Plus tard peut être, mais mieux vaut tard que jamais, et 62 ce n'est pas 65 ou 67...Frisette a écrit : on sait qu'on va partir plus tard
Perso le seul truc que je trouve un peu flippant dans le fait de rester en "actif" c'est la non possibilité de voir la grille être réévaluer, et là c'est tout l'intérêt d'établir un rapport de force. Plus d'IADE resteront sur cette position (juste me semble t il) plus nous pourrons essayer de faire valoir nos droits.
Si je reste sur cette grille je prends un risque de voir mon salaire"geler", mais je reste droit dans mes bottes et libre.
Pour ma part le futur financement des retraites ne se fera pas sur le dos des gens qui travaillent qui ne pourront pas en supporter le coût ou l'allongement de la durée de cotisation. Il faudra trouver d'autres voies, et on sait que si l'assurance privée se frotte d'avance les mains de prendre en charge les retraites, c'est qu'il y a possibilité d'en tirer des bénéfices.
Arrêtons l'hypocrisie, combien d'IADE seront en capacité d'exercer pleinement avec les contraintes de notre métier à 65 ans...peu...donc il y a un hiatus dès le départ...vous ne finirez pas vos carrière et perdrez 5% de vos retraites par décote pour chaque années non cotisées.
Il y a un précédent, à la fin des années 70- début 80, les anciens profs de collège (PEGC) se sont vus offrir la possibilité de devenir professeurs des collèges, avec une augmentation substantielle mais la contrepartie d'un départ en retraite à 60 pour ceux qui n'avaient pas été PEGC plus de 15 ans. Certains se sont précipité, d'autres ont préférer passer plus tard mais garder l'avantage de la retraite plus tôt...je vous raconte pas comment certains étaient aigres au moment du départ en retraite de leurs collègues...
pour finir, faites le compte de combien d'euros vous rapportera le passage en sédentaire...ramenez ça aux années de vies que vous passerez en plus au travail et comparez le prix de votre vie pour le gouvernement...