Carlito
Merci de votre petit mot.
On ne lutte pas contre l'avenir, on s'adapte ou on s'en va.
Je crois que notre devoir est de se tenir au courant de ce que pourrait-être l'avenir.
- Premièrement, que ceux qui peste contre l'informatique s'y mettent dare dare sous peine de finir, comme nos
parfumeurs de grasse, sur le carreau (voir plus haut)
- Deuxièmement, je souhaiterai que sur laryngo.com, on ouvre un poste ou qu'on continue celui-ci comme vous voulez pour que les infirmiers anesthésistes sachent ou ils vont.
- Troisièmement il est indispensable que chacun d'entre nous se penche sur le problème de la robotique, non pas en terme de rejet, mais en imaginant les bienfaits de ces techniques. Je sais qu'il est difficile d'imaginer qu'une machine face mieux que nous, pourtant, c'est le cas. C'est désagréable, mais comme ça. Leur précision dans le geste est inégalée par un être humain.
Il serait bon que nous prenions contact avec un représentant de la SFAR pour avoir son avis. Il ne fait pas de doute pour moi qu'ils sont très présents sur le terrain de la robotique. Malheureusement, je n'ai pas "d'entrée" dans ce petit monde si utile et dont les recommandations sont absolument pertinentes. Si quelqu'un connait quelqu'un dans ce sanctuaire, je veux bien me charger d'aller le voir s'il est d'accord et que nous fassions alors un topo clair des 10 ans à venir. Écrivez-moi, en mp ou à
fp1954@sfr.fr je pourrais alors agir. Beaucoup de questions se posent pour notre pays, ou en est-il , par exemple.
Il y à 20 ans....Je me rappelle qu'à l'époque, Claude anesthésiste de renom, et moi-même avons été mis au ban je dis bien au ban du service car notre ordinateur faisait perdre du temps et qu'on "jouait" avec. C'était une période très dure pour nous deux, il nous fallut beaucoup d'acharnement, je dirais même de courage, ceci dit sans grandiloquence, pour que nous puissions travailler. Les infirmières anesthésistes de l'époque furent d'une méchanceté sans nom, sures d'elles-mêmes, arrogantes, blessantes. Je m'en foutais, je savais que nous avions raison.
Rencontre avec un représentant de Hewlett Packard durant l'expérimentation...
Nous lui avons dit alors que, dans le contexte actuelle, il était hors de question de tester des solutions informatiques, que cela nous coutait cher en angoisse, en batailles stupides, en explications inutiles.
Il a convenu de la situation.
Depuis, le développement des systèmes est uniquement le fait des entreprises privées et de quelques privilégiés.
Je pense que si mes collègues avaient été prèts, une nouvelle ère de recherche aurait pu voir le jour à Montpellier, comme ce fur le cas dans les universités américaines ou anglaises, comme ce fut le cas en Allemagne.
nous avons, par ignorance, pris la mauvaise voie.
Ce jour, nous avons un ordinateur voire deux par salle et personne n'en conteste l'utilité.
Et puis je me suis réfugié dans une grande solitude, j'ai appris à programmer, mal, je vous le concède, j'ai appris à me servir des logiciels, de tous les logiciels que je pouvais avoir sous la main.
Un seul hôpital, une clinique de La Rochelle était équipée je dirais sérieusement de tels appareils.
Nous avons demandé, le Chef de Service, Claude et moi-même à partir juste un week end pour voir comment ils s'en servaient.
Se fut un échec, l'administration faisait voyager le Chef de Service en avion, le Chef de clinique, Claude en train première classe, et moi en train seconde classe. Comment vouliez vous que nous nous rencontrions sur La Rochelle en un week end ????????????????????? Cette histoire est strictement vraie, elle témoigne que si l'ensemble des acteurs de hôpitaux ne comprend pas l'avenir, nous serons comme les parfumeurs de Grasse (voir plus haut un autre post)
Allons de l'avant, ne soyons pas passéiste et ne campons pas sur nos certitudes ou pseudo certitudes.
Évitons d'employer le mot "expérience" lorsqu'on parle de robotique. L’expérience, au sens ou vous l'entendez, c'était il y à 20 ans, lorsque je faisais entrer le premier ordinateur dans notre bloc opératoire. Cet ordinateur, un 486 DX2 66, fonctionnait alors sur un logiciel Hewlett Packard. Il était prévu pour enregistrer la totalité d'une anesthésie à partir de RS 232 et de raccordements bizarres ! Ce fut un échec, non pas du à notre inexpérience, mais du à l'ordinateur lui-même. Le disque dur était ridiculement petit et nous avions à disposition 4 mégas de ram, autant dire rien.
Notre place va changer, nous serons ceux qui surveilleront ces robots qui interviendront en cas de problème.
je voudrais que nous comprenions cela assez rapidement car les premières machines sont déjà sur le marché.
La machine n'est pas capable d'analyse juste et profonde.Elle prend des valeurs relevées sur le patient, puis applique un protocole, le tout sans intelligence, un peu bêtement je dirais. Il est toujours indispensable que nous soyons présents, pour modifier les paramètres en fonction de faits précis.
Aucun scope n'est capable avec une certitude de 100 % d'analyser une courbe électrocardiographie, les erreurs sont patentes, fréquentes... Ces machines n'ont pas d'intelligence, NOTRE intelligence ceci dit sans exagérer le trait.
Mais par contre, elles surveillent bien mieux les patients que ce que nous pouvons faire et savent avec une précision extrême mettre un tube dans une trachée, précision que nous n'avons pas, avouons le.
Ne pensez-pas que tout cela est encore du domaine de la recherche.
Les applications sont déjà nombreuses
Formez-vous à l'informatique, à la robotique et vous serez alors en première ligne.