Bonjour à tous,

Est ce que quelqu'un aurait un support sur le fonctionnement du scope ?

C'est à dire comment on obtient le tracé ECG (dérivation, courant électrique) ? Le fréquence respiratoire (fonctionnement en impédancemétrie) ? La saturation (longue d'onde réfractée) ?

Merci beaucoup !

Je dirais en branchant les fils au malade...

ou encore, en te branchant les fils dessus!

Madara a écrit :Est ce que quelqu'un aurait un support sur le fonctionnement du scope ?

C'est à dire comment on obtient le tracé ECG (dérivation, courant électrique) ? Le fréquence respiratoire (fonctionnement en impédancemétrie) ? La saturation (longue d'onde réfractée) ?

Bonjour,

Vous confondez « scope », qui est l'abréviation de « électrocardioscope » (trois à cinq électrodes, une ou plusieurs courbes représentant l'activité électrique du cœur en continu), et « moniteur multiparamétrique », qui réunit dans un seul appareil un scope, un oxymètre de pouls, un moniteur de pression artérielle non invasive (voire plus si affinité).

Il va être difficile de disserter sur tous les appareils. Mais si vous expliquez quel est votre niveau de connaissance et qu'est-ce qui vous pose problème, on devrait pouvoir vous renseigner.

Merci Yves,

Je suis infirmier en réanimation sur Paris, j'ai entendu dire que pour obtenir la fréquence respiratoire sur le "moniteur multiparamétrique" c'était une histoire d'impédancemétrie...avec les changements de volume d'air dans le thorax...mais je n'ai pas bien saisi !

C'est ça : l'impédance thoracique varie en fonction de la ventilation (l'air contenu dans le thorax fait varier l'impédance). Ça permet d'afficher une courbe d'impédance et de mesurer une fréquence respiratoire. Ça fonctionne si les électrodes ne sont pas trop rapprochées, de bonne qualité, et que le signal n'est pas parasité. Ça peut de temps en temps donner des résultats totalement erronés.

D'accord !

Il n'y a pas plus d'explication ?

Est ce qu'il y a un support lié à ce fonctionnement ? Pareil pour l'acquisition du tracé ECG via le scope ?

D'ailleurs quelle différence entre les scopes à 3 brins et à 5 brins ?

Merci Yves.

Madara a écrit :Il n'y a pas plus d'explication ?

Il y en a certainement, mais pas de ma part. Mais si vous trouvez des infos intéressantes, vous pouvez les partager ici.

Madara a écrit :D'ailleurs quelle différence entre les scopes à 3 brins et à 5 brins ?

Vous obtiendrez plus de dérivations avec un 5 brins. Attention, un DI, DII, V5 obtenu avec un scope ne sont pas garantis sur facture et ne remplacent pas un ÉCG fait dans les règles de l'art. Mais ça a l'avantage d'être continu, et sur les appareils modernes de permettre l'analyse automatisée du segment ST en continu.

D'accord merci !

Oui, je me souviens qu'au bloc un médecin anesthésiste m'avait dit que le segment ST il ne faut pas regarder car seul l'ECG permettait de diagnostiquer !

La surveillance du décalage du ST n'intéresse effectivement pas grand monde mais est pourtant très fortement recommandée sur nos patients coronariens...

Mais la plupart des MAR me demandent si je veux vraiment le mettre le cinq branches ???

Bien entendu ça ne vaut pas un véritable ECG mais en per-op moi je suis bien content d'avoir un paramètre spécifique de plus pour être sûr que tout se passe bien...

Zupa a écrit :La surveillance du décalage du ST n'intéresse effectivement pas grand monde mais est pourtant très fortement recommandée sur nos patients coronariens...

Mais la plupart des MAR me demandent si je veux vraiment le mettre le cinq branches ???

Bien entendu ça ne vaut pas un véritable ECG mais en per-op moi je suis bien content d'avoir un paramètre spécifique de plus pour être sûr que tout se passe bien...

Bonjour, vous surveillez si il y a un décalage du ST pour voir si il y a apparition d'un syndrome coronarien aigu ?

Madara a écrit :D'accord merci !

Oui, je me souviens qu'au bloc un médecin anesthésiste m'avait dit que le segment ST il ne faut pas regarder car seul l'ECG permettait de diagnostiquer !

On ne va pas se baser uniquement sur le tracé de surveillance d'un moniteur pour dire qu'il y a un IDM. Il faudra réaliser un véritable ECG, c'est un fait.

Cependant il est tout à fait licite et même recommandé de le surveiller en particulier chez les patients à risque. Certains moniteurs peuvent même vous mesurer le décalage ST en temps réel. Pour cela il faut surveiller la bonne dérivation et surtout noter une évolution. Si tel devait être le cas, on peut ensuite réaliser un ECG pour explorer plus avant ces modifications.

Le nombre de brins vous permet juste de disposer d'un plus grand nombre de dérivations. Et ainsi de surveiller le cœur sous des angles plus variés (ses différents territoires).

Pour l'ECG, vous trouverez de nombreux documents sur la toile.

Concernant l'impédance pour la ventilation :
Les moniteurs multiparamétriques sont capables de mesurer la fréquence respiratoire en mesurant l’impédance thoracique entre deux des électrodes de l’ECG (L’impédance traduit l’opposition au passage du courant). Lorsque le volume du thorax varie pendant les cycles respiratoires, l’impédance(2) change. Ce changement d’impédance est objectivé par une courbe respiratoire. L’observation de cette courbe permet de déterminer l’amplitude (hauteur de la sinusoïde) et la régularité de la respiration.
Tiré de ceci : http://www.infirmiers.com/etudiants-en- ... ation.html

Ahhh super ! Merci !