Je viens de voir "un peu d'histoire" mis en post sur le Forum par Max ...
allez voir "le syndicalisme" de toute urgence ... on y apprend que l'IADE existe depuis 1945 et que les MAR se sont incrusté ... après, ... pour, quelques années plus tard, essayer de nous virer ...
J'hallucine ... je crois qu'il est grand temps de se faire reconnaitre pour ne pas disparaitre ... rassemblons-nous le 30.
encore merci Max.
A propos des pratiques avancées pour les IADE...
Modérateur : Marc
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On est bien d'accord, mais il n'est noté nulle part dans les propositions des MAR en question que ces "participations" seront effectuées en autonomie et non sur pseudo-protocole, comme c'est le cas dans les textes actuellement.Louise Michel a écrit : Si l'acte en lui même ne semble pas une pratique avancée, la maniére dont il est fait, l'est.
Pas de prescription. Pas de protocole. Nous ne sommes pas indépendant du médecin, mais autonome.
A partir du moment où il est sorti de la salle (si il y est entré), nous n'appellons jamais le MAR tant que la situation n'est pas grave.
pendant que son patient "dort", elle n'a pas un gros bourrin qui lui aleze le fémur ou tout-mou qui tente de faire des anastomoses avec un PDS 6/0.

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Pratiques avancées
Je veux juste appuyer là où cela fait mal, en effet, je rappelle que le seul texte législatif concernant les prérogatives exclusives de l'IADE est l'article 10 du décret de 11 fevrier 2002, intégré au code de la santé publique depuis 2004 (annexe IV).
Ce n'est nullement l'avis plus ou moins éclairé d'une société savante: la SFAR, pour ne pas la nommée, qui a certes le droit d'avoir un avis, une opinion et de l'exprimer.
Il n'en reste pas moins que le code de la santé publique dit certaines choses dans un français très clair et non ambigu:
" L'infirmier anesthésiste diplômé d'Etat est seul habilité, à condition qu'un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, et après qu'un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole, à appliquer les techniques suivantes :
1° Anesthésie générale ;
2° Anesthésie loco-régionale et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
3° Réanimation peropératoire.
Il accomplit les soins et peut, à l'initiative exclusive du médecin anesthésiste-réanimateur, réaliser les gestes techniques qui concourent à l'application du protocole.
En salle de surveillance postinterventionnelle, il assure les actes relevant des techniques d'anesthésie citées aux deuxième, troisième et quatrième alinéas et est habilité à la prise en charge de la douleur postopératoire relevant des mêmes techniques.
Les transports sanitaires visés à l'article 9 du présent décret sont réalisés en priorité par l'infirmier anesthésiste diplômé d'Etat.
L'infirmier en cours de formation préparant à ce diplôme peut participer à ces activités en présence d'un infirmier anesthésiste diplômé d'Etat."
On parle bien d' "appliquer les techniques suivantes" et non de simplement participer.
Combien de médecins anesthésistes sont présents pour prendre en charge, endormir et réveiller les actes endoscopiques sous AG? Ceci n'est qu'un exemple.
Les pratiques avancées ne seraient elles pas là, en fait, là où le décret nous autorise à réaliser sous certaines conditions des actes qui sont la réalité de notre pratique quotidienne.
Faire la FOSO, remplir les chariots d'anesthésie, les péremptions, préparer les drogues... fait totalement partie de notre formation, ce n'est pas là qu'il faut chercher les techniques avancées, nous ferions rire bien au contraire.
La participations des IADE au sein des CLUD et des CLINS n'est pas ni exclusive ni systématique, même si l'apport qui peut y être fait doit être bien entendu souligné.
Au risque d'avoir enfoncé des portes ouvertes, une petite synthèse ne peut faire de mal.
Ce n'est nullement l'avis plus ou moins éclairé d'une société savante: la SFAR, pour ne pas la nommée, qui a certes le droit d'avoir un avis, une opinion et de l'exprimer.
Il n'en reste pas moins que le code de la santé publique dit certaines choses dans un français très clair et non ambigu:
" L'infirmier anesthésiste diplômé d'Etat est seul habilité, à condition qu'un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, et après qu'un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole, à appliquer les techniques suivantes :
1° Anesthésie générale ;
2° Anesthésie loco-régionale et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
3° Réanimation peropératoire.
Il accomplit les soins et peut, à l'initiative exclusive du médecin anesthésiste-réanimateur, réaliser les gestes techniques qui concourent à l'application du protocole.
En salle de surveillance postinterventionnelle, il assure les actes relevant des techniques d'anesthésie citées aux deuxième, troisième et quatrième alinéas et est habilité à la prise en charge de la douleur postopératoire relevant des mêmes techniques.
Les transports sanitaires visés à l'article 9 du présent décret sont réalisés en priorité par l'infirmier anesthésiste diplômé d'Etat.
L'infirmier en cours de formation préparant à ce diplôme peut participer à ces activités en présence d'un infirmier anesthésiste diplômé d'Etat."
On parle bien d' "appliquer les techniques suivantes" et non de simplement participer.
Combien de médecins anesthésistes sont présents pour prendre en charge, endormir et réveiller les actes endoscopiques sous AG? Ceci n'est qu'un exemple.
Les pratiques avancées ne seraient elles pas là, en fait, là où le décret nous autorise à réaliser sous certaines conditions des actes qui sont la réalité de notre pratique quotidienne.
Faire la FOSO, remplir les chariots d'anesthésie, les péremptions, préparer les drogues... fait totalement partie de notre formation, ce n'est pas là qu'il faut chercher les techniques avancées, nous ferions rire bien au contraire.
La participations des IADE au sein des CLUD et des CLINS n'est pas ni exclusive ni systématique, même si l'apport qui peut y être fait doit être bien entendu souligné.
Au risque d'avoir enfoncé des portes ouvertes, une petite synthèse ne peut faire de mal.
- Bruno huet
- Messages : 945
- Enregistré le : 27 janv. 2004, 00:27
Bonjour
je partage l avis de xavier, il n y a rien a changer dans le texte, il est clair et sans ambiguite.
Citation:
L’IADE (...) ne peut entreprendre seule une anesthésie de quelque type que ce soit sans la présence effective d’un anesthésiste-réanimateur qualifié (...)
Bien sur, et je suis d accord avec cela. Il faut savoir l imterprter :
La SFAR adore jouer sur les mots et laisser le doute a ses adherents sur l autonomie possible des IADE.
Cela veut dire uniquement que nous n avons pa l autonomie pour nous engager dans un acte seul. L evaluaution, le protocole et la possibilite que le MAR puisse imtervenir sont les conditions a notre activite.
Le texte ne dit pas autre chose.
Cordialement
je partage l avis de xavier, il n y a rien a changer dans le texte, il est clair et sans ambiguite.
Citation:
L’IADE (...) ne peut entreprendre seule une anesthésie de quelque type que ce soit sans la présence effective d’un anesthésiste-réanimateur qualifié (...)
Bien sur, et je suis d accord avec cela. Il faut savoir l imterprter :
La SFAR adore jouer sur les mots et laisser le doute a ses adherents sur l autonomie possible des IADE.
Cela veut dire uniquement que nous n avons pa l autonomie pour nous engager dans un acte seul. L evaluaution, le protocole et la possibilite que le MAR puisse imtervenir sont les conditions a notre activite.
Le texte ne dit pas autre chose.
Cordialement