Pratiques avancées
Modérateur : Marc
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Pratiques avancées
Bonjour dans le cadre de mon D U gestion de risques en établissement de santé , j'ai pour sujet de mémoire les pratiques avancées iade , je suis en train de faire une recherche biblio , je vous sollicite pour que vous me racontiez les expériences en cours ou celles auxquelles vous participez ,l'approche juridique et réglementaire m'intéresse également .
Merci à vous toutes et tous pour votre contribution.
Merci à vous toutes et tous pour votre contribution.
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Re: Pratiques avancées
Je ne suis pas sûr que le terme de "pratiques avancées" pour les IADE soit bien défini.
Ou alors il faudrait que tu dises ce que tu mets derrière ce terme.
Ou alors il faudrait que tu dises ce que tu mets derrière ce terme.
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Re: Pratiques avancées
Bonjour ,
je suis bien d'accord , et c'est toute la difficulté du sujet , en fait notre pôle d'anesthésie réa réfléchit à la mise en place de consultation d'anesthésie assurée par des iade dans un cadre très précis ( problème d'effectif médical) par conséquent il faut définir , en termes d'analyse de risques ce que cela implique.
Par ailleurs je suis allé sur le site de l'HAS , , il se développe actuellement , dans le cadre de la loi HPST et de son art.51 , des protocoles entre professionnels de santé pour la mise en place de nouvelles coopérations y compris pour ce qui concerne des consultations infirmières.
Ma référence au terme " pratiques avancées" faisait référence à la réunion du 27 janvier 2010 sur "l'identification de pratiques avancées pour le métier d'infirmier anesthésiste".
Merci pour ta contribution.
je suis bien d'accord , et c'est toute la difficulté du sujet , en fait notre pôle d'anesthésie réa réfléchit à la mise en place de consultation d'anesthésie assurée par des iade dans un cadre très précis ( problème d'effectif médical) par conséquent il faut définir , en termes d'analyse de risques ce que cela implique.
Par ailleurs je suis allé sur le site de l'HAS , , il se développe actuellement , dans le cadre de la loi HPST et de son art.51 , des protocoles entre professionnels de santé pour la mise en place de nouvelles coopérations y compris pour ce qui concerne des consultations infirmières.
Ma référence au terme " pratiques avancées" faisait référence à la réunion du 27 janvier 2010 sur "l'identification de pratiques avancées pour le métier d'infirmier anesthésiste".
Merci pour ta contribution.
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Re: Pratiques avancées
Définir une pratique avancée uniquement dans le cadre d'une procédure dégradée mise en place pour des problèmes d'effectifs , est un non-sens et une insulte à notre profession. Qu'on soit reconnu pour ce que l'on fait déjà avant de chercher à aller plus loin ...
- Bruno huet
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Re: Pratiques avancées
Bonjour
Pour ce qui concerne la consultation :
Effectivement, il n’est pas possible et déraisonnable d’envisager des consultations anesthésiques par des IADE surtout pour les raisons évoquées.
La seule possibilité serait de faire une demande auprès de l’ARS dans le cadre d’uns coopération entre professionnel de santé et je vous réponds que les MAR et les représentants de la profession d’IADE s’opposeront farouchement.
L’évaluation doit rester dans le domaine médical car notre formation n’est pas suffisante pour pouvoir la réaliser.
Au demeurant, rien n’exclu de rechercher ou l’IADE pourrait apporter sa contribution à la consultation d’anesthésie afin d’économiser du temps médical en dehors de prendre la tension et d’écrire le traitement pris par le patient, ce que peut faire une IDE de consultation.
Ce n'est pas gagné !
Concernant la pratique avancée :
Nous y sommes déjà depuis très longtemps, Elle a été reconnue par la communauté médicale lors de notre dernier mouvement par les nombreux témoignages de nos patrons d’anesthésies ( voir sur le forum, les nombreuses lettres de soutien de nos chefs).
Mais, que signifie le terme employé. ? Que mettons-nous derrière ?
C’est surtout l’autonomie reconnue dans notre exercice quotidien qui ne correspond pas à la pratique d’infirmière généraliste. Nous appliquons sous supervision médicale des protocoles d’anesthésies correspondant à des techniques enseignées. Il n’est pas nécessaire d’avoir une prescription détaillée quantitative ( ce qui signifie que la partie réglementaire de la prescription ne s’applique pas à notre exercice) car seul la personne qui procède à l’anesthésie est celle qui peut adapter les doses nécessaires des différents produits en fonction de l’objectif recherché. Il en est de même pour la réanimation per-opératoire ( compensation des pertes) ainsi que des modifications des réglages du respirateur, ainsi que du moment de l’extubation.
Concernant les protocoles entre professionnel de santé :
IL correspond à des pratiques médicales qui serait autorisé par dérogation aux textes régimentaires. Il faut faire attention à ne pas demandé ce qui est déjà acté. Dernièrement, une demande a été formulée pour des protocoles et rejeté car s’ils s’agissaient de protocole rentrant dans le cadre de ce qu’un infirmier peut réaliser (4311-7. Il en est autrement si les protocoles envisagent des actions entrant dans le 4311-9.
La priorité doit rester le patient et être vigilent à ne pas le mettre en danger ainsi que le professionnel.
Voilà voilou ce que votre mail m’a inspiré.
Bruno Huet
Pour ce qui concerne la consultation :
Effectivement, il n’est pas possible et déraisonnable d’envisager des consultations anesthésiques par des IADE surtout pour les raisons évoquées.
La seule possibilité serait de faire une demande auprès de l’ARS dans le cadre d’uns coopération entre professionnel de santé et je vous réponds que les MAR et les représentants de la profession d’IADE s’opposeront farouchement.
L’évaluation doit rester dans le domaine médical car notre formation n’est pas suffisante pour pouvoir la réaliser.
Au demeurant, rien n’exclu de rechercher ou l’IADE pourrait apporter sa contribution à la consultation d’anesthésie afin d’économiser du temps médical en dehors de prendre la tension et d’écrire le traitement pris par le patient, ce que peut faire une IDE de consultation.
Ce n'est pas gagné !
Concernant la pratique avancée :
Nous y sommes déjà depuis très longtemps, Elle a été reconnue par la communauté médicale lors de notre dernier mouvement par les nombreux témoignages de nos patrons d’anesthésies ( voir sur le forum, les nombreuses lettres de soutien de nos chefs).
Mais, que signifie le terme employé. ? Que mettons-nous derrière ?
C’est surtout l’autonomie reconnue dans notre exercice quotidien qui ne correspond pas à la pratique d’infirmière généraliste. Nous appliquons sous supervision médicale des protocoles d’anesthésies correspondant à des techniques enseignées. Il n’est pas nécessaire d’avoir une prescription détaillée quantitative ( ce qui signifie que la partie réglementaire de la prescription ne s’applique pas à notre exercice) car seul la personne qui procède à l’anesthésie est celle qui peut adapter les doses nécessaires des différents produits en fonction de l’objectif recherché. Il en est de même pour la réanimation per-opératoire ( compensation des pertes) ainsi que des modifications des réglages du respirateur, ainsi que du moment de l’extubation.
Concernant les protocoles entre professionnel de santé :
IL correspond à des pratiques médicales qui serait autorisé par dérogation aux textes régimentaires. Il faut faire attention à ne pas demandé ce qui est déjà acté. Dernièrement, une demande a été formulée pour des protocoles et rejeté car s’ils s’agissaient de protocole rentrant dans le cadre de ce qu’un infirmier peut réaliser (4311-7. Il en est autrement si les protocoles envisagent des actions entrant dans le 4311-9.
La priorité doit rester le patient et être vigilent à ne pas le mettre en danger ainsi que le professionnel.
Voilà voilou ce que votre mail m’a inspiré.
Bruno Huet
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Re: Pratiques avancées
2 choses , je partage votre perplexité sur le les raisons qui font envisager une consultation iade dans ce cas de figure , je les ai clairement exprimées .
D'autre part cette consultation rentre dans le cadre de la loi HPST et de son art 51 donc soumise préalablement aux accords ARS-HAS.
Mon idée ,mais je peux me tromper , c'est de mettre en évidence que la consultation pré-anesthésique n'est pas le bon domaine pour des pratiques avancées mais que d'autres activités si prêteraient mieux , par exemple tout ce qui concerne la prise en charge de la douleur.
( quand j'ai commencé à travailler les isar à l'époque revoyaient les patients en préop et je crois prescrivaient les perf avant bloc, mais ceci est une autre époque.)
D'autre part cette consultation rentre dans le cadre de la loi HPST et de son art 51 donc soumise préalablement aux accords ARS-HAS.
Mon idée ,mais je peux me tromper , c'est de mettre en évidence que la consultation pré-anesthésique n'est pas le bon domaine pour des pratiques avancées mais que d'autres activités si prêteraient mieux , par exemple tout ce qui concerne la prise en charge de la douleur.
( quand j'ai commencé à travailler les isar à l'époque revoyaient les patients en préop et je crois prescrivaient les perf avant bloc, mais ceci est une autre époque.)
- Bruno huet
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Re: Pratiques avancées
Bonsoir
Lorsque j'ai commencé on était envoyé pour faire les consultes sur les patients en garde et on faisait les prescriptions post op.
On voyait s'il n'y avait pas de problème de santé, on remplissait la feuille d'anesthésie, incrivait le traitement, etc...
Si le patient était ASA 1, le MAR limitait son intervention souvent à l'auscultation cardio-piulmonaire et à quelques questions rapides, dans le cas contraire, il reprenait la consulte avant d'endormir le patient.
Idem pour les prescriptions post-op simple qui se limitait souvent à la VVP et à des antalgiques, sinon le MAR reprenait la totalité des prescriptions.
Comme vous pouvez le voir, cela n'allait pas très loin et était dans le respect de nos maigres compétences dans le domaine. Mais cela augmentait l'esprit d'équipe, était très formateur,économisait un peu de temps médical. Au final, on peut parler de pré-consulation d'anesthésie comme des pré prescription post op.
Pour ce qui concerne la prise en charge de la douleur, le patient a été vu par le MAR avant de sortir de la salle de réveil, il existe des protocoles dans les services que les IDE peuvent appliquer.
Ou est la plus value de l'IADE?
Avons nous des effectifs suffisants pour détacher sur des activités transversales une partie de l'équipe?
Tout ceci mérite d'y réfléchir pour faire évoluer la profession.
Cordialement
Lorsque j'ai commencé on était envoyé pour faire les consultes sur les patients en garde et on faisait les prescriptions post op.
On voyait s'il n'y avait pas de problème de santé, on remplissait la feuille d'anesthésie, incrivait le traitement, etc...
Si le patient était ASA 1, le MAR limitait son intervention souvent à l'auscultation cardio-piulmonaire et à quelques questions rapides, dans le cas contraire, il reprenait la consulte avant d'endormir le patient.
Idem pour les prescriptions post-op simple qui se limitait souvent à la VVP et à des antalgiques, sinon le MAR reprenait la totalité des prescriptions.
Comme vous pouvez le voir, cela n'allait pas très loin et était dans le respect de nos maigres compétences dans le domaine. Mais cela augmentait l'esprit d'équipe, était très formateur,économisait un peu de temps médical. Au final, on peut parler de pré-consulation d'anesthésie comme des pré prescription post op.
Pour ce qui concerne la prise en charge de la douleur, le patient a été vu par le MAR avant de sortir de la salle de réveil, il existe des protocoles dans les services que les IDE peuvent appliquer.
Ou est la plus value de l'IADE?
Avons nous des effectifs suffisants pour détacher sur des activités transversales une partie de l'équipe?
Tout ceci mérite d'y réfléchir pour faire évoluer la profession.
Cordialement
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Re: Pratiques avancées
Bonsoir ,
pour "la consulte douleur " le suivi en post op immédiat est aujourd'hui délicat et malheureusement non il n'y a pas toujours des protocoles existants,détaché des iade pour le suivi est , à mon sens une plus value, sans compter que parfois on fait des découvertes qui peuvent aider à l'amélioration du suivi mais tu as raison , le problème épineux c'est l'état de nos effectifs.
Selon toi quels seraient les domaines où l'on pourrait développer ce qui seraient des "pratiques avancées iade"?
Merci
pour "la consulte douleur " le suivi en post op immédiat est aujourd'hui délicat et malheureusement non il n'y a pas toujours des protocoles existants,détaché des iade pour le suivi est , à mon sens une plus value, sans compter que parfois on fait des découvertes qui peuvent aider à l'amélioration du suivi mais tu as raison , le problème épineux c'est l'état de nos effectifs.
Selon toi quels seraient les domaines où l'on pourrait développer ce qui seraient des "pratiques avancées iade"?
Merci
- Maxime
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Re: Pratiques avancées
Y'a de la matière dans l'ambulatoire... (Je ne parle pas du sol des salles d'endoscopies).
C'est de plus en plus a la mode, y'aura des besoins...
C'est de plus en plus a la mode, y'aura des besoins...
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Re: Pratiques avancées
Bonsoir,
Je suis votre discussion qui m'intéresse fortement.
Et là je reste face à une interrogation, en fait je ne te suis plus Maxime, je ne vois pas ou tu veux en venir...peux-tu m'expliquer en quoi l'ambulatoire serait un domaine pour développer les pratiques avancées IADE ?
Merci
Je suis votre discussion qui m'intéresse fortement.
Et là je reste face à une interrogation, en fait je ne te suis plus Maxime, je ne vois pas ou tu veux en venir...peux-tu m'expliquer en quoi l'ambulatoire serait un domaine pour développer les pratiques avancées IADE ?
Merci
- Maxime
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Re: Pratiques avancées
C'est un sujet de plus en plus a la mode dans les établissements. Les cotations rentrent, et peu de frais hôteliers.
http://www.hopital.fr/Hopitaux/Actualit ... progresser
http://www.sante.gouv.fr/les-schemas-re ... -sros.html
Cette activité risque de se développer de plus en plus, et avec elle, l'anesthésie ambulatoire. Ce n'est pas qu'un hasard si les gastros ont tenté le coup avec l'anesthésie gérée par eux même pour les endoscopies.
Il y a peut être des secteurs à investir dans le processus. Participation aux consultations et visites pre anesthésiques, anesthésie ambulatoire, suivi de la douleur post op, suivi a distance des patients...
http://www.hopital.fr/Hopitaux/Actualit ... progresser
http://www.sante.gouv.fr/les-schemas-re ... -sros.html
Cette activité risque de se développer de plus en plus, et avec elle, l'anesthésie ambulatoire. Ce n'est pas qu'un hasard si les gastros ont tenté le coup avec l'anesthésie gérée par eux même pour les endoscopies.
Il y a peut être des secteurs à investir dans le processus. Participation aux consultations et visites pre anesthésiques, anesthésie ambulatoire, suivi de la douleur post op, suivi a distance des patients...
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Re: Pratiques avancées
Bonjour,
Je relance ce post qui risque d'être le point de départ de mon TIP, du coup il est vrai, j'attends un enthousiasme de votre part quant aux réponses que vous pourriez m'apporter.
J'ai recherché sur le plan réglementaire ou se situerai une consultation IADE pré-anesthésique, il est écrit partout qu'elle est effectuée par un MAR, ça c'est fait.
Maintenant j'ai regardé l'ambulatoire comme tu l'évoque Maxime, j'en ai aussi parlé avec un MAR qui ne fait que de l'ambu et il m'a répondu que nous y aurions notre place en consultation pour libérer du temps médical, son argumentation est simple ce sont des patients ASA I la plupart du temps, déjà pré trier par le chirurgien qui demande la consultation.
Qu'en pensez-vous ?
Il est évident que le manque d'effectif est un problème mais je voudrais que vous ne teniez pas compte de cet élément, j'aimerai une pointe d'utopie ;)
Merci
Je relance ce post qui risque d'être le point de départ de mon TIP, du coup il est vrai, j'attends un enthousiasme de votre part quant aux réponses que vous pourriez m'apporter.
J'ai recherché sur le plan réglementaire ou se situerai une consultation IADE pré-anesthésique, il est écrit partout qu'elle est effectuée par un MAR, ça c'est fait.
Maintenant j'ai regardé l'ambulatoire comme tu l'évoque Maxime, j'en ai aussi parlé avec un MAR qui ne fait que de l'ambu et il m'a répondu que nous y aurions notre place en consultation pour libérer du temps médical, son argumentation est simple ce sont des patients ASA I la plupart du temps, déjà pré trier par le chirurgien qui demande la consultation.
Qu'en pensez-vous ?
Il est évident que le manque d'effectif est un problème mais je voudrais que vous ne teniez pas compte de cet élément, j'aimerai une pointe d'utopie ;)
Merci
Re: Pratiques avancées
Qu'il serait déjà bon que tous les actes que nous pratiquons au quotidien soient reconnus avant de penser à des "pratiques avancées".j'en ai aussi parlé avec un MAR qui ne fait que de l'ambu et il m'a répondu que nous y aurions notre place en consultation pour libérer du temps médical, son argumentation est simple ce sont des patients ASA I la plupart du temps, déjà pré trier par le chirurgien qui demande la consultation.
Qu'en pensez-vous ?
- coco76
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Re: Pratiques avancées
Dans les centres de lutte contre le cancer des IADE pose des Voies Veines central (PICC) en accord avec ARS sur délégation.
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Re: Pratiques avancées
Ça m'intéresse ce que tu dis là..... tu parles de quel établissement ? Becquerel ?
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Re: Pratiques avancées
Protocole de coopération article 51 HPST ou une autre possibilité ?coco76 a écrit :Dans les centres de lutte contre le cancer des IADE pose des Voies Veines central (PICC) en accord avec ARS sur délégation.
- Bruno huet
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Re: Pratiques avancées
Bonjour
Il s'agit d'une demande de Protocole de coopération article 51 HPST.
Je ne peux en dire plus car soumis au droit de réserve.
Cordialement
Il s'agit d'une demande de Protocole de coopération article 51 HPST.
Je ne peux en dire plus car soumis au droit de réserve.
Cordialement
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- Enregistré le : 19 mai 2010, 21:19
Re: Pratiques avancées
Si c'est un protocole de coopération validé par l'HAS, il est public et le droit de réserve ne s'applique donc pas.
Même un demande officielle est publique.
Si chacun avance dans son coin à pas feutrés sans rien dire aux autres ; alors non seulement les uns et les autres vont refaire ce qui est déjà fait, mais en plus, il ne s'agit pas là de la meilleure façon d'avancer.
Même un demande officielle est publique.
Si chacun avance dans son coin à pas feutrés sans rien dire aux autres ; alors non seulement les uns et les autres vont refaire ce qui est déjà fait, mais en plus, il ne s'agit pas là de la meilleure façon d'avancer.
- bidule
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Re: Pratiques avancées
Faut aussi parler avec ce qui existe... L'obligation de réserve (et pas le droit de réserve) n'est en rien inscrite dans la loi de 1983 sur les droits et devoirs des fonctionnaires. Notre liberté d'opinion y est même garantie.
La jurisprudence nous oblige juste a ne pas mettre en difficulté le service public par nos prises de position.
La jurisprudence nous oblige juste a ne pas mettre en difficulté le service public par nos prises de position.
- Bruno huet
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- Enregistré le : 27 janv. 2004, 00:27
Re: Pratiques avancées
Bonjour
C'est toujours agréable de se faire tacler sur le fond d'une discussion.
Alors le droit de réserve, repris dans de nombreux article au sens du droit et devoir des fonctionnaires.
Droit de réserve, définition du dico
Obligation faite aux agents de la fonction publique de ne pas divulguer des informations en rapport avec leur fonction et de ne pas afficher leurs opinions politiques.
Maintenant, l'utilisation du devoir de réserve est plus compréhensible, voir plus adapté.
Pour ce qui est du rappel à la loi de 1983
Anicet Le Pors, qui fut ministre de la Fonction Publique de 1981 à 1984 et qui à ce titre fut l'auteur de cette loi de référence, a publié dans Le Monde du 31 janvier 2008 une tribune4 où il revient sur les principes qui ont guidé la rédaction de ces textes sur le statut général des fonctionnaires. Il y explique notamment que c'est volontairement que le devoir de réserve n'a pas été intégré aux obligations des fonctionnaires, laissant à la jurisprudence le soin de réguler certaines situations rares et très particulières : un amendement tendant à inscrire l’obligation de réserve dans la loi a été rejeté à l’Assemblée nationale le 3 mai 1983, et il fut alors précisé que celle-ci était "une construction jurisprudentielle extrêmement complexe qui fait dépendre la nature et l’étendue de l’obligation de réserve de divers critères dont le plus important est la place du fonctionnaire dans la hiérarchie" et qu’il revenait au juge administratif d’apprécier au cas par cas.
Néanmoins « le devoir de réserve s'impose à tout agent public. » (Conseil d'Etat, no 97189, 28 juillet 1993), (titulaires ou non), qui pèse sur eux d'autant plus lourdement qu'ils sont dans une fonction spécifique (magistrats, militaires, policiers, experts sanitaires ou de l'environnement, etc.) et dans une position hiérarchique élevée (ambassadeurs, préfets...). Inversement un mandat syndical autorise des critiques vives. (CE 18 juin 1956 ," Boddaert ", Rec. p. 213).
Maintenant que ce point de sémantique essentiel au débat est clôturé, passons à la question du collègue.
Il n'est pas question de rétorsion d'information dont les titulaires se gargariserait de ce pseudo pouvoir mais de respecter
le fait d'être soumis au DEVOIR de réserve et qui ne permet pas de divulguer certaines informations.
Même si le procole est validé, cela ne permet pas de non plus de divulguer certains éléments dont on a eu connaissance lors de sa mission, seulement les commentaires de tout à chacun.
Désolé MOS on sort du sujet de départ, ton sujet est passionnant, continue dans ce que tu désires faire.
Ta recherche aboutira très probablement sur une réflexion profonde de ce qu'on peut réaliser dans le cadre des pratiques avancées.
Bon courage
BH
C'est toujours agréable de se faire tacler sur le fond d'une discussion.
Alors le droit de réserve, repris dans de nombreux article au sens du droit et devoir des fonctionnaires.
Droit de réserve, définition du dico
Obligation faite aux agents de la fonction publique de ne pas divulguer des informations en rapport avec leur fonction et de ne pas afficher leurs opinions politiques.
Maintenant, l'utilisation du devoir de réserve est plus compréhensible, voir plus adapté.
Pour ce qui est du rappel à la loi de 1983
Anicet Le Pors, qui fut ministre de la Fonction Publique de 1981 à 1984 et qui à ce titre fut l'auteur de cette loi de référence, a publié dans Le Monde du 31 janvier 2008 une tribune4 où il revient sur les principes qui ont guidé la rédaction de ces textes sur le statut général des fonctionnaires. Il y explique notamment que c'est volontairement que le devoir de réserve n'a pas été intégré aux obligations des fonctionnaires, laissant à la jurisprudence le soin de réguler certaines situations rares et très particulières : un amendement tendant à inscrire l’obligation de réserve dans la loi a été rejeté à l’Assemblée nationale le 3 mai 1983, et il fut alors précisé que celle-ci était "une construction jurisprudentielle extrêmement complexe qui fait dépendre la nature et l’étendue de l’obligation de réserve de divers critères dont le plus important est la place du fonctionnaire dans la hiérarchie" et qu’il revenait au juge administratif d’apprécier au cas par cas.
Néanmoins « le devoir de réserve s'impose à tout agent public. » (Conseil d'Etat, no 97189, 28 juillet 1993), (titulaires ou non), qui pèse sur eux d'autant plus lourdement qu'ils sont dans une fonction spécifique (magistrats, militaires, policiers, experts sanitaires ou de l'environnement, etc.) et dans une position hiérarchique élevée (ambassadeurs, préfets...). Inversement un mandat syndical autorise des critiques vives. (CE 18 juin 1956 ," Boddaert ", Rec. p. 213).
Maintenant que ce point de sémantique essentiel au débat est clôturé, passons à la question du collègue.
Il n'est pas question de rétorsion d'information dont les titulaires se gargariserait de ce pseudo pouvoir mais de respecter
le fait d'être soumis au DEVOIR de réserve et qui ne permet pas de divulguer certaines informations.
Même si le procole est validé, cela ne permet pas de non plus de divulguer certains éléments dont on a eu connaissance lors de sa mission, seulement les commentaires de tout à chacun.
Désolé MOS on sort du sujet de départ, ton sujet est passionnant, continue dans ce que tu désires faire.
Ta recherche aboutira très probablement sur une réflexion profonde de ce qu'on peut réaliser dans le cadre des pratiques avancées.
Bon courage
BH