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Posté : 04 mai 2010, 10:07
par sbcpitbull
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05 ... greve.html

La depeche toulouse:

Les infirmiers anesthésistes en grève
santé
À partir de 7 h 30, les infirmiers anesthésistes procéderont à la levée des barrières du péage de Bordeaux ce matin, où les automobilistes bénéficieront donc d'un passage gratuit. Il aura aussi pour conséquence le ralentissement de l'activité opératoire au CHU. Le mouvement des infirmiers anesthésistes prendra aussi la forme d'un rassemblement devant l'Agence régionale de santé (ARS) dans le quartier du Raisin vers 10 h 30. Là, les manifestants espèrent être reçus par l'autorité de tutelle pour faire entendre leur voix. Le conflit qui débute pour une durée indéterminée est impulsé par le syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA) avec le soutien de la CGT, de Sud et de FO. Les infirmiers anesthésistes réclament la reconnaissance d'un niveau Master, un diplôme qui correspond à la durée de leurs études après le bac. Or, cette équivalence n'a pas été prise en compte par la loi

Posté : 04 mai 2010, 11:16
par max59
très beau reportage ! simple clair net et précis ! bravo !

:smt015 :smt015

Posté : 04 mai 2010, 11:56
par sbcpitbull

Posté : 04 mai 2010, 11:58
par sbcpitbull
Nouvel obs: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... mardi.html


Appel à la grève des infirmiers-anesthésistes
PARIS (AP) a écrit : Le Syndicat national des infirmiers-anesthésistes (SNIA) appelle à une journée de grève et à des manifestations dans plusieurs villes, dont la plus importante aura lieu à Paris, mardi pour exiger une validation de leur diplôme au grade Master et des salaires équivalents à un niveau Bac +5.

A Paris, un rassemblement est prévu à proximité de la gare Montparnasse à partir de 11h, suivi d'un défilé jusqu'au ministère de la Santé. Des délégations venues des régions Aquitaine, Alsace, Bretagne et Normandie seront présentes dans le cortège parisien, selon l'organisation syndicale.

Le SNIA entend ainsi donner un prolongement à une première journée de mobilisation, le 11 mars, à la suite de laquelle "des promesses ont été avancées" par le ministère de la Santé mais "rien n'a été confirmé", selon un communiqué du syndicat.

"Nous attendons cette fois des propositions concrètes avec un échéancier de la part de Roselyne Bachelot. Les parlementaires ont relayé nos revendications", mais la ministre de la Santé "s'est contentée de botter en touche en répondant que le gouvernement de 2002 n'avait déjà que trop revalorisé les IADE (Infirmiers-anesthésistes diplômés d'Etat, NDLR)", selon le SNIA.

Dans un communiqué diffusé dimanche, le Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU) a apporté son soutien à ce mouvement.

"Nous rappelons le rôle essentiel en termes de qualité, de sécurité et d'efficacité de nos collaborateurs qui travaillent avec nous au sein du fonctionnement du bloc opératoire mais aussi dans diverses activités (prise en charge de la douleur, urgences, SMUR, réanimation)", écrit notamment l'organisation syndicale.

"Cependant", le SMARNU "demande à ce qu'il ne soit pas fait l'amalgame entre 'masterisation' (reconnaissance à négocier du niveau d'étude des infirmiers-anesthésistes) et 'pratiques avancées' (souhait des autorités de permettre à des IADE de réaliser certains actes médicaux dans un but économique et de gestion de la pénurie de médecins-anesthésistes générée par des politiques de santé successives irresponsables)".

Pour le SMARNU, "les IADE ne peuvent en aucun cas se substituer aux médecins-anesthésistes de manière autonome et systématique sur des actes techniques dont les risques et les complications potentielles relèveront d'une responsabilité et d'un suivi médical, ou des actes relevant d'une compétence médicale". AP

Posté : 04 mai 2010, 12:01
par picolat
il va y avoir un reportage dans le 12/13 de france 3 languedoc roussillon

Posté : 04 mai 2010, 12:48
par nicolas4575
vu le reportage france 3 national, enfin !!! bravo bruno et merci france 3 de nous faire connaitre !!!

Posté : 04 mai 2010, 12:50
par sbcpitbull
on attend le reportage de la 5 maintenant

Posté : 04 mai 2010, 12:53
par sbcpitbull
nicolas4575 a écrit :vu le reportage france 3 national, enfin !!! bravo bruno et merci france 3 de nous faire connaitre !!!
pas vu
j'attend qu'ils le mettent en ligne!

Posté : 04 mai 2010, 12:54
par Maxime
TOULOUSE SE MOBILISE EN FORCE

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A Toulouse, ils sont une soixantaine à avoir manifesté mardi matin, en divers lieux de la ville.

Leur action a commencé tôt, au péage de Sesquières, où ils ont mené une opération "péage gratuit". Puis les infirmiers-anesthésistes se sont rendus à la gare Matabiau : ils ont informé le public de voyageurs de leurs principales revendications. Elles portent surtout sur la reconnaissance de leur travail et de leur diplômes. Au nombre de 8000 en France, les infirmiers-anesthésistes s'estiment mal payés, au regard de leurs cinq années d'études après le baccalauréat. Le ministère de la Santé leur propose une augmentation de 50 euros par mois, qu'ils jugent nettement insuffisante.

http://sud.france3.fr/info/midi-pyrenee ... 0101155_F3

Posté : 04 mai 2010, 13:00
par Maxime
BOURGOGNE

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La profession est en mal de reconnaissance. Aujourd'hui (4 mai), certains défileront à Paris.

Un tiers des infirmiers anesthésistes de France ''montent'' à Paris pour manifester devant le Ministère de la Santé. Ils attendent des propositions concrètes de la part de Roselyne Bachelot.

En France, on compte moins de 8000 infirmiers-anesthésistes, une profession en mal de reconnaissance. Ce mardi 4 mai, ils sont en grève. Ils poursuivent leur mouvement débuté le 11 mars par un premier rassemblement national. Des infirmiers anesthésites qui protestent contre le protocole Bachelot. Ils se battent pour une reconnaissance de leur niveau d'études, pour le maintien de leur compétence spécifique, et pour une rémunération en rapport avec leurs responsabilités.

Le syndicat national des infirmiers anesthésistes ( le SNIA) appelle les infirmiers anesthésistes à se mobiliser pour le grade de Master, Une revalorisation salariale correspondante à ce grade et la prise en compte de la pénibilité de la profession.
http://bourgogne-franche-comte.france3. ... 67454.html

Posté : 04 mai 2010, 13:12
par zaldiar
Vu le reportage sur france 3 national
ENFIN... un reportage clair.

Posté : 04 mai 2010, 13:27
par ephedrinebonnemine
trés bon reportage qui ne se fixe pas sur nos salaires mais sur nos compétences! bravo!

Posté : 04 mai 2010, 13:34
par Maxime
Au national, c'est à partir de 17mn10

Posté : 04 mai 2010, 13:46
par nicolas4575
et voila reportage frnace 5 passé, idem journal france 3, bien expliqué, clair, un pas vient d'etre franchi pour la reconnaissance par le public de notre metier !!

Posté : 04 mai 2010, 13:49
par zeb
Il est possible que ce reportage soit reconduit au journal de ce soir.

Posté : 04 mai 2010, 18:36
par PentoCelo34
http://info.francetelevisions.fr/video- ... 0101318_F3

à 3 min pendant 4 min.
Collectif iade Languedoc Roussillon.

Posté : 04 mai 2010, 19:36
par Echoes
http://www.france5.fr/magazinesante/vid ... 100504.asx

Le journal de la santé sur France5.
Le sujet réalisé à l'HEGP débute juste après le sommaire de l'émission.

Posté : 04 mai 2010, 19:48
par ephedrinebonnemine
je viens de voir le reportage sur france 3 au 19/20 bravo à tous ceux qui étaient sur place et merci!
Trop bien d'aller taquiner le crs!!
J'espère que vos aurez les signatures avt que le bonbon rose parte en Chine!
Encore bravo et merci!

Posté : 04 mai 2010, 19:49
par Nico Caron
Super reportage!!!
Félicitation Aurélie, tu nous a bien représenté.
Merci à toi!!
PS : faudrait essayer de le mette sur dailymotion.... Mais je ne sais pas le faire... :???:

Posté : 04 mai 2010, 19:53
par Père Vincamine
http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe ... _pro.phtml
Les infirmières anesthésistes veulent réveiller le gouvernement
Paris, le mardi 4 mai 2010 – Nul n’est besoin de le répéter, le texte visant à reconnaître la formation des infirmières au grade de licence et qui aménage en conséquence des revalorisations salariales (en échange d’un renoncement au départ à la retraite à 55 ans) a été fortement rejeté par l’ensemble des syndicats, à l’exception du Syndicat national des cadres hospitaliers (SNCH). Si la colère est donc presque unanime, certaines organisations font état de revendications spécifiques et d’une amertume plus marquée encore. Il en est notamment ainsi du Syndicat national des infirmières anesthésistes (SNIA), ces dernières s’estimant en effet les grandes oubliées du « protocole d’accord ». De fait, elles n’ont pas obtenu une reconnaissance de leur formation au niveau master et considèrent que les revalorisations salariales dont elles pourraient bénéficier s’avèrent inférieures à celles prévues pour les infirmières diplômées d’état (IDE). Aussi, ont-elles déjà engagé deux journées de grève depuis le 11 mars, souvent couronnées de succès, le taux de participation atteignant en effet dans certains établissements 100 %. Dès le 11 mars, les représentants du SNIA ont été reçus avenue de Ségur et ont obtenu de la part du ministre de la santé des « promesses » répondant à certaines de leurs revendications. Cependant, le discours de Roselyne Bachelot n’a pas été dénué d’ambiguïtés, cette dernière remarquant que les IADE avaient obtenu en 2002 des revalorisations salariales trop conséquentes, ce qui expliquait qu’elles semblent aujourd’hui lésées. Face à cet étrange aveu d’impuissance et alors qu’aucun calendrier fixe n’a été précisé, le SNIA a décidé d’organiser une nouvelle journée d’action afin de marquer sa ténacité. Ainsi, ce 4 mai, toutes les infirmières anesthésistes sont appelées à cesser le travail et à manifester partout en France et notamment à Paris où un défilé doit se rendre de la gare Montparnasse à l’avenue de Ségur.
Gagner plus… que les autres

Les revendications du SNIA sont claires : elles souhaitent obtenir le « grade de master et une reconnaissance en pratiques avancées du diplôme d’état d’infirmière anesthésiste (DEIA) », et attendent une « grille salariale équivalente à un niveau bac +5, soit un différentiel de plus de 100 points INM (indice négocié majorable) par rapport à la grille IDE ». Par ailleurs, à l’instar de l’ensemble de la profession, les infirmières anesthésistes refusent que les revalorisations salariales ne soient soumises à un renoncement au départ à la retraite à 55 ans et appellent à une véritable reconnaissance de la pénibilité de leur métier.
Soutien des praticiens

Témoignant de l’importance du mouvement, les SNIA ont reçu le soutien des syndicats de médecins anesthésistes. Ainsi, au côté du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E), le SNIA a réuni à plusieurs reprises « la spécialité dans toutes ses composantes » afin d’établir des propositions communes concernant le référentiel de formation des IADE, ainsi que la définition des missions propres de ces professionnelles. A l’issue de ces différentes rencontres, dont la dernière en date a eu lieu le 27 avril un « consensus » a été « obtenu » concernant les pratiques avancées des IADE. Cet accord devrait permettre de « supprimer les obstacles à la masterisation et à la revalorisation salariale des IADE » se félicite le SNPHAR-E dans un communiqué où il affirme soutenir « fermement le mouvement de revendication destiné à une reconnaissance du métier d’IADE ».
Chasse gardée sur les compétences de chacun

Il semble cependant que derrière ce consensus, se cachent certaines inquiétudes. En effet, le Syndicat des médecins anesthésistes réanimateurs non universitaires (SMARNU) signe de son côté un communiqué qui évoque certaines des réticences exprimées par les praticiens. Ainsi, bien qu’affirmant soutenir le mouvement des infirmières, dont il tient à rappeler « le rôle essentiel », le SMARNU invite à la prudence et « demande à ce qu’il ne soit pas fait l’amalgame entre « masterisation » (…) et « pratiques avancées » (souhait des autorités de permettre à des IADE de réaliser certains actes médicaux dans un but économique de gestion de la pénurie de médecins anesthésistes) (...). En effet les IADE ne peuvent en aucun cas se substituer aux médecins anesthésistes de manière autonome et systématique sur des actes techniques dont les risques et les complications potentielles relèveront d’une responsabilité et d’un suivi médical ou des actes (…) relevant d’une compétence médicale » martèle le SMARNU. On remarquera que cette revendication, la protection du champ de compétence de chacun, fait écho à l’inquiétude des IADE de voir d’autres infirmières exercer une partie de leurs missions.


A.H.