Frisette a écrit :Je l'ai vu utilisé 2 fois au bloc, et bien il faut reconnaître que ça aide!!! Après, attention, je n'ai pas dis qu'il fallait l'utiliser tout le temps....Mais en cas d'échec itératif et après quelques tentatives à plusieurs opérateurs expérimentés, l'écho peut être d'un grand secours...
magictzein a écrit :L'utilisation de l'échographie pour la pose de VVP est en test dans mon service et donne de bon résultats chez les personnes obèses, les enfants et les personnes ayant un capital veineux fragile et limité après chimiothérapies ou toxicomanie prolongée... Les indications s'étendent aussi aux personnes ayant subit plusieurs ponctions ratées.
La technique n'est pas aisée, un entrainement est nécessaire et le matériel encore encombrant mais il ne nécessite qu'une seule personne.
Elle permet de ponctionner des veines plus profondes (5 à 10 mm de profondeur) qui ne sont pas visibles même après la réalisation de tous les petits "trucs" que nous connaissons pour faire "sortir les veines". Ces veines sont souvent de meilleur calibre et ne roulent pas car sont fortement inclus au tissu conjonctif.
C'est pas la panacée mais cette technique nous a permis de perfuser des patients étiquetés "imperfusable" dès le premier essai... C'est un outil de plus qui mérite qu'on s'y attarde... enfin je pense...
on est bien d'accord!
ouf'...
la question de la reconnaissance se pose t elle ???? ou prévaut le confort du patient & son capital veineux
merci de vos réponses!
le débat consécutif à notre sujet de TIP nous conforte mais ne nous réconforte pas forcément! ;)
bref, nous sommes dans l'outil d'enquête et recherchons des établissements où les IADE "touchent" un peu à l'écho; si vous pouviez nous donnez vos coordonnées et lieu d'exercice par mail; cela nous aidera!
nos remerciements les plus sincères...
si vous êtes intéressés nous pouvons vous exposez notre première partie de bilan, réponse par mail, confidentialité oblige! ^^
bonne soirée & bon courage pour le taf'
biloute & bidule
Le Dr Fabrice Héritier, jeune CCA, travaillant avec moi est un féru de l'écho, et nous a proposé (pour les IADE intéressés!!!), de nous "former" à utiliser l'écho pour les vvp difficiles!!! Nous exerçons au Chu de Saint Etienne.Je lui en reparlerai dès que je le reverrai!!!
Le département d'anesthésie de l'hôpital Tenon (APHP) à déposé un projet de Programme Hospitalier de Recherche Infirmière sur la possibilité de pose de voie d'abord sous échographie.
Ce projet de PHRI à demandé un énorme travaille de recherche, d'analyse et de rédaction aux IADE. Il a été soutenu par la totalité du corps médical, notamment du chef de service. Il a été réalisé avec l'aide de L'Unité de Recherche Clinique du Groupement Hospitalier.
Le Chef de service et le cadre ont organisé des sessions de formations : théorie sur les ultra-sons et pratique (sur morceaux de viande).
Les IADE ont commencé à pratiquer la pose de VVP sous écho au bloc opératoire.
Le cadre de cette pose de VVP se fait hors contexte de l'urgence, chez des patients présentant des facteurs de pose de VVP difficile : Obésité, terrain, antécédents, etc...
Ces facteurs sont documentés par la biblio.
L'objectif était d'améliorer le confort du patient (multi hospitalisé) en termes de temps et de tentatives de pose de VVP.
Nous n'avons rencontré aucun obstacle : ni financier, ni matériel. Personne n'a "tiqué" quant à ce projet.
Ce jour, L'Agence Régionale de Santé nous fait part de son refus d'envisager un tel programme de recherche car la technique n'est pas du champ de compétences des IADE.
Donc le PHRI tombe à l'eau.
Légalement : la pose de VVP sous écho est un exercice illégal de la profession médicale.
Selon l'ARS, bien sûr.......
L'infirmier ou l'infirmière, anesthésiste diplômé d'Etat, est seul habilité, à condition qu'un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, et après qu'un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole, à appliquer les techniques suivantes :
1.Anesthésie générale ;
2.Anesthésie loco-régionale et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
3.Réanimation peropératoire.Il accomplit les soins et peut, à l'initiative exclusive du médecin anesthésiste-réanimateur, réaliser les gestes techniques qui concourent à l'application du protocole .En salle de surveillance postinterventionnelle, il assure les actes relevant des techniques d'anesthésie citées aux 1°, 2° et 3° et est habilité à la prise en charge de la douleur postopératoire relevant des mêmes techniques.Les transports sanitaires mentionnés à l'article R. 4311-10 sont réalisés en priorité par l'infirmier ou l'infirmière anesthésiste diplômé d'Etat.L'infirmier ou l'infirmière, en cours de formation préparant à ce diplôme, peut participer à ces activités en présence d'un infirmier anesthésiste diplômé d'Etat.
..ne pourrait on pas sous le biais "les techniques suivante" de "l'anesthesie generale" montrer que cette technique d'echo pour pose de vvp sur patients tres difficile hors cadre de l'urgence en fait partie.?!!
On pourrait, mais tout les patients concernés ne sont pas chirurgicaux et la pose de VVP ne rentre pas dans le cadre d'une prise en charge en anesthésie.
Bonjour P.S et merci d'apporter ton avis et expérience.
Pourrais-tu nous éclairer ici ou par mp sur l'ensemble de la démarche que vous avez réalisée dans votre établissement?
P. S. a écrit :On pourrait, mais tout les patients concernés ne sont pas chirurgicaux et la pose de VVP ne rentre pas dans le cadre d'une prise en charge en anesthésie.
mais ce n'est pas l'important..l'important c'est qu'il soit vu par un MAR et que celui-ci donne sont accord direct ou via un protocol en bonne et due forme..le reste n'est que blabla.! non.?!
P. S. a écrit :On pourrait, mais tout les patients concernés ne sont pas chirurgicaux et la pose de VVP ne rentre pas dans le cadre d'une prise en charge en anesthésie.
mais ce n'est pas l'important..l'important c'est qu'il soit vu par un MAR et que celui-ci donne sont accord direct ou via un protocol en bonne et due forme..le reste n'est que blabla.! non.?!
Non, je ne pense pas. Il faudrait relire le texte, mais je pense qu'il s'agit bien "dans le cadre de l'anesthésie".
De plus, ça reviendrait à biper deux personnes, le MAR pour la consultation et l'IADE pour le geste.
Que l'hôpital soit pavillonaire (le notre) ou en monobloc, ça mobilise deux brancardiers pour faire venir le patient, ça peut mobiliser un poste de SSPI parfois précieux.
Il faut mettre en balance bénéfice/coût.
L'intêret est d'avoir un IADE mobile.
P. S. a écrit :
Ce jour, L'Agence Régionale de Santé nous fait part de son refus d'envisager un tel programme de recherche car la technique n'est pas du champ de compétences des IADE.
Donc le PHRI tombe à l'eau.
Légalement : la pose de VVP sous écho est un exercice illégal de la profession médicale.
Selon l'ARS, bien sûr.......
Oui, et pour les prendre à leur propre jeu, pourquoi ne pas établir un protocole validé par l'ARS selon l'article 51 de la loi HPST ? ça rentre parfaitement dans ce cadre !!
P. S. a écrit :Nous n'avons rencontré aucun obstacle : ni financier, ni matériel. Personne n'a "tiqué" quant à ce projet.
Ce jour, L'Agence Régionale de Santé nous fait part de son refus d'envisager un tel programme de recherche car la technique n'est pas du champ de compétences des IADE.
Donc le PHRI tombe à l'eau.
Légalement : la pose de VVP sous écho est un exercice illégal de la profession médicale.
Personne n'a tiqué.. Ben voyons. De facade, tout le monde soutien ce projet, mais c'est pas l'ARS toute seule qui a décrété ca. Y'a bien du avoir quelques coups de fils ou quelques mails originaires des même personnes qui vous font des grands sourires, voire qui viennent vous dire qu'ils "ne comprennent pas cette décision". A gerber. Ca leur colle des plaques d'urticaire qu'on puisse toucher aux echographes.
"Tu compends, si on leur laisse commencer avec les VVP, bientot ils feront des blocs.."
Nous sommes quelques uns (IADE) dans notre Ch a utiliser l' échographe pour la pose de vvp difficiles (au bloc et dans les services).L' initiative est personnelle et ne relève d' aucune prescription , ni protocole. Je pense que c' est un outil supplémentaire dans la pose des VVP difficiles et qu' il est important que nous sachions l' utiliser.
Par ailleurs je suis d'accord avec le commentaire de "Bidule", on voit la que les réactions du corps médical sont mitigées surtout par ceux qui ne maitrisent pas l' échographie (pas toujours bien vu par les urgentistes lorsque l' on traverse leur service avec l' echographe)