Bonsoir,

J'ai assisté à la présentation d'une IDE du centre Léon Bérard à Lyon au congrès de la SRLF cette année. Juste pour éclaircir quelques points...
Tout d'abord, ce n'est pas les IDE qui était demandeuse de se voir confier la pose de VVC. D'ailleurs elle ne sont que deux à avoir accepté.
Tout ceci est parti du fait, que de nombreux patients se sont plaint auprès de la direction que le délai pour les poses de chambres implantables étaient bien trop long (presque 6 mois), et que pour un centre anti cancer, c'est quand même un peu honteux (ça c'est mon avis hein). Le professeur qui est à l'initiave de ce projet travaille dessus depuis une dizaine d'années.
Ensuite dans la pratique il faut savoir que tout ceci est quand même très cadré. L'IDE a été formée 6 mois. Elle a le droit à deux ou trois (la mémoire me fait défaut) tentatives de ponction (sous échographie, auquel cas elle doit appeller l'anesthésiste. Au moindre problème elle doit également l'appeller. Les poses de VVC par l'IDE ne sont faites que pour des patients qui viennent en consultations externes pour des chambres implantables, et non pour des patients de réanimation.
Pour l'aspect financier, les deux IDE en question ont une prime.

Et bien entendu, tout ceci a permis à l'établissement d'augmenter son activité de 30% (ironie)
Bref, je ne dis pas que je suis pour, loin de là, je souhaitais juste expliquer un peu plus ...
La présentation qui a été faite au congrès n'est pas encore disponible sur le site de la SRLF.

Bonsoir,

Il me semble que ce protocole de cooperation ( délégation plutot que véritable coopération) devrait plus précisement cibler la pose de Picc line et non les Vvc standards. Ceci nous permetterait d'élargir nos compétences sans froisser la susceptibilité de certains... C est acte facilement reproductible, aux complications moindres ( /vvc) et qui pourrait répondre à la demande croissante d'abords veineux centraux type vvc/pac/picc... Ca pourrait accessoirement rendre aussi service au patient lui meme qui voit trop souvent son capital veineux mis à mal dans les services, ou qui doit attendre des semaines avant d etre equipé d une chambre. La gestion des abords veineux me semble faire parti intégrante de notre role et ce créneau peut nous permettre d'affirmer un peu plus notre profession souvent mis à mal.

Bonjour.
Je tiens à apporter une précision.Nous avons eu un topo sur les picc line fait par l'équipe du centre LEON BERARD.Les personnes qui ont délégation pour poser des picc lines et des PAC (uniquement)sont au nombre de trois: il y a deux IADE et une IDE .La formation consiste à poser 30 picc ou pac avec un mar habillé en stérile puis 30 avec le mar présent dans la salle. Puis après les personnes sont seules avec le mar joignable à tout moment. Ils piquent en jugulaire uniquement et sous echo sans dépasser 3 ponctions.
Ils commencent à former des IADE d'autres hopitaux

"Ils commencent à former des IADE d'autres hopitaux "

Sauf si certains font blocus... cf snarf
Cela risque d etre compris sans autorisation de l Ars...

Cette délégation dépend du meme protocole que les vvc

échographie et voie centrale.
deux projets de délégation.

http://www.actusoins.com/20024/les-fran ... tusoins%29

bientôt la rachi sous écho? mouahahahahhahah

jb oo7 a écrit :Bonjour.

Ils commencent à former des IADE d'autres hopitaux

Pour former d'autre IADE, il faudrait que ceux çi signent aussi un protocole de coopération et là, avec leur chef de service à eux, pas celui d'un autre hôpital.

http://www.weka.fr/actualite/sante-them ... cle_89683/

Pour ceux qui auraient encore des doutes sur 1/ la bonne volonté de nos amis les médecins, 2/le droit ou non pour les IADE à réaliser une écho et à poser une voie centrale....

Le communiqué initial :
http://www.snarf.org/_pgArticle.cfm?id=139

Pour ceux qui n'en n'étaient pas convaincus, on voit là que l'HAS est bien une autorité qui délivre, ou pas, les autorisations.
Donc si l'HAS vous dit que les DIO, les jug' et autres actes techniques ne sont pas du ressort de l'IADE, elle a peut être tort à vos yeux, mais en fait... c'est elle qui dicte la raison.

Bonjour

je crois que ce syndicat est fou de rage de ne pas avoir été consulté pour donner son avis contrairement à la SFAR qui elle est une société savante.

Je rappelle que pour obtenir un protocole validé, il faut une volonté médicale sans laquelle rien n'est possible.
Alors, je me pose la question suivante:
Une partie de la communauté médicale serait elle inconsciente de vouloir confier des actes à leurs collègues para-médicaux ?
ou
Le corporatisme jusqu'au boutisme de certain restera un frein à beaucoup d'évolution ( Il suffit de voir les réactions lors de la mise en place de DSA par les secouristes pour s'en convaincre.

La valse à deux temps est consternante. Un pas en avant avec la volonté de créer de nouveau métier niveau master avec des responsabilités nouvelles et dans le même temps émettre un rapport pour limiter voir annulé le niveau master de ces mêmes professions.
L'université qui se débrouille pour ne plus validé le Master déjà existant pour nos collègues IDE.
Les loobying faisant leurs boulots de sape, la profession aura du mal à se faire entendre tellement divisé et manipulé.
En attendant, de nombreux collègues se retrouvent confrontés à des difficultés de terrain inextricable devant le désert médicaux de certaines régions.
Cordialement

La SFAR est une société dite savante, mais elle est aussi un joli prolongement syndical... En tout cas à la lecture de certains communiqués.