Questionnement sur la pratique au quotidien
Posté : 10 avr. 2016, 11:56
Bonjour à toutes et à tous
Je suis étudiant IADE en première année et j’avais quelques questions de cours ou simplement de « réflexion ». Vous trouverez surement des questions dont les réponses vous paraissent évidentes. Je m’intéresse juste simplement sur ma future pratique au quotidien.
Concernant les solutés de remplissage :
Le Ringer Lactate : dans nos cours, il est déconseillé de l’administrer en cas d’hyperkaliémie, Insuffisance rénale. D’après la RCP sur le site de l’ASNM également.
Mais d’après des études réalisées sur l’utilisation du ringer en per opératoire, ces contre-indications seraient obsolètes. ( ci-joint blog Médical de NFKB = http://www.nfkb0.com/2014/10/01/le-ring ... e-le-sale/)
J’aurai tendance à résonner comme dans le blog mais , vous , dans votre pratique au quotidien, comment l’utilisez-vous ?
Autre point, j’ai à plusieurs reprisé été « fouetté » par des MAR ou IADE lorsque je perfuse des patients diabétiques avec ce même ringer « attention malheureux !!!! tu vas lui créer une acidose lactique ». Argument que j’ai du mal à comprendre étant donné que pour moi, le métabolisme des lactates et de l’acide lactique est différent. Une acidose lactique est t’elle une acidose d’un coté et de l’autre une hyperlactatémie sans lien de cause à effet ?
Les HEA : Type Voluven ou restosolv : pour l’insuffisance rénale avec le risque de néphropathies osmotiques. Des études ont montré qu’il n’y avait pas d’incidence sur la fonction rénale pour des volumes perfusés inférieurs à 1500ml. Mais en peropératoire, chez un patient avec un DFG inférieur 90, vous l’utilisez ? dans quels cas êtes-vous amenés à l’utiliser ? Vous préféré systématique utiliser des médicaments vasoactif que d’utiliser un HEA ?
Isofundine : Je n’ai pas eu l’occasion d’en voir au bloc opératoire durant ma très longue expérience de 2 stages au bloc mais je voulais savoir si certain bloc l’utilise.
Concernant les anesthésies avec non accès à la tête :
La fixation de sonde avec les partisans de « moi vivant, personne n’arrachera cette sonde !!! Surtout avec le rouleau de scotch que j’ai enroulé autour, une sonde bien fixée tu peux lui lever la tête en tirant par la sonde » ou bien « regarde la !!! si tu scotch tout bin forcement si on tire il s’extube, moi je préfère serrer tous les raccords sauf un en distal ».
« on ne colle pas du scotch sur du scotch »
Je ne sais pas quoi penser, je trouve que les deux techniques ont leur point forts et leurs justifications. Ca c’est de la question existentielle !!!
Hypnotiques
Propofol : Beaucoup mélange le propofol avec 10 à 20mg de lidocaine
- Est – ce réellement utile ? j’avais notion qu’il fallait un garrot en place pour une efficacité sur douleur à l’injection.
- Peut-on mélanger les deux sans risque d’altération des propriétés pharmacocinétiques ? il ne faudrait pas déjà injecter la lidocaïne puis le propofol ?
Etomidate : « au final, il dors ou il dors pas ? »
J’ai vu plusieurs cas de figure, mélange avec propofol, dose en dessous ainsi que doses au-dessus des 0.2 à 0.4 mg/kg à l’induction.
Le mélange avec un autre hypnotique, j’ai l’impression que l’on perd les bénéfices attendus de la seule utilisation de l’étomidate ( est ce qu’on limite la vasodilatation ?)
Médicaments vasoactifs
Dans le cas d’une hypotension réfractaire au remplissage vasculaire. Je vois régulièrement le schéma
Ephédrine -> Phényléphrine -> Noradrénaline
Vous arrive-t-il de passer directement à la néo ou à la noradré ?
Je me demandais, utiliser toutes les réserves du patient en catécholamines endogènes par l’utilisation systématique de l’ephédrine n’est-elle pas délétère par exemple si le patient fait une hémorragie ou bien même pour le post op ?
Bon voilà j’en ai plein d’autres mais bon je ne vais pas tout balancer d’un coup pour une première
Merci d’avance
Je suis étudiant IADE en première année et j’avais quelques questions de cours ou simplement de « réflexion ». Vous trouverez surement des questions dont les réponses vous paraissent évidentes. Je m’intéresse juste simplement sur ma future pratique au quotidien.
Concernant les solutés de remplissage :
Le Ringer Lactate : dans nos cours, il est déconseillé de l’administrer en cas d’hyperkaliémie, Insuffisance rénale. D’après la RCP sur le site de l’ASNM également.
Mais d’après des études réalisées sur l’utilisation du ringer en per opératoire, ces contre-indications seraient obsolètes. ( ci-joint blog Médical de NFKB = http://www.nfkb0.com/2014/10/01/le-ring ... e-le-sale/)
J’aurai tendance à résonner comme dans le blog mais , vous , dans votre pratique au quotidien, comment l’utilisez-vous ?
Autre point, j’ai à plusieurs reprisé été « fouetté » par des MAR ou IADE lorsque je perfuse des patients diabétiques avec ce même ringer « attention malheureux !!!! tu vas lui créer une acidose lactique ». Argument que j’ai du mal à comprendre étant donné que pour moi, le métabolisme des lactates et de l’acide lactique est différent. Une acidose lactique est t’elle une acidose d’un coté et de l’autre une hyperlactatémie sans lien de cause à effet ?
Les HEA : Type Voluven ou restosolv : pour l’insuffisance rénale avec le risque de néphropathies osmotiques. Des études ont montré qu’il n’y avait pas d’incidence sur la fonction rénale pour des volumes perfusés inférieurs à 1500ml. Mais en peropératoire, chez un patient avec un DFG inférieur 90, vous l’utilisez ? dans quels cas êtes-vous amenés à l’utiliser ? Vous préféré systématique utiliser des médicaments vasoactif que d’utiliser un HEA ?
Isofundine : Je n’ai pas eu l’occasion d’en voir au bloc opératoire durant ma très longue expérience de 2 stages au bloc mais je voulais savoir si certain bloc l’utilise.
Concernant les anesthésies avec non accès à la tête :
La fixation de sonde avec les partisans de « moi vivant, personne n’arrachera cette sonde !!! Surtout avec le rouleau de scotch que j’ai enroulé autour, une sonde bien fixée tu peux lui lever la tête en tirant par la sonde » ou bien « regarde la !!! si tu scotch tout bin forcement si on tire il s’extube, moi je préfère serrer tous les raccords sauf un en distal ».
« on ne colle pas du scotch sur du scotch »
Je ne sais pas quoi penser, je trouve que les deux techniques ont leur point forts et leurs justifications. Ca c’est de la question existentielle !!!
Hypnotiques
Propofol : Beaucoup mélange le propofol avec 10 à 20mg de lidocaine
- Est – ce réellement utile ? j’avais notion qu’il fallait un garrot en place pour une efficacité sur douleur à l’injection.
- Peut-on mélanger les deux sans risque d’altération des propriétés pharmacocinétiques ? il ne faudrait pas déjà injecter la lidocaïne puis le propofol ?
Etomidate : « au final, il dors ou il dors pas ? »
J’ai vu plusieurs cas de figure, mélange avec propofol, dose en dessous ainsi que doses au-dessus des 0.2 à 0.4 mg/kg à l’induction.
Le mélange avec un autre hypnotique, j’ai l’impression que l’on perd les bénéfices attendus de la seule utilisation de l’étomidate ( est ce qu’on limite la vasodilatation ?)
Médicaments vasoactifs
Dans le cas d’une hypotension réfractaire au remplissage vasculaire. Je vois régulièrement le schéma
Ephédrine -> Phényléphrine -> Noradrénaline
Vous arrive-t-il de passer directement à la néo ou à la noradré ?
Je me demandais, utiliser toutes les réserves du patient en catécholamines endogènes par l’utilisation systématique de l’ephédrine n’est-elle pas délétère par exemple si le patient fait une hémorragie ou bien même pour le post op ?
Bon voilà j’en ai plein d’autres mais bon je ne vais pas tout balancer d’un coup pour une première
Merci d’avance