Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Modérateur : Marc
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Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Pour le foutage de gueule, allez directement en page 42
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Ça a le mérite d'être clair... A nous de taper du point sur la table ! Forza IADE !!
- BROUM
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Ouahhh !!!
C'est une déclaration de guerre ????
C'est une déclaration de guerre ????
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Et nous comme de bons toutous, on fait un petit travail pour le ministère. ..
Je pense qu on est vraiment de bonnes petites chèvres au final
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- BROUM
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Ce rapport est insultant pour les IDE et méprisant pour les IADE .
Les pratiques avancées ?
- points de croix et secrétariat avancé ...pour décharger nos chers Docteurs !
- Les IADE : c'est quoi ça ??? ( c'est un gros mot , faut pas le dire !) un secouriste suffira largement !
Un sucre dans le café Docteur ? Je m'occupe de la vaisselle ...et vais tirer la chasse d'eau ...
Faut il accepter ce mépris ?
Attention au coup de poignard dans le dos pour la suite ...
Les pratiques avancées ?
- points de croix et secrétariat avancé ...pour décharger nos chers Docteurs !
- Les IADE : c'est quoi ça ??? ( c'est un gros mot , faut pas le dire !) un secouriste suffira largement !
Un sucre dans le café Docteur ? Je m'occupe de la vaisselle ...et vais tirer la chasse d'eau ...
Faut il accepter ce mépris ?
Attention au coup de poignard dans le dos pour la suite ...
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
il existe une réponse toute faite et très consensuelle!
la dernière partie en particulier...
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... 8wULFvWY5w
la dernière partie en particulier...
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... 8wULFvWY5w
- Bruno huet
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Bonsoir
La messe est dite, les urgentistes ont tellement peur qu'on prenne leur place qu'il dégaine non pas la mitraillette mais le bazooka.
la meilleur défense est l'attaque.
Que de contradiction dans ce document et d'ineptie, nous comparer aux secouriste!
En lisant ce document, j'entend les mêmes paroles pratiquement mot pour mot du Docteur Ricard Hibon, vice présidente de la SFMU lors de notre entretien au nom du SNIA sur le rôle de l'IADE.
La théorie repose sur le fait que nous ne pouvons poser un diagnostique car c'est médical donc impossible d'envisager de mettre en route une quelconque thérapeutique.
Par contre, cela ne les gènes pas de confier la responsabilité de la catégorisation des patients à un IAO qui prend la responsabilité de mettre en attente 4 à 5 heures un patient qui arrive aux urgences avant de voir un médecin.
Administrer des médicaments sous protocole pour l'IAO ne les interpellent pas mais qu'un IADE le fasse à l'extérieur des murs de l'hôpital c'est impossible.
Parler de formation mais sans le niveau master mais deux phrases plus loin, réclamer une reconnaissance de pratique avancée pour les IDE "urgentiste"
Regarder les signataires de ce document, ce sont les mêmes qui sont à la SFMU.
Je me demande pourquoi perdre du temps en réunionnite au ministère.
Le SNIA ne peut rester inactif et apportera une réponse à ce mépris envers les IADE.
La messe est dite, les urgentistes ont tellement peur qu'on prenne leur place qu'il dégaine non pas la mitraillette mais le bazooka.
la meilleur défense est l'attaque.
Que de contradiction dans ce document et d'ineptie, nous comparer aux secouriste!
En lisant ce document, j'entend les mêmes paroles pratiquement mot pour mot du Docteur Ricard Hibon, vice présidente de la SFMU lors de notre entretien au nom du SNIA sur le rôle de l'IADE.
La théorie repose sur le fait que nous ne pouvons poser un diagnostique car c'est médical donc impossible d'envisager de mettre en route une quelconque thérapeutique.
Par contre, cela ne les gènes pas de confier la responsabilité de la catégorisation des patients à un IAO qui prend la responsabilité de mettre en attente 4 à 5 heures un patient qui arrive aux urgences avant de voir un médecin.
Administrer des médicaments sous protocole pour l'IAO ne les interpellent pas mais qu'un IADE le fasse à l'extérieur des murs de l'hôpital c'est impossible.
Parler de formation mais sans le niveau master mais deux phrases plus loin, réclamer une reconnaissance de pratique avancée pour les IDE "urgentiste"
Regarder les signataires de ce document, ce sont les mêmes qui sont à la SFMU.
Je me demande pourquoi perdre du temps en réunionnite au ministère.
Le SNIA ne peut rester inactif et apportera une réponse à ce mépris envers les IADE.
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
veuillez m'excuser il semblerait que le lien internet est été quelque peu édulcoré par rapport à la version biblio archivée dans mon pc
allez savoir pourquoi!
Quelques rappels pour nos CAMU...
et du fait pourquoi je mettais ce document en ligne dans lequel il est intéressant de lire cette partie
CONSIDÉRATIONS MÉDICOJURIDIQUES
La sédation, à partir du moment où elle fait appel aux médicaments de l'anesthésie, ne peut être dissociée de l'anesthésie elle-même. Elle obéit donc, dans l'intérêt du patient, aux mêmes règles de sécurité. Ces règles sont définies par des textes réglementaires et des recommandations de la Société française d'anesthésie et de réanimation ; elles ont été décrites dans le détail dans une conférence d'experts [5], mais il n'est pas inutile de les reprendre.
Les textes
Le Code de déontologie (décret du 6 septembre 1995)
Il stipule que « le médecin est responsable de ses actes. Sauf circonstances exceptionnelles, il ne peut entreprendre des soins qui dépassent ses connaissances, son expérience et les moyens dont il dispose. Il doit participer à des actions de formation continue et évaluer ses pratiques. Il doit pratiquer suivant les données acquises de la science. Il doit faire un compte rendu de ses actes et les transmettre au confrère. »
La pratique de l'anesthésie est précisée dans le décret du 5 décembre 1994
- « L'anesthésie est réalisée sur la base d'un protocole établi et mis en œuvre sous la responsabilité d'un anesthésiste réanimateur. »
- « L'établissement doit fournir les moyens nécessaires à la surveillance clinique continue du patient anesthésié et le matériel d'anesthésie et de suppléance adapté au protocole anesthésique retenu : électrocardioscope, tension artérielle, SaO2, FIO2, FECO2, si le patient est intubé, contrôle des pressions et débits ventilatoires, aspiration. »
- « Protocole d'anesthésie, intégralité des informations et consignes à transcrire dans le dossier. »
Les modalités d'utilisation et de contrôle du matériel d'anesthésie
sont définies dans l'arrêté du 3 octobre 1995,
la matériovigilance dans le décret du 16 janvier 1996
Ces textes sont extrêmement précis et imposent de définir avec exactitude les modalités d'utilisation de la sédation.
Monitorage et surveillance
Qu'il s'agisse de sédation en extrahospitalier ou aux urgences hospitalières, le matériel est celui défini plus haut ; il doit être vérifié quotidiennement et la traçabilité de cette vérification doit être consignée dans un registre. Ces impératifs s'appliquent à tous les prescripteurs, qu'ils soient anesthésistes réanimateurs ou non.
Qualification du prescripteur
Si le médecin urgentiste n'est pas anesthésiste réanimateur, il doit pouvoir faire état d'une formation spécifique attestant de sa compétence dans le domaine de la sédation. Un manquement à cet impératif pourrait engager sa responsabilité pénale, civile (ou administrative) et/ou disciplinaire (Conseil de l'Ordre). Le décret de 1994 individualise réglementairement la pratique de l'anesthésie de la pratique d'une autre technique médicale ou thérapeutique (thrombolyse par exemple). Une formation continue accréditée par un organisme formateur (par exemple le Collège français des anesthésistes-réanimateurs, Cfar) donne toute sa valeur à ce type de formation.
Modalités pratiques
Les modalités pratiques découlent des règles édictées plus haut.
En médecine d'urgence extrahospitalière (dans une unité mobile hospitalière)
- Un médecin anesthésiste réanimateur est sur place : pas de problème de compétence mais « obligation de sécurité de moyens ».
- Un médecin urgentiste, formé à la sédation, prescrit une sédation sur la base d'un protocole validé par un anesthésiste réanimateur (ou un groupe d'anesthésistes réanimateurs) :
· pas de problème de compétence mais « obligation de sécurité de moyens » ;
· la survenue d'un problème pourrait logiquement engager la responsabilité des deux médecins.
- Un médecin urgentiste, ne pouvant attester d'une formation à la sédation, prescrit une sédation sans protocole validé par un anesthésiste réanimateur (ou un groupe d'anesthésistes réanimateurs) : pratique déconseillée.
En médecine d'urgence hospitalière (aux urgences)
- Un médecin anesthésiste réanimateur est sur place :
· pas de problème de compétence mais « obligation de sécurité de moyens » ;
· en cas d'acte chirurgical, même de durée brève (par exemple réduction de luxation d'épaule), une anesthésie au bloc opératoire avec séjour en salle de réveil est néanmoins toujours préférable.
- Un médecin urgentiste, formé à la sédation, prescrit une sédation sur la base d'un protocole validé par un anesthésiste réanimateur (ou un groupe d'anesthésistes réanimateurs) :
· pas de problème de compétence, sous réserve qu'un anesthésiste réanimateur ne soit pas disponible ou qu'il existe un protocole d'accord précis entre le service des urgences et le service d'anesthésie réanimation. En d'autres termes, un transfert de compétences doit être extrêmement encadré, voire validé par la commission médicale d'établissement et la direction de l'établissement ;
· mais « obligation de sécurité de moyens » (sans oublier les modalités de surveillance postanesthésique dans un lieu type « salle de surveillance postinterventionnelle », y compris pour une simple réduction de luxation de l'épaule) ;
· un problème devrait logiquement engager la responsabilité des deux médecins, et vraisemblablement de l'établissement.
- Un médecin urgentiste, ne pouvant attester d'une formation à la sédation, prescrit une sédation sans protocole validé par un anesthésiste réanimateur (ou un groupe d'anesthésistes réanimateurs) : pratique déconseillée.
CONCLUSION
La sédation se définit comme l'utilisation de moyens médicamenteux ou non, dans le but de diminuer l'anxiété, d'assurer une analgésie satisfaisante, de permettre la réalisation de gestes courts mais douloureux et de faciliter le contrôle des voies aériennes et la ventilation mécanique.
Les moyens médicamenteux font souvent appel à des médicaments de l'anesthésie dont le retentissement respiratoire et hémodynamique peut être extrêmement délétère dans le contexte de médecine d'urgence, cela pour de nombreuses raisons : comorbidités et antécédents inconnus, conditions d'exercice difficiles, agitation, état hémodynamique précaire. Dans ce cadre, le terme « sédation » est source d'ambiguïtés, la qualification de « techniques d'anesthésie générale à l'extérieur du bloc opératoire » lui étant préférable.
Les médicaments adaptés à cette pratique sont avant tout le chlorhydrate de morphine, le midazolam et le fentanyl. En cas d'intubation, les techniques d'anesthésie locale de la glotte doivent être préférées. En cas d'impossibilité, la technique d'induction rapide associant manœuvre de Sellick, étomidate et succinylcholine peut être utilisée. Les autres médicaments de l'anesthésie ont peu de place en médecine d'urgence.
Dans l'intérêt du patient, le rapport avantages/inconvénients de la sédation doit être en permanence évalué et les mêmes conditions de sécurité, équipement et compétence médicale, doivent être respectées.
allez savoir pourquoi!
Quelques rappels pour nos CAMU...
et du fait pourquoi je mettais ce document en ligne dans lequel il est intéressant de lire cette partie
CONSIDÉRATIONS MÉDICOJURIDIQUES
La sédation, à partir du moment où elle fait appel aux médicaments de l'anesthésie, ne peut être dissociée de l'anesthésie elle-même. Elle obéit donc, dans l'intérêt du patient, aux mêmes règles de sécurité. Ces règles sont définies par des textes réglementaires et des recommandations de la Société française d'anesthésie et de réanimation ; elles ont été décrites dans le détail dans une conférence d'experts [5], mais il n'est pas inutile de les reprendre.
Les textes
Le Code de déontologie (décret du 6 septembre 1995)
Il stipule que « le médecin est responsable de ses actes. Sauf circonstances exceptionnelles, il ne peut entreprendre des soins qui dépassent ses connaissances, son expérience et les moyens dont il dispose. Il doit participer à des actions de formation continue et évaluer ses pratiques. Il doit pratiquer suivant les données acquises de la science. Il doit faire un compte rendu de ses actes et les transmettre au confrère. »
La pratique de l'anesthésie est précisée dans le décret du 5 décembre 1994
- « L'anesthésie est réalisée sur la base d'un protocole établi et mis en œuvre sous la responsabilité d'un anesthésiste réanimateur. »
- « L'établissement doit fournir les moyens nécessaires à la surveillance clinique continue du patient anesthésié et le matériel d'anesthésie et de suppléance adapté au protocole anesthésique retenu : électrocardioscope, tension artérielle, SaO2, FIO2, FECO2, si le patient est intubé, contrôle des pressions et débits ventilatoires, aspiration. »
- « Protocole d'anesthésie, intégralité des informations et consignes à transcrire dans le dossier. »
Les modalités d'utilisation et de contrôle du matériel d'anesthésie
sont définies dans l'arrêté du 3 octobre 1995,
la matériovigilance dans le décret du 16 janvier 1996
Ces textes sont extrêmement précis et imposent de définir avec exactitude les modalités d'utilisation de la sédation.
Monitorage et surveillance
Qu'il s'agisse de sédation en extrahospitalier ou aux urgences hospitalières, le matériel est celui défini plus haut ; il doit être vérifié quotidiennement et la traçabilité de cette vérification doit être consignée dans un registre. Ces impératifs s'appliquent à tous les prescripteurs, qu'ils soient anesthésistes réanimateurs ou non.
Qualification du prescripteur
Si le médecin urgentiste n'est pas anesthésiste réanimateur, il doit pouvoir faire état d'une formation spécifique attestant de sa compétence dans le domaine de la sédation. Un manquement à cet impératif pourrait engager sa responsabilité pénale, civile (ou administrative) et/ou disciplinaire (Conseil de l'Ordre). Le décret de 1994 individualise réglementairement la pratique de l'anesthésie de la pratique d'une autre technique médicale ou thérapeutique (thrombolyse par exemple). Une formation continue accréditée par un organisme formateur (par exemple le Collège français des anesthésistes-réanimateurs, Cfar) donne toute sa valeur à ce type de formation.
Modalités pratiques
Les modalités pratiques découlent des règles édictées plus haut.
En médecine d'urgence extrahospitalière (dans une unité mobile hospitalière)
- Un médecin anesthésiste réanimateur est sur place : pas de problème de compétence mais « obligation de sécurité de moyens ».
- Un médecin urgentiste, formé à la sédation, prescrit une sédation sur la base d'un protocole validé par un anesthésiste réanimateur (ou un groupe d'anesthésistes réanimateurs) :
· pas de problème de compétence mais « obligation de sécurité de moyens » ;
· la survenue d'un problème pourrait logiquement engager la responsabilité des deux médecins.
- Un médecin urgentiste, ne pouvant attester d'une formation à la sédation, prescrit une sédation sans protocole validé par un anesthésiste réanimateur (ou un groupe d'anesthésistes réanimateurs) : pratique déconseillée.
En médecine d'urgence hospitalière (aux urgences)
- Un médecin anesthésiste réanimateur est sur place :
· pas de problème de compétence mais « obligation de sécurité de moyens » ;
· en cas d'acte chirurgical, même de durée brève (par exemple réduction de luxation d'épaule), une anesthésie au bloc opératoire avec séjour en salle de réveil est néanmoins toujours préférable.
- Un médecin urgentiste, formé à la sédation, prescrit une sédation sur la base d'un protocole validé par un anesthésiste réanimateur (ou un groupe d'anesthésistes réanimateurs) :
· pas de problème de compétence, sous réserve qu'un anesthésiste réanimateur ne soit pas disponible ou qu'il existe un protocole d'accord précis entre le service des urgences et le service d'anesthésie réanimation. En d'autres termes, un transfert de compétences doit être extrêmement encadré, voire validé par la commission médicale d'établissement et la direction de l'établissement ;
· mais « obligation de sécurité de moyens » (sans oublier les modalités de surveillance postanesthésique dans un lieu type « salle de surveillance postinterventionnelle », y compris pour une simple réduction de luxation de l'épaule) ;
· un problème devrait logiquement engager la responsabilité des deux médecins, et vraisemblablement de l'établissement.
- Un médecin urgentiste, ne pouvant attester d'une formation à la sédation, prescrit une sédation sans protocole validé par un anesthésiste réanimateur (ou un groupe d'anesthésistes réanimateurs) : pratique déconseillée.
CONCLUSION
La sédation se définit comme l'utilisation de moyens médicamenteux ou non, dans le but de diminuer l'anxiété, d'assurer une analgésie satisfaisante, de permettre la réalisation de gestes courts mais douloureux et de faciliter le contrôle des voies aériennes et la ventilation mécanique.
Les moyens médicamenteux font souvent appel à des médicaments de l'anesthésie dont le retentissement respiratoire et hémodynamique peut être extrêmement délétère dans le contexte de médecine d'urgence, cela pour de nombreuses raisons : comorbidités et antécédents inconnus, conditions d'exercice difficiles, agitation, état hémodynamique précaire. Dans ce cadre, le terme « sédation » est source d'ambiguïtés, la qualification de « techniques d'anesthésie générale à l'extérieur du bloc opératoire » lui étant préférable.
Les médicaments adaptés à cette pratique sont avant tout le chlorhydrate de morphine, le midazolam et le fentanyl. En cas d'intubation, les techniques d'anesthésie locale de la glotte doivent être préférées. En cas d'impossibilité, la technique d'induction rapide associant manœuvre de Sellick, étomidate et succinylcholine peut être utilisée. Les autres médicaments de l'anesthésie ont peu de place en médecine d'urgence.
Dans l'intérêt du patient, le rapport avantages/inconvénients de la sédation doit être en permanence évalué et les mêmes conditions de sécurité, équipement et compétence médicale, doivent être respectées.
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- Donateur 2013
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- Localisation : proche de la ligne de demarcation
Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Donc si j ai bien compris pour avoir un nouveau statut et pouvoir revendiquer de pratiques avancées surement masterisables avec tous les avantages qui vont avec , surement de reconnaissances professionnelles, penibilité ... et de grilles indiciaires bien au dela de celle d un simple iade qui n a fait que peu d études ,ne prends que peu de risque puisque son "mar" est toujours présent a ses cotés pour guider l anesthésie et faire les reinjections a "ses" chers patients et n effectue que les taches qui lui incombe sur protocoles datés, signés et remis a jours régulièrement ....il faudrait donc plutôt s orienter vers une formation de couturier repriseur ou vers une formation de technique d immobilisation ( il n y a vraiment aucun mépris de ma part dans dans ces mots car je respecte toujours le travail de chacun ; il y aurai tout au plus juste un peu d agacement )C est bien long comme phrase ça !
Autrefois appelés les "plâtriers", les aides-soignants et infirmiers ont vu leur pratique s'enrichir et leur fonction a été redéfinie sous le terme de Gypsothérapeute
j ai regardé sur internet et il existe des formations qui me paraissent sincèrement fort intéressantes et si je devais par mégarde avoir besoin il est vrai que je préfèrerais avoir affaire avec une personne ayant eu cette formation et bien sure aussi de l expérience , comme quoi ....
pour les sutures je n ai encore rien trouvé pour ce qui est d un éventuel centre de formation si quelqu'un peut me renseigner.
Alors pourquoi s agacer, demandons tous a changer de profession et formons nous par exemple en suturateur professionnel et attendons sereinement de meilleurs jours pour l anesthésie je suis sure que les blocs peuvent tourner sans iades , au fait beaucoup de nous ont du poser kt centraux et PAS ... on est déjà un peu formé pour les noeuds ... peut être qu on pourra passer directement au module 2 .
bien a vous très chers collègues
j oubliais : je ne sais pas trop quand il va falloir y retourner mais ce que je crois savoir c est qu avec ou sans réunions ... il va falloir y retourner très rapidement .
Les differents gouvernements s étaient déjà foutu de notre "gueule" ( désolé je ne suis jamais vulgaire mais la je n ai pas trouvé d autres mots ) mais a ce point la , jamais . Ça va finir par se voir dame touraine !!!!! en meme temps j irai pas jusqu a demander le retour de roselyne ... et puis elle est D huitement très occupée .
Autrefois appelés les "plâtriers", les aides-soignants et infirmiers ont vu leur pratique s'enrichir et leur fonction a été redéfinie sous le terme de Gypsothérapeute
j ai regardé sur internet et il existe des formations qui me paraissent sincèrement fort intéressantes et si je devais par mégarde avoir besoin il est vrai que je préfèrerais avoir affaire avec une personne ayant eu cette formation et bien sure aussi de l expérience , comme quoi ....
pour les sutures je n ai encore rien trouvé pour ce qui est d un éventuel centre de formation si quelqu'un peut me renseigner.
Alors pourquoi s agacer, demandons tous a changer de profession et formons nous par exemple en suturateur professionnel et attendons sereinement de meilleurs jours pour l anesthésie je suis sure que les blocs peuvent tourner sans iades , au fait beaucoup de nous ont du poser kt centraux et PAS ... on est déjà un peu formé pour les noeuds ... peut être qu on pourra passer directement au module 2 .
bien a vous très chers collègues
j oubliais : je ne sais pas trop quand il va falloir y retourner mais ce que je crois savoir c est qu avec ou sans réunions ... il va falloir y retourner très rapidement .
Les differents gouvernements s étaient déjà foutu de notre "gueule" ( désolé je ne suis jamais vulgaire mais la je n ai pas trouvé d autres mots ) mais a ce point la , jamais . Ça va finir par se voir dame touraine !!!!! en meme temps j irai pas jusqu a demander le retour de roselyne ... et puis elle est D huitement très occupée .
Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Bruno huet a écrit :
Regarder les signataires de ce document, ce sont les mêmes qui sont à la SFMU.
Je me demande pourquoi perdre du temps en réunionnite au ministère.
Le SNIA ne peut rester inactif et apportera une réponse à ce mépris envers les IADE.
j'ai pas lu la doc, impossible pour le moment, mais je vous fais relativement confiance...!
Eh Bruno, si vous n'osez pas dire en séance que nous sommes les seuls avec les MAR évidemment, à pouvoir intuber-piquer en toutes circonstances et endormir dans les règles de l'art et en situation périlleuse, et qu'un peu de formation en amont ferait de nous des soignants "idéaux"en ambu à condition d'adapter notre statut et cursus, alors que les services d'urgences manquent cruellement de médecins intramuros , et qu'on filtre de plus en plus les sorties....je suis dispo, et je sais de quoi je parle....
maintenant l'ufmictcgt collectif IA doit également pouvoir s'affranchir quelque peu de ses bons docteurs urgentistes...

C'est dans l'adversité qu'on reconnait ses amis....
- Bruno huet
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Bonjour
Mon avis, il suffit d'aller sur le site du SNIA pour relire notre déclaration sur l'avortement du projet de para-médicalisation par des IADE de l'antenne de SMUR de bar le duc en nuit pour connaitre notre position. De relire le document sur la place de l'IADE en pré-hospitalier.
Oui, nous allons défendre notre position au ministère avec des arguments documentés.
Le sujet sera plus difficile à défendre car les mêmes MAR qui nous reconnaissent une compétence en anesthésie le lie complètement en pré-hospitalier.
Pour info, un certain nombres de SMUR en IDF vont fermer la nuit pour financer l'aménagement des heures de travail des urgentistes car le budget est constant. Qui sera envoyé cette hivers lorsque les SMUR seront indisponibles ???? surement pas les médecins scolaires comme l'écrivent SUDF, pas non plus les médecins généralistes ( Ils sont épuisés de leurs journées à rallonge et n'assure plus depuis longtemps la permanence des soins les WE et la nuit )
Alors qui ???
J'ai bien la réponse, mais je la garde en réserve pour plus tard ( gardons des billes car nous détracteurs rebondissent sur nos arguments)
IADE UNIDEDEMENT
Mon avis, il suffit d'aller sur le site du SNIA pour relire notre déclaration sur l'avortement du projet de para-médicalisation par des IADE de l'antenne de SMUR de bar le duc en nuit pour connaitre notre position. De relire le document sur la place de l'IADE en pré-hospitalier.
Oui, nous allons défendre notre position au ministère avec des arguments documentés.
Le sujet sera plus difficile à défendre car les mêmes MAR qui nous reconnaissent une compétence en anesthésie le lie complètement en pré-hospitalier.
Pour info, un certain nombres de SMUR en IDF vont fermer la nuit pour financer l'aménagement des heures de travail des urgentistes car le budget est constant. Qui sera envoyé cette hivers lorsque les SMUR seront indisponibles ???? surement pas les médecins scolaires comme l'écrivent SUDF, pas non plus les médecins généralistes ( Ils sont épuisés de leurs journées à rallonge et n'assure plus depuis longtemps la permanence des soins les WE et la nuit )
Alors qui ???
J'ai bien la réponse, mais je la garde en réserve pour plus tard ( gardons des billes car nous détracteurs rebondissent sur nos arguments)
IADE UNIDEDEMENT
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Le SSSM !! Des ISP disciplinés agissant sur PROTOCOLESPour info, un certain nombres de SMUR en IDF vont fermer la nuit pour financer l'aménagement des heures de travail des urgentistes car le budget est constant. Qui sera envoyé cette hivers lorsque les SMUR seront indisponibles ???? surement pas les médecins scolaires comme l'écrivent SUDF, pas non plus les médecins généralistes ( Ils sont épuisés de leurs journées à rallonge et n'assure plus depuis longtemps la permanence des soins les WE et la nuit )
Alors qui ???

Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Bruno huet a écrit :Bonjour
Mon avis, il suffit d'aller sur le site du SNIA pour relire notre déclaration sur l'avortement du projet de para-médicalisation par des IADE de l'antenne de SMUR de bar le duc en nuit pour connaitre notre position. De relire le document sur la place de l'IADE en pré-hospitalier.
Oui, nous allons défendre notre position au ministère avec des arguments documentés.
Le sujet sera plus difficile à défendre car les mêmes MAR qui nous reconnaissent une compétence en anesthésie le lie complètement en pré-hospitalier.
Pour info, un certain nombres de SMUR en IDF vont fermer la nuit pour financer l'aménagement des heures de travail des urgentistes car le budget est constant. Qui sera envoyé cette hivers lorsque les SMUR seront indisponibles ???? surement pas les médecins scolaires comme l'écrivent SUDF, pas non plus les médecins généralistes ( Ils sont épuisés de leurs journées à rallonge et n'assure plus depuis longtemps la permanence des soins les WE et la nuit )
Alors qui ???
J'ai bien la réponse, mais je la garde en réserve pour plus tard ( gardons des billes car nous détracteurs rebondissent sur nos arguments)
IADE UNIDEDEMENT
Il y a mieux que Bar Le Duc et tu le sais bien, vraiment dommage que Mister Hyde en fasse partie hein?...je suis toutefois dispo pour étayer le dossier en live, c'est à prendre ou à laisser.
les IA en soif de reconnaissance jugeront.
- Bruno huet
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Bonjour
Non Mr Hyde, cela ne me gène pas que tu es fait parti de cette aventure ( Pourquoi!!), je connais l'expérience que tu as vécu à Thionville dans les années 90 et je comprends le côté douloureux que cela a été d'être relégué à un rôle secondaire après avoir pris en charge pendant plus de 10 ans des patients seul en SMUR en primaire et secondaire.
J'ai vécu la même chose en anesthésie mais il a valu que je m'adapte.
Pour autant l'expérience de Thionville est intéressante et je l'ai repris dans mon document sur la place de l'IADE en pré-hospitalier. je suis preneur de tout document interne, bilan, document DRASS, etc... sur Thionville car je n'ai que ce qui a été publié il y a de nombreuses années sur un bulletin du SNIA.
IADE UNITED
Non Mr Hyde, cela ne me gène pas que tu es fait parti de cette aventure ( Pourquoi!!), je connais l'expérience que tu as vécu à Thionville dans les années 90 et je comprends le côté douloureux que cela a été d'être relégué à un rôle secondaire après avoir pris en charge pendant plus de 10 ans des patients seul en SMUR en primaire et secondaire.
J'ai vécu la même chose en anesthésie mais il a valu que je m'adapte.
Pour autant l'expérience de Thionville est intéressante et je l'ai repris dans mon document sur la place de l'IADE en pré-hospitalier. je suis preneur de tout document interne, bilan, document DRASS, etc... sur Thionville car je n'ai que ce qui a été publié il y a de nombreuses années sur un bulletin du SNIA.
IADE UNITED
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
N'oublie pas que parmi les ISP que tu sembles dénigrer, 10% sont IADE et défendent l'activité IADE en préhospitalier.Dropéridol a écrit :Le SSSM !! Des ISP disciplinés agissant sur PROTOCOLESPour info, un certain nombres de SMUR en IDF vont fermer la nuit pour financer l'aménagement des heures de travail des urgentistes car le budget est constant. Qui sera envoyé cette hivers lorsque les SMUR seront indisponibles ???? surement pas les médecins scolaires comme l'écrivent SUDF, pas non plus les médecins généralistes ( Ils sont épuisés de leurs journées à rallonge et n'assure plus depuis longtemps la permanence des soins les WE et la nuit )
Alors qui ???
Certes ils sont protocolés mais eux ils sortent sans médecins dans le cadre de l'aide médicale urgente.
Le système est loin d’être parfais mais à le mérite d'exister. Nous sommes très nombreux à penser que la réponse paramédicale est une bonne solution pour grand nombre de prise en charge (et peut importe la couleur du véhicule). Ne nous trompons pas de cible, nous voulons tous que les IADE assurent des missions dans l'aide médicale urgente, qu'elle soit hospitalière ou sapeurs-pompiers et que le plus grand frein reste des médecins avec des idées arriérées regroupées dans "le livre blanc" de 2015.
De plus si tu lis bien ce recueil de mauvaises idées dénigrantes et arriérées, tu t’apercevras que les ISP sont largement discrédités et pris pour des merdes. C'est la profession des infirmiers au sens large qui est atteinte et pas que les IADE hospitaliers.
IADE UNITED ??? Moi oui.
- Bruno huet
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Bonjour
J'ai beau me relire, je ne vois pas ou je dénigre les ISP.
Ce que je dis, c'est que l'IADE est le professionnel qui a la formation la plus adaptée pour réaliser des interventions dites "primaires" sans médecin" ce qui ne sous entend pas l'exclusion de tous les IDE.
Qu'ils soient rouge, blanc ou orange n'est pas le problème. La couleur de sa tenue n'enlève rien à ces capacités d'interventions.
cordialement
J'ai beau me relire, je ne vois pas ou je dénigre les ISP.
Ce que je dis, c'est que l'IADE est le professionnel qui a la formation la plus adaptée pour réaliser des interventions dites "primaires" sans médecin" ce qui ne sous entend pas l'exclusion de tous les IDE.
Qu'ils soient rouge, blanc ou orange n'est pas le problème. La couleur de sa tenue n'enlève rien à ces capacités d'interventions.
cordialement
- Bruno huet
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
La réponse du SNIA à Samu Urgence de France
Lettre ouverte
à l'association
"Samu Urgences de France"
La profession infirmière-anesthésiste est déconcertée et en colère après la publication de votre « livre blanc » sur l'organisation de la médecine d'urgence en France.
À aucun moment le nom de vos plus proches collaborateurs depuis le début de la médicalisation de l'avant n'est cité dans ce document de 48 pages. Le SNIA a publié un document sur la place de l'IADE en pré-hospitalier dont vous avez été destinataire.
Comment comprendre et accepter que vous reconnaissiez une formation insuffisante des infirmiers en soins généraux et que vous recommandiez une formation complémentaire en pratique avancée alors que vous disposez d'infirmiers spécialisés en anesthésie, réanimation, urgences et prise en charge de la douleur, reconnus niveau master et qui possèdent une formation spécifique sur le pré-hospitalier?
Il est surprenant de constater que les signataires de ce document ne sont pas que des urgentistes mais aussi quelques professeurs agrégés en anesthésie qui ont exercé des responsabilité dans certaines écoles d'anesthésie. Ces derniers connaissent bien les capacités opérationnelles des infirmier(e)s-anesthésistes pour les avoir mis en avant dans leurs publications professionnelles.
Comment comprendre et accepter que nous ne soyons pas cités alors que les recommandations de la Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR) indiquent que « l'Infirmier(e) anesthésiste est le collaborateur idéal du médecin dans la prise en charge des patients en état grave et de leur transport intra ou extrahospitalier » ?
Les recommandations signées par la SFAR et la Société Française de Médecine d'Urgence (SFMU) concernant la sédation et l'analgésie indiquent que le médecin urgentiste peut être amené à réaliser une anesthésie. Qui peut pertinemment collaborer avec l'urgentiste dans ces prises en charge à haut risque et ces techniques réalisées ponctuellement alors qu’elles sont parfaitement maitrisées par l’Infirmier(e)-anesthésiste.
Il semble important de vous rappeler que l'IADE est également le personnel dédié aux activités des services mobiles d'urgence et de réanimation par le législateur qui le priorise a l'article R4311-12 du code de la santé publique.
Comment comprendre et accepter que les infirmier(e)s-anesthésistes ne sont pas cités dans votre document alors que nous vivons une situation de crise constante avec un haut risque d'attentat et que par ailleurs des membres de votre communauté publient :
« Infirmiers-anesthésistes dans les situations de catastrophe C. PINEAU, D. JANNIERE (SAMU de Paris) : Le personnel d’anesthésie-réanimation est bien évidemment le mieux placé pour prendre en charge les polytraumatisés des situations de catastrophe. L’expérience de l’infirmier-anesthésiste au quotidien dans les services de SMUR lui permet une adaptation aisée en situation d’exception. Dans ce type de situation, le personnel médical disponible est peu nombreux au regard de la quantité́ de patients à soigner. Un certain nombre de gestes médicaux sont donc délégués et l’infirmier-anesthésiste se retrouve rapidement au centre du dispositif de soins, il a fait la preuve de sa compétence lors des situations d’exception que nous avons eu à gérer ces dernières années. L’infirmier-anesthésiste est un soignant : il va pouvoir apporter sur le terrain sa compétence technique » ?
Concernant la "paramédicalisation" des secours:
Comment accepterions nous d'être comparés à des secouristes formés en 70 heures contre un cursus d'un minimum de 7 à 8 ans pour les infirmier(e)s-anesthésistes et écrire dans votre référentiel de formation des infirmiers d’urgences SFMU : « L’autonomie, la capacité d’anticipation, l’adaptation, l’improvisation contrôlée ainsi que la pleine participation au diagnostic sont l’essence des soins infirmiers en médecine d’urgence » ?
Comment comprendre et accepter vos contradictions concernant votre positionnement sur le rôle de l’infirmier dans l’aide médicale urgente sans médecin?
Vous dites : « Il y aurait en revanche une place, en intervention primaire d’aide médicale urgente, pour l’infirmier sans médecin, en complément des dispositifs existants, dans des indications ciblées et des conditions rigoureuses de mise en œuvre conformément aux préconisations du présent document ».
Comment comprendre et accepter que d'une part vous conseilliez vivement la présence d'un IADE dans vos recommandations sur les Transports Infirmiers Inter Hospitalier et que vous ne le citiez pas dans votre « livre blanc » ?
Comment comprendre, accepter vos contradictions concernant les écrits de « Samu Urgence de France » sur le rôle de l’infirmier dans l’aide médicale urgente hors présence médicale. « Il y aurait en revanche une place, en intervention primaire d’aide médicale urgente, pour l’infirmier sans médecin, en complément des dispositifs existants, dans des indications ciblées et des conditions rigoureuses de mise en œuvre conformément aux préconisations du présent document ».
Comment accepter ensuite l'affirmation selon laquelle les infirmiers n'apportent pas de plus value par rapport aux secouristes. Doit-on demander au Professeur Carli de confier ces TIIH de patients intubés, sédatés à des secouristes ?
Comment comprendre et accepter vos contradictions dans vos écrits alors que vous éditez vos propres recommandations de protocole d'urgences pour les infirmiers puis dernièrement vos recommandations concernant ceux des infirmiers sapeurs-pompiers ?
Vous déclarez que les Infirmiers d’Accueil et d’Orientation ont montré leurs efficiences. Vous leurs confiez la responsabilité de la catégorisation à l'accueil des urgences qui aboutit à ce que le patient ne sera consulté par le médecin que quelques heures après. Ces IAO peuvent administrer des antalgiques sur protocole mais dès qu'il s'agit de le faire à l’extérieur de l'hôpital, les infirmiers-anesthésistes deviendraient alors incompétents et mettraient les patients en danger.
Comment voulez-vous que la profession infirmière accepte votre déni concernant la capacité pour tout infirmier de mettre en place des mesures conservatoires ou d'appliquer des protocoles lorsqu'il est confronté à une urgence. Cette situation est déjà envisagée par le code de santé publique dans son article 4311-14.
Il ne s'agit pas de remplacer tous les SMUR par des équipes paramédicales mais bien d'envoyer un effecteur intermédiaire pour prendre en charge certains types de missions tout en prenant en compte la balance risque-bénéfice-coût d'une telle intervention.
Nous ne comprenons pas votre position dogmatique de refuser la mise en place d'une réponse intermédiaire entre l'ambulance de réanimation médicalisée et le secourisme.
Vous écrivez que les urgences vitales augmentent peu (moins de 10%) alors que la demande de soins non programmés est en augmentation concernant l'envoie d'un vecteur de transport.
Plus de 60 % des interventions SMUR aboutissent à un transport non médicalisé et le mode de calcul des budgets MIGAC est proportionnel aux nombres de sorties.
Ceci amène les SAMU à augmenter le nombre de départs afin de justifier l'augmentation des budgets dans une période de difficulté budgétaire alors que vous écrivez que le nombre d'urgences vitales n'augmente pas.
Concernant les médecins correspondants, vous écrivez que 67% des territoires s'arrêtent de fonctionner à minuit. Dans 47% départements , l'arrêt concerne plus des 3/4 du territoire.
En dehors des horaires de la PDSA, trouver un médecin généraliste disponible s'apparente à un parcours du combattant. La dernière communication de l'AMUF le souligne Dans ces conditions ou trouver vos médecins correspondants ?
Vous croyez sérieusement que les médecins scolaires vont apporter la solution.
Dans nos propositions de para-médicalisation des secours, les compétences de l'intervenant sont connues. Les expériences antérieures (ex :Thionville) ou toujours en cours (Clinique des trois frontières, CHU de Montpellier,…) ont démontré la capacité des IADE à prendre en charge seuls des patients.
Vous comprendrez que la profession est scandalisée ce qui explique les réactions parfois violentes sur les réseaux sociaux.
Sachez que la profession s'interroge sur les motivations qui vous poussent à un tel positionnement.
La DGOS va prochainement organiser une réunion de concertation entre les IADE et les urgentistes pour réfléchir sur le rôle actuel et potentiel des IADE en pré-hospitalier.
Nous souhaitons que le débat soit dépassionné, constructif, et surtout au profit des patients et de notre système de santé.
Cordialement
Le SNIA
Lettre ouverte
à l'association
"Samu Urgences de France"
La profession infirmière-anesthésiste est déconcertée et en colère après la publication de votre « livre blanc » sur l'organisation de la médecine d'urgence en France.
À aucun moment le nom de vos plus proches collaborateurs depuis le début de la médicalisation de l'avant n'est cité dans ce document de 48 pages. Le SNIA a publié un document sur la place de l'IADE en pré-hospitalier dont vous avez été destinataire.
Comment comprendre et accepter que vous reconnaissiez une formation insuffisante des infirmiers en soins généraux et que vous recommandiez une formation complémentaire en pratique avancée alors que vous disposez d'infirmiers spécialisés en anesthésie, réanimation, urgences et prise en charge de la douleur, reconnus niveau master et qui possèdent une formation spécifique sur le pré-hospitalier?
Il est surprenant de constater que les signataires de ce document ne sont pas que des urgentistes mais aussi quelques professeurs agrégés en anesthésie qui ont exercé des responsabilité dans certaines écoles d'anesthésie. Ces derniers connaissent bien les capacités opérationnelles des infirmier(e)s-anesthésistes pour les avoir mis en avant dans leurs publications professionnelles.
Comment comprendre et accepter que nous ne soyons pas cités alors que les recommandations de la Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR) indiquent que « l'Infirmier(e) anesthésiste est le collaborateur idéal du médecin dans la prise en charge des patients en état grave et de leur transport intra ou extrahospitalier » ?
Les recommandations signées par la SFAR et la Société Française de Médecine d'Urgence (SFMU) concernant la sédation et l'analgésie indiquent que le médecin urgentiste peut être amené à réaliser une anesthésie. Qui peut pertinemment collaborer avec l'urgentiste dans ces prises en charge à haut risque et ces techniques réalisées ponctuellement alors qu’elles sont parfaitement maitrisées par l’Infirmier(e)-anesthésiste.
Il semble important de vous rappeler que l'IADE est également le personnel dédié aux activités des services mobiles d'urgence et de réanimation par le législateur qui le priorise a l'article R4311-12 du code de la santé publique.
Comment comprendre et accepter que les infirmier(e)s-anesthésistes ne sont pas cités dans votre document alors que nous vivons une situation de crise constante avec un haut risque d'attentat et que par ailleurs des membres de votre communauté publient :
« Infirmiers-anesthésistes dans les situations de catastrophe C. PINEAU, D. JANNIERE (SAMU de Paris) : Le personnel d’anesthésie-réanimation est bien évidemment le mieux placé pour prendre en charge les polytraumatisés des situations de catastrophe. L’expérience de l’infirmier-anesthésiste au quotidien dans les services de SMUR lui permet une adaptation aisée en situation d’exception. Dans ce type de situation, le personnel médical disponible est peu nombreux au regard de la quantité́ de patients à soigner. Un certain nombre de gestes médicaux sont donc délégués et l’infirmier-anesthésiste se retrouve rapidement au centre du dispositif de soins, il a fait la preuve de sa compétence lors des situations d’exception que nous avons eu à gérer ces dernières années. L’infirmier-anesthésiste est un soignant : il va pouvoir apporter sur le terrain sa compétence technique » ?
Concernant la "paramédicalisation" des secours:
Comment accepterions nous d'être comparés à des secouristes formés en 70 heures contre un cursus d'un minimum de 7 à 8 ans pour les infirmier(e)s-anesthésistes et écrire dans votre référentiel de formation des infirmiers d’urgences SFMU : « L’autonomie, la capacité d’anticipation, l’adaptation, l’improvisation contrôlée ainsi que la pleine participation au diagnostic sont l’essence des soins infirmiers en médecine d’urgence » ?
Comment comprendre et accepter vos contradictions concernant votre positionnement sur le rôle de l’infirmier dans l’aide médicale urgente sans médecin?
Vous dites : « Il y aurait en revanche une place, en intervention primaire d’aide médicale urgente, pour l’infirmier sans médecin, en complément des dispositifs existants, dans des indications ciblées et des conditions rigoureuses de mise en œuvre conformément aux préconisations du présent document ».
Comment comprendre et accepter que d'une part vous conseilliez vivement la présence d'un IADE dans vos recommandations sur les Transports Infirmiers Inter Hospitalier et que vous ne le citiez pas dans votre « livre blanc » ?
Comment comprendre, accepter vos contradictions concernant les écrits de « Samu Urgence de France » sur le rôle de l’infirmier dans l’aide médicale urgente hors présence médicale. « Il y aurait en revanche une place, en intervention primaire d’aide médicale urgente, pour l’infirmier sans médecin, en complément des dispositifs existants, dans des indications ciblées et des conditions rigoureuses de mise en œuvre conformément aux préconisations du présent document ».
Comment accepter ensuite l'affirmation selon laquelle les infirmiers n'apportent pas de plus value par rapport aux secouristes. Doit-on demander au Professeur Carli de confier ces TIIH de patients intubés, sédatés à des secouristes ?
Comment comprendre et accepter vos contradictions dans vos écrits alors que vous éditez vos propres recommandations de protocole d'urgences pour les infirmiers puis dernièrement vos recommandations concernant ceux des infirmiers sapeurs-pompiers ?
Vous déclarez que les Infirmiers d’Accueil et d’Orientation ont montré leurs efficiences. Vous leurs confiez la responsabilité de la catégorisation à l'accueil des urgences qui aboutit à ce que le patient ne sera consulté par le médecin que quelques heures après. Ces IAO peuvent administrer des antalgiques sur protocole mais dès qu'il s'agit de le faire à l’extérieur de l'hôpital, les infirmiers-anesthésistes deviendraient alors incompétents et mettraient les patients en danger.
Comment voulez-vous que la profession infirmière accepte votre déni concernant la capacité pour tout infirmier de mettre en place des mesures conservatoires ou d'appliquer des protocoles lorsqu'il est confronté à une urgence. Cette situation est déjà envisagée par le code de santé publique dans son article 4311-14.
Il ne s'agit pas de remplacer tous les SMUR par des équipes paramédicales mais bien d'envoyer un effecteur intermédiaire pour prendre en charge certains types de missions tout en prenant en compte la balance risque-bénéfice-coût d'une telle intervention.
Nous ne comprenons pas votre position dogmatique de refuser la mise en place d'une réponse intermédiaire entre l'ambulance de réanimation médicalisée et le secourisme.
Vous écrivez que les urgences vitales augmentent peu (moins de 10%) alors que la demande de soins non programmés est en augmentation concernant l'envoie d'un vecteur de transport.
Plus de 60 % des interventions SMUR aboutissent à un transport non médicalisé et le mode de calcul des budgets MIGAC est proportionnel aux nombres de sorties.
Ceci amène les SAMU à augmenter le nombre de départs afin de justifier l'augmentation des budgets dans une période de difficulté budgétaire alors que vous écrivez que le nombre d'urgences vitales n'augmente pas.
Concernant les médecins correspondants, vous écrivez que 67% des territoires s'arrêtent de fonctionner à minuit. Dans 47% départements , l'arrêt concerne plus des 3/4 du territoire.
En dehors des horaires de la PDSA, trouver un médecin généraliste disponible s'apparente à un parcours du combattant. La dernière communication de l'AMUF le souligne Dans ces conditions ou trouver vos médecins correspondants ?
Vous croyez sérieusement que les médecins scolaires vont apporter la solution.
Dans nos propositions de para-médicalisation des secours, les compétences de l'intervenant sont connues. Les expériences antérieures (ex :Thionville) ou toujours en cours (Clinique des trois frontières, CHU de Montpellier,…) ont démontré la capacité des IADE à prendre en charge seuls des patients.
Vous comprendrez que la profession est scandalisée ce qui explique les réactions parfois violentes sur les réseaux sociaux.
Sachez que la profession s'interroge sur les motivations qui vous poussent à un tel positionnement.
La DGOS va prochainement organiser une réunion de concertation entre les IADE et les urgentistes pour réfléchir sur le rôle actuel et potentiel des IADE en pré-hospitalier.
Nous souhaitons que le débat soit dépassionné, constructif, et surtout au profit des patients et de notre système de santé.
Cordialement
Le SNIA
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Bruno,je pense que le message de f.pilorget m'était destiné quand je parlais des ISP qui sortiraient quand les smur ne seront pas dispo.
Je crois que le terme "discipliné ", associé au terme "protocole" n'est pas très bien passé :)
Ah,pour info, je suis ISP. Discipliné et protocolé:) Et accessoirement, référent pr le collectif IADE Rhône Alpes.
Et tout à fait d'accord avec les propos de f.pilorget. On en n'est pas à la première fronde contre les ISP, la dernière c'était sur le retard des prises en charge de patient à cause de nous.
Je trouve très bien cette réponse du snia contre le torchis du samu de France.
Je crois que le terme "discipliné ", associé au terme "protocole" n'est pas très bien passé :)
Ah,pour info, je suis ISP. Discipliné et protocolé:) Et accessoirement, référent pr le collectif IADE Rhône Alpes.
Et tout à fait d'accord avec les propos de f.pilorget. On en n'est pas à la première fronde contre les ISP, la dernière c'était sur le retard des prises en charge de patient à cause de nous.
Je trouve très bien cette réponse du snia contre le torchis du samu de France.
- Bruno huet
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
Bonjour
Ok,je comprend mieux.
Moi aussi, j'ai la double casquette.
Ok,je comprend mieux.
Moi aussi, j'ai la double casquette.
- BROUM
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Re: Le livre blanc des urgences - SAMU de France
IADE UNITED !
Modifié en dernier par BROUM le 27 nov. 2015, 21:21, modifié 2 fois.