21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

L'actualité de la profession et son évolution

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Maxime
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21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78521Message non lu Maxime »

http://www.macommune.info/article/greve ... tin-124034
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Les infirmiers anesthésistes (IADE) du centre hospitalier de Besançon sont en grève ce jeudi 21 mai 2015 partout en France. A Besançon, ils ont été reçus à 7h45 devant L'Agence régionale de santé (ARS). Ils ont repris le travail à 10 heures.

Lors de leur entretien avec un responsable de l'ARS, la délégation d'infirmiers ont déposé une motion recensant toutes leurs revendications. Ils ont également déposé une demande de négociations.

Les infirmiers anesthésistes revendiquent l’obtention d’une grille salariale linéaire pour tous les IADE, reconnaissant la spécificité de la profession, le niveau d’études et les responsabilités. Les IADE du secteur privé exigent également la possibilité de négocier leur salaire. Les infirmiers anesthésistes défendent également la "reconnaissance de la pénibilité de leur exercice" et protestent contre la "dégradation constante des conditions de travail" (pression au travail, horaires difficiles, vacances morcelées).Ceux-ci souhaitent la consolidation du rôle spécifique des IADE dans les services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR), où leurs effectifs sont en baisse.

De formation Bac+5 avec deux années d’expériences obligatoires en clinique, les IADE rappellent également leur rôle de "garant de la qualité des soins et de la sécurité des patients en anesthésie-réanimation".
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Re: 21 MAI 2015 - VERDICT

Message : # 78522Message non lu Maxime »

http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... sante.html
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Ce jeudi 21 mai, les infirmiers anesthésistes se sont rassemblés devant le ministère des affaires sociales et de la santé afin de clamer leurs revendications. Largement suivie en région parisienne et en province, cette journée de grève nationale est un cri d'alarme poussé par une profession (toujours) en quête de reconnaissance.

manifestation d'IADE Ministère de la Santé
Les IADE défendent leurs revendications devant le ministère de la santé
Ils avaient obtenu une revalorisation de leur diplôme en 2014, les voilà une nouvelle fois dans la rue pour faire valoir leurs droits. Un an après avoir acquis le grade universitaire de master, les IADE réclament une reconnaissance statutaire officielle. Nous avons un bac +5 mais notre diplôme n’est toujours pas reconnu en tant que tel. Le ministère nous a accordé le grade de master mais pas le niveau. C'est la raison pour laquelle notre grille salariale reste sous-évaluée. En effet, hormis la possibilité de suivre d'autres formations universitaires, l'obtention de ce grade n'a induit aucune revalorisation concrète de la profession. Désormais, nous avons un master pour un cursus qui dure en réalité 7 à 8 ans, il est logique que la grille salariale évolue, avance Jean-Marc Serrat, président du Syndicat National des Infirmiers Anesthésistes (SNIA). Nous ne devrions pas être obligés de manifester. L'augmentation des salaires aurait dû se faire naturellement. C'est ce que considère également l'Ordre National des Infirmiers (ONI). Dans un communiqué de presse datant de ce jeudi, l'ONI se rallie au mouvement et réclame une reconnaissance pleine et entière du LMD pour l'ensemble de la profession. Ce matin, beaucoup ont fait le déplacement, notamment de Lille et de Grenoble, pour cette mobilisation. Ceux qui n’ont pas pu se rendre à Paris ont été appelés à se rassembler devant l’ARS de leur région. Nous sommes ici pour récupérer notre dû !, s’exclame une IADE venue de province. Nous injectons des médicaments sans prescriptions et de façon autonome, nous réadaptons les respirateurs et assurons l’entretien de l’anesthésie. Ce n’est pas le médecin qui se charge de tout cela, c'est nous. Notre salaire devrait être à la hauteur de nos responsabilités !. En effet, la différence de salaire entre un IDE et un IADE diminue avec les années de carrière. Cette reconnaissance statutaire reste donc l'une de leurs principales revendications (parmi tant d’autres).


Des revendications exprimées depuis 2010

En 2010, Marisol Touraine nous avait dit de « ne rien lacher ». Et bien qu’elle se rassure : nous ne lâcherons rien !, garantit Jean-Marc Serrat. Ce mouvement est la suite logique du 5 juin 2014. Ce jour là, devant le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, nous avions promis de revenir. Nous sommes donc de retour. Depuis 5 ans, les infirmiers anesthésistes réclament, entre autre, une réaffirmation de leur rôle dans les services extra hospitaliers, notamment dans les SMUR. Les IADE sont de plus en plus évincés uniquement pour des raisons budgétaires. A leur place, on préfère recruter des IDE dans les SMUR parce que ça coûte moins cher. Mais de ce fait, la qualité de la prise en charge du patient s'en trouve altérée.

Depuis 2010, les infirmiers anesthésistes ont également perdu une reconnaissance de la pénibilité de leur profession. Pourtant, les raisons justifiant cette revendication sont multiples : des horaires décalés, un exercice de nuit, des astreintes et des gardes étendues... Nous sommes exposés à des produits chimiques dangereux et à des liquides biologiques très contaminants. Parfois, nous sommes amenés à endormir les patients après une journée de 22h. Si ce n’est pas une situation de pénibilité, qu’est ce que c’est ?, s’interroge Edouard Podyma, secrétaire général adjoint du SNIA.

Une mobilisation largement suivie par l'ensemble de la profession.
En 2010, Marisol Touraine nous avait dit de « ne rien lacher ». Et bien qu’elle se rassure : nous ne lâcherons rien !

Déterminés à mener cette action jusqu’au bout

Nous nous sommes battus en 2014 pour le grade de master et nous l'avons obtenu « aux forceps », le mouvement va continuer. Nous n'avons pas pour habitude de baisser les bras. Et pour cause. Il a 5 ans, le conflit qui opposait les IADE aux représentants politiques a duré 7 mois et s’est soldé par des violences policières le 1er octobre 2010. Aujourd’hui les IADE sont résolus à obtenir ce qu'ils réclament. Nous n’aimerions pas en arriver là une seconde fois, mais nous n’allons pas nous laisser faire. Nous ne connaissons pas la soumission, réagit Jean-Marc Serrat. Ce jeudi à 11h, le SNIA a été reçu par Michèle Lenoir-Salfati, sous directrice des ressources humaines du système de santé à la direction générale de l’offre de soins (DGOS). Nous sommes très contrariés depuis hier soir, à l’annonce de cet entretien avec la DGOS. Nous nous attendions à être reçus par Grégory Guillaume, chef du cabinet de Marisol Touraine, et pas uniquement par des représentants administratifs. A défaut de nous recevoir aujourd’hui, les politiques auraient pu s'entretenir quelques minutes avec nous ou nous proposer une date de rendez-vous ultérieur, s’indigne Jean-Marc Serrat. Aujourd’hui, à l’issue de cette journée de grève nationale, les IADE espèrent au moins obtenir « un calendrier de négociations » pour arriver, à terme, à une reconnaissance statutaire à la hauteur de leur « juste valeur ».

Nous nous sommes battus en 2014 pour le grade de master et nous l’avons obtenu « aux forceps », le mouvement va continuer. Nous n'avons pas pour habitude de baisser les bras.
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Re: 21 MAI 2015 - VERDICT

Message : # 78523Message non lu Maxime »

http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 28979.html
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Le projet de « réorganisation des 35 heures » dans les hôpitaux passe mal. C'est le premier conflit social d’envergure que doit affronter le directeur général de AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) Martin Hirsch.

Martin Hirsch souhaite en effet assouplir les trente-cinq heures à l'AP-HP : il veut ouvrir des discussions sur les trente-cinq heures.
Cette réflexion, dont l'ambition est de mieux adapter l'organisation du temps de travail, permettrait selon lui de réaliser au moins 20 millions d'euros d'économies par an, sans diminution de la masse salariale. Celle-ci représente 60 % du budget.

La majorité des personnels travaille aujourd'hui sept heures trente-six minutes ou sept heures cinquante par jour, dépassant trente-cinq heures hebdomadaires. Les minutes accumulées font des milliers de jours à rattraper, en récupérations, en RTT. argue Martin Hirsch.
Interview sur la page de l'article de notre collègue Stéphanie MOREAU
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Re: 21 MAI 2015 - VERDICT

Message : # 78524Message non lu Maxime »

http://www.ouest-france.fr/sante-alenco ... di-3414850
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Les infirmiers anesthésistes d’Alençon et de L’Aigle sont en grève ce jeudi. Ils réclament la revalorisation de leur statut. Les urgences sont assurées.

« En 2014, la formation d’infirmier anesthésiste a obtenu le niveau master. Il n’y a pas eu de revalorisation statutaire depuis », expose Jean-Claude Molay, représentant CGT et infirmier anesthésiste à l’hôpital d’Alençon. C’est principalement pour que cette revalorisation de statut ait lieu que les infirmiers anesthésistes sont en grève, ce jeudi. « Concrètement, un infirmier anesthésiste touche 2 972 € brut en fin de carrière et un infirmier classique 2 796 € brut. Soit moins de 200 € de différence pour deux ans d’études supplémentaires. A titre d’information, un grade master dans la fonction publique devrait gagner 3 600 € brut en fin de carrière. »

Des mobilisations sont prévues devant les agences régionales de santé, ainsi que devant le ministère de la Santé. Rien n’est annoncé dans l’Orne, où l'on compte 90 % de grévistes à Alençon et 100 % à L'Aigle. Flers et Argentan, en revanche, ne participent pas au mouvement national. Les urgences sont assurées.
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Re: 21 MAI 2015 - VERDICT

Message : # 78525Message non lu Maxime »

http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 29075.html
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Montpellier : les infirmiers anesthésistes rassemblés devant l'ARS pour une meilleure reconnaissance
80 des 350 infirmiers anesthésistes que compte le Languedoc Roussillon se sont retrouvés ce jeudi matin devant l'agence régionale de santé, à Montpellier. Ils réclament une réelle reconnaissance et une rémunération à la hauteur de leurs compétences et de leurs responsabilités.

Les infirmiers anesthésistes de la région devant l'ARS à Montpellier - 21 mai 2015 © France 3 LR / E. Jubineau
© France 3 LR / E. Jubineau Les infirmiers anesthésistes de la région devant l'ARS à Montpellier - 21 mai 2015
Mouvement de colère des infirmiers anesthésistes venus d'Avignon, Alès, Nîmes, Montpellier ou encore Narbonne ce jeudi matin à Montpellier. Ils réclament une réelle reconnaissance de leur profession et une revalorisation de leur statut.

80 des 350 infirmiers anesthésistes du Languedoc Roussillon se sont rassemblés devant l'agence régionale de Santé. Leur mouvement a entraîné l'annulation d'au moins 80% des interventions chirurgicales.

Pendant leur carrière, les infirmiers anesthésistes voient leur salaire de base évoluer de 1600 à 2800 euros.
Reportage sur la page du site
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Re: 21 MAI 2015 - VERDICT

Message : # 78526Message non lu Maxime »

http://www.normandie-actu.fr/les-infirm ... re_138782/
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Les infirmiers anesthésistes des CHU de Caen et Rouen en colère
Selon la CGT, 95% des infirmiers anesthésistes du Centre Hospitalier Universitaire de Caen (Calvados) ont débrayé pour faire valoir leurs revendications, jeudi 21 mai 2015.

Une cinquantaine d'infirmiers anesthésistes du CHU de Caen (Calvados) se sont mobilisés, dans la matinée du jeudi 21 mai 2015 (©CôtéCaen)
Une cinquantaine d'infirmiers anesthésistes du CHU de Caen (Calvados) se sont mobilisés, dans la matinée du jeudi 21 mai 2015 (©DR)
Un mouvement de grève nationale a été lancé par les infirmiers anesthésistes, jeudi 21 mai 2015. À Caen (Calvados), les infirmiers anesthésistes ont débrayé dans la matinée.
À Rouen (Seine-Maritime), les anesthésistes se sont également mobilisés. Ils devaient se rendre à l’Agence régionale de santé de Haute-Normandie.

95% des infirmiers anesthésistes en grève
Selon la CGT, 95% des infirmiers anesthésistes du CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de Caen auraient cessé le travail, jeudi 21 mai 2015, au matin (soit une cinquantaine de personnes). Après avoir distribué des tracts dans l’ensemble de la ville, une délégation de la CGT se serait rendue à l’ARS (Agence régionale de santé) :

C’est une profession qui travaille 24h/24 et qui comporte de nombreux facteurs à risque. Par exemple, ils sont exposés au gaz anesthésique et aux rayons X, ou encore aux maladies, telles que le VIH ou les hépatites virales. Ils voudraient donc que leur profession soit revalorisée. Par ailleurs, ils ne veulent pas rentrer dans un « métier socle », c’est-à-dire être confondus avec les infirmiers libéraux par exemple », rapporte le secrétaire général de la CGT à Normandie-actu.
À Caen, la grève, soutenue par le Syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA), la CGT et FO, ne devrait pas être reconduite.
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Re: 21 MAI 2015 - VERDICT

Message : # 78527Message non lu Maxime »

http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 29383.html
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Les infirmiers anesthésistes de Haute-Normandie veulent une meilleure reconnaissance de leur métier
Les infirmiers anesthésistes diplômés d’état (IADE) ont manifesté ce jeudi devant le ministère de la santé, à Paris et devant les agences régionales de santé. Ils réclament une meilleure reconnaissance de leur métier et une rémunération à la hauteur de leurs compétences et de leurs responsabilités.
Par Didier MeunierPublié le 21/05/2015 | 17:04, mis à jour le 21/05/2015 | 17:15

Des infirmiers anesthésistes diplômés d’état (IADE) de Haute Normandie se sont joints, ce jeudi matin (21 mai), à la manifestation nationale devant le ministère de la santé à Paris, tandis que d'autres été reçus dans les Agences Régionales de Santé (ARS). Notamment, à Rouen.

Des revendications anciennes et multi​ples
Un an après leur mouvement social qui s'était conclu par la reconnaissance de leur formation au grade de master (Bac + 5), les IADE sont en colère. Ils demandent que leur grille salariale soit revue à la hausse et en lien avec leur niveau de formation. Par ailleurs, ils veulent que cette reconnaissance concerne aussi tous les IADE et non exclusivement les nouveaux diplômés.
Leur revendication porte aussi sur la reconnaissance de la pénibilité de leur travail et sur la reconnaissance de leur fonction au sein des SAMU.

Une délégation a été reçue, ce matin à 11 heures, par la DGOS (la Direction Générale de l’Offre de Soins) au ministère de la santé. Elle en est sortie à 14 heures sans obtenir l'engagement d'une avancée. Tout au plus, leur a-t-on proposé des groupes de travail autour de leurs revendications.

Le parcours de formation d'un IADE
La formation d'un Infirmier Anesthésiste Diplomé d'Etat se déroule en 7 années.
Elle débute par une formation en 2 ans au métier d'infirmier puis par 2 années de pratique dans cette profession. Au terme de cette période, un concours ouvre l'accès à des écoles pour une formation spécialisée de 2 nouvelles années.
tiboc1982
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78529Message non lu tiboc1982 »

Belle réactivité des médias et des admin.
Merci les gars.
Le combat ne fait que commencer mobilisons nous!!!!!!!!!!
clochette53
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78530Message non lu clochette53 »

Bravo pour votre mobilisation,

Il ne faut rien lacher ! :smiley_abus:


clochette53, future étudiante IADE.
justine0803
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78531Message non lu justine0803 »

bravo pour votre mobilisation!! pendant que vous vous battiez pour une revalorisation ce qui est super moi je cherchais et je cherche encore un moyen de financer les études!! et c'est loin d être gagné!
Eschmann m'a sauvé
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78533Message non lu Eschmann m'a sauvé »

Merci Max pour les reprises d'articles !

Beaucoup de mobilisation en région !!!

RDV en septembre :0092: :0092: :0092:
dg64
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78534Message non lu dg64 »

nous sommes aussi mobilisés dans les périphériques.Ne lachons rien et bravo à tous :bravo:
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plouplou
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78535Message non lu plouplou »

Merci Max pour ces infos !!
La presse n'a pas parlé de Toulouse ? :humour:
:okjesors:
Zupa
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78536Message non lu Zupa »

http://www.canal32.fr/thematiques/socie ... -2015.html

Gros boulot sur les organes de presse régionale. Bravo les copains !!! :bravo:
fab SIMON
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78539Message non lu fab SIMON »

Vannes , plus de 90% de grévistes . Une délégation reçu à l' ARS . :fumi-opiom:
http://www.letelegramme.fr/morbihan/van ... 637979.php
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Une délégation de dix infirmiers anesthésistes de l'hôpital Chubert a été reçue, hier, à l'antenne de l'Agence régionale de la santé (ARS) à Vannes. Sur les 19 infirmiers anesthésistes (IA) en poste hier matin à l'hôpital, quatorze étaient assignés. 95 % des 34 infirmiers anesthésistes du Centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) se sont déclarés en grève hier. Sourde oreille du ministère En septembre 2014, après plusieurs mois de revendications, ils ont obtenu la reconnaissance de leur diplôme au niveau Master (bac + 5). Or aujourd'hui, le décret d'application reconnaissant leur qualification existe, mais la grille de leurs salaires n'a, en revanche, pas été revue. « Nous avons tenté de négocier avec le ministère de la Santé depuis l'automne dernier, mais la ministre continue à faire la sourde oreille. On nous répète que notre dossier est à l'étude. Comme nous n'obtenons pas de réponse, nous avons décidé de nous mobiliser », explique un représentant national du syndicat national des infirmiers anesthésiste (SNIA). Les IA sont des infirmiers spécialisés qui veillent sur les patients durant leur anesthésie et qui sont à leur côté en salle de réveil. Ils veillent au bon fonctionnement des appareils nécessaires à l'anesthésie et à la sécurité des patients en anesthésie-réanimation. Hier, ils ont lancé un mouvement national, rappelant qu'en 2010, lorsqu'ils se sont mobilisés, 4.000 des 9.200 IA de France se sont retrouvés à Paris, parvenant à bloquer les Champs-Élysées.
fab SIMON
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78541Message non lu fab SIMON »

enfin .....reçue
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78548Message non lu Maxime »

http://www.espaceinfirmier.fr/actualite ... etier.html
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80 % d'infirmiers anesthésistes en grève pour la défense de leur métier
Hier, les infirmiers anesthésistes étaient appelés à une grève nationale et à des rassemblements dans toute la France. À Paris, ils étaient 200 à manifester devant le ministère de la Santé pour une revalorisation salariale et la reconnaissance de leur rôle dans les services d'urgence.

« Non à l'anesthésie low cost ». Près de 200 Iade ont manifesté, jeudi 21 mai à Paris, devant le ministère de la Santé. En blouses blanches, bleues ou vertes, affichant des slogans de colère, tous répondaient à l'appel à la grève nationale lancé par plusieurs syndicats. Un an après l'obtention du grade master, les Iade sont venus réclamer la revalorisation salariale qui devait accompagner cette réforme. Parmi leurs revendications, également, la reconnaissance de leur rôle dans les services d'urgence et de réanimation (Smur) et de la pénibilité de leur métier.

« Cette mobilisation est dans la droite ligne de celle de 2010 », explique Marco Cova, membre du conseil national du Syndicat national des infirmiers anesthésistes (Snia). Entre deux explosions de pétards et avec l'accent montpelliérain, le quadragénaire exprime la frustration des Iade, à qui le ministère de la Santé avait promis en 2010 de revoir les grilles salariales, « après l'obtention du grade master ». «Nous n'avons toujours pas le salaire équivalent à notre niveau d'étude ! », martèle-t-il.

« On frôle la catastrophe »

Venues de l'hôpital du Havre pour manifester, Cathy et Brigitte ont été soutenues par leur établissement. « Nous sommes presque à 100 % de grévistes dans notre bloc », souligne Cathy, la cinquantaine. « Il y a de gros écarts de salaire entre les jeunes diplômés et les autres, regrette-t-elle. Même entre nous deux, qui avons été diplômées avec quelques années d'écart, il y a une différence. Sans compter que le grade master n'est accordé qu'aux nouveaux diplômés, et pas aux autres... »

Outre les disparités de salaires et de statuts, les Iade dénoncent un manque de reconnaissance généralisé. Dans les Smur d'abord, où certains établissements, pour des raisons budgétaires, préfèrent se passer d'eux. Et dans les blocs opératoires, ensuite. « On ne peut pas endormir quelqu'un au bloc sans le médecin anesthésiste et sans un Iade », rappelle Jamila, infirmière anesthésiste à Necker depuis 17 ans. « Pourtant, du fait du manque de médecins, certains Iade se retrouvent à devoir quasiment encadrer de jeunes médecins anesthésistes. On frôle la catastrophe », estime la jeune femme.

En marge du rassemblement, une délégation a été reçue au ministère de la Santé, sans qu'aucune annonce officielle ne ressorte de cette rencontre. D'après les estimations du Snia, près de 80 % des personnels concernés ont répondu à l'appel à la grève dans toute la France.

Charlie Vandekerkhove
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Re: 21 MAI 2015 - LA PRESSE EN PARLE

Message : # 78549Message non lu Maxime »

http://www.actusoins.com/263623/les-inf ... sance.html
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La mobilisation n’a pas fait autant de bruit qu’en 2010, mais les revendications sont réelles, et les IADE les martèlent à l’envie. A l’appel du Syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA), de la CGT et de Sud Santé, ils se sont réunis devant le ministère de la Santé à Paris et devant les Agences régionales de santé (ARS) en province, pour faire valoir leur reconnaissance.

« Aujourd’hui, si nous sommes là, c’est pour la valorisation de notre profession », témoigne Vincent Coppin, étudiant infirmier anesthésiste à Lille, venu à Paris avec une délégation de 35 personnes.
Les IADE n’ont obtenu la reconnaissance du niveau master qu’en 2014 alors que l’intégration dans le processus LMD de la profession infirmière date de 2010.
« Maintenant, nous voulons la suite logique et l’obtention de la revalorisation de la grille indiciaire, ajoute l’étudiant pendant que les pétards se mettent à éclater sous le regard des CRS rassemblés en force derrière des barrières encadrant le ministère. Nous souhaitons une vraie catégorisation salariale qui, aujourd’hui, se limite au niveau licence. »
Reconnaissance en pré-hospitalier
Les IADE réclament également leur reconnaissance au sein des services pré-hospitaliers. « 30 % des services pré-hospitaliers est assuré par les IADE, le reste l’étant par les IDE, regrette Tania Rousseau, IADE au centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges. Or, notre place est très importante au sein des Smur, même la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) le préconise. »
Mais les chefs d’établissements auraient tendance, pour des raisons budgétaires, à privilégier l’emploi des IDE. « Pourtant, nous sommes formés aux techniques d’anesthésie, d’intubation et de réanimation et nous sommes d’une très grande aide pour les médecins urgentistes, poursuit-elle. Si la loi impose notre présence, les chefs d’établissements seront obligés de la respecter. »
« Il manque aussi d’infirmiers dans les blocs opératoires et comme nous sommes spécialisés en anesthésie et en réanimation, on nous met là, plutôt qu’en pré-hospitalier », constate Garry Laudrel, étudiant en 1er année à la Pitié-Salpêtrière.
La DGOS à l’écoute ?
Autant de revendications qui ne semblent pas avoir été entendues par le ministère. Les représentants syndicaux et des étudiants ont été reçus par la sous-directrice par intérim des ressources humaines du système de santé à la Direction générale de l'offre de soins (DGOS), Michèle Lenoir Salfati, par un représentant de la fonction publique, et une personne responsable des urgences et du Smur à la DGOS.
« Nous sommes très déçus, rapporte Bruno Huet, vice-président du SNIA. Nous aurions préféré être reçus par la ministre ou par l’un de ses directeurs de cabinet, car la DGOS n’a pas le pouvoir de négocier. »
Une déception d’autant plus forte qu’aucune revendication n’a trouvé gain de cause. Concernant la grille indiciaire, « nous avons été renvoyés au calendrier des négociations de la grille salariale de la fonction publique qui commence en 2017 et fini en 2022, fait savoir Bruno Huet. Ce n’est pas acceptable ! ».
Pour la reconnaissance de la pénibilité, « on nous a renvoyé à une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales qui doit réfléchir à la prise en compte de cette pénibilité, explique-t-il. Et ils ne veulent pas revenir sur le choix de la catégorie. »
Enfin, ils ont demandé l’exclusivité d’exercice pour l’activité pré-hospitalière sans médecin et en Smur, avec une période de transition de cinq ans. « Sur ce sujet, on nous a parlé d’une réunion entre représentants de la profession pour voir ce qu’on entend par ″priorité″ dans notre décret de compétences », indique le vice-président. Donc sur ce point, aucune avancée également.
En revanche, « on nous a informé que nous allions avoir une réunion sur l’implication des IADE dans la chirurgie ambulatoire, sans pour autant avoir d’autres précisions, s’étonne Bruno Huet. On n’était pas venu pour parler de cela, et on ne sait pas ce qu’il y a derrière. » Une réunion devrait être fixée en juin pour déterminer le calendrier des discussions sur le pré-hospitalier et la chirurgie ambulatoire.
Une profession prompte à se mobiliser
Les représentants syndicaux annoncent déjà l’organisation d’une manifestation en septembre. Tous les IADE présents devant le ministère s’accordent pour dire que « ce n’est que le début de la mobilisation ». « Il y a eu une forte mobilisation en local et Marisol Touraine va avoir une remontée de cette mobilisation générale », signale Vincent Coppin.
« Nous sommes une profession très solidaire et intensément mobilisable, rappelle Tania Rousseau. On aimerait ne pas avoir à reproduire ce qui s’est passé en 2010, mais nous en sommes capables, et je pense que les autorités peuvent avoir peur des futures mobilisations si nous ne sommes pas écoutés. »
Laure Martin
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