Intubation robotisee...
Modérateur : Marc
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Intubation robotisee...
Bonjour bonjour, petite news légère :
Une équipe de Montréal expérimente en ce moment l'intubation oro trachéale assistée par robot :
http://www.actusoins.com/7217/lintubati ... robot.html
A titre personnel, l'intérêt de la chose me laisse plutôt dubitatif, et vous ?
Pour les curieux, le laryngo utilisé est un Pentax AWS : http://www.pentax.co.jp/english/news/2006/200633.html
Thomas
[video]http://www.youtube.com/watch?v=Z4PK7NYX ... r_embedded[/video]
Une équipe de Montréal expérimente en ce moment l'intubation oro trachéale assistée par robot :
http://www.actusoins.com/7217/lintubati ... robot.html
A titre personnel, l'intérêt de la chose me laisse plutôt dubitatif, et vous ?
Pour les curieux, le laryngo utilisé est un Pentax AWS : http://www.pentax.co.jp/english/news/2006/200633.html
Thomas
[video]http://www.youtube.com/watch?v=Z4PK7NYX ... r_embedded[/video]
Modifié en dernier par Thomas le 24 avr. 2011, 17:13, modifié 1 fois.
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Re: Intubation robotisée...
Bé, je vois pas bien l'intérêt du merdier non plus ...
C'est un laryngo au bout d'un bras articulé, et après ? On pète moins de dents avec ? Ca à l'air bien simple ce truc, et pas encombrant en plus !
Ca ne dispense pas d'un praticien maîtrisant le geste, et l'intubation c'est quand même pas le geste le plus compliqué de la terre.
Quel est l'argument pour développer ce énième gadget ? Faire comme les chir avec da vinci ? En mettre dans les SMUR pour qu'un IADE au bloc puisse à distance sauver la mise à un urgentiste qui ne maîtrise pas le geste ?
C'est un laryngo au bout d'un bras articulé, et après ? On pète moins de dents avec ? Ca à l'air bien simple ce truc, et pas encombrant en plus !
Ca ne dispense pas d'un praticien maîtrisant le geste, et l'intubation c'est quand même pas le geste le plus compliqué de la terre.
Quel est l'argument pour développer ce énième gadget ? Faire comme les chir avec da vinci ? En mettre dans les SMUR pour qu'un IADE au bloc puisse à distance sauver la mise à un urgentiste qui ne maîtrise pas le geste ?
- fp1954
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Re: Intubation robotisée...
Qu'on le veuille ou non....
Qu'on le souhaite ou non...
C'est ça l'avenir et pas autre chose.
A nous de nous adapter...
J'ai vu un prototype de salles télécommandés par ordinateur à partir d'un poste central ou se trouvait un
anesthésiste. Mais si je vous en parle, vous allez sans doute hurler...
C'est dommage car c'est aussi l'avenir.
Préparons-nous dans notre tête à cet avenir, gardons-nous d'être passéistes et ayons un regard ouvert et clair sur le futur.
C'est à ce prix que nous survivrons, que vous survivrez car je ne serais plus la.
La robotisation est aujourd'hui assez embryonnaire, mais dans quelques années.... Elle ne supplantera pas les infirmiers anesthésistes, mais malheur à tous ceux qui ne sauront pas s'adapter.
Pour l'instant, ces robots copient nos gestes, mais imaginez, une fois ce cap franchit ce qu'ils pourraient faire dans le futur....
Qu'on le souhaite ou non...
C'est ça l'avenir et pas autre chose.
A nous de nous adapter...
J'ai vu un prototype de salles télécommandés par ordinateur à partir d'un poste central ou se trouvait un
anesthésiste. Mais si je vous en parle, vous allez sans doute hurler...
C'est dommage car c'est aussi l'avenir.
Préparons-nous dans notre tête à cet avenir, gardons-nous d'être passéistes et ayons un regard ouvert et clair sur le futur.
C'est à ce prix que nous survivrons, que vous survivrez car je ne serais plus la.
La robotisation est aujourd'hui assez embryonnaire, mais dans quelques années.... Elle ne supplantera pas les infirmiers anesthésistes, mais malheur à tous ceux qui ne sauront pas s'adapter.
Pour l'instant, ces robots copient nos gestes, mais imaginez, une fois ce cap franchit ce qu'ils pourraient faire dans le futur....
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Re: Intubation robotisee...
J'ai rien contre l'avenir, hein, mais là je vois juste un laryngo au bout d'un bras articulé. Ca ne change pas la séquence d'induction ni d'intubation (enfin, si en fait, ça la complique considérablement).
Je ne vois pas le bénéfice autre que l'intérêt ludique. Si on me dit que ça apporte un bénéfice je serai très content (ou pas d'ailleurs), mais là je ne vois qu'un gadget.
Par ailleurs, d'une manière plus générale je ne vais pas m'enthousiasmer pour un bidule juste parce qu'il est nouveaux. Il y a tout un tas de truc nouveaux qui sont créé tous les jours, la plupart finissent à la poubelle. L'aiguille creuse date des années 1890, et pourtant on pas encore trouvé mieux. L'intubation est démocratisé depuis 1945, et on a pas non plus trouvé mieux depuis pour préserver les voies aériennes. Le mandrin d'eschman est d'une simplicité enfantine de conception et d'usage, et pourtant c'est un outil génial.
l'intubation est quand même un geste assez simple pour peu qu'on le pratique régulièrement, et cet appareil ne permet pas de se dispenser de l'apprentissage de ce geste.
Autant je vois bien l'automatisation d'une boucle BIS/entropie/PA/ECG/AIVOC/... dans un avenir quelconque, autant là je suis plus que dubitatif. Ca me fait surtout penser à tous les tubes laryngés et autre joujou pour ceux qui ne savent pas intuber tout seul comme des grands.
D'ailleurs d'ici que cet outil soit finalisé, on aura peut être trouvé une molécule révolutionnaire qui permet de pratiquer la chirurgie sans anesthésie. Ou même qui permet de supprimer toutes les indications chirurgicales.
Quel cauchemar !
Je ne vois pas le bénéfice autre que l'intérêt ludique. Si on me dit que ça apporte un bénéfice je serai très content (ou pas d'ailleurs), mais là je ne vois qu'un gadget.
Par ailleurs, d'une manière plus générale je ne vais pas m'enthousiasmer pour un bidule juste parce qu'il est nouveaux. Il y a tout un tas de truc nouveaux qui sont créé tous les jours, la plupart finissent à la poubelle. L'aiguille creuse date des années 1890, et pourtant on pas encore trouvé mieux. L'intubation est démocratisé depuis 1945, et on a pas non plus trouvé mieux depuis pour préserver les voies aériennes. Le mandrin d'eschman est d'une simplicité enfantine de conception et d'usage, et pourtant c'est un outil génial.
l'intubation est quand même un geste assez simple pour peu qu'on le pratique régulièrement, et cet appareil ne permet pas de se dispenser de l'apprentissage de ce geste.
Autant je vois bien l'automatisation d'une boucle BIS/entropie/PA/ECG/AIVOC/... dans un avenir quelconque, autant là je suis plus que dubitatif. Ca me fait surtout penser à tous les tubes laryngés et autre joujou pour ceux qui ne savent pas intuber tout seul comme des grands.
D'ailleurs d'ici que cet outil soit finalisé, on aura peut être trouvé une molécule révolutionnaire qui permet de pratiquer la chirurgie sans anesthésie. Ou même qui permet de supprimer toutes les indications chirurgicales.
Quel cauchemar !
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Re: Intubation robotisee...
Mais non pffff quel pessimisme !!!
L'Iade sera toujours utile pour écarter les lèvres ,faire attention aux dents branlantes et pour ventiler si le mar qui commande le robot n'arrive pas en trois minutes .
Il pourra aussi gonfler le ballonnet (quoi le robot le fera) ou fixer la sonde .
D'ailleurs , je me demande si sur la vidéo ce n'est pas un iade auprès du patient.
ou alors un robot iade à forme humanoïde série mâle 52399 de la firme SantéRobot ....
L'Iade sera toujours utile pour écarter les lèvres ,faire attention aux dents branlantes et pour ventiler si le mar qui commande le robot n'arrive pas en trois minutes .
Il pourra aussi gonfler le ballonnet (quoi le robot le fera) ou fixer la sonde .
D'ailleurs , je me demande si sur la vidéo ce n'est pas un iade auprès du patient.

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Re: Intubation robotisee...
Bah... aspect ludique... si ça peut nous laisser le champ libre avec notre PC pour faire les commandes de pharmacie pendant que ces messieurs-dames ferraient mumuse avec ces jouets télécommandés (au lieu de nous vampiriser notre poste informatique avec des défis intermédicaux sur puzzle-Bobble...)...
- plouplou
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Re: Intubation robotisee...
Super le joujou!!
Y'a pas un robot pour faire mes pleins de salle aussi ou pour me préparer le café?
Y'a pas un robot pour faire mes pleins de salle aussi ou pour me préparer le café?

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Re: Intubation robotisee...



et puis vu le prix.!!
toutes cette logistique pour une simple intubation.!!

comment croire que cela va', à court ou moyen terme, nous remplacer.!!
quel scketch..!
par exemple est ce que le Da-Vinci c'est généralisé.?! ben non.!!
aprés que nos outis changent et deviennent plus "video" que "laryngo" pourquoi pas..!
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Re: Intubation robotisee...
ça doit pas couter cher un truc pareil!!!! Combien d'IADE pour le prix d'UN robot???
Par contre, j'aimerais bien qu'on invente un monitorage sans fil, tout en wifi...c'est ça l'avenir!!!! parce que des fois, quand je vois le paquet de noeuds qu'on fait avec tout ça, je me dis que se serait bien pratique!!!!
Par contre, j'aimerais bien qu'on invente un monitorage sans fil, tout en wifi...c'est ça l'avenir!!!! parce que des fois, quand je vois le paquet de noeuds qu'on fait avec tout ça, je me dis que se serait bien pratique!!!!
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Re: Intubation robotisee...
moi je pense que si il faut ce robot pour l'intubation il nous faut l'installer laussi pour l'extubation c'est medico - légal non ???
kris

kris
- guitou
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Re: Intubation robotisee...
Euh alors suite au cours sur la mise au caisson des patients, parfois accompagné d'un ide aux petits soins pour lui, ne peut on imaginer l'intérêt d'un appareil commandé à l'extérieur qui permettrait à un opérateur d'intuber le patient si celui ci se dégrade et que celà ne peut attendre la durée de décompression?
si je pousse plus loin le raisonnement imaginez un film de SF où un bel IADE du type "Ryan" (les lyonnais reconnaitront), sauvera à distance l'équipage d'apollo 113 en route pour Mars...
Ok j'arrete la moquette...
je retourne à mon mémoire c'est plus terre à terre^^
si je pousse plus loin le raisonnement imaginez un film de SF où un bel IADE du type "Ryan" (les lyonnais reconnaitront), sauvera à distance l'équipage d'apollo 113 en route pour Mars...
Ok j'arrete la moquette...



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- Maxime
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Re: Intubation robotisee...
"Les chirurgiens avaient le robot Da Vinci, il fallait bien l’équivalent de l’autre côté du champ opératoire pour les anesthésistes…"
Tout est résumé dans cette phrase
Il suffit d'écouter la fréquence cardiaque du patient pendant l’intubation pour se rendre compte que 3 opérateurs pour faire fonctionner le robot ne permettent même pas d'avoir un patient correctement endormi...
A quand le robot pour le sondage urinaire ?
Tout est résumé dans cette phrase
Il suffit d'écouter la fréquence cardiaque du patient pendant l’intubation pour se rendre compte que 3 opérateurs pour faire fonctionner le robot ne permettent même pas d'avoir un patient correctement endormi...
A quand le robot pour le sondage urinaire ?
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Re: Intubation robotisee...
Effectivement pas endormi malgré 3 opérateurs et même en regardant attentivement j'ai pas vu la sonde passer (ou stripper???)les cordes vocales...(ou l'oesophage d'ailleurs...)
Quant aux super robots des chirurgiens on en a même vu (des chirurgiens) sur TF1 (ô combien source fiable d'information.......... :))) se plaindre que ce n'étais pas une révolution et qui plus est, que ça créait un surcoût de 4 à 6000 € par patient! Rappelez-vous vos bulletins de salaires.... On a encore de l'avenir dans les blocs!
Quant aux super robots des chirurgiens on en a même vu (des chirurgiens) sur TF1 (ô combien source fiable d'information.......... :))) se plaindre que ce n'étais pas une révolution et qui plus est, que ça créait un surcoût de 4 à 6000 € par patient! Rappelez-vous vos bulletins de salaires.... On a encore de l'avenir dans les blocs!
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Re: Intubation robotisee...
carlito76 a écrit : Rappelez-vous vos bulletins de salaires.... On a encore de l'avenir dans les blocs!

- fp1954
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Re: Intubation robotisee...
Dans les années 60, la NASA se trouve face à un problème de taille.
Impossible alors d'employer du verre pour les capsules Geminy ou Apollo.
La différence de dilatation du verre et de l'acier ne permettait pas l'étanchéité voulue.
Il fallut donc se tourner vers les plastiques, alors en plein essor.
Problème, ceux ci se fissuraient au contact de l'oxygène, nous connaissons bien ce problème d'ailleurs !
Quel est le rapport avec l'intubation ?
Et bien à partir d'un fait aussi isolé que les problèmes d'une cabine spatiale on utilisa ce plastique et on trouva une utilisation tout à fait originale :
Ce fut la création du Hood. En pédiatrie, les tentes à oxygène posaient problème car elles se décomposaient elles aussi au contact de l'oxygène. Le Hood était un petit casque que l'on posait autour du visage de l'enfant et au travers de celui ci était injecté avec une très grande, une bien plus grande précision la quantité exacte d'oxygène. Les ingénieurs de la NASA, sans le savoir, sauvèrent des millions d'enfants dans le monde.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
De l'adaptation aux techniques nouvelles :
Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, la préparation des parfums, à Grasse, dans le Sud de la France, était faite par des ouvriers hautement qualifié, seuls habilités à faire les mélanges de fleurs adéquat.
Un ingénieur arriva, montra une machine capable elle aussi de faire ces mélanges.
Tout le monde rigola, personne n'y prêta attention tous sauf : Fragonard !
Encore aujourd'hui maître dans la fabrication ou plutôt l'élaboration des parfums, il vit tout de suite l'avenir qu'il y avait sous ses yeux, même si cette première machine n'était pas, loin de la, parfaite.
Il l'acheta, la mis en route et gagna ensuite son pari, par la même occasion, les ouvriers si surs d'eux furent tous mis au chômage ou terminèrent leur carrière à couper des fleurs dans les champs.
Pas un seul n'eut l'idée de s'intéresser à la machine
Pas un seul ne se forma à son utilisation.
La conséquence fut directe, ils perdirent tous leur emploi.
Si l'on veut "garder sa place", dans le monde de l'anesthésie, nous Infirmiers Anesthésistes, il nous faut absolument nous intéresser aux nouveautés, nouveautés dont on ne sait absolument pas le devenir dans quelques années. Si nous ne sommes pas parti prenante dans les recherches, car ce robot est bien du domaine de la recherche, alors nous nous trouverons comme les parfumeurs soit disant maître des parfums, dans les champs... à couper des fleurs.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
On a tous un peu rigolé, avouons le, de ces vêtements à capsule présentés il y à quelques années.
Certains devaient distribuer un médicament au travers de la peau, d'autres éviter la transpiration bref, il y avait de
quoi être mort de rire tant tout cela paraissait gadget.
Le Martin Sayers Imperial College de Londres vient de proposer un nouveau vêtements issu directement des premières recherches. A partir d'une bombe à spray, on pulvérise une sorte de mousse sur la peau et on recouvre de celle ci le torse et le dos ainsi que les manches. En quelques minutes, celle ci se fige, devient homogène et on a un tee-shirt parfaitement adapté aux dimensions, aux mesures de la personne. D'autre part, si on en a assez de son tee-shirt, on le remet dans un solvant et hop on le pulvérise à nouveau pour en créer un tout neuf.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité
Je voudrais tout de même rappeler à ceux qui sont jeunes, l'histoire d'Ariane Espace.
J'affirme ici qu'à l'époque en 1973, les Français n'y ont absolument pas cru. Le "complexe" de nos coreligionnaires était terrible. Des phrases comme : " on fera jamais aussi bien que les Russes ou les Américains" ou encore "c'est fou, on veut péter plus haut que notre c..." ou encore : "Quel fric gaspillé alors que d'autres fusées opérationnelles sont à disposition . Le rejet des Français pour cette fusée, l'idée qu'elle ne pouvait être que l’œuvre d'un mégalomane était totalement la norme On sait maintenant ce qu'est devenu cette fusée et son succès total de par le monde.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
Lorsque les premiers matériels de laparoscopie sont apparus, on peu dire sans exagérer que peux de gens y croyaient. Pourquoi doubler les temps opératoires, pourquoi compliquer le geste chirurgical avec ces pinces si peu pratiques à manier. J'ai pesté plus d'une fois, comme beaucoup de mes collègues de l'époque contre cette technique, alors, il faut bien l'avouer très dangereuse à plus d'un titre. On ne savait pas que si la pression de CO² injectée dépassait une limite on pouvait craindre à juste titre des embolies gazeuses. Les premiers trocarts n'étaient pas rétractiles et l'on peu imaginer qu'alors des accidents de perforation étaient assez fréquent (Je suis gentil de dire cela). Le câble des caméras était alors non stérile, pour le protéger, on l'enveloppait d'un champs vert puis on plaçait des pinces de Koscher pour le tenir fermé autour du plastique noir. Quelle stérilité !!!!!
Les écrans d'alors étaient peu précis, tous petits et quasiment illisibles. Il fallait une sacré pratique pour s'en servir.
Et pourtant, ce jour, alors que nous étions tant à pester contre cette technique, la laparoscopie a progressé tellement que personne ne la remettrait en cause
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
Et relisons l'histoire du Grand Pasteur qui fut une victime diabolisée, rejetée par la monde médical, mis au banc de la société car il avait compris, seul, que la génération spontanée était une idiotie et que des organismes minuscules étaient à l'origine de nos maladies.Pasteur « dispose d'une première orientation donnée par Cagniard de Latour ; il la développe et montre que c'est en tant qu'être vivant que la levure agit, et non en tant que matière organique en décomposition. » De 1857 à 1867, il publie des études sur les fermentations. Inaugurant la méthode des cultures pures, il établit que certaines fermentations (lactique, butyrique) où on n'avait pas aperçu de substance jouant un rôle analogue à celui de la levure (ce qui avait servi d'argument à Liebig) sont bel et bien l'œuvre d'organismes vivants.
Il établit la capacité qu'ont certains organismes de vivre en l'absence d'oxygène libre (c'est-à-dire en l'absence d'air). Il appelle ces organismes anaérobies.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
Et relisons l'histoire de Ignace Philippe Semmelweis, fils d'un épicier prospère qui découvrit l'hygiène et permis un pas décisif dans l'éradication des fièvres puerpérales. Il termina sa carrière, rejeté, honnis, dans un hôpital psychiatrique, détruit par les concepts arriérés des médecins bien pensants de l'époque.
C'est en 1847 que la mort de son ami Jakob Kolletschka, professeur d'anatomie, lui ouvrit les yeux : Kolletschka décéda d'une infection après s'être blessé accidentellement au doigt avec un bistouri, au cours de la dissection d'un cadavre. Sa propre autopsie révéla une pathologie identique à celle des femmes mortes de la fièvre puerpérale. Semmelweis vit immédiatement le rapport entre la contamination par les cadavres et la fièvre puerpérale, et il étudia de façon détaillée les statistiques de mortalité dans les deux cliniques obstétriques. Il en conclut que c'étaient lui et les étudiants qui, depuis la salle d'autopsie, apportaient sur leurs mains les particules de contamination aux patientes qu'ils soignaient dans la première clinique. À l'époque, la théorie des maladies microbiennes n'avait pas encore été formulée, c'est pourquoi Semmelweiss conclut que c'était une substance cadavérique inconnue qui provoquait la fièvre puerpérale. Il prescrivit alors, en mai 1847, l'emploi d'une solution d'hypochlorite de calcium pour le lavage des mains entre le travail d'autopsie et l'examen des patientes ; le taux de mortalité chuta de 12 % à 2.4 %,
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité
Alors, ce robot ?
Croire que des entreprises investissent de telles sommes juste pour entrer un tube dans une trachée n'est pas une bonne idée.
Au fond, c'est un peu comme si j'investissais des millions de Dollars en un bras articulé qui apporterait la nourriture à ma bouche sans que je ne me fatigue.... Charlie Chaplin l'avait fait avant !
La question que les ingénieurs pose n'est pas seulement celle de l'intubation.
Il faut aussi tester des dizaines de matériaux capables de fonctionner dans 100 % des cas, des axes suffisamment résistants pour être actionnés des dizaines de fois dans ces conditions précises. Des programmes informatiques capables de gérer l'ensemble du robot.
Pourquoi ? Car derrière cette intubation robotisée qui parait un peu ... bon... passons, il y à sans aucun doute des applications qui vont naître dans les années à venir.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
On site souvent cette phrase :
- Lorsque l'ami montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
Gardons notre esprit ouvert, ne jugeons pas trop vite des nouvelles inventions testées dans nos hôpitaux et cliniques
Faisons fonctionner notre imagination quelques minutes.
L'imagination est à la fois la capacité innée et le processus d'inventer un champ personnel, partiel ou complet, à travers l'esprit à partir d'éléments dérivés de perceptions sensorielles de l'existence commune.
Merci à ceux ou celles qui auront eut la patience de lire ces lignes.
Impossible alors d'employer du verre pour les capsules Geminy ou Apollo.
La différence de dilatation du verre et de l'acier ne permettait pas l'étanchéité voulue.
Il fallut donc se tourner vers les plastiques, alors en plein essor.
Problème, ceux ci se fissuraient au contact de l'oxygène, nous connaissons bien ce problème d'ailleurs !
Quel est le rapport avec l'intubation ?
Et bien à partir d'un fait aussi isolé que les problèmes d'une cabine spatiale on utilisa ce plastique et on trouva une utilisation tout à fait originale :
Ce fut la création du Hood. En pédiatrie, les tentes à oxygène posaient problème car elles se décomposaient elles aussi au contact de l'oxygène. Le Hood était un petit casque que l'on posait autour du visage de l'enfant et au travers de celui ci était injecté avec une très grande, une bien plus grande précision la quantité exacte d'oxygène. Les ingénieurs de la NASA, sans le savoir, sauvèrent des millions d'enfants dans le monde.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
De l'adaptation aux techniques nouvelles :
Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, la préparation des parfums, à Grasse, dans le Sud de la France, était faite par des ouvriers hautement qualifié, seuls habilités à faire les mélanges de fleurs adéquat.
Un ingénieur arriva, montra une machine capable elle aussi de faire ces mélanges.
Tout le monde rigola, personne n'y prêta attention tous sauf : Fragonard !
Encore aujourd'hui maître dans la fabrication ou plutôt l'élaboration des parfums, il vit tout de suite l'avenir qu'il y avait sous ses yeux, même si cette première machine n'était pas, loin de la, parfaite.
Il l'acheta, la mis en route et gagna ensuite son pari, par la même occasion, les ouvriers si surs d'eux furent tous mis au chômage ou terminèrent leur carrière à couper des fleurs dans les champs.
Pas un seul n'eut l'idée de s'intéresser à la machine
Pas un seul ne se forma à son utilisation.
La conséquence fut directe, ils perdirent tous leur emploi.
Si l'on veut "garder sa place", dans le monde de l'anesthésie, nous Infirmiers Anesthésistes, il nous faut absolument nous intéresser aux nouveautés, nouveautés dont on ne sait absolument pas le devenir dans quelques années. Si nous ne sommes pas parti prenante dans les recherches, car ce robot est bien du domaine de la recherche, alors nous nous trouverons comme les parfumeurs soit disant maître des parfums, dans les champs... à couper des fleurs.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
On a tous un peu rigolé, avouons le, de ces vêtements à capsule présentés il y à quelques années.
Certains devaient distribuer un médicament au travers de la peau, d'autres éviter la transpiration bref, il y avait de
quoi être mort de rire tant tout cela paraissait gadget.
Le Martin Sayers Imperial College de Londres vient de proposer un nouveau vêtements issu directement des premières recherches. A partir d'une bombe à spray, on pulvérise une sorte de mousse sur la peau et on recouvre de celle ci le torse et le dos ainsi que les manches. En quelques minutes, celle ci se fige, devient homogène et on a un tee-shirt parfaitement adapté aux dimensions, aux mesures de la personne. D'autre part, si on en a assez de son tee-shirt, on le remet dans un solvant et hop on le pulvérise à nouveau pour en créer un tout neuf.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité
Je voudrais tout de même rappeler à ceux qui sont jeunes, l'histoire d'Ariane Espace.
J'affirme ici qu'à l'époque en 1973, les Français n'y ont absolument pas cru. Le "complexe" de nos coreligionnaires était terrible. Des phrases comme : " on fera jamais aussi bien que les Russes ou les Américains" ou encore "c'est fou, on veut péter plus haut que notre c..." ou encore : "Quel fric gaspillé alors que d'autres fusées opérationnelles sont à disposition . Le rejet des Français pour cette fusée, l'idée qu'elle ne pouvait être que l’œuvre d'un mégalomane était totalement la norme On sait maintenant ce qu'est devenu cette fusée et son succès total de par le monde.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
Lorsque les premiers matériels de laparoscopie sont apparus, on peu dire sans exagérer que peux de gens y croyaient. Pourquoi doubler les temps opératoires, pourquoi compliquer le geste chirurgical avec ces pinces si peu pratiques à manier. J'ai pesté plus d'une fois, comme beaucoup de mes collègues de l'époque contre cette technique, alors, il faut bien l'avouer très dangereuse à plus d'un titre. On ne savait pas que si la pression de CO² injectée dépassait une limite on pouvait craindre à juste titre des embolies gazeuses. Les premiers trocarts n'étaient pas rétractiles et l'on peu imaginer qu'alors des accidents de perforation étaient assez fréquent (Je suis gentil de dire cela). Le câble des caméras était alors non stérile, pour le protéger, on l'enveloppait d'un champs vert puis on plaçait des pinces de Koscher pour le tenir fermé autour du plastique noir. Quelle stérilité !!!!!
Les écrans d'alors étaient peu précis, tous petits et quasiment illisibles. Il fallait une sacré pratique pour s'en servir.
Et pourtant, ce jour, alors que nous étions tant à pester contre cette technique, la laparoscopie a progressé tellement que personne ne la remettrait en cause
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
Et relisons l'histoire du Grand Pasteur qui fut une victime diabolisée, rejetée par la monde médical, mis au banc de la société car il avait compris, seul, que la génération spontanée était une idiotie et que des organismes minuscules étaient à l'origine de nos maladies.Pasteur « dispose d'une première orientation donnée par Cagniard de Latour ; il la développe et montre que c'est en tant qu'être vivant que la levure agit, et non en tant que matière organique en décomposition. » De 1857 à 1867, il publie des études sur les fermentations. Inaugurant la méthode des cultures pures, il établit que certaines fermentations (lactique, butyrique) où on n'avait pas aperçu de substance jouant un rôle analogue à celui de la levure (ce qui avait servi d'argument à Liebig) sont bel et bien l'œuvre d'organismes vivants.
Il établit la capacité qu'ont certains organismes de vivre en l'absence d'oxygène libre (c'est-à-dire en l'absence d'air). Il appelle ces organismes anaérobies.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
Et relisons l'histoire de Ignace Philippe Semmelweis, fils d'un épicier prospère qui découvrit l'hygiène et permis un pas décisif dans l'éradication des fièvres puerpérales. Il termina sa carrière, rejeté, honnis, dans un hôpital psychiatrique, détruit par les concepts arriérés des médecins bien pensants de l'époque.
C'est en 1847 que la mort de son ami Jakob Kolletschka, professeur d'anatomie, lui ouvrit les yeux : Kolletschka décéda d'une infection après s'être blessé accidentellement au doigt avec un bistouri, au cours de la dissection d'un cadavre. Sa propre autopsie révéla une pathologie identique à celle des femmes mortes de la fièvre puerpérale. Semmelweis vit immédiatement le rapport entre la contamination par les cadavres et la fièvre puerpérale, et il étudia de façon détaillée les statistiques de mortalité dans les deux cliniques obstétriques. Il en conclut que c'étaient lui et les étudiants qui, depuis la salle d'autopsie, apportaient sur leurs mains les particules de contamination aux patientes qu'ils soignaient dans la première clinique. À l'époque, la théorie des maladies microbiennes n'avait pas encore été formulée, c'est pourquoi Semmelweiss conclut que c'était une substance cadavérique inconnue qui provoquait la fièvre puerpérale. Il prescrivit alors, en mai 1847, l'emploi d'une solution d'hypochlorite de calcium pour le lavage des mains entre le travail d'autopsie et l'examen des patientes ; le taux de mortalité chuta de 12 % à 2.4 %,
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité
Alors, ce robot ?
Croire que des entreprises investissent de telles sommes juste pour entrer un tube dans une trachée n'est pas une bonne idée.
Au fond, c'est un peu comme si j'investissais des millions de Dollars en un bras articulé qui apporterait la nourriture à ma bouche sans que je ne me fatigue.... Charlie Chaplin l'avait fait avant !
La question que les ingénieurs pose n'est pas seulement celle de l'intubation.
Il faut aussi tester des dizaines de matériaux capables de fonctionner dans 100 % des cas, des axes suffisamment résistants pour être actionnés des dizaines de fois dans ces conditions précises. Des programmes informatiques capables de gérer l'ensemble du robot.
Pourquoi ? Car derrière cette intubation robotisée qui parait un peu ... bon... passons, il y à sans aucun doute des applications qui vont naître dans les années à venir.
A partir d'un fait, anodin, paraissant inutile, une application peu naître et prouver son efficacité.
On site souvent cette phrase :
- Lorsque l'ami montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
Gardons notre esprit ouvert, ne jugeons pas trop vite des nouvelles inventions testées dans nos hôpitaux et cliniques
Faisons fonctionner notre imagination quelques minutes.
L'imagination est à la fois la capacité innée et le processus d'inventer un champ personnel, partiel ou complet, à travers l'esprit à partir d'éléments dérivés de perceptions sensorielles de l'existence commune.
Merci à ceux ou celles qui auront eut la patience de lire ces lignes.

Modifié en dernier par fp1954 le 30 avr. 2011, 18:17, modifié 1 fois.
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Re: Intubation robotisee...
"seul celui qui ecoute, entend celui qui parle..!" 

- fp1954
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Re: Intubation robotisee...
Mallampatix !
Il existe aussi un proverbe chinois qui dit :
- Manger sa soupe avec ses doigts, c'est bouffer des nouilles avec un râteau
. Confucius
si ! si !
Il existe aussi un proverbe chinois qui dit :
- Manger sa soupe avec ses doigts, c'est bouffer des nouilles avec un râteau

si ! si !
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Re: Intubation robotisee...
"Lorsque tu te casses une cruche sur la tête et que ça sonne creux, n'en déduit pas forcément que c'est la cruche qui est vide."




- fp1954
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Re: Intubation robotisee...
Je vais vous faire un prédiction.
Une prédiction est toujours difficile et il faut beaucoup de prudence lorsqu'on l'énonce sous peine d'être un peu ridicule.
Et bien, du courage, allons-y.
Mes sources : Les labos fabriquant ces matériels, deux ingénieurs avec qui j'ai eu de longues discussions, des hygiénistes reconnus, pas les farfelues obsessionnelles qu'on trouve dans certains hôpitaux.
L'avenir donc c'est quoi ? Partons de l'existant.
Le plus gros problème que nous ayons c'est l'infection nosocomiale. Nous savons tous qu'elle est diabolique, dévastatrice et en employant ce mot, je n'exagère rien. C'est pour nous une lutte sans fin et perdue d'avance, quoi que nous fassions, quelque mesure que nous prenions. On peut "freiner" le phénomène, mais cela se borne à cela, rien d'autre.
Hors personne n'est satisfait de de mot "freiner". Je passe sur les tentatives onéreuses pour tenter de lutter, plafonds joubert, blocs enterrées, filtration plus ou moins elles-mêmes responsables de développement des bactérie, ne revenons pas la dessus.
Dans l'avenir, tous les personnels présents à l'entrée du patient, sortirons de salle.
Puis on recouvrira d'un "sarcophage" transparent le patient. A l'intérieur de ce sarcophage, qui pourrait ressembler à ceux du film Avatar, se trouve le robot chirurgical, ainsi que le robot d'anesthésie chargé d'injecter, de contrôler, de ventiler le patient. A l'extérieur de la salle les écrans de contrôle, les personnels de surveillance, les chirurgiens etc...
Lorsque l'intervention commence, on ferme le sarcophage, on y introduit alors une substance, surement sous forme de gaz, stérilisant l'ambiance interne ET le patient, pour en arriver à une stérilité complète.
Puis l'intervention peut commencer, à la fin, le patient se retrouve en air ambiant, avec ses microbes, mais tout le processus antérieur a été stérile. La re colonisation par les bactéries de la peau peut alors commencer.
Je rêve ????? lisez donc ceci :
La robotique appliquée à la chirurgie</h2>
La chirurgie intègre des systèmes robotiques et de traitement d'images afin d'assister interactivement un chirurgien dans ses activités de planification puis d'exécution de procédures chirurgicales.
L'objectif clinique de cette chirurgie robotisée est de contribuer au renforcement de la qualité des soins en limitant le traumatisme opératoire (réduction de la taille des incisions, des délabrements tissulaires...) pour le bénéfice du patient et de la société, et en accord avec l'éthique médicale. Plusieurs types de chirurgie comme la neurochirurgie, l'orthopédie, la microchirurgie, la laparoscopie en chirurgie générale et en chirurgie cardiaque bénéficient aujourd'hui de l'apport de la robotique.
Concrètement, la chirurgie robotisée couvre toute la procédure opératoire depuis l'acquisition et le traitement des données jusqu'à l'intervention chirurgicale et au contrôle post-opératoire.
En phase pré-opératoire, il s'agit de modéliser, pour chaque patient, les organes rigides (tels que les os) ou déformables (tels que le cœur), cibles de l'intervention. Pour ce faire, les spécificités des modalités d'imagerie médicale et les informations pertinentes qu'elles proposent sont exploitées. Les structures anatomiques mises en évidence sont ensuite
utilisées lors de la préparation du planning opératoire et de sa simulation. Ces deux phases intègrent les modèles mécaniques du robot pour décrire et simuler les mouvements, et éventuellement les forces réalisables.
Ce planning est ensuite mis en corrélation avec le patient au bloc, en phase per-opératoire. Le système robotique peut alors fournir une aide active en guidant, contraignant les mouvements du chirurgien pour la réalisation précise de la procédure planifiée (exemple de robot porteur de guide d'aiguille à biopsie en neurochirurgie). Dans certains cas, le
robot peut agir de façon autonome pour réaliser tout ou partie de la procédure opératoire envisagée (exemple de robot actif réalisant le fraisage du fémur lors de la pose de prothèse de hanche).
Dans le cas des robots chirurgicaux téléopérés, le chirurgien, à partir d'une console maître, dispose d'une vision agrandie de l'organe à opérer, parfois tri-dimensionnelle, et potentiellement augmentée d'incrustation d'images de synthèse des organes modélisés précédemment. Les mouvements du chirurgien sont filtrés, réduits et transférés au robot esclave distant, qui réalise le geste chirurgical sur l'organe (exemple du robot d'Intuitive Surgical utilisé pour pontage cardiaque en chirurgie cardiaque à l'hôpital Broussais/Inria). Au delà de l'amélioration des robots médicaux invasifs atuels, des micro-robots permettront dans le futur de traiter des lésions sans ouvrir le patient.
Urologie, gynécologie, viscéral, orthopédie, tout le monde s'y mettra !
O B L I G A T O I R E
Je ne reviens pas sur le robot d'intubation, plusieurs équipes sont sur le coup.
- Thomas Hemmerling, professeur d’anesthésie au McGill University Health Centre (MUHC) et concepteur du Kepler Intubation System (KIS),
À propos du Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
L'un des principaux centres hospitaliers universitaires du monde, le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) est reconnu pour l'excellence de ses programmes cliniques intégrés axés sur les patients, de sa recherche et de son enseignement. Fortement engagé à l'égard du continuum des soins prodigués au sein de sa communauté et partenaire de la faculté de médecine de l'Université McGill, de l'Hôpital de Montréal pour enfants, de l'Hôpital général de Montréal, de l'Hôpital Royal Victoria, de l'Hôpital et l'Institut neurologiques de Montréal, de l'Institut thoracique de Montréal et de l'Hôpital de Lachine, le CUSM met de
Le KIS nous permet d'utiliser un laryngoscope robotisé équipé d'une vidéo et dirigé depuis un poste de travail à distance, explique le Dr Hemmerling, qui est également chercheur en neurosciences à l'Institut de recherche du CUSM. Ce système robotisé permet à l'anesthésiste d'insérer une sonde endotrachéale dans la trachée du patient avec une haute précision et à distance.»
Vous avez dit " à distance ????" tiens se rapprocherait on de ma modeste prophétie ?
Et oui :
Selon lui, l'appareil pourrait permettre des interventions à distance sous peu. «Grâce à la fibre optique, on peut envisager de faire des intubations à distance dans les domaines militaires ou ambulanciers par exemple. Les gens qui ne font pas ça souvent ne sont pas aussi précis.»
Le Dr Hemmerling voit grand pour la récente invention et il espère que son nouveau robot sera utilisé un peu partout à travers le monde au cours des prochaines années. «C'est toujours le fun de voir votre produit prendre la plus grande place dans le monde. On veut faire un plus petit prototype et on espère en faire un produit commercial », dit-il.
Au cours des prochaines semaines, on souhaite intuber plusieurs patients de façon hebdomadaire. On en profitera pour ajouter de nouvelles applications à l'appareil pour le rendre plus performant et maniable.
Le sarcophage ???????????
En 1980 je travaillais alors, à mes heures perdues à la tulipe... La tulipe était le surnom donné au centre de recherche Genevois, jouxtant l'hôpital Cantonal. Ho ! je travaillais... j'aidais alors un jeune chercheur, de son prénom Vincent qui bossait comme un dingue sur les interleukines 1, 2, et 3.
Je ne vais pas m'étendre la-dessus, mais pour ce faire, nous avions besoin de souris stériles. Stériles pas au sens des coucougnettes, mais totalement indemnes de germes à l'intérieur comme à l'extérieur mais VIVANTES ! Elles se vendaient une fortune et Vincent avait bien du mal à trouver les budgets pour ses courses !
On savait donc, dès 1980 stériliser intérieurement et extérieurement des p'tites bébètes
A cette époque les oncologues suppliaient que l'on trouve un système pour l'être humain.
Comment mettre en place une aplasie médullaire suffisante pour "tuer" les cellules cancéreuses.
Ces techniques sont maintenant au point ou quasi.
On peut donc obtenir des personnes stériles même si pour l'homme, la technique reste dangereuse et assez aléatoire.
Mais une fois le patient intubé, ne respirant plus l'ambiance du sarcophage, rien n'empêche d'employer alors, peut être en association avec des comprimés une stérilisation complète de celui-ci.
L’intégration de la gestion informatisée de l’acte opératoire est déjà une réalité. Les dispositifs de contrôles sécuritaires se simplifient et sont plus accessibles. L’environnement d’accompagnement ne paraît pas être une idée du futur. Celui-ci peut être remplacé par des transmissions vidéo de l’acte opératoire.
Le bloc opératoire du futur
Gérard Janvier
Service d’Anesthésie Réanimation 2, CHU de Bordeaux, Groupe Hospitalier Sud
33604 – Pessac cedex, France
Il écrit aussi :
6. Sécurité et gestion des risques [10, 14]
C’est au niveau des blocs opératoires que ce concept est le plus pertinent. Le risque doit être celui de l’aéronautique, c'est-à-dire 10-6, ce qui sous-entend une remise en cause collective de l’organisation, de la programmation et de l’évaluation du travail dans ce secteur très hypertechnique, mais très hétérogène [11]. Même s'il est proposé un changement de l'outil, celui-ci doit être accompagné de changement de rôle des acteurs dans l'application des procédures, avec reconnaissance des problèmes sécuritaires propres aux activités des blocs opératoires. Bien entendu, cette mutation du système sécuritaire doit s'accompagner en priorité d'un changement d'esprit. La sécurité ne veut pas dire effet « réverbère », c'est à dire pourvoyeur de glissement des principes d'actions axés sur la productivité vers le principe de précaution. La chirurgie et l'anesthésie doivent veiller à adhérer préférentiellement aux règles des concepts qualité de fonctionnement et de gestion des risques, sans hypertrophier le principe de précaution : Méthodes de travail – Environnement adapté – Les indicateurs de qualité – Bonne gestion des ressources en matériels et des ressources humaines, dans leur formation, management et évaluation.
Vous, les petits (je peux le dire vu mon âge) vous allez sortir des salles d'op en 10 ans, utiliser des robots, planifier des séquences d'induction informatisés et tout cela sera
passionnant !
Vous pouvez être fiers de votre métier, sachez être de l'avant garde, regardez, soyez curieux, foncez car les progrès qui seront réalisés dans l'avenir dépassent ce jour, notre entendement.
Une prédiction est toujours difficile et il faut beaucoup de prudence lorsqu'on l'énonce sous peine d'être un peu ridicule.
Et bien, du courage, allons-y.
Mes sources : Les labos fabriquant ces matériels, deux ingénieurs avec qui j'ai eu de longues discussions, des hygiénistes reconnus, pas les farfelues obsessionnelles qu'on trouve dans certains hôpitaux.
L'avenir donc c'est quoi ? Partons de l'existant.
Le plus gros problème que nous ayons c'est l'infection nosocomiale. Nous savons tous qu'elle est diabolique, dévastatrice et en employant ce mot, je n'exagère rien. C'est pour nous une lutte sans fin et perdue d'avance, quoi que nous fassions, quelque mesure que nous prenions. On peut "freiner" le phénomène, mais cela se borne à cela, rien d'autre.
Hors personne n'est satisfait de de mot "freiner". Je passe sur les tentatives onéreuses pour tenter de lutter, plafonds joubert, blocs enterrées, filtration plus ou moins elles-mêmes responsables de développement des bactérie, ne revenons pas la dessus.
Dans l'avenir, tous les personnels présents à l'entrée du patient, sortirons de salle.
Puis on recouvrira d'un "sarcophage" transparent le patient. A l'intérieur de ce sarcophage, qui pourrait ressembler à ceux du film Avatar, se trouve le robot chirurgical, ainsi que le robot d'anesthésie chargé d'injecter, de contrôler, de ventiler le patient. A l'extérieur de la salle les écrans de contrôle, les personnels de surveillance, les chirurgiens etc...
Lorsque l'intervention commence, on ferme le sarcophage, on y introduit alors une substance, surement sous forme de gaz, stérilisant l'ambiance interne ET le patient, pour en arriver à une stérilité complète.
Puis l'intervention peut commencer, à la fin, le patient se retrouve en air ambiant, avec ses microbes, mais tout le processus antérieur a été stérile. La re colonisation par les bactéries de la peau peut alors commencer.
Je rêve ????? lisez donc ceci :
La robotique appliquée à la chirurgie</h2>
La chirurgie intègre des systèmes robotiques et de traitement d'images afin d'assister interactivement un chirurgien dans ses activités de planification puis d'exécution de procédures chirurgicales.
L'objectif clinique de cette chirurgie robotisée est de contribuer au renforcement de la qualité des soins en limitant le traumatisme opératoire (réduction de la taille des incisions, des délabrements tissulaires...) pour le bénéfice du patient et de la société, et en accord avec l'éthique médicale. Plusieurs types de chirurgie comme la neurochirurgie, l'orthopédie, la microchirurgie, la laparoscopie en chirurgie générale et en chirurgie cardiaque bénéficient aujourd'hui de l'apport de la robotique.
Concrètement, la chirurgie robotisée couvre toute la procédure opératoire depuis l'acquisition et le traitement des données jusqu'à l'intervention chirurgicale et au contrôle post-opératoire.
En phase pré-opératoire, il s'agit de modéliser, pour chaque patient, les organes rigides (tels que les os) ou déformables (tels que le cœur), cibles de l'intervention. Pour ce faire, les spécificités des modalités d'imagerie médicale et les informations pertinentes qu'elles proposent sont exploitées. Les structures anatomiques mises en évidence sont ensuite
utilisées lors de la préparation du planning opératoire et de sa simulation. Ces deux phases intègrent les modèles mécaniques du robot pour décrire et simuler les mouvements, et éventuellement les forces réalisables.
Ce planning est ensuite mis en corrélation avec le patient au bloc, en phase per-opératoire. Le système robotique peut alors fournir une aide active en guidant, contraignant les mouvements du chirurgien pour la réalisation précise de la procédure planifiée (exemple de robot porteur de guide d'aiguille à biopsie en neurochirurgie). Dans certains cas, le
robot peut agir de façon autonome pour réaliser tout ou partie de la procédure opératoire envisagée (exemple de robot actif réalisant le fraisage du fémur lors de la pose de prothèse de hanche).
Dans le cas des robots chirurgicaux téléopérés, le chirurgien, à partir d'une console maître, dispose d'une vision agrandie de l'organe à opérer, parfois tri-dimensionnelle, et potentiellement augmentée d'incrustation d'images de synthèse des organes modélisés précédemment. Les mouvements du chirurgien sont filtrés, réduits et transférés au robot esclave distant, qui réalise le geste chirurgical sur l'organe (exemple du robot d'Intuitive Surgical utilisé pour pontage cardiaque en chirurgie cardiaque à l'hôpital Broussais/Inria). Au delà de l'amélioration des robots médicaux invasifs atuels, des micro-robots permettront dans le futur de traiter des lésions sans ouvrir le patient.
Urologie, gynécologie, viscéral, orthopédie, tout le monde s'y mettra !
O B L I G A T O I R E
Je ne reviens pas sur le robot d'intubation, plusieurs équipes sont sur le coup.
- Thomas Hemmerling, professeur d’anesthésie au McGill University Health Centre (MUHC) et concepteur du Kepler Intubation System (KIS),
À propos du Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
L'un des principaux centres hospitaliers universitaires du monde, le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) est reconnu pour l'excellence de ses programmes cliniques intégrés axés sur les patients, de sa recherche et de son enseignement. Fortement engagé à l'égard du continuum des soins prodigués au sein de sa communauté et partenaire de la faculté de médecine de l'Université McGill, de l'Hôpital de Montréal pour enfants, de l'Hôpital général de Montréal, de l'Hôpital Royal Victoria, de l'Hôpital et l'Institut neurologiques de Montréal, de l'Institut thoracique de Montréal et de l'Hôpital de Lachine, le CUSM met de
Le KIS nous permet d'utiliser un laryngoscope robotisé équipé d'une vidéo et dirigé depuis un poste de travail à distance, explique le Dr Hemmerling, qui est également chercheur en neurosciences à l'Institut de recherche du CUSM. Ce système robotisé permet à l'anesthésiste d'insérer une sonde endotrachéale dans la trachée du patient avec une haute précision et à distance.»
Vous avez dit " à distance ????" tiens se rapprocherait on de ma modeste prophétie ?
Et oui :
Selon lui, l'appareil pourrait permettre des interventions à distance sous peu. «Grâce à la fibre optique, on peut envisager de faire des intubations à distance dans les domaines militaires ou ambulanciers par exemple. Les gens qui ne font pas ça souvent ne sont pas aussi précis.»
Le Dr Hemmerling voit grand pour la récente invention et il espère que son nouveau robot sera utilisé un peu partout à travers le monde au cours des prochaines années. «C'est toujours le fun de voir votre produit prendre la plus grande place dans le monde. On veut faire un plus petit prototype et on espère en faire un produit commercial », dit-il.
Au cours des prochaines semaines, on souhaite intuber plusieurs patients de façon hebdomadaire. On en profitera pour ajouter de nouvelles applications à l'appareil pour le rendre plus performant et maniable.
Le sarcophage ???????????
En 1980 je travaillais alors, à mes heures perdues à la tulipe... La tulipe était le surnom donné au centre de recherche Genevois, jouxtant l'hôpital Cantonal. Ho ! je travaillais... j'aidais alors un jeune chercheur, de son prénom Vincent qui bossait comme un dingue sur les interleukines 1, 2, et 3.
Je ne vais pas m'étendre la-dessus, mais pour ce faire, nous avions besoin de souris stériles. Stériles pas au sens des coucougnettes, mais totalement indemnes de germes à l'intérieur comme à l'extérieur mais VIVANTES ! Elles se vendaient une fortune et Vincent avait bien du mal à trouver les budgets pour ses courses !
On savait donc, dès 1980 stériliser intérieurement et extérieurement des p'tites bébètes
A cette époque les oncologues suppliaient que l'on trouve un système pour l'être humain.
Comment mettre en place une aplasie médullaire suffisante pour "tuer" les cellules cancéreuses.
Ces techniques sont maintenant au point ou quasi.
On peut donc obtenir des personnes stériles même si pour l'homme, la technique reste dangereuse et assez aléatoire.
Mais une fois le patient intubé, ne respirant plus l'ambiance du sarcophage, rien n'empêche d'employer alors, peut être en association avec des comprimés une stérilisation complète de celui-ci.
L’intégration de la gestion informatisée de l’acte opératoire est déjà une réalité. Les dispositifs de contrôles sécuritaires se simplifient et sont plus accessibles. L’environnement d’accompagnement ne paraît pas être une idée du futur. Celui-ci peut être remplacé par des transmissions vidéo de l’acte opératoire.
Le bloc opératoire du futur
Gérard Janvier
Service d’Anesthésie Réanimation 2, CHU de Bordeaux, Groupe Hospitalier Sud
33604 – Pessac cedex, France
Il écrit aussi :
6. Sécurité et gestion des risques [10, 14]
C’est au niveau des blocs opératoires que ce concept est le plus pertinent. Le risque doit être celui de l’aéronautique, c'est-à-dire 10-6, ce qui sous-entend une remise en cause collective de l’organisation, de la programmation et de l’évaluation du travail dans ce secteur très hypertechnique, mais très hétérogène [11]. Même s'il est proposé un changement de l'outil, celui-ci doit être accompagné de changement de rôle des acteurs dans l'application des procédures, avec reconnaissance des problèmes sécuritaires propres aux activités des blocs opératoires. Bien entendu, cette mutation du système sécuritaire doit s'accompagner en priorité d'un changement d'esprit. La sécurité ne veut pas dire effet « réverbère », c'est à dire pourvoyeur de glissement des principes d'actions axés sur la productivité vers le principe de précaution. La chirurgie et l'anesthésie doivent veiller à adhérer préférentiellement aux règles des concepts qualité de fonctionnement et de gestion des risques, sans hypertrophier le principe de précaution : Méthodes de travail – Environnement adapté – Les indicateurs de qualité – Bonne gestion des ressources en matériels et des ressources humaines, dans leur formation, management et évaluation.
Vous, les petits (je peux le dire vu mon âge) vous allez sortir des salles d'op en 10 ans, utiliser des robots, planifier des séquences d'induction informatisés et tout cela sera
passionnant !
Vous pouvez être fiers de votre métier, sachez être de l'avant garde, regardez, soyez curieux, foncez car les progrès qui seront réalisés dans l'avenir dépassent ce jour, notre entendement.
Modifié en dernier par fp1954 le 30 avr. 2011, 19:27, modifié 1 fois.
- fp1954
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Re: Intubation robotisee...
Arrete Mallampatix ! par pitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiié






