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Posté : 16 oct. 2010, 16:51
par i love cats
C'est vrai, pas de prise de têteavec les zones de west: combien, où et pourquoi, et comment? Bravo
Posté : 16 oct. 2010, 16:58
par Yves Benisty
i love cats a écrit :Et comment elle va, claire?
Yves Benisty a écrit :Claire s'est mariée avec Louis. Et quand ils ont divorcé, Louis est devenu aveugle et Claire est devenue sourde.
Pour ceux qui voudraient une explication claire...
Louis voit plus clair et Claire a perdu l'ouïe...
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 18 oct. 2010, 23:18
par Allmann
donc Claire n'avait plus Louis fine !!!

Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 19 oct. 2010, 21:14
par chriselise
je

de

Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 19 oct. 2010, 21:26
par Mister Hyde
Allmann a écrit :donc Claire n'avait plus Louis fine !!!

En clair...elle a perdu Louis....bien entendu!
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 22 oct. 2010, 16:37
par Zebuth
donc si les avh sont lipophiles, on en consomme plus chez la fe

e ?
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 22 oct. 2010, 16:41
par Maxime
Bouh la mauvaise langue.....
Ca cible le cerveau ces trucs là de toute façon
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 22 oct. 2010, 16:43
par Zebuth
Maxime a écrit :Bouh la mauvaise langue.....
Ca cible le cerveau ces trucs là de toute façon
personne ne s'est plaint de ma langue pour le moment......
Re:
Posté : 28 oct. 2010, 17:39
par le vieux
Maxime a écrit :De tête, il y a deux paramètres de solubilité pour les halogénés.
La solubilité dans l'eau ( = le sang), et dans les graisses (= cerveau et les adipocytes)
Moins ils sont solubles dans l'eau, plus leur cinétique vers les compartiments graisseux est importante.
Et plus ils sont liposolubes, moins la concentration devra être élevée pour qu'ils soient efficaces.
Mais bon, a vérifier...
Les halogénés des gaz????
J'ai du oublier des trucs! Dans le temps on parlait de liquide volatil véhiculé PAR des gaz!
Bonne soirée
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 28 oct. 2010, 17:56
par Maxime
http://www.jlar.com/Congres_anterieurs/ ... apides.htm
Les agents halogénés les plus récents comme le Sevoflurane et le Desflurane ont une solubilité dans le sang et les tissus plus faible que leurs prédécesseurs
http://www.em-consulte.com/article/31088
La classe thérapeutique des agents halogénés utilisés en anesthésie comporte l'halothane et l'enflurane, largement supplantés par les agents plus récents, isoflurane, desflurane et sévoflurane, moins solubles dans les tissus et mieux tolérés par le système cardiovasculaire.
http://sfar.org/acta/dossier/archives/c ... /96_08.htm
Les anesthésiques halogénés peu solubles dans le sang ont une élimination plus rapide que les agents plus solubles. Leur solubilité par ordre croissant est la suivante ; desflurane, sévoflurane, isoflurane, enflurane et halothane.
http://www.reanesth.org/spip/IMG/pdf/02 ... h_2008.pdf
Ça date de 1996 pour la publication SFAR...
Bonnes révisions

Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 29 oct. 2010, 18:47
par le vieux
Bonsoir Maxime
Macdo, dans son message ne parle uniquement de gaz et de leur cinétique!!
C'est toi, dans ta réponse, qui pars sur les halogénés. Hors sujet dans une colle!
J'aimerais que tu me montres une publication où les agents halogénés sont définis comme étant des gaz!!!
La réponse de Hyde me semble plus coller à la question
Savoir ce que parler veux dire
Merci de tes conseils en révision. Il est vrai qu'en 1996 je n'avais que 14 ans de diplôme.
Bonne lecture d'un dictionnaire de langue Française et bonne soirée
● L’anesthésie par inhalation :
Ce terme désigne une anesthésie dont la composante principale est l’inhalation continue d’un mélange gazeux destiné à maintenir l’abolition de la conscience. Le mélange gazeux associe 30 à 40 % d’oxygéne, 60 à 65 % de protoxyde d’azote et
un agent volatil qui est un ether halogénéd’action et d’élimination rapide. L’anesthésie par inhalation peut-être une modalité d’entretien d’une anesthésie qui a été induite par des agents intraveineux.L’intérêt des
agents halogénés et du protoxyde d’azote est leur administration continue et le monitorage de leurs concentrations inspirée et expirée grâce aux analyseurs rapides dont sont équipés tous les appareils d’anesthésie actuels.Il est ainsi facile de s’assurer que la perte de conscience est constante et il est possible de vérifier que les concentrations de protoxyde d’azote et
d’agent halogénécorrespondent bien à un niveau d’anesthésie suffisant.Par ailleurs, il est facile de faire varier rapidement les concentrations des gaz administrés pour approfondir ou alléger l’anesthésie.Enfin,
les nouveaux agents halogénés (sevoflurane et desflurane) ont une cinétique qui favorise un réveil rapide après l’arrêt de leur administration. Le Sévoflurane, ether halogéné bien toléré par les muqueuses et d’action rapide est très utilisé pour induire l’anesthésie chez l’enfant qui redoute les piqures et dont la perfusion sera installée après la perte de connaissance.Chez l’adulte, le sevoflurane est également utilisé pour l’induction en raison de son effet rapide et de l’absence de signes d’irritation des voies aériennes .Afin de limiter le coût de l’anesthésie par inhalation (les nouveaux halogénés sont onéreux) ainsi que le rejet de gaz anesthésiques dans la salle d’opération (éventuellement néfastes pour le personnel), les appareils d’anesthésie sont équipés d’un circuit respiratoire permettant la réinhalation des gaz expirés avec neutralisation du CO2 par la chaux sodée.Ce circuit est alimenté par un débit de gaz frais faible, compensant la consommation d’Oxygéne du patient et les fuites inévitables (le débit est en général < 1 litres/min).
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 29 oct. 2010, 19:21
par Maxime
Mon explication initiale a semblé répondre a sa question, même si effectivement je parle d'halogénés alors que lui parle de gazs. Ce sont les notions de solubilités qui ont du me tromper.
Qu'on parle d'halogènés ou de gazs (ce qui est différent, je n'ai jamais écrit le contraire), les principes restent identiques quand à leur cinétique. Et je ne pense pas avoir dit de bêtises sur ce que j'ai expliqué.
Quand à l'explication d'Yves, une fois de plus, elle reste une référence... Mais ca on y est habitué avec lui ;)
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 29 oct. 2010, 21:13
par le vieux
Bonsoir Maxime
Ton intervention était limpide et pertinente.
Seul l'amalgame entre gaz et halogénés m'a interpellé.
La confusion est humaine.
Mon post était justifié.
Dont acte
Bonne soirée

Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 30 oct. 2010, 18:37
par Shiva
Bonsoir à tous,
J'ai une question concernant la potentialisation des effets des halogénés par le protoxyde d'azote : dans mon cours est écrit que le N2O est très soluble mais que l'N l'est moins, du coup à l'induction le débit de gaz qui quitte l'alvéole vers le plasma est supérieur au débit de gaz qui quitte le plasma vers l'alvéole. Du coup se crée une ventilation "cachée" mais surtout une diminution du volume du poumon. Ce qui permet alors de définir effet 1er gaz, effet 2ème gaz et hyperoxie de diffusion.
Si j'ai bien compris à l'induction il y a une fuite du gaz vers le plasma car le protoxyde est soluble (plus soluble que l'azote) mais qu'il y a aussi une restitution d'azote (que l'on a tous en nous avant l'induction car la dénitrogénation n'est pas possible à 100%) ce qui provoque la ventilation cachée. Mais pourquoi y a t il une diminution du volume du poumon ?
Et alors la potentialisation est possible car qui dit diminution de volume dit augmentation de concentration et donc pour les AAI augmentationde l'efficacité. Je crois comprendre le début et la fin mais pas le milieu... Pouvez vous m'expliquer ?
Merci d'avance....
Bon we.
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 30 oct. 2010, 19:02
par le vieux
Bonjour shiva
Je crois me souvenir qu'il s'agit de l'effet Finck
regardes cela
http://www.reanesth.org/reanesth/02form ... auzin2.pdf
Et surtout sur Laryngo:
http://www.laryngo.com/forum/viewtopic. ... second+gaz
Bon weekend

Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 30 oct. 2010, 20:31
par Yves Benisty
Shiva a écrit :J'ai une question concernant la potentialisation des effets des halogénés par le protoxyde d'azote : dans mon cours est écrit que le N2O est très soluble mais que l'N l'est moins, du coup à l'induction le débit de gaz qui quitte l'alvéole vers le plasma est supérieur au débit de gaz qui quitte le plasma vers l'alvéole. Du coup se crée une ventilation "cachée" mais surtout une diminution du volume du poumon. Ce qui permet alors de définir effet 1er gaz, effet 2ème gaz et hyperoxie de diffusion.
J'ai proposé une explication de ce phénomène appelé "effet deuxième gaz"
ici.
À noter que l'expression "effet deuxième gaz" est employée pour décrire deux phénomènes totalement indépendants :
-le N2O a un effet anesthésique, et les effets du N2O s'ajoutent à l'effet de l'hallogéné ; en gros, si on donne 0,5 CAM de N2O (soit du MEOPA) et 50 % d'un AVH, on obtient un effet équivalent à 1 CAM d'AVH ;
-le terme "effet deuxième gaz" est aussi employé pour décrire l'accélération de l'induction quand on emploie un mélange O2/N2O plutôt que de l'O2 pur à l'induction (cf. supra).
En effet, si le N2O quitte l'alvéole, la concentration relative en avh augmente, le volume des gaz inspirés est supérieur au volume des gaz expirés, et l'alvéole diminue de taille (puisqu'il n'est pas "soutenu" par la pression de l'azote, comme dans la ventilation à l'air ; le problème est un peu le même en ventilation à l'O2 pur).
Quant à l'hyperoxie de diffusion, elle est une constante en anesthésie, puisqu'on n'utilise jamais une FiO2 inférieure à 30 %.
Petite remarque pratico-pratique, avec le sévoflurane (qui est actuellement l'avh le plus utilisé quand on souhaite faire une induction inhalatoire), le raccourcissement de l'induction si on emploie du N2O est négligeable. Donc beaucoup d'équipes préfèrent bénéficier de la plus grande sécurité de l'O2 pur. Contre-argument, faire inhaler du N2O améliore l'acceptation du sévoflurane par l'enfant.
Dernier point, certains articles contredisent l'existence de l'effet deuxième gaz.
Clic. Et comme toujours, Google est votre ami (surtout que la première réponse vous renvoie vers le forum de Laryngo, mais comme le forum vient de changer, le lien n'aboutit pas)...
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 30 oct. 2010, 20:47
par Shiva
En fait ma question portait surtout sur le phénomène de diminution du volume du poumon, le reste (début et fin) je pense l'avoir compris.
Si j'ai bien compris votre réponse, le N2O exerce une pression sur l'alvéole et la dilate (c'est aussi pour cette propriété qu'on vérifie la pression du ballonnet de la sonde, qu'il n'est pas utilisé en coelioscopie, chez les patients en occlusion... car il aime les espaces vides) du coup en la quittant son volume diminue et les autres AVH se retrouvant dans un volume plus petit ont une concentration plus élevée et du coup une efficacité plus importante., il permet alors une potentialisation de leur effet. C'est ca ou j'ai mal compris ?
En tout cas merci.
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 30 oct. 2010, 21:28
par Yves Benisty
Shiva a écrit :Si j'ai bien compris votre réponse, le N2O exerce une pression sur l'alvéole et la dilate
1) Petite remarque d'orthographe amusante, le mot
alvéole est masculin. C'est
un alvéole.
2) Si on considère un alvéole comme un sac, chaque gaz présent à l'intérieur d'un alvéole exerce une pression sur celui-ci et donc participe à son volume (certes, il est dilaté si on considère qu'il pourrait être vide, mais quand tout va bien, un alvéole n'est jamais vide).
3) Par exemple, dans la vie de tous les jours, je respire de l'air. 1/5e d'O2, 4/5e de N2 (pour simplifier). Même si tout l'O2 contenu dans l'alvéole passait dans le sang, il resterait l'azote pour maintenir l'alvéole gonflé (
vous remarquerez les efforts que je fais pour qu'à chaque phrase apparaisse le caractère masculin du mot alvéole).
4) Si le gaz contenu dans l'alvéole est 50 % de l'O2 et 50 % du N2O, et que l'O2 passe dans le sang et que le N2O passe aussi dans le sang (parce qu'on est au début de l'anesthésie), il ne reste plus rien dans l'alvéole (c'est une simplification honteuse, mais rien ne m'arrête ;-).
Shiva a écrit :c'est aussi pour cette propriété qu'on vérifie la pression du ballonnet de la sonde, qu'il n'est pas utilisé en coelioscopie, chez les patients en occlusion... car il aime les espaces vides
Euh... Oui et non... Le N2O est un gaz très diffusible. Mais quand il s'agit de passer dans le ballonnet de la SIT, ça n'est pas la même chose que de passer dans le sang (où en plus d'être diffusible, il faut qu'il soit soluble). Le N2O diffuse dans le ballonnet de la sonde d'intubation trachéale (SIT) tout simplement parce qu'il n'y en a pas dans le ballonnet (donc il y a une forte pression de N2O à l'extérieur du ballonnet et une pression nulle à l'intérieur). Un des moyens d'éviter l'augmentation de pression dans les ballonnets des SIT est de les gonfler avec le mélange qu'on donne au patient (prélevé par exemple au niveau du branchement du capnographe).
Shiva a écrit :du coup en la quittant son volume diminue et les autres AVH se retrouvant dans un volume plus petit ont une concentration plus élevée et du coup une efficacité plus importante., il permet alors une potentialisation de leur effet. C'est ca ou j'ai mal compris ?
C'est ça !
(à part l'erreur sur le sexe de l'alvéole)
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 30 oct. 2010, 21:42
par Shiva
Merci beaucoup ca fait du coup un chapitre complètement compris !!!
Bonne soirée et bon we à vous !!!
Petite remarque amusante: Yves Benisty a écrit :l'effet de l'hallogéné
c'est l'effet halogéné 
Re: pharmacocinétique des gaz
Posté : 30 oct. 2010, 21:49
par Yves Benisty
Shiva a écrit :c'est l'effet halogéné
Ça me coupe les l...