Il n'y a aucune aigreur dans mes propos. Il y a simplement le souhait d'informer certains IADE qui seraient tenté par une expérience en expatriation de partir avec toute les données en mains.
Et de ne pas, comme cela arrive souvent, devoir improviser et s'apercevoir qu'on est s'est fait avoir sur le contrat signé.
Cela s'appelle peut être du corporatisme, de l'envie de tirer les prix vers le haut, de faire valoir nos diplômes, de ne pas se faire avoir, de croquer un peu plus du gâteau dont certains ont une plus grosse part et ne sont pas sur le terrain confrontés aux problèmes récurrents que l'on peut rencontrer et contre lesquels on ne peut rien faire, prendre en compte l'aspect sécurité qui n'est pas des moindres dans certaines contrées. Cela s'appelle peut être tout cela mais pas de l'aigreur.
Parce que si c'était de l'aigreur, jamais je n'aurais donné ces infos, et jamais je n'aurais donné votre numéro et celui de vos concurrents anglais et français, comme International SOS ou frontier medex, à certains de mes collègues qui voulaient tenter l'expérience.
Seulement, pour qu'ils partent dans les meilleures conditions, autant donner le maximum d'infos. Et pas rester évasif sur certains sujets.
Si jamais j'étais aigris, je ne ferais pas partager certaines infos sur des postes qu'on me propose des fois, plutôt qu'ils soient perdu.
De plus, malgré un entretien qui m'a laissé plus que sceptique sur la capacité à lire un cv, où on me propose une place sur un pays où je travaillait déjà et pour la même compagnie, pour des conditions moins intéressantes, je reçois encore un mail aujourd'hui pour le même type de place. Alors c'est vrai, c'est sûrement dans la base de donnée.
Et, les contrats, entre IADE expats, on se parle, et on voit les différences entre les compagnies. Et ce n'est pas anormal de partager des infos, comme une fois on m'a reproché de discuter avec des collègues sur nos conditions de travail, que c'était contraire à la normalité du travail.(une boite anglaise d'ailleurs)
Donc pour éviter cela, que tout le monde puisse profiter des conseils de certains qui sont en place, autant les donner. Il n'y a aucune attaque spécifique d'ihs, attention, ces conseils sont valable pour tous ceux qui veulent tenter l'expérience.
Un bon exemple, le billet d'avion qui est un forfait, le meme pour tous. Où l'on se retrouve souvent en eco, et où le forfait est pour un billet en business payé par le client. Si on ne sait pas cela, et bien on se fait 1 an de voyage en eco où l'on met 2/3 jours à récupérer, avant que cela ne change parce qu'on se plaint à un moment donnée et que la compagnie force un peu la main.
Et c'est en donnant le plus d'infos, aussi, que les personnes qui partent veulent bien repartir par la suite. Pas comme deux collègues qui sont partis avec le AXA-EMC de l'époque et qui ont eu de mauvaises surprises à l'arrivée sur les conditions dans lesquelles ils devaient essayer de travailler et ne sont jamais répartis en mission et ont serré les fesses pendant leur rotation pour qu'il n'arrive rien. Alors qu'on leur avait présenté un tableau tout rose.
Est ce que donner des informations sur ce qu'il faut demander est contraire à l'éthique? Est ce que d'avoir quelqu'un en face qui est un peu informé et sait quoi demander est négatif? Est ce que vouloir gagner plus quand on voit les salaires distribués sur des positions équivalentes dans le pétrole n'est pas normal? Est ce que lorsqu'on compare 270/300 euros/ jours brut donnée pour se genre de position et les 25 euros de l'heure donnée pour de l'intérim en France pour une somme de travail différente mais souvent équivalente valent le coup?
Avec la population vieillissante des IADE en expatriation, cela risque de poser des problèmes dans le futur, et c'est pas en proposant des tarifs sensiblement égaux à ce qui se fait en France qu'on va attirer du monde.
Alors voilà, peut être est ce un défaut de communication de ma part, avec un franc parlé de sudiste. Mais quand je vois des personnes nouvelles qui arrivent en expatriation, qui sont performantes, super, motivées et qui sont dégoûtées au bout d'une rotation, et ne reviennent pas, simplement pour des histoires de contrats. Et bien ça me fait une sorte de peine parce que je me dis que ces personnes auraient pu être mieux informées dès le départ et ne pas mal vivre leur mission.
Et puis oui. Je sais que je ne bosserai pas chez vous. Et c'est pas un soucis. je travaille pour quasiment le même salaire en France avec l'interim.
Et c'est pas .......
C'est .........., quitte à mettre mon identité, autant la mettre complètement.
Et cela me dessert, je le sais, mais si personne ne se bat et s'unit pour faire front, on se fait avoir comme dans le public, et que je n'hésite pas, quand j'en ai la possibilité, de me battre, comme en France, pour faire reconnaître notre profession à chaque fois qu'il y en a l'occasion et la valoriser, tant de réputation, que pécuniaire.
et comme dirait un autre poto, pace e salute a tutti
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