Elections ordre infirmier
Modérateur : Marc
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ordre=arnaque=racket
je vais dire franchement les choses dés que j'ai reçu ces codes direction poubelle comme mes collégues car cet ordre qui va nous racketter est une façon de nous baiser comme d'hab car je pense que cela ne changera rien mais juste nous prélever
moi je voudrai être augmenter comme l'empereur sarko car vu le coût de la vie
tout simplement donc leur ordre ils se le mettent où ils veulent
signé un mec qui gagne sa vie tout simplement
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- waffi
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Turandot nous envoie trois fois de suite en trois messages vers un texte paru sur Libération. Je voudrais citer des extraits de ce texte, pour dire à quel point je le trouve puant :
Je continue ? Les dispositions qui régissent le service minimum à l'hôpital et qui musèlent les grèves infirmières ont été signées par Jack Ralite, ministre communiste du gouvernement de de Pierre Mauroy de 1981 à 1983.
Encore un exemple ? Combien d'hommes de gauche on voté pour Jacques Chirac en 2002 ?
Et comme disait Jacques Higelin à Mogador, "tu vas voir la suite" :
Les partisans de l'ordre n'ont pas (en tout cas, ça n'est pas ce qui ressort de leur discours) la prétention de se considérer comme l'élite de la profession. Ils ont a contrario la prétention de faire de la profession infirmière une profession d'élite.Anne Perraut Soliveres, journaliste à Libération a écrit :[...] la dernière grossière erreur des auto-proclamées «élites infirmières» revendiquant la création d’un ordre professionnel.
Mais bien sûr... C'est d'ailleurs pour ça qu'on retrouve dans les candidats des anciens de l'uif, de la coordination infirmière, à l'origine du mot d'ordre des manifestations de 1988 et 1990, Ni bonnes, ni nonnes, ni connes. Visiblement, Anne Perraut Soliveres écrit n'importe quoi sans savoir.Anne Perraut Soliveres, journaliste à Libération a écrit :Ces infirmières seraient-elles nostalgiques de la perte de l’ordre religieux qui les a si longtemps maintenues sous le boisseau d’un silence coupable ?
La loi sur la pilule a été proposée par Lucien Neuwirth, homme de droite. La loi sur l'avortement a été proposée par Simone Veil, ministre de droite. La loi autorisant les aides opératoires non diplômées à exercer illégalement la profession d'infirmière a été présentée et votée par la gauche.Anne Perraut Soliveres, journaliste à Libération a écrit :Cette revendication d’une juridiction supplémentaire a été, il faut le souligner, présentée, défendue et entérinée par la droite...
Je continue ? Les dispositions qui régissent le service minimum à l'hôpital et qui musèlent les grèves infirmières ont été signées par Jack Ralite, ministre communiste du gouvernement de de Pierre Mauroy de 1981 à 1983.
Encore un exemple ? Combien d'hommes de gauche on voté pour Jacques Chirac en 2002 ?
Et comme disait Jacques Higelin à Mogador, "tu vas voir la suite" :
Ça n'est pas un groupuscule de professionnels qui est en mal de reconnaissances, c'est toute la profession infirmière.Anne Perraut Soliveres, journaliste à Libération a écrit :[...] elles n’ont rien suivi des manigances d’un groupuscule de professionnels en mal de reconnaissance [...]
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A croire qu'on a trop d'énergie à gaspiller,
A penser que l'ONI a été inventé pour nous occuper à nous entre déchirer,
A s'imaginer que notre profession est tellement unitaire et solidaire pour s'imposer un combat inutile entre nous,
A constater que nos revendications les plus profondes et vitales (et les plus anciennes?) ne sont pas assez importantes,
Ne serait-il pas temps de recentrer le combat sur nos revendications car sinon certains vont prendre en charge notre destin à notre place et là,ce sera trop tard.
Il est plus que temps de passer à autre chose que oui/non pour l'ONI;et de revenir dans le monde actuel pour défendre notre profession et d'éviter de se discréditer plus longtemps.
A penser que l'ONI a été inventé pour nous occuper à nous entre déchirer,
A s'imaginer que notre profession est tellement unitaire et solidaire pour s'imposer un combat inutile entre nous,
A constater que nos revendications les plus profondes et vitales (et les plus anciennes?) ne sont pas assez importantes,
Ne serait-il pas temps de recentrer le combat sur nos revendications car sinon certains vont prendre en charge notre destin à notre place et là,ce sera trop tard.
Il est plus que temps de passer à autre chose que oui/non pour l'ONI;et de revenir dans le monde actuel pour défendre notre profession et d'éviter de se discréditer plus longtemps.
- waffi
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réaliste
hellowaffi a écrit :Bonjour dipri
Et qu'est-ce que vous faite concrètement pour parvenir à cet objectif?
Du militantisme CGT anti-ordre, c'est sûr qu'avec une profession éclatée, on ne fera pas le jeu du gouvernement, et on aura tout ce que l'on veut.
je ne fais aucun militantisme à moins que vous adorez l'empereur sarko
je dis que nous avons une profession qui contient le mot "infirmier"soyons réaliste les parlementaires où d'ailleurs se trouvent de nombreux médicaux ,ne défendent que leur corporation
infirmier=nonne
donc là il y a des technocrates qui ont créé un conseil de "merde" tu veux travailler tu paies
moi et de nombreux collégues nous disons allez vous faire foutre
on travaille pour gagner notre croute un point c'est tout
c'est un peu dur ce que je dis mais désolé c'est la réalité
bye
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Re: réaliste
C'est le nouveau truc, ça : les pro-ordre sont pro-sarko, et les pro-ordre font de l'antisyndicalisme primaire.dipri a écrit :[...] à moins que vous adorez l'empereur sarko
Au fait, camarade, savez-vous que Jean-Louis Sergent, cadre iade et militant cgt, se présente aux élections de l'oni ?
Oh, mais c'est finement observé, ça. Et comment ça s'appelle ? Du corporatisme. On peut aimer, ne pas aimer, ou rêver de mieux, une chose est sûre : ça marche, ça fonctionne, ça rapporte.dipri a écrit :soyons réaliste les parlementaires où d'ailleurs se trouvent de nombreux médicaux ,ne défendent que leur corporation
Eh bien, un ordre professionnel, c'est ça, c'est fait pour ça, c'est fait pour être corporatiste.
Nous prenons soin des autres, mais personne ne s'intéresse à nous, personne ne prend soin de nous. Que ça soit les politiques ou la population. Lors des grèves infirmières, est-ce que la population a défilé pour nous défendre ?
Il ne nous reste qu'une seule carte à jouer : la nôtre. Occupons-nous de nous, et pour ça, l'ordre infirmier peut nous servir.
Mais vous payez déjà. Vous cotisez au chômage, et vous n'êtes pas au chômage, vous payez des impots, de la tva, de la secsoc... Vous savez ce que devient ce blé ? Vous avez un contrôle dessus ?dipri a écrit : tu veux travailler tu paies
Pour une fois, nous avons l'occasion de cotiser pour nous, pour notre profession. Alors, relevons un peu le nez de notre seringue et notre laryngoscope, il y a peut-être bien plus à gagner qu'à dépenser.
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Re: réaliste
Yves Benisty a écrit :C'est le nouveau truc, ça : les pro-ordre sont pro-sarko, et les pro-ordre font de l'antisyndicalisme primaire.dipri a écrit :[...] à moins que vous adorez l'empereur sarko
Au fait, camarade, savez-vous que Jean-Louis Sergent, cadre iade et militant cgt, se présente aux élections de l'oni ?Oh, mais c'est finement observé, ça. Et comment ça s'appelle ? Du corporatisme. On peut aimer, ne pas aimer, ou rêver de mieux, une chose est sûre : ça marche, ça fonctionne, ça rapporte.dipri a écrit :soyons réaliste les parlementaires où d'ailleurs se trouvent de nombreux médicaux ,ne défendent que leur corporation
Eh bien, un ordre professionnel, c'est ça, c'est fait pour ça, c'est fait pour être corporatiste.
tu penses ce que tu veux comme tu as l'air plus fort que les autres
cet ordre de merde tu en fais ce qu etu veux
je ne vois pas l'intérêt de perdre mon temps
Nous prenons soin des autres, mais personne ne s'intéresse à nous, personne ne prend soin de nous. Que ça soit les politiques ou la population. Lors des grèves infirmières, est-ce que la population a défilé pour nous défendre ?
Il ne nous reste qu'une seule carte à jouer : la nôtre. Occupons-nous de nous, et pour ça, l'ordre infirmier peut nous servir.Mais vous payez déjà. Vous cotisez au chômage, et vous n'êtes pas au chômage, vous payez des impots, de la tva, de la secsoc... Vous savez ce que devient ce blé ? Vous avez un contrôle dessus ?dipri a écrit : tu veux travailler tu paies
Pour une fois, nous avons l'occasion de cotiser pour nous, pour notre profession. Alors, relevons un peu le nez de notre seringue et notre laryngoscope, il y a peut-être bien plus à gagner qu'à dépenser.
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Ordre des Infirmières : taux de participation
Le CTOE de l’Ordre des infirmiers s’est réuni une troisième fois, le 17 avril 2008, pour faire le point sur le point sur le déroulement du vote électronique des élections départementales d’avril 2008.
Thierry Amouroux, le Président du SNPI a participé à cette nouvelle réunion du CTOE, Comité Technique d’Organisation des Elections de l’Ordre des infirmiers, composé :
- de représentants des confédérations syndicales et des associations infirmières,
- de représentants du ministère,
- de représentants des fédérations d’employeurs,
- d’un huissier de justice
Globalement, au niveau du Ministère, le vote se passe bien. Le centre d’appel dédié aux élections, le 01.70.95.51.35, fonctionne tous les jours (y compris le dimanche) jusqu’au 24 avril 2008, entre 8h et 19h. Il enregistre environ 400 appels par jour (à 90 % pour avoir un code, le reste pour des problèmes d’aide technique liés à une mauvaise maîtrise de l’informatique.
Par contre, la liste électorale est fortement impactée par des retours d’enveloppes : sur les 498.000 inscrits, plus de 60.000 courriers NPAI (n’habite pas à l’adresse indiqué) sont revenus. Ils ne sont pas retirés de la liste électorale, mais n’ont donc pas reçu leur code de vote et ne savent probablement pas qu’ils peuvent voter. Ce problème fait apparaître tout l’intérêt d’avoir un Ordre capable de gérer correctement la liste des infirmières en exercice.
Ce chiffre déjà élevé risque de n’être qu’une partie de l’iceberg, car de nombreux autres courriers sont bloqués dans les établissements, au niveau du vaguemestre, des directions, ou des services de paie gestion, le service de l’IDE n’étant pas identifié sur le courrier, adressé à « Claire Dupont, Hôpital Machin ».
Pour le SNPI, ce problème est majoré du fait que :
- les vaguemestres et gestionnaire doivent faire face à l’arrivée de centaines de lettres en plus de leur travail habituel, et tendent à privilégier ce dernier,
- certains DRH ne donnent pas de consignes de distribution « au nom de la paix sociale », du fait d’une pression des organisations syndicales hostiles
- la plupart des Directrices de Soins sont d’une telle "neutralité" que l’on se demande si elles se sentent concernées, ou elles aussi n’ont pas peur d’un « contre pouvoir » !
Néanmoins, il y a d’autres établissements où les choses se passent correctement. Citons en particulier l’Hôpital Saint Louis de Paris (AP-HP) qui a fait l’objet d’une visite de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) le 16 avril, qui a pu constater que :
- le premier courrier du Ministère a été accroché aux bulletins de paie,
- le second courrier a été distribué par les cadres, moyennant la signature d’une feuille d’émargement,
- un cadre supérieur infirmier a été chargé de superviser l’affectation des enveloppes dans les services, et de faire suivre dans leur nouvelle affectation le courrier aux IDE qui avaient changé d’établissement.
Entre le choix des vacances scolaires comme période électorale, et ces problèmes de distribution dans les établissements, le taux de participation est encore faible à mi-parcours. Nous espérons que cette dernière semaine permettra de remonter le score !
En effet, au 16 avril, seuls 36.000 votes avaient été enregistrés. Ramené au nombre de votants potentiels 498.000 - 60.000 NPAI, cela fait du 8,3 %. Le taux est plus élevé en province qu’à Paris, où une forte campagne de dénigrement est organisée par les confédérations syndicales hostiles à l’Ordre qui ont lancé un appel au boycott.
Par contre, ce taux de participation est plus surprenant chez les libéraux, dont les 4 syndicats sont tous favorables à l’Ordre.
Pour mémoire :
- lors des élections de l’ordre des Kinés en 2006, 11 % des 12.000 salariés et 40 % des 50.000 libéraux avaient voté.
- seulement 4 % des infirmières sont syndiquées (contre environ 9 % des salariés en France)
Source :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=549
Le CTOE de l’Ordre des infirmiers s’est réuni une troisième fois, le 17 avril 2008, pour faire le point sur le point sur le déroulement du vote électronique des élections départementales d’avril 2008.
Thierry Amouroux, le Président du SNPI a participé à cette nouvelle réunion du CTOE, Comité Technique d’Organisation des Elections de l’Ordre des infirmiers, composé :
- de représentants des confédérations syndicales et des associations infirmières,
- de représentants du ministère,
- de représentants des fédérations d’employeurs,
- d’un huissier de justice
Globalement, au niveau du Ministère, le vote se passe bien. Le centre d’appel dédié aux élections, le 01.70.95.51.35, fonctionne tous les jours (y compris le dimanche) jusqu’au 24 avril 2008, entre 8h et 19h. Il enregistre environ 400 appels par jour (à 90 % pour avoir un code, le reste pour des problèmes d’aide technique liés à une mauvaise maîtrise de l’informatique.
Par contre, la liste électorale est fortement impactée par des retours d’enveloppes : sur les 498.000 inscrits, plus de 60.000 courriers NPAI (n’habite pas à l’adresse indiqué) sont revenus. Ils ne sont pas retirés de la liste électorale, mais n’ont donc pas reçu leur code de vote et ne savent probablement pas qu’ils peuvent voter. Ce problème fait apparaître tout l’intérêt d’avoir un Ordre capable de gérer correctement la liste des infirmières en exercice.
Ce chiffre déjà élevé risque de n’être qu’une partie de l’iceberg, car de nombreux autres courriers sont bloqués dans les établissements, au niveau du vaguemestre, des directions, ou des services de paie gestion, le service de l’IDE n’étant pas identifié sur le courrier, adressé à « Claire Dupont, Hôpital Machin ».
Pour le SNPI, ce problème est majoré du fait que :
- les vaguemestres et gestionnaire doivent faire face à l’arrivée de centaines de lettres en plus de leur travail habituel, et tendent à privilégier ce dernier,
- certains DRH ne donnent pas de consignes de distribution « au nom de la paix sociale », du fait d’une pression des organisations syndicales hostiles
- la plupart des Directrices de Soins sont d’une telle "neutralité" que l’on se demande si elles se sentent concernées, ou elles aussi n’ont pas peur d’un « contre pouvoir » !
Néanmoins, il y a d’autres établissements où les choses se passent correctement. Citons en particulier l’Hôpital Saint Louis de Paris (AP-HP) qui a fait l’objet d’une visite de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) le 16 avril, qui a pu constater que :
- le premier courrier du Ministère a été accroché aux bulletins de paie,
- le second courrier a été distribué par les cadres, moyennant la signature d’une feuille d’émargement,
- un cadre supérieur infirmier a été chargé de superviser l’affectation des enveloppes dans les services, et de faire suivre dans leur nouvelle affectation le courrier aux IDE qui avaient changé d’établissement.
Entre le choix des vacances scolaires comme période électorale, et ces problèmes de distribution dans les établissements, le taux de participation est encore faible à mi-parcours. Nous espérons que cette dernière semaine permettra de remonter le score !
En effet, au 16 avril, seuls 36.000 votes avaient été enregistrés. Ramené au nombre de votants potentiels 498.000 - 60.000 NPAI, cela fait du 8,3 %. Le taux est plus élevé en province qu’à Paris, où une forte campagne de dénigrement est organisée par les confédérations syndicales hostiles à l’Ordre qui ont lancé un appel au boycott.
Par contre, ce taux de participation est plus surprenant chez les libéraux, dont les 4 syndicats sont tous favorables à l’Ordre.
Pour mémoire :
- lors des élections de l’ordre des Kinés en 2006, 11 % des 12.000 salariés et 40 % des 50.000 libéraux avaient voté.
- seulement 4 % des infirmières sont syndiquées (contre environ 9 % des salariés en France)
Source :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=549
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Pour mémoire le SNPI (syndicat plutôt situé à droite dixit Europe 1 ce matin en parlant de la CGC) fait combien aux élections pro déjà?
D'où le caractère obligatoire de la structure dont il fait l'apologie, heureusement que l'abstention aux érections ordinales ne fait pas encore l'objet de sanction...
.
Pour mémoire le SNPI (syndicat plutôt situé à droite dixit Europe 1 ce matin en parlant de la CGC) fait combien aux élections pro déjà?
D'où le caractère obligatoire de la structure dont il fait l'apologie, heureusement que l'abstention aux érections ordinales ne fait pas encore l'objet de sanction...
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- Maxime
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Comme toujours, quand un truc plante, c'est toujours la faute de plein de gens, mais jamais celle des initiateurs du projet...Le 18 Avril 2008 - (APM International) : La participation de la profession infirmière à l'élection de leurs conseillers départementaux de l'Ordre infirmier n'atteignait mercredi soir, à mi-scrutin, que 7% au niveau national, a-t-on appris jeudi auprès du comité technique d'organisation des élections.
Plus de 498.000 infirmières et infirmiers salariés et libéraux, selon la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos), sont appelés à participer à ces premières élections de l'Ordre infirmier, qui ont débuté le 9 avril et qui doivent s'achever dans une semaine, jeudi 24 avril.
Mais les premiers résultats, après une semaine de vote, sont très décevants, puisque seuls 36.000 infirmiers avaient participé, mercredi soir, au scrutin, qui se déroule exclusivement par voie électronique, sur un site internet sécurisé (election-ordre-infirmier.fr/).
Les taux de participation varient fortement selon le département ou le secteur d'exercice des professionnels, a constaté l'APM à partir de données de vote arrêtées mardi à 14 h et dont elle a eu copie.
Globalement, la mobilisation semble plus élevée du côté des 73.000 libéraux, avec un taux moyen de participation oscillant autour de 8,6%, selon les calculs de l'APM.
Pour les 304.000 salariés du secteur public, la participation est d'un peu plus de 6,2%.
Sur 120.000 salariés du privé, le taux s'élève à 5,8%.
2,7% A PARIS
A Paris, qui concentre 21.000 infirmiers du public, 6.000 salariés du secteur privé et 2.000 libéraux, le taux de participation plafonne à 2,7%, dont 2% à peine pour les hospitaliers.
La plus forte mobilisation revient aux électeurs libéraux et hospitaliers de Corse-du-Sud, avec respectivement 17,7% et 16,25% de participation.
"C'est une catastrophe", résume Régine Clément, présidente de l'Association pour un Ordre des infirmières et infirmiers de France (Apoiif), jointe jeudi par l'APM.
"Cela s'explique très bien par le déploiement d'énergie des syndicats de salariés contre l'Ordre infirmier", estime-t-elle, évoquant un "matraquage" à coups de tracts et d'affiches dans les services hospitaliers.
Certains syndicats de salariés, notamment la CGT et Sud santé-sociaux, qui manifestent régulièrement leur opposition à l'instauration d'ordres pour les professionnels de santé en établissement, avaient appelé mercredi dernier à un boycott des élections, rappelle-t-on.
Pour Régine Clément, il n'y a "rien à reprocher" au ministère de la santé, que ce soit au niveau des moyens ou du nombre de personnes engagés dans l'organisation des élections.
Interrogée sur l'impact de l'envoi des courriers avec les appels à candidature en pleine période de vacances scolaires (entre le 22 février et le 10 mars, ndlr), elle reconnaît toutefois qu'il y a eu des "dysfonctionnements", y compris dans l'envoi des codes personnels pour voter, qui ne sont pas tous arrivés à destination.
En effet, les courriers destinés aux hospitaliers étaient adressés aux établissements dans lesquels ils exercent, alors que nombreux sont ceux qui n'avaient pas mis à jour leur situation auprès des directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass), qui gèrent le répertoire Adeli, alors même qu'ils avaient pu changer d'établissement depuis la dernière mise à jour de leurs coordonnées.
Régine Clément met également en cause les directions d'établissement ainsi que les directeurs des soins, qui n'auraient pas tous informé les infirmiers des élections.
"Nous allons être élus. Mais nous aurions souhaités être légitimés", regrette Régine Clément, qui est elle-même candidate, et qui redoute une faible participation globale à l'issue du scrutin.
LA FNI DEFEND LA MISE EN PLACE DE L'ORDRE
De son côté, la Fédération nationale des infirmiers (FNI) a déploré jeudi dans un communiqué "la vision partisane et caricaturale développée par l'intersyndicale de circonstance mise en place par les syndicats Sud santé, CFDT, FO et CGT afin de saboter les élections à l'Ordre infirmier".
"Les missions de l'Ordre ne se réduisent pas à établir les règles déontologiques de la profession et à sanctionner les professionnels qui les enfreindraient", estime-t-elle, affirmant que l'Ordre sera "garant du champ de compétences des infirmières et infirmiers et garantira donc à l'usager une même qualité et sécurité de soins indépendamment du type d'exercice de l'infirmière".
La FNI juge qu'il est "encore temps de sortir d'une opposition stérile entre syndicats et Ordre, leurs missions respectives [étant] parfaitement complémentaires", les syndicats étant chargés de "la défense du travail" et l'Ordre de "la défense du métier au service de l'usager".
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proposée par un homme de droite.......mais loi votée majoritairement par la gauche....en effet une majorité de députés de droite à voté contre ce texte.......à main levée à l'époqueLa loi sur la pilule a été proposée par Lucien Neuwirth, homme de droite
idem simone veil a eu un grand mérite de faire voter la loi sur l'avortement.......son propre parti y étant farouchement opposé
dernièrement mme NKM a parlé de lacheté de certains députés, voire ministre de droite.........car elle a été "agressée" pour avoir accepté un amendement communiste qui prevoit de sauvegarder toute culture de mais bio, AOC.........cet amendement sera "torpillé" au senat par un sous amendement de .......droite. !!!!! grenelle ou es tu??
à droite ou à gauche il existe des gens compétents qui souhaitent tenir leurs engagement........leur seul tort est d'être trops peu nombreux
cordialement
kris
il y a des
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ELECTIONS REGIONALES
Source :
Instruction DHOS/P1/2008/ 97 du 25 mars 2008 relative aux élections des conseils régionaux de l'ordre des infirmiers
Il n'est pas nécessaire d'être élu au niveau départemental pour se présenter au niveau régionalLes élections au conseil départemental de l'ordre sont terminées. 68 370 infirmier(e)s ont votés par bulletin électronique afin d'élire les conseillers départementaux. Mais qu’en est-il pour les élections au conseil régional ?
Cette élection est placée sous la responsabilité des DRASS (Directions Régionales des Affaires Sanitaires et Sociales)
Les candidatures :
Les candidatures pour cette élection doivent être parvenues au plus tard le 10 juin 2008 à 16 heures à la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales de la région d'exercice de l'infirmier.
Celle-ci doit comprendre : Nom, prénom usuel, titre, adresse professionnelle, date de naissance, lieu d’exercice et être revêtue de la signature de son auteur. Il peut y être joint sur un document distinct une profession de foi. Celle-ci doit être rédigée en français, en noir et blanc, sur une page qui ne peut dépasser le format 210 X 297mm. Elle ne peut être consacrée qu’à la présentation du candidat au nom duquel elle est diffusée et aux questions entrant dans le champ de compétences de l’ordre.
Conditions pour être éligibles :
1) les infirmiers doivent être enregistrés dans le répertoire ADELI avant le 25 juillet 2005
2) ne pas avoir fait l'objet de sanctions prévues par l'article L.145-5-3 du code de la sécurité sociale.
Il faut savoir également :
- qu’il est possible de cumuler les fonctions de conseillers départemental, régional et national.
- Qu’il est possible de se porter candidat pour une élection régionale même si l’on n’est pas élu conseiller départemental.
L’élection :
Elle aura lieu entre le 10 et le 25 juillet midi (en pleine période de vacances scolaire !!!) par voie électronique
Trois collèges :
- Public
- Privé
- Libéral
Les conseillers régionaux sont élus par les conseillers départementaux au suffrage direct pour une durée de quatre ans avec renouvellement des élus tous les deux ans.
Informations des électeurs :
Les lecteurs doivent recevoir du prestataire de service avant le 21 mai les informations sur ce vote comme convocation, modalités de vote etc. Les code et mots de passe doivent leur parvenir avant le 23 juin 2008
Publication des résultats :
Les résultats seront publiés au recueil des actes administratifs par le Préfet avant le Lundi 28 juillet 2008
Délai de recours :
Lundi 11 août 2008
Guy ISAMBART
Source :
Instruction DHOS/P1/2008/ 97 du 25 mars 2008 relative aux élections des conseils régionaux de l'ordre des infirmiers