publié ce jour sur le site du SNPHAR
Grèves des IADES le 11 mars (suite)
04/03/2010
Le SNPHAR a très clairement pris position pour un soutien aux précieux collaborateurs des médecins anesthésistes réanimateurs que sont les IADES.
Il est question d'une problématique de reconnaissance professionnelle et statutaire que les médecins anesthésistes réanimateurs connaissent bien et partagent au quotidien.
Ce mouvement s'annonce comme devant être très suivi par les Iades et les élèves Iades.
En conséquence, le SNPHAR appelle l'ensemble des Médecins Anesthésistes réanimateurs, tous statuts confondus, à ne pas entraver ce mouvement mais à le soutenir.
Il est ici rappelé que :
le principe qui prévaut à la sécurité des blocs opératoires est "une salle ouverte = une IADE".
la grève n'est pas un motif valable pour revenir sur ce principe, sauf à prendre le risque de ne plus le voir s'appliquer à l'avenir...
les DESAR ne sont pas les "remplaçants" des IADES : ils exercent leurs fonctions sous la responsabilité constante des médecins séniors, à toutes les étapes de la procédure anesthésique.
les Elèves IADEs ne sont pas comptés comme des effectifs anesthésiques opérationnels
Les assignations ne sont possibles que pour les secteurs qui requièrent habituellement un IADE de garde (règle du dimanche ou férié).
compte tenu des effectifs infirmiers disponibles (non grévistes) et médicaux, il appartient donc à chaque responsable de secteur de définir avec ses collègues, les interventions qui pourront être assurées le 11 mars 2010 dans le respect des règles du décret Sécurité Anesthésique de 1994.
Les interventions semi-urgentes qui étaient programmées le jeudi 11 mars et ne pourraient pas attendre peuvent toujours faire l'objet d'une reprogrammation sur les jours précédents.
Le SNPHAR s'oppose à la déqualification factuelle et statutaire des IADEs qui, à juste titre, s'inquiètent de la perte de leur spécificité.