voilà la réponse reçue ce jour au mail envoyé le 24 mars à ce député
De : Rémi DELATTE [mailto:
permanence@remi-delatte.com]
Envoyé : mercredi 14 avril 2010 11:58
À :
Objet : RE: APPEL DES INFIRMIERS ANESTHESISTES
Madame,
C’est avec beaucoup d’intérêt que Monsieur DELATTE a pris connaissance de votre courriel du 24 mars dernier.
Afin de pouvoir lui exposer vos attentes et revendications, il se propose d’organiser une rencontre avec vos collègues, le jeudi 22 avril à 17h00, à sa permanence parlementaire.
J’adresse également ce même courriel à vos collègues qui m’avait sollicité.
Je vous remercie de bien vouloir me dire si cette date vous convient et le nombre de personnes présentes.
Dans l’attente de votre réponse,
Je vous prie de croire, Madame, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Claire CHEVALIER
Collaboratrice parlementaire de Rémi DELATTE
Député de la Côte-d'Or & Maire de Saint-Apollinaire
Permanence parlementaire de Rémi DELATTE
81 Avenue Maréchal Lyautey - 21000 DIJON
Tél : 03.80.74.43.00 Fax : 03.80.74.25.10
Mail :
permanence@remi-delatte.com Site internet :
www.remi-delatte.com
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De :
Envoyé : mercredi 24 mars 2010 14:38
À :
permanence@remi-delatte.com
Objet : APPEL DES INFIRMIERS ANESTHESISTES
Des Infirmiers Anesthésistes français (IADE)
Madame, Monsieur le Député,
Les Infirmiers Anesthésistes de France tiennent à vous faire part de leur colère quant au Protocole d'accord « portant intégration des infirmières en catégorie A » du 2 Février 2010 qui bafoue complètement leur profession.
Une aumône en guise de revalorisation est proposée aux Infirmiers Anesthésistes qui obtiennent le gain indiciaire le plus bas de la filière alors qu’ils font les études les plus longues. Le différentiel mensuel entre un Infirmier Diplômé d’Etat (IDE) et un Infirmier Anesthésiste Diplômé APPEL AUX PARLEMENTAIRES
d’Etat (IADE) s’élèvera à une centaine d’euro mensuel !
Ce que nous ressentons comme une dévalorisation, qui ne reconnaît nullement nos responsabilités accrues, altérant d’autant plus l’attractivité de notre profession.
Et ça n’est pas terminé, en contrepartie l’on nous demande :
L’abandon du caractère actif de notre profession, niant la pénibilité de notre profession (travail jour/nuit, gardes, astreintes, dimanche et jours fériés…) avec perte du gain d’un an tous les 10 ans de service et la perte de possibilité de partir à 55 ans à la retraite contre 60 ans, quand on sait que l’espérance de vie d’une infirmière est inférieure de sept année à l’espérance de vie française, et que nombre de collègues terminent leur carrière en invalidité…
Vous comprendrez que nous ne pouvons voir entériner ce que nous qualifions de « marché de dupe » qui nous lèse injustement et doublement !
La journée nationale de mobilisation du 11 Mars 2010 a su montrer que notre profession était extrêmement mobilisée (85% de grévistes sur le territoire, report ou annulation de 3/4 des interventions chirurgicales, et près de la moitié des personnels actifs manifestants dans les rues de Paris (2000 p.) et des grandes agglomérations (1500p), sur les 7500 infirmiers anesthésistes français.
Nous exigeons auprès du Ministère :
La rectification de la proportionnalité des revalorisations salariales contenues dans le protocole d’accord en fonction des années d’études, soit 50 points d’indice par année d’étude, soit un différentiel de 100 points entre la grille infirmière (36 mois de Formation) et celle des infirmiers anesthésistes (60 mois de formation).
Le ministère nous promet une revalorisation supplémentaire une fois que les travaux sur la « Mastérisation » seront aboutis ce dont nous n’avons aucune garantie, nous en prenons acte mais c’est dès maintenant que doit apparaître un différentiel conséquent entre la formation de base et la spécialité ! Sinon cela reviendrait à nier les responsabilités actuelles que nous exerçons quotidiennement.
Nous estimons qu’il ne serait pas compliqué pour le gouvernement de contenter les 7500 infirmiers anesthésistes qui constitue un corps pourtant essentiel au fonctionnement des services de santé nationaux.
Nous apprécierions que dans un premier temps vous amendiez le projet de loi remettant en cause le caractère de pénibilité de la filière infirmière que proposera Madame Bachelot le 30 Mars 2010.
Nous pensons important de vous informer de notre situation, et sommes sûr que vous saurez faire remonter jusqu’au ministère nos préoccupations, et peser de votre influence sur votre groupe parlementaire afin que cette injustice criante se transforme en un juste traitement des infirmiers anesthésistes de France.
Veuillez Agréer, Madame, Monsieur le Député, l’expression de nos sincères salutations.
Les Infirmiers Anesthésistes Français