lu dans le presse

L'actualité de la profession et son évolution

Modérateur : Marc

kris
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lu dans le presse

Message : # 68632Message non lu kris »

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10 ... xtor=EPR-1

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Il est vrai qu'une fois sur la table d'opération après le passage du marchand de sable, tout vous est égal. Plongé dans un coma artificiel, vous n'avez d'autres choix que de vous en remettre aux intervenants, quelques qu'ils soient : chirurgiens, anesthésistes, infirmiers… Et même semble-t-il, aides-soignants, voire agents d'entretien. Hypothèse farfelue ? Pas du tout selon l'ordre national des infirmiers (Oni) qui a déposé plaintes entre février 2011 et juillet dernier contre une quinzaine de personnels hospitaliers et un agent d'entretien pour «exercice illégal du métier d'infirmier» et «mise en danger de la vie d'autrui». Ces personnels «opéraient» au sein de blocs opératoires en Seine-Maritime, Ariège, Haut - Rhin, Meuse et Tarn-et-Garonne... En l'occurrence à l'hôpital de Castelsarrasin-Moissac. Toutes ces plaintes ont donné lieu à l'ouverture d'enquêtes préliminaires (lire encadré).

Pour rappel, alors que la présence de personnels non diplômés a longtemps hanté les blocs opératoires, les pouvoirs publics décidaient en 1999 de valider les acquis de ces assistants opératoires, parfois secrétaires ou épouses de chirurgiens. Mais l'Oni (créé en 2009) a constaté que les dérives perduraient en dépit d'une note du ministère de la santé rappelant en 2004 le caractère illégal de la présence d'aides-soignants en salle d'opération. L'ordre des infirmiers a donc déposé plaintes. «Des plaintes nominatives contre ces personnels non qualifiés», insiste Me Jean-Christophe Boyer (Paris) avocat des plaignants, ajoutant que chirurgiens et chefs d'établissements concernés pourraient être visés pour «complicité» (d'exercice illégal de la profession d'infirmiers et de mise en danger de la vie d'autrui).
Le pedigree du «circulant» sur la sellette

Ces plaintes visent pour l'essentiel des aides-soignants (mais à Mulhouse, un agent d'entretien est ciblé par l'une de ces plaintes) faisant office de «circulant» au sein des blocs opératoires dans lesquels inter agissent chirurgiens, anesthésistes et infirmiers-anesthésistes, instrumentistes et «circulants». Infirmiers anesthésistes et infirmiers-instrumentalistes ont tous suivi un cursus spécifique alors que le circulant est un «simple» infirmier DE. Le «circulant» assure la jonction entre la zone stérile et le reste du bloc. Un poste capital en terme d'hygiène et de sécurité, donc. C'est aujourd'hui cette fonction que les plaintes de l'Oni tendent de préserver.

Le président de l'union des chirurgiens de France confiait récemment à nos confrères du Parisien que «ce n'est pas le diplôme qui fait la compétence». Compte tenu de la pénurie d'infirmiers spécialisés et de l'état des finances des hôpitaux, directions d'établissements et chirurgiens estimeraient donc parfois ces arrangements rentables. C'est là le constat de l'Oni… L'option laisse néanmoins songeur face aux 100 000 accidents graves survenant chaque année dans les blocs… Pas de quoi en tout cas, rassurer les patients allongés sur la table.
CH.Castelsarrasin : rien d'anormal

L'une des plaintes de l'Oni a effectivement ciblé un «circulant» du bloc opératoire de l'hôpital de Castelsarrasin-Moissac. Remontant à une dizaine de mois, cette plainte confiée à un juge d'instruction a donc conduit séparément gendarmes et Agence Régionale de Santé (ARS) sur le terrain, lesquels ont rendu les mêmes conclusions : «Il n'y a pas d'exercice illégal de la profession d'infirmier dans ce cas-là», assure l'ARS». À Lavelanet, autre établissement visé par une plainte de l'ONI, les conclusions furent les mêmes. Le «circulant» avait fait valider ses acquis. A Castelsarrasin, selon l'ARS, le «circulant» était infirmier.
kris
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chriselise
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Re: lu dans le presse

Message : # 68641Message non lu chriselise »

J'ai un peu le même article dans le quotidien de ma ville


http://www.paris-normandie.fr/article/s ... operatoire
Publié le samedi 27 octobre 2012 à 07H36
1 › 2
Des aide-soignantes au bloc feraient des actes interdits (photos archives Boris Maslard)

Des aide-soignantes au bloc feraient des actes interdits (photos archives Boris Maslard)

La plainte déposée par l'Ordre national infirmier vise deux aides-soignantes de la clinique Mathilde à Rouen pour «exercice illégal du métier d'infirmier et mise en danger de la vie d'autrui», ainsi que l'établissement et les chirurgiens pour «complicité». Dans cette affaire portée devant la justice pénale, le tout jeune Ordre infirmier né il y a trois ans et en mal de reconnaissance vise des pratiques qu'il condamne et souhaite défendre le métier des infirmières de bloc opératoire et leur statut.
Didier Borniche, président rouennais de l'Ordre national infirmier, se veut catégorique. «Ce dossier est étayé, il a été transmis à la justice qui a demandé une inspection par l'Agence régionale de santé.» L'ARS vient de la réaliser ces jours derniers et l'a retransmise au parquet de Rouen.
«Nous suivons au plan national cinq plaintes», poursuit-il «Nous pensons que l'emploi d'aides-soignantes au bloc opératoire peut poser de problèmes de sécurité alors que les infirmières de bloc ont trois ans d'études et 18 mois de formation spécifiques.»

En réponse, le PDG de la clinique Mathilde, le Dr Bernard Messner, est tout aussi catégorique: «Nous avons eu un contrôle de l'ARS et nous sommes tout à fait dans les règles. Ces deux aides-soignantes sont deux personnes qui sont proches de la retraite et ont fait un bilan de compétences. Je ne suis pas inquiet. Cette action en justice est le fruit d'un contexte où les Ibode (infirmières de bloc) sont formées au compte-gouttes, et demandent davantage de reconnaissance. Quant à l'Ordre infirmier, il cherche aussi à se faire une réputation.» Le Dr Messner, lui-même chirurgien, précise encore que les actes effectués par les aides-soignantes «ne sont pas des actes techniques infirmiers.»

Né dans la douleur il y a trois ans, l'Ordre infirmier qui veut fédérer la profession et défendre ses intérêts compte ses troupes. Pour le moment le tableau de l'Ordre a enregistré 123000 professionnels sur 400 000, mais aimerait bien sûr faire mieux. Sur les pratiques au bloc, Didier Borniche juge que «tout va bien tant qu'on n'a pas de problème… Les patients ne sont pas au courant de ces pratiques qui ne sont pas des épiphénomènes.»

Bien qu'en théorie l'intervention des aides-soignants dans les blocs n'aille pas de soi, elle est courante. Et cela est vrai dans le privé, comme dans le public. La difficulté de recruter des infirmières qualifiées est une des explications. Ces aides-soignantes ne doivent assumer que certaines tâches comme celle de passer les instruments. L'Ordre national infirmier affirme que des tâches normalement interdites à ces personnes leur ont été confiées, comme assurer la jonction entre la zone stérile et l'extérieur du bloc.
Didier Borniche souligne aussi la pénurie d'infirmières. «Sur le salon infirmier qui vient de se dérouler à Paris, un stand sur deux était un stand de recrutement», rappelle-t-il. Mais il veut aussi «que cesse l'empathie vis-à-vis d'elles et que l'on obtienne par exemple la reconnaissance des Ibode au niveau Master comme pour les infirmières anesthésistes.» Sans connaître le dossier, Christine Caltero, directrice des soins à l'école d'Ibode de Rouen, n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet. Contacté, le syndicat normand des infirmières de bloc Asibonor n'a pas donné suite.


Ibode, la pénurie

Les infirmiers de bloc opératoire ne sont que 6000 en France pour 20 000 chirurgiens. Diplômés d'Etat, ils suivent une formation de trois ans plus 18 mois, et ne touchent ensuite que 80euros de plus qu'un infirmier «normal». Une réforme est réclamée pour lutter contre la pénurie.

Article dérogatoire du code infirmier

Par dérogation peuvent accomplir des actes d'assistance au cours d'une intervention chirurgicale les personnels aides-opératoires et aides-instrumentistes exerçant depuis au moins 6 ans avant le 28/7/1999, et ayant satisfait, avant fin 2005, à des épreuves de vérification des connaissances déterminées par décret.»
La réaction de la Fédération de l'hospitalisation privée

" Suite aux allégations parues dans Le Parisien (édition du vendredi 26 octobre), la FHP-MCO, syndicat des cliniques et hôpitaux privés spécialisés en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) de la Fédération de l’hospitalisation privée, fait la déclaration suivante :

« Un décret de compétence (29 juillet 2004) définit clairement la liste des actes infirmiers et des tâches attribuées au personnel soignant diplômé d’Etat. Par ailleurs, un arrêté du 7 janvier 1993 définit la notion de secteur opératoire et précise le fonctionnement des blocs opératoires, et notamment les nombreuses procédures de fonctionnement faisant appel à différentes compétences et professionnels.

Une procédure nationale de validation des acquis d’expérience (VAE) mise en place par décret et arrêté a permis à certains personnels (aides opératoires) non diplômés d’Etat d’obtenir des autorisations pour assister des chirurgiens dans certaines tâches. Il est donc parfaitement possible que ces personnels puissent intervenir au sein du bloc opératoire.

La FHP-MCO rappelle que les cliniques et hôpitaux privés MCO interviennent dans le cadre d’un secteur très réglementé et extrêmement contrôlé par les autorités de santé et de tutelle.

Des plaintes étant en cours, l’hospitalisation privée fait toute confiance en la justice pour faire la lumière sur les allégations rapportées par la presse ».

A propos de la FHP-MCO

La FHP-MCO regroupe 580 cliniques et hôpitaux privés spécialisés en médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) participant aux missions du service public de la santé. Acteur incontournable du paysage sanitaire français, l’hospitalisation privée MCO représente 27% de l’offre de soins nationale et 36% des hospitalisations. Les cliniques et hôpitaux privés accueillent chaque année 8,5 millions de patients pour une capacité de 66.000 lits et places, dont 2,2 millions de passages par an dans 132 services d’urgence. Le secteur privé MCO est le leader national en chirurgie (55% des actes réalisés) et le second en médecine (25% des séjours médicaux) et obstétrique (27% des naissances). Il réalise également 67% de la chirurgie ambulatoire, 32% des séances de chimiothérapie, 34% de la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique. Environ 150.000 salariés (infirmières, sages-femmes, aides soignants et hôteliers) y travaillent, ainsi que 41.000 praticiens libéraux et salariés.
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fp1954
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Re: lu dans le presse

Message : # 68653Message non lu fp1954 »

faisant office de «circulant» au sein des blocs opératoires dans lesquels inter agissent chirurgiens, anesthésistes et infirmiers-anesthésistes, instrumentistes et «circulants». Infirmiers anesthésistes et infirmiers-instrumentalistes ont tous suivi un cursus spécifique alors que le circulant est un «simple» infirmier DE. Le «circulant» assure la jonction entre la zone stérile et le reste du bloc. Un poste capital en terme d'hygiène et de sécurité, donc. C'est aujourd'hui cette fonction que les plaintes de l'Oni tendent de préserver.
Pourquoi cette question ??????????????? les infirmières sont des connes incapables de véhiculer des boites d'un endroit à un autre ?
Elles sont formées à l'hygiène comme les autres que je sache !!!!!
L'oni est bien contente de les trouver pour laver des instruments plein de sangs non ????????????????

qu'est ce que c'est que cette connerie de l'oni encore ????????????

Ils savent plus quoi inventer !!!!!!!! des IDE il y en a dans tous les blocs ou presque alors qu'est ce qu'on veut prouver ?

Coup de pub sans doute. je trouve ça ridicule.

Les mots "simple infirmier DE" me dégoutent. Raz le bol de sabrer des gens, raz le bol de les minimiser, de les enfoncer alors qu'ils sont diplomés d'Etat et parfaitement à même d'évoluer dans un bloc opératoire. De qui se moque t'on ??????????????????
tonyEIA
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Re: lu dans le presse

Message : # 68655Message non lu tonyEIA »

pourquoi tellement de colère???
personne n'a dénigré les infirmiers mais s'il existe une spécialisation c'est pas pour les chiens !
c'est normal que les ibodes protègent leur territoire ! je ferai de même quand je serai iade ! mais ça n'est pas pour cela que quiconque dénigre le travail des infirmiers....
Sebastien-Olivier
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Re: lu dans le presse

Message : # 68656Message non lu Sebastien-Olivier »

Bonjour,

Je me permets de vous restituer l'intégralité de l'extrait de l'article cité par "fp1954 " plus haut :

"Le pedigree du «circulant» sur la sellette

Ces plaintes visent pour l'essentiel des aides-soignants (mais à Mulhouse, un agent d'entretien est ciblé par l'une de ces plaintes) faisant office de «circulant» au sein des blocs opératoires dans lesquels inter agissent chirurgiens, anesthésistes et infirmiers-anesthésistes, instrumentistes et «circulants». Infirmiers anesthésistes et infirmiers-instrumentalistes ont tous suivi un cursus spécifique alors que le circulant est un «simple» infirmier DE. Le «circulant» assure la jonction entre la zone stérile et le reste du bloc. Un poste capital en terme d'hygiène et de sécurité, donc. C'est aujourd'hui cette fonction que les plaintes de l'Oni tendent de préserver."
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/10 ... xtor=EPR-1

L'ONI porte plainte car des fonctions d'IDE ou d'IBODE sont exercées par des AS et non car des IDE exercent les fonctions d'IBODE (ce qui est autorisé par la loi) : Il faut bien lire le texte !!!

Pour moi c'est normal que l'ONI défende la profession et si il y avait des AS à la tête du malade dans un bloc je voudrais que l'ONI fasse de même et ne comprendrais si elle ne le faisais pas.

Bonne journée

Sebastien - Olivier
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Steph.L
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Re: lu dans le presse

Message : # 68659Message non lu Steph.L »

Chacun son TAF...aprés on va dire parce que pénurie alors....faut arrêter les conneries que ces établissements proposent des salaires corrects et ils verront si du personnel ne se présente pas pour les postes à pourvoir....a moins qu'ils préfèrent depenser moins pour gagner plus. :samantha: :samantha: :samantha:
tiboy76
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Re: lu dans le presse

Message : # 68660Message non lu tiboy76 »

Travaillant dans l'un des établissements visés par l'ONI, je tiens à apporter quelques précisions.

Les 2 AS qui travaillent au bloc ont près de 25 ans d'expérience dans ce domaine. Elles ont formé des générations d'IDE au poste de "circulantes" et font également des aides-opératoires (en toute légalité suite à la VAE mise en place vers 2004-2005 je crois).
La clinique dans laquelle je travaille ne recrute plus d'AS à ces postes depuis près de 20 ans. Elle recrute de préférence des IBODEs quand elles se présentent, à défaut des IDEs. Mais ces 2 AS expérimentées, fallait-il les reclasser en service sachant qu'elles sont aides-opératoires également ?
Quelle logique à interdire à quelqu'un l'accès au bloc opératoire pour des soi-disant carences en notions d'hygiène / stérilité (Ce qui est faux concernant les AS. D'ailleurs, dans les services de stérilisation intégrés aux blocs opératoires, qui stérilise ? Des IDEs, ou bien des AS voire des ASH ?), et autoriser ces mêmes personnes à effectuer des aides-opératoires (dans un contexte on ne peut plus stérile...) ?

Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une tentative d'un "Ordre" moribond d'exister. En tapant à tort et à travers... d'ailleurs, en ce qui nous concerne une plainte est certes déposée, mais rien ne dit qu'il y aura suite comme ce fut le cas à Castelsarrasin et à Lavelanet.
Argali
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Re: lu dans le presse

Message : # 68661Message non lu Argali »

Encore une fois cela derive en une attaque contre l'ordre.. Hors, le but de l'ordre est justement de defendre la profession et de garantir la securité du patient... La loi est claire, il faut que ce soit un IBODE ou a defaut de personnel specialisé, un IDE qui exerce la fonction de circulant... On ne remet pas en doute la compétence pratique de ces AS qui on des années d'experience, seulement elles sont hors cadre... Si la clinique ou l'hopital veut les couvrir, tres bien, mais dans ce cas, le jour ou un patient se retournera, c'est la structure qui va prendre...
Je rejoint Sebastien olivier " Pour moi c'est normal que l'ONI défende la profession et si il y avait des AS à la tête du malade dans un bloc je voudrais que l'ONI fasse de même et ne comprendrais si elle ne le faisais pas."

Moi je pose une autre question: pourquoi ne pas avoir financé, bien plus tôt dans leur carriere la formation IDE a ces AS qui ont une grosse experience pour etre dans cadre par la suite? Une PPH, avec retour en bloc FF IBODE. Un meilleur salaire aurait plut aces AS et la clinique etait dans le cadre.. mais comme dit steph.L "a moins qu'ils préfèrent depenser moins pour gagner plus. "....
nicolas4575
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Re: lu dans le presse

Message : # 68663Message non lu nicolas4575 »

juste un mot, rien de plus normal que les personnes diplomees exercent aux postes qui doivent leur etre attribues.
une AS, si douee soit elle et avec toute l'experience acquise durant ces annees de derives, ne doit plus se trouver sur un poste IDE ou IBODE !!
Nous sommes les premiers à raler quand on entend qu'une IDE dans un etablissement pratique l'anesthesie, donc soyons logique dans nos demarches !
Quand au fait que ce soit l'ordre qui denonce cela, peu m'importe, il faut que cela soit fait !!! pour une fois j'approuve leur choix !

accepteriez vous que le fils d'un ^pilote de ligne, sous pretexte de piloter depuis sous plus jeune age avec son pere, emmene vos enfants à l'autre bout du monde ? moi non, meme si cela fait 20 ans qu'il pilote !
tonyEIA
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Re: lu dans le presse

Message : # 68665Message non lu tonyEIA »

nicolas4575 a écrit : accepteriez vous que le fils d'un ^pilote de ligne, sous pretexte de piloter depuis sous plus jeune age avec son pere, emmene vos enfants à l'autre bout du monde ? moi non, meme si cela fait 20 ans qu'il pilote !
Comme j'approuve ce comparatif !!!
curieusement dans nos professions tout passe ! dès qu'on prend un exemple extérieur, moins de gens sont prêts à se mouiller!
Ayons une unité ! il faut tirer notre profession par le haut !
Il serait temps que les infirmiers spécialisés ou non se fassent entendre !
tiboy76
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Re: lu dans le presse

Message : # 68666Message non lu tiboy76 »

tonyEIA a écrit :
nicolas4575 a écrit : accepteriez vous que le fils d'un ^pilote de ligne, sous pretexte de piloter depuis sous plus jeune age avec son pere, emmene vos enfants à l'autre bout du monde ? moi non, meme si cela fait 20 ans qu'il pilote !
Comme j'approuve ce comparatif !!!
curieusement dans nos professions tout passe ! dès qu'on prend un exemple extérieur, moins de gens sont prêts à se mouiller!
Ayons une unité ! il faut tirer notre profession par le haut !
Il serait temps que les infirmiers spécialisés ou non se fassent entendre !

Je ne suis pas contre, mais il faut être un minimum logique. On ne parle pas de jeunes AS nouvellement diplômées et embauchées sur des postes IDEs, mais bien d'AS qui ont exercé ce métier toute leur vie, qui ont le droit de mettre les mains "dans le cambouis" suite à VAE et à qui on vient dire maintenant : "vous n'avez plus le droit d'ouvrir une salle et d'ouvrir des boites".... Où sont-elles le plus "dangereuses" ?...

Je suis tout à fait pour la défense de notre métier, spécialisé ou pas. Mais je m'insurge contre le procès fait par "l'Ordre" par l'intermédiaire de la presse. On se fout de la présomption d'innocence. A lire les articles, les patients sont en danger de mort, la faute est acquise. Je rappellerai juste le résultat des plaintes contre Castelsarrasin et Lavelanet : sans suite...

Cet "Ordre" multiplie juste les actions pour essayer de se faire "bien voir" d'une profession qui la rejette en masse. Pourquoi n'attaque-t'il pas les 70% d'IDE (IADE, IBODE et puér.) qui exercent illégalement dans ce pays car non inscrit à l'Ordre ? :mmmmm:
Dopamine

Re: lu dans le presse

Message : # 68669Message non lu Dopamine »

Je ne suis pas contre, mais il faut être un minimum logique. On ne parle pas de jeunes AS nouvellement diplômées et embauchées sur des postes IDEs, mais bien d'AS qui ont exercé ce métier toute leur vie, qui ont le droit de mettre les mains "dans le cambouis" suite à VAE et à qui on vient dire maintenant : "vous n'avez plus le droit d'ouvrir une salle et d'ouvrir des boites".... Où sont-elles le plus "dangereuses" ?...
Cela fait des années que l'on sait que ces postes n'ont plus lieu d'exister au sein des blocs opératoires. Un grand nombre d'hôpitaux se sont adaptés et ont fait ce qu'il fallait pour faire passer le DE à des AS motivés et/ou embaucher des IDE. Dans les SMUR aussi on a remplacé des ambulanciers qui jouaient aux infirmiers. Des textes sont sortis et ils ne sont pas sortis hier... Cela fait plus de 10 ans qu'on le sait.
Yves Benisty
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Re: lu dans le presse

Message : # 68671Message non lu Yves Benisty »

tiboy76 a écrit :Travaillant dans l'un des établissements visés par l'ONI, je tiens à apporter quelques précisions.

Les 2 AS qui travaillent au bloc ont près de 25 ans d'expérience dans ce domaine.
Oui, et alors ? Ça n'en reste pas moins de l'exercice illégal du métier d'infirmier.

Il en va ainsi à chaque fois qu'on établit une réglementation : il y a un avant et un après. Avant que n'existe le permis de conduire, les conducteurs conduisaient sans permis. Une fois qu'on a créé le permis de conduire, tous les conducteurs, y compris ceux qui conduisaient depuis des années, sont tenus d'être titulaires du permis de conduire.
tiboy76 a écrit :[...] font également des aides-opératoires (en toute légalité suite à la VAE mise en place vers 2004-2005 je crois).
Il ne s'agit pas stricto sensu d'une VAE mais d'une loi passée en 1999 dans les diverses mesures d'ordre social contenues dans la loi sur les 35 heures. À l'époque, dans une belle unité droite/gauche, suit au lobbying des chirurgiens, l'Assemblée nationale avait prévu de légaliser par un examen ces pratiques d'un autre siècle (la secrétaire du chirurgien qui faisait l'aide opératoire). Il était prévu d'organiser un examen de validation des connaissances, et ça ne devait concerner que des personnes qui exerçaient à l'époque. Comme bien souvent, les décrets d'application ont traîné. Quand on a commencé à élaborer l'examen, il était évident que c'était une mascarade. Les questions étaient à la portée d'un gamin (dans le genre "entre deux opérations, le chirurgien 1) se lave les mains et change de gants. 2) se lave les gants. 3) Se lave les mains et retourne ses gants pour utiliser l'autre côté").

En fait, on est passé d'une situation d'illégalité à une situation de flou juridique. Les chirurgiens (mais pas seulement) en ont profité pour faire ce qu'ils savent le mieux faire : ce qu'ils veulent.

À l'époque, en 1999, j'avais tenté de remuer le monde pour éviter que ce texte ne passe. J'ai eu des réponses molles, les ibode me disaient que dans leur établissement ça n'arriverait pas, ou se demandaient de quoi je me mêlais, et les iade me disaient que c'était un problème d'ibodes. Ce qui nous ramène à un grand classique, un texte de Martin Niemöller (1892-1984), toujours d'actualité :
Martin Niemöller, dans sa grande sagesse, a écrit :
« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.

Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »
tiboy76 a écrit :Mais ces 2 AS expérimentées, fallait-il les reclasser en service sachant qu'elles sont aides-opératoires également ?
Oui. Les AS peuvent exercer leur métier de mille et une façons. Pourquoi ne pas utiliser leurs compétences en les reclassant en stérilisation ?
tiboy76 a écrit :Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une tentative d'un "Ordre" moribond d'exister.
Vous vous trompez de cible. Contre qui faut-il lutter, contre celui qui alimente l'incendie, ou contre celui qui crie « Au feu ! » ?
sugama Rex
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Re: lu dans le presse

Message : # 68869Message non lu sugama Rex »

Bonjour,

Je me souviens en effet de cette question sur les gants posée dans les années 2005 pour que les secrétaires - épouses - amantes - amies - ... des chirurgiens privés puissent obtenir une VAE IDE de bloc ou IBODE
c'était HONTEUX !!!

De toute façon pour moi c'est tout vu, je n'irai JAMAIS me faire opérer dans cette clinique citée plus haut, et je la déconseille à mes proches !
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