Bonjour,
Noé586 a écrit :[...] nous regrettons que les personnes qui les ont corrigés et nous même n'ayons pas le regard aussi acéré...
Ça fait maintenant quelques années que le travail écrit orienté recherche fait partie des études conduisant à l'obtention du diplôme d'État. En toute logique, on peut espérer que les cadres formateurs s'intéressent au sujet et soient capables de vous aider. Pourtant, je vois passer des dizaines de questionnaires mal faits.
Mais vous-même, étudiants, je suppose qu'on vous parle de méthodologie, de statistique, d'enquête. Quand j'écris qu'il faut définir la population à laquelle s'intéresse l'enquête, que les tranches doivent avoir la même taille, c'est l'enfance de l'art de l'enquête, de la statistique, et donc du questionnaire.
Noé586 a écrit :[...] grâce à votre expertise nous aurons des outils irréprochables...
Loin de moi cette prétention. Je vous fournis des remarques de base sur la typographie, l'orthographe et la grammaire, et un tout petit peu sur la méthodologie d'une enquête. Mais sur le dernier volet, je suis un béotien. En fait, le vrai problème est que c'est un art difficile : choisir sa population, définir une taille d'échantillon, poser des questions qui n'induisent pas les réponses etc.
Noé586 a écrit :[...] je ne sais pas si cela aide le travail d'intérêt professionnel, titre de cette section du forum, car pour certains ces questionnaires sont effectivement les premiers pas de cette démarche, une critique trop incisive ne risquerait-elle pas de tuer dans l'oeuf les projets naissants?
Je vous donne ma lecture. Vous en faites ce que vous voulez. Vous pouvez choisir de ne pas en tenir compte, de modifier votre questionnaire, et même d'utiliser un autre outil (entretiens dirigés par exemple).
Noé586 a écrit :Théorie fumeuse non...
Ça n'est pas mon propos. Autour de moi, l'hypnose conversationnelle (et tout un tas d'autres outils) se développe, et je pense que c'est une approche intéressante qui mérite d'être développée. Non, le mot fumeux, c'est « holistique ». Faites une recherche avec ce mot, vous verrez les résultats renvoyés. Si vous l'utilisez au sens de « prise en charge globale », eh bien pourquoi ne pas utiliser « prise en charge globale » ? Ce que je veux dire, c'est qu'il vaut mieux utiliser des mots ordinaires pour dire ce que l'on veut dire, plutôt que d'utiliser des mots chics non adaptés.
Je vous donne un autre exemple : le mot « étiologie » est régulièrement utilisé dans les articles médicaux en lieu et place de « cause ». Or ça ne veut pas du tout dire la même chose. L'étiologie, c'est l'étude de la cause.
Noé586 a écrit :[...] attendant dans les sas des blocs (et non SAS pas les romans bien entendu, remettons les choses dans leurs contexte et à leurs juste typographie....)
Eh oui, mais la typographie, ça change tout. Quand vous faites un questionnaire et que la personne qui y répond le fait en dehors de votre présence, il ne faut jamais considérer que ce qui est évident pour vous l'est pour lui. Vous, vous avez une idée précise de ce qu'est un sas de bloc. Et pour vous, c'est sinistre. Mais il existe plein d'organisations différentes, plein de lieux différents...
Noé586 a écrit :[...] c'est une alternative à la gestion de l'anxiété via un médicament.
Je ne sais pas s'il faut le voir ainsi. Les médicaments et les techniques d'hypnose conversationnelle n'ont pas le même objectif. Mais surtout, je pense que la première marche à franchir, c'est de ne pas aggraver la situation. Le patient a peur, c'est normal, qui voudrait être mis à poil, assommé et coupé par des inconnus ? Certaines façons de faire ou de parler sont potentiellement à risque d'aggraver cette (ou ces, ou ses) peur(s). Le premier pas à franchir, c'est donc d'éviter les mots et les gestes qui augmentent l'anxiété du patient.
Mais ça n'est que mon avis...