Posté : 05 oct. 2010, 11:21
CH lons 100% grévistes!
https://www.laryngo.com/forum/
Curieux cet accord que tu appels "local" et qui aurait le pas sur les accords nationaux... de quoi s'agit-il exactement ?La Roche sur Yon :un accord local nous empêche de nous déclarer grèvistes avant 60 heures
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mardi 05.10.2010, 05:07 - La Voix du Nord
| MOBILISATION |
Les infirmiers-anesthésistes du centre hospitalier de Douai se sont mis en grève, ...
à l'heure de prendre leur poste hier matin. Un mouvement décidé pour protester contre la manière particulièrement brutale dont a fini la manifestation de vendredi, à Paris. Des dizaines d'infirmiers-anesthésistes qui manifestaient devant le ministère de la Santé, ont été matraqués et gazés par les CRS. « Ils se sont fait recevoir comme des délinquants », témoignait hier Hervé Beaumont, secrétaire général de la CGT. « Cela a été très mal vécu par toute la profession. » D'où la décision d'organiser, hier dans toute la France, une « Journée bloc opératoire mort ».
À Douai, la grève a été suivie par 100 % des infirmiers-anesthésistes (ils sont douze au total). Hier à 8 h, la direction n'avait pas encore pris d'assignation, dispositif qui permet de réquisitionner un certain nombre de grévistes pour permettre la continuité du service. « Une volontaire, solidaire des grévistes, a accepté de rester travailler », précise Hervé Beaumont. Les opérations prioritaires ont pu être réalisées, et l'activité du bloc opératoire des urgences a également pu se poursuivre normalement. « La sécurité des patients a toujours été assurée », soulignait encore le secrétaire général CGT.
Les interventions prioritaires maintenues
Hier vers midi, direction et syndicats se sont réunis afin d'étudier un compromis sur la question des assignations nécessaires. Six salariés ont été assignés. L'activité chirurgicale a pu reprendre, « certes pas au rythme habituel, expliquait hier la direction du CHD. Mais nous avons trouvé un compromis afin de respecter à la fois le droit de grève, et assurer la prise en charge des urgences vitales et des urgences relatives, c'est à dire les cas qui ne présentent pas de caractère d'urgence, mais pour lesquels il est inconfortable de reporter l'intervention. »
Patients contactés
Les opérations qui concernent des enfants, par exemple, sont jugées prioritaires et « on veille à les maintenir ». Enfin, il faut savoir que lorsqu'une opération doit être reportée, le centre hospitalier contacte directement les patients concernés.
Ce mouvement de grève devrait se poursuivre jusqu'au 8 octobre. Les infirmiers-anesthésistes sont mobilisés depuis déjà plusieurs mois pour la défense de leur statut, pour la reconnaissance de leur Mastère, et aussi pour des revendications d'ordre salarial. La répression violente de vendredi dernier, à Paris, n'a fait qu'accroître leur colère. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est engagée à recevoir mercredi une délégation du SNIA, le Syndicat national des infirmiers anesthésistes. •
ANNE-LISE TENEUL
Les infirmiers-anesthésistes en grève tiennent une conférence de presse ce matin, au sein du centre hospitalier de Douai.
Le mouvement de grève touche également les établissements privés. Mais il n'a pas eu d'effet sur l'activité de la clinique Saint-Amé, à Lambres-lez-Douai.
Ouest-France / Pays de la Loire / Le Mans / A la une du Mans
La grogne des infirmiers anesthésistes
mardi 05 octobre 2010
Nouveau mouvement de grève, hier. À la clé, des perturbations dans le planning des opérations programmées à l'hôpital.
Les infirmiers anesthésistes de l'hôpital sont à nouveau en grève. Ce choix, quasi transparent pour les patients, s'inscrit dans un mouvement national. Vendredi, une délégation a participé à une manifestation, à Paris (lire ci-dessous). Dimanche, « face au silence de Mme Bachelot », les infirmiers anesthésistes de l'hôpital, réunis en assemblée générale, ont décidé de faire grève. La liste des grévistes ¯ moins de trente agents, sur un effectif d'environ soixante personnes ¯ a été transmise dans la soirée à la direction.
Il s'agit de la septième journée d'action en sept mois. Mais à la différence des précédents mouvements, les grévistes sont allés chercher leur assignation au travail directement à la préfecture, lundi matin. Cette assignation les oblige à assurer le service. Dans le même temps, un appel à la non prise de poste a été diffusé. Résultat : les opérations programmées hier dans les blocs du centre hospitalier ont été décalées. Les urgences ont été néanmoins assurées.
La grogne fait suite à la réforme de l'hôpital lancée par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, notamment le protocole signé en février. Les infirmiers réclament la reconnaissance de leur spécialité (qualification, salaire, pénibilité) et s'élèvent contre la possibilité, pour des infirmiers non spécialisés n'ayant pas suivi de formation, de pratiquer des actes d'anesthésie.
Coups
« Deux infirmiers anesthésistes manceaux ont reçu des coups lors de la manifestation de vendredi, à Paris. » C'est Philippe Keravec qui l'affirme. À l'arrivée, « que des bleus », pas d'arrêt de travail, mais le délégué CGT du centre hospitalier se dit « choqué » par ce qu'il qualifie de « violence d'État » : « Pourquoi tant de mépris et d'agressions vis-à-vis de professionnels de santé, qui sauvent des vies au quotidien ? »
5 octobre 2010 06h00 | Par Nancy Ladde
Les infirmiers prêts à durcir le mouvement
Les patients pourraient subir les conséquences de la grève des infirmiers anesthésistes.
Les infirmiers anesthésistes de l'hôpital de Périgueux sont en grève à 100 %.
Demain, des négociations doivent donc se tenir au niveau national. S'il n'y avait pas de résultat probant, les infirmiers anesthésistes pourraient durcir leur mouvement, ce qui aurait des conséquences pour les patients admis au bloc.
« Nous sommes désolés pour les patients qui devront en subir les conséquences, mais c'est notre seul moyen pour vraiment se faire entendre face à un gouvernement qui reste sourd », indique Catherine Tourad. Des retards dans les plannings d'opération pourraient donc être observés à l'hôpital dans les prochains jours.
Reconnaissance
« Nous sommes les moins bien payés par rapport aux cinq ans d'études que nous devons faire. » Catherine Tourad, comme l'ensemble de ses 23 collègues infirmiers anesthésistes de l'hôpital de Périgueux, est engagée dans un mouvement de grève depuis le 30 mars dernier.
Ils réclament avant tout une « meilleure reconnaissance de leurs compétences spécifiques ». « Nous faisons cinq ans d'études après le bac et il faut encore deux ans de plus pour devenir infirmier anesthésiste », indique Isabelle Serres. Les infirmiers anesthésistes demandent donc la mise en place d'une grille indiciaire reconnaissant la spécificité de leur diplôme par rapport, par exemple, à des infirmières traditionnelles. Comme pour ces dernières, ils souhaitent que la pénibilité de leur travail soit aussi reconnue. Pour cela, ils ont encore manifesté vendredi à Paris, où le face à face avec les forces de l'ordre a été assez violent.