Voila la réponse de la ministre de la santé sur la pénibilité des infirmiers.
Elle à l'air d'avoir tranché sur le sujet...
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé. … Croyez-moi, les infirmiers et infirmières apprécieront que ces augmentations de salaires leur soient données immédiatement.
Quant au débat sur la pénibilité, je crains qu’il ne tourne court dans ce domaine. Puis-je rappeler certains chiffres ? L’espérance de vie des infirmiers et infirmières à 55 ans est de 31,6 ans, exactement comme celle de la moyenne des femmes françaises.
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé. Puis-je rappeler que la file active des retraités invalides est de 17 % pour les infirmiers et infirmières, alors qu’elle représente 27 % des effectifs de la fonction publique hospitalière ?
Puis-je rappeler que le taux de ceux qui partent à la retraite avec une invalidité est de 6,7 % dans la totalité de la fonction publique hospitalière et de 4,7 % pour les infirmières ?
Puis-je rappeler que la gravité de l’invalidité ne cesse de baisser pour les infirmières ? De 56 % il y a quinze ans, le taux est passé à 41 % en 2008.
Voilà les chiffres, mesdames et messieurs les députés. Ils vous gênent peut-être, mais ce sont les chiffres de la vérité !
Alors Madame BACHELOT-QUI-ELLE-AURA-PLUSIEURS-BELLES-RETRAITES-ET-PEU-DE-RISQUE-D'ETRE-EN-INVALIDITE :
Il fallait le dire dès le début ..... !
Nos conditions sont idéales, elles s'améliorent de mois en mois et donc nous devons travailler plus ... (Alors, à qd le tour des AS, des Flics, de la sncf, EDF, PARLEMENTAIRES et MINISTRES .... etc ?)
Pour respecter ses engagements signés dans les accords de Bologne, la France fait payer aux Infirmiers eux mêmes et particulièrement au IADE le prix de la réforme ...
Ou est le cadeau ???? MENSONGES TOUJOURS MENSONGES
Non, plutôt stimulant....
Si les IADE, concernés par cet article je vous rappelle, laissent passer ça alors elle aura eu raison d'essayer! De toute façon, elle a plus rien à craindre avec son niveau de crédibilité...
Je pense qu'il serait bon de remailer les Députés UMP en leurs donnant les chiffres de l'article du SNPI!
au boulot!
Elle rajoute juste l'insulte à l'injure....Apres le jet prive à 116 000 € et la povre Rachida à qui on enleve voiture et gardes du corps parce"qu'elle n'est plus ministre" A quand le retablissement de l'esclavage, du servage , ce serait tellement plus simple.... Plus besoin de payer ces p...... d'employes qui ralent tout le temps, marre de ce petit personnel qui ne vote pas comme il faut et veut des conditions de travail digne du XXI siecle alors que tout etait si simple au XVII°:t 'es pas content hop les galeres , hop !!
Et je m'en vais faire un petit courrier dans ce sens à notre "Premier Sinistre" , lui qui semble encore(?) comprendre la definition de SERVICE PUBLIC et aux representants UMP de mon departement pour leur dire tout le plaisir que me procure de tels propos...
Chers collègues
,Lisez cette lettre par l'intermédiaire du lien ci_dessus et donnez une photocopie aux députés et sénateurs que vous allez voir .Bachelot et Sarkozy même tonneau des menteurs
Le métier d'infirmière n'est pas pénible puisqu'elles ne sont pas plus invalides et qu'elles ne meurent pas plus tôt que la moyenne des femmes... C'est ce qu'affirme Roselyne Bachelot. Un point de vue que ne partagent pas les personnes concernées. Les témoignages de nos internautes.
Les députés de la majorité ont adopté jeudi 8 avril l'échange proposé par le gouvernement : accorder aux infirmières du public des salaires plus élevés contre une retraite plus tardive. Les personnels infirmiers et paramédicaux devront donc choisir, à partir de juin, entre une meilleure rémunération mais un départ à la retraite à 60 ans, ou le maintien de leur droit à la retraite à partir de 55 ans mais mais une revalorisation salariale beaucoup plus faible. S'ils optent pour la première solution, ils perdent de facto la bonification - un an de cotisation pour dix ans travaillés - qui leur avait été accordée en 2003 par la loi Fillon sur les retraites, comme reconnaissance de la pénibilité de la profession.
Il y a la polémique des chiffres...
Il faut dire que Roselyne Bachelot a balayé d'un revers de chiffres la question de la pénibilité du métier d'infirmière. Selon la ministre de la Santé, l'espérance de vie des infirmières à 55 ans est dans la moyenne des femmes françaises et le taux de celles qui partent à la retraite avec une invalidité n'est "que" de 4,7%, contre 6,7% dans la totalité de la fonction publique hospitalière. "Ce sont les chiffres de la vérité", assure-t-elle, alors que les syndicats prétendent qu'une infirmière retraitée sur quatre est en invalidité.
Les chiffres cités par Roselyne Bachelot, publiés dans une annexe au projet de loi en ligne sur le site de l'Assemblée nationale, font référence au pourcentage d'infirmières qui sont mises à la retraite pour invalidité totale. Les syndicats évoquent quant à eux le pourcentage d'infirmières qui partent à la retraite avec une invalidité partielle reconnue.
Ainsi, selon les statistiques de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL), "la concession d'une rente d'invalidité concerne 9,8% des nouvelles pensions hospitalières accordées en 2008". Par ailleurs, toujours selon la CNRACL, l'âge moyen des femmes hospitalières retraitées décédées en 2008 est de 78,8 ans, soit environ 22 ans après leur départ à la retraite. Leur espérance de vie n'est donc pas de 31,6 ans comme l'a affirmé la ministre de la Santé.
... et la réalité du terrain
"Comme beaucoup d'infirmières, je suis choquée par les propos de notre ministre de tutelle qui témoignent d'une totale méconnaissance et d'un mépris de notre profession", déplore Nathalie Depoire, présidente de la Coordination Nationale Infirmière (CNI). "Si François Fillon a accordé la bonification aux infirmières en 1993, c'est que le métier remplit plus de la moitié des critères de pénibilité", rappelle de son côté Philippe Crepel, responsable de la CGT Santé, qui cite notamment le travail de nuit, les horaires en 3/8, le stress, le contact avec des produits toxiques et des malades et le port de charges lourdes. "Notre ministre oublie de dire qu'une infirmière sur deux dans l'hôpital public arrête d'exercer au bout de cinq ans en raison des conditions de travail", note Thierry Amouroux, président du SNPI.
Selon une enquête réalisée en 2008 par la Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Infirmiers, 51% des infirmiers jugent leur métier très difficile physiquement - ils portent en moyenne 9 charges de patients dépendants par jour -, 32% très difficile psychologiquement. Certes, l'étude porte sur le secteur libéral, mais le métier n'est sûrement plus aisé dans l'hôpital public. Comme en témoignent de nombreux internautes de L'Expansion.com, qui ne sont pas, mais alors pas du tout d'accord avec Roselyne Bachelot.
Ainsi Brijou34 témoigne : "53 ans et infirmière crevée, 32 ans d'exercice la nuit, et à temps plein sur des équipes de 12 heures. Je ne me sens pas d'aller à 60 ans comme soignant, ce sera peut être comme patient. J'invite la grande bouche de Roselyne qui "pense" derrière un bureau à tenir mon rythme de femme, de mère et d'infirmière une semaine et je suis sure qu'elle reverra sa copie". Un autre internaute, Nîme85, prend quant à lui la parole pour son épouse : "10 ans de 3/8 en réa et 20 ans de nuit en ortho par 10h de suite et des séries pouvant aller jusqu'à 4 jours de suite et certaine fois elle rentre avec son panier repas même pas ouvert!" Benamé, elle, choisit plutôt l'ironie : "Je peux dire qu'en temps qu'ancienne infirmière, j'ai trouvé mon métier pénible et difficile. J'ai eu la chance de partir en retraite à 55 ans, claquée et exténuée. Si j'avais 20 ans le job que je choisirai est sans nul doute celui de ministre de la Santé".
Ouilliam a écrit :"Ce sont les chiffres de la vérité"???????????????????
Ouai!!!!!Surement comme pour le H1N1!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et mon c**, c est du poulet??!!!!!!!!!!!
Extrait ... tiré de la discussion du jeudi 8 avril.
Me Roseline B.
"Des questions m’ont été posées sur les masters, notamment par Isabelle Vasseur qui connaît particulièrement bien ces sujets, et sur les masters pour les infirmières anesthésistes que l’on appelle les IADE.
Certains d’entre vous s’interrogent sur la reconnaissance universitaire des IADE, et plus globalement des infirmiers spécialisés. Je tiens à vous rassurer : celle-ci est bien programmée.
La reconnaissance au niveau L des infirmiers en soins généraux était un préalable indispensable. C’est désormais chose faite.
Nous poursuivons la même démarche avec les professionnels concernés et les organisations syndicales, avec lesquelles nous travaillons de manière permanente depuis de nombreuses années sur ces sujets, pour réformer les études des infirmiers spécialisés – infirmiers de bloc opératoire, IADE, puériculteurs.
Deux axes sont actuellement à l’étude : d’une part, la « ré-ingénierie » du diplôme, c’est-à-dire une réécriture du référentiel d’activité et des compétences du métier, puis, dans un second temps, du référentiel de formation ; d’autre part, les pratiques avancées, mises en place à partir de cette année. Ce sujet m’est cher. Le but est de déboucher sur des propositions permettant d’identifier les actes ou les activités susceptibles d’être transférés par les médecins sur les infirmiers spécialisés. Cette réflexion doit également mettre en évidence les activités nouvelles correspondant aux besoins de santé de la population.
Autrement dit, la concertation la plus large est actuellement conduite pour pouvoir inscrire la formation des infirmiers spécialisés dans le dispositif LMD, comme je m’y étais engagée."
Génial ... la prochain troc ce sera : le gouvernement repousse les cotisations à 45 annuité et vous faites plus d'actes (rachi, peri, bloc periph, consult) en contre parti le gouvernement vous donne 50 euros de plus par mois !!!! ... mais vous aurez un MASTER !!!
1/ Les MAR se refusent aux pratiques avancés
2/ Certains syndicats de médecins reconnaissent même pas notre autonomie et nos pratique quotidiennes (cf : dernières réunions sur les pratique avancées)
3/ Je n'ai plus confiance aux propos d' Aristocrates ...
Autres discussion ...
Me Roseline B
"Toujours concernant les infirmières anesthésistes, je souhaite m’arrêter quelques instants sur la revalorisation prévue dans le protocole du 2 février 2010. Celui-ci revalorise très sensiblement les IADE en début de carrière : dès 2012, celles-ci auront un gain de rémunération annuel net de près de 2 880 euros, qui s’ajouteront aux 1 024 euros obtenus en 2002. En fin de carrière, les IADE auront un gain de plus de 2 000 euros, qui s’ajouteront aux 3 330 euros obtenus précédemment.
Sans attendre les conclusions des groupes de travail sur les études de IADE, j’ai tenu à revaloriser très sensiblement cette profession, qui joue un rôle tout à fait fondamental dans nos établissements hospitaliers. Le protocole maintient les IADE comme les personnels infirmiers les mieux rémunérés dans la fonction publique hospitalière, ce qui est bien normal compte tenu de leur grande expertise."
Il y a qq chose qui m'échappe ... je suis issu de la promo 2004 et les 1024 euros de plus ... je sais pas où ils sont ??? ... enfin si, je crois :
Pour la petite histoire, depuis 2002, les 41 pts de NBI sont intégrés dans le salaire. Depuis cette date, à la sortie de l'école d'IADE, l'IDE passe non plus à l'echelon supérieur mais à l'indice égal ou supérieur et la NBI n'existe plus ... résultat : des disparités de salaire considérable à parcour professionnel identique pour les diplomés d'avant 2002 et ceux d'après 2002.
Les diplômés d'après 2002 se doublement baiser ... merci les syndicats signataire et Me R. B.
Arghhh ! De bon matin tout ca me met les nerfs en boule ! On nous prend pour des guignols ! Rien de tel que ces discuccions pour (re)motiver les troupes, si toutefois c'était nécessaire ?! Ces extraits sont à diffuser en masse, continuons la lutte !!!