Re: Centralisation des information sur la lutte contre l'ONI
Posté : 17 déc. 2010, 06:04
https://www.laryngo.com/forum/
Ce que vous décrivez, c'est le contraire, c'est le remplacement de "faisant fonction" par des personnes diplômées. Ça pose effectivement le problème du reclassement des dinosaures, mais ça va dans le sens de l'amélioration de la qualité.le vieux a écrit :Vous savez, j'ai très bien connu cela
Si vous êtes d'accord avec moi, vous êtes contre cet état de fait. Et ça ne concerne pas que les iade. Il faudrait comprendre que si une partie de la profession infirmière est menacée, toute la profession est menacée.le vieux a écrit :Je suis entièrement d'accord avec vous mais, lorsqu'un gouvernement se retrouve dans la situation que l'on connait, on change de politique et le malade est un client et l'hosto une boîte à faire du fric!!
Ils vont calculer le pour et le contre (ratio économies/décès, démographie des MAR, coût d'un MAR étranger...) et nous dire que :
Tous comptes faits, une infirmière "formée" en trois mois par des MAR éminents, (attestations de suivi de formation à l'appui, avec tampons et le toutim..), sera autorisée à pratiquer un nombre restreint d'actes.
Maxime a écrit :http://www.actusoins.com/5728/une-kines ... -cpam.html
Elle refusait de s’inscrire à l’Ordre de sa profession. La CPAM de son département a pris des mesures radicales et surprenantes : la radiation de la kinésithérapeute. Une situation que pourraient un jour connaître les infirmiers libéraux?
Crédit: Flickr CC © Nick J Webb
Le petit village de Maillet, dans l’Indre, devra se passer de sa masseure-kinésithérapeute. Ce petit village de moins de 300 habitants situé dans un désert médical vient d’apprendre que Gisèle Martin-Foulon, a été radiée par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de son département. La raison : elle n’est pas inscrite à l’ordre des kinésithérapeutes. Elle était la dernière récalcitrante à l’Ordre de l’Indre.
Cette procédure a laissé Gisèle Martin-Foulon pantoise. « Jusqu’à présent, je ne recevais que des lettres de la CPAM qui me menaçaient de me déconventionner, se souvient-elle. Le 23 novembre, j’ai reçu une nouvelle lettre de la CPAM qui m’annonçait ma radiation si je ne m’inscrivais pas à l’Ordre. »
La nouvelle tombe le 1er décembre : une nouvelle lettre de la CPAM annonce que Gisèle Martin-Foulon est effectivement radiée de la profession. « Cette procédure abusive ne repose sur aucun texte, s’emporte Christine Erhmann, présidente du syndicat Alizé. Par quelle commission a-t-elle été radiée ? Sur quel texte repose cette décision ? Nous sommes sans réponse. La CPAM n’est en aucun cas habilitée à radier des kinésithérapeutes. »
Le syndicat Alizé et G. Martin-Foulon n’avaient, à l’heure où nous rédigeons cet article, reçus aucune réponse au courrier qu’ils avaient adressé à l’UNCAM (Union nationale des caisses d’assurance maladie).
Un an avant son départ en retraite
Cette radiation n’a pas convaincu l’intéressée de s’inscrire à l’ordre des Masseurs et Kinésithérapeutes. Au contraire, elle campe sur ses positions : « J’ai toujours exercé sur prescription, je me considère comme une auxiliaire médicale. J’exerce depuis 1966 et je n’ai jamais eu besoin d’un Ordre », justifie-t-elle. Autre grief reproché à l’Ordre, le montant des cotisations qui s’élèvent à 280€ par an. Et depuis sa radiation, Gisèle Martin-Foulon proteste qu’« il n’y a pas de dialogue avec l’Ordre ».
La décision surprend d’autant plus la kinésithérapeute que celle-ci comptait prendre sa retraite un an plus tard. « Je voulais prendre le temps de trouver quelqu’un pour prendre ma relève », explique-t-elle. Pour l’instant, elle continue de soigner ses patients… gratuitement. « Si on va dans ce sens, prévient Christine Erhmann, on radie tous ceux qui ne sont pas inscrits à un Ordre, et pas seulement les kinésithérapeutes, mais aussi les infirmiers. »
Mais pour l’instant, ce cas de radiation est isolé aussi bien parmi les kinésithérapeutes que chez les infirmiers. « C’est ahurissant, absurde, s’étonne Béatrice Galvan, vice-présidente de l’Organisation nationale des syndicats d’infirmier libéraux (ONSIL). Peut-on radier si facilement quelqu’un qui a reçu une formation pour le non-paiement d’une cotisation à un Ordre ? »
Même étonnement chez Philippe Tisserand, président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI), également élu à l’Ordre des infirmiers : « De telles mesures serait très maladroites de la part de l’Ordre des infirmiers, même celui-ci est dans la loi. Il faut d’abord convaincre de son utilité. Nous ne sommes pas actuellement dans cette dynamique de coercition. »
Gisèle Martin-Foulon espère encore pouvoir régler ce litige « à l’amiable ». Elle devrait être reçu le 17 décembre par la CPAM de l’Indre, pour trouver au moins des réponses à ses questions.
Ariane Puccini.
BonsoirYves Benisty a écrit :Si vous êtes d'accord avec moi, vous êtes contre cet état de fait. Et ça ne concerne pas que les iade. Il faudrait comprendre que si une partie de la profession infirmière est menacée, toute la profession est menacée.le vieux a écrit :Je suis entièrement d'accord avec vous mais, lorsqu'un gouvernement se retrouve dans la situation que l'on connait, on change de politique et le malade est un client et l'hosto une boîte à faire du fric!!
Ils vont calculer le pour et le contre (ratio économies/décès, démographie des MAR, coût d'un MAR étranger...) et nous dire que :
Tous comptes faits, une infirmière "formée" en trois mois par des MAR éminents, (attestations de suivi de formation à l'appui, avec tampons et le toutim..), sera autorisée à pratiquer un nombre restreint d'actes.
syndicat RESILIENCE a écrit :le 21 décembre 2006 - jour maudit - voyait la naissance de l'oni, enfant honni de la profession infirmière, consanguin de parents libéraux et saint annistes de la première heure !
afin de fêter dignement cet évènement et de conjurer le mauvais sort qui pourrait nous être publié au Journal Officiel pendant les congés d'hiver, période traditionnellement propice, nous lançons aujourd'hui un concours d'épitaphe, idée nécronomicienne de bonne facture ...
définition (wikipédia) de l'épitaphe : Une épitaphe (du grec ἐπιτάφιος / epi, "sur" et táphios, « tombeau », par exemple des jeux funèbres ou une oraison funèbre) est une inscription funéraire, placée sur une pierre tombale ou un monument funéraire. Dans la Grèce antique, l’épitaphe est un genre littéraire : c’est un éloge funèbre.
vous avez donc jusqu'au 20 décembre 2010 à minuit pour nous faire parvenir vos funèbres écrits, directement en les publiant sur le site dans la rubrique ouverte à cet effet ... http://www.syndico.exprimetoi.net
le meilleur se verra offrir un an de cotisation à l'honni pour deux personnes ...