA = Certified Registered Nurse Anesthetist).

Enfin, je tenterai d’établir un tableau comparatif des deux modèles pour
répondre à notre question de départ.

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Merci pour l'originalité de ton sujet et pour la pertinence du contenu de ton TIP!

Oui, vraiment le sujet et la comparaison en vaut la peine, surtout que la SFAR ! t'en a même couronné de succès !

Cela voudrait-il dire que cette même SFAR, acquiesserait ce transfert de gestes techniques (notamment APD et VVC), en pratique avancée, pour nous, IADE français.
Posons-leur directement la question ?

D'autre part, sur le tableau de comparaison, je regrette l'absence du nombre d'heures de formation du côté américain (pour vraiment le comparer !) et surtout je ne comprends pas bien le nombre de crédit de formation continue du CNRA qui est de 40 annuel, qui est identique en temps ? au 40 crédits de la formation initiale.

Merci de ta réponse.
__________________
Gaëtan CLEMENCEAU <- ca suffit comme signaure (maxime)

bravo tres bon tip.!

Merci pour vos remarques.

Plus que le domaine de compétences et le transfert de tâches, il faut être honnête et reconnaître que c'est peut être pour la démarche de recherche et de présentation au congrès que mon travail a reçu ce prix. C'était d'ailleurs le nerf de la guerre de ne pas rentrer tête baissée dans cette polémique.

Un petit padawan qui vient présenter son TIP, ça fait toujours du bien au Paysage Anesthésique Français.

Dès lors, la profession ne cesse d’évoluer de façon décennale. C’est
en 1988 que l’infirmier spécialisé en anesthésie-réanimation (ISAR) se voit attribuer
une exclusivité de compétences dans son domaine.

Je voudrais rappeler, dans un vibrant hommage à l'un de nos maîtres, ici à Montpellier, qu'un homme a particulièrement œuvré pour cela, il s'agit du P. Du Calylar. N'oublions pas, n'oublions jamais, ceux qui nous ont, un jour, aidé.

fp1954 a écrit :
Dès lors, la profession ne cesse d’évoluer de façon décennale. C’est
en 1988 que l’infirmier spécialisé en anesthésie-réanimation (ISAR) se voit attribuer
une exclusivité de compétences dans son domaine.

Je voudrais rappeler, dans un vibrant hommage à l'un de nos maîtres, ici à Montpellier, qu'un homme a particulièrement œuvré pour cela, il s'agit du Professeur Du Calylar.

N'oublions pas, n'oublions jamais, ceux qui nous ont, un jour, aidé.
Peut-être serait-il bon, parfois, de citer des noms...

Ne soyons plus anonyme... c'est désespérant.

Merci pour la diffusion de ton TIP qui m'a beaucoup intéressée.
Je ne suis pas encore diplomée et je me pose déjà des questions d'avenir...
La profession est-elle en crise identitaire ?

Excellent sujet... très enrichissant... enfin, plus pour les américains que pour nous mais je crois que ce n'est une surprise pour personne, hein ??? Je rêve...