Vous avez posé la question, et on vous a répondu : les références aux textes législatifs et aux recommandations vous ont été données. Comme toujours, les textes de loi sont généraux, ils sont faits pour s'appliquer tout le temps et partout, et pas Blois à 3 h du matin le mercredi quand le chef de service prend sa garde et qu'il y a un patient en sspi et une urgence mater.
dans le cas présent le chef de service agit par rapport à la fonction qu'il occupe afin de défendre en premier lieu l'intérêt des patientes, mais aussi de ses collègues ainsi que de ses IADE(un chef quoi!

)
effectivement, le contenu doit permettre de regrouper un ensemble de situations, mais ce dernier ne définit pas clairement les choses et ne répond pas complètement à notre questionnement.
Tenez, il m'est arrivé d'être dans une situation similaire. Service de gynécobs, 1 800 naissances par an, plus de la chirurgie gynéco (hsytérectomie, cancer du sein, chirurgie de l'incontinence...). La nuit, un mar et un iade, pour les salles de naissance, le bloc mater, la GEU ou le curetage d'une fausse-couche qui saigne. Un iade pour le bloc, et pour le réveil. Donc quand vous avez fini votre curetage ou votre césarienne ou votre GEU, vous glissez votre dame en salle de réveil et vous la gardez le temps nécessaire et suffisant. Si dans l'entrefaite survient une autre urgence, le mar se dé...brouille tout seul.
c'est effectivement une solution utilisée par bon nombre d'entre nous, elle demeure illégale au regard des recommandations, crush induction par exemple, sans même évoqué des situations où toute bonne volonté est apréciée.
À partir de ce jour, les acrobaties, ça a été terminé pour moi : je m'occupe d'un patient à la fois, et si on veut que je quitte la sspi alors qu'il y a une patiente, eh bien on fait sortir cette patiente.
et c'est à ce moment que l'on rencontre deux problèmes:
le premier: une activité des SF parfois, rarement cependant, incompatible à la prise en charge d'une nouvelle personne qu'elle avait cependant en charge avant la césar.Le soucis vient quand, soutenus par leur chef de service, elles mettent en avant le texte qui dit "que la parturiente doit être surveillée 2h", l'évidence qui suit pour certaines est: par l'anesthésie, hors sauf erreur de ma part cela n'est en rien précisé, d'autant qu' en cas de doute sur la surveillance obstétricale, je leur fait appel.
quant au lieu, la SSPI leur semble aussi une évidence alors qu'elle n'est pas stipulée en tant que tel pendant ces 2h.
deuxième problème:la responsabilité en cas de problème.la encore le texte n'est pas précis.
Du fait, faire sortir la patiente de SSPI, oui, c'est sous autorité du MAR, mais elle retourne où quand l'obstétrique refuse sa montée dans le service en rapport avec ce délai de 2h.
ce que vous proposez est l'idéal dans l'absolu mais ne correspond pas toujours à ma réalité de terrain.
elles ne sont que des alternatives et cependant de très bonnes solutions.
alors, ce qu'il manque, bien évidemment c'est essentiellement un peu de bonne volonté, ça tout le monde s'y accorde.
mais personne n'arrive à statuer sans qu'il y ait un arbitre, dans le cas présent, une jurisprudence ou une recommandation un peu plus explicite.
D'où ma requête.
et là j'ai pas évoqué la sonde pipi avant ou après la RA!
par contre je n'ai rien trouvé, si ce n'est dans mes cours et dans le MAPAR(contraire de mes cours) concernant le délai d'ablation du KT APD.
un dernier mot pour BRUNO, un, merci de continuer cette discussion, deux, peux-tu m'orienter plus précisemment où trouver les textes dans la cave de MAXIME, parce que là je me perds un peu et il y a même pas une bonne bouteille...
merci à vous, pour vos écrits mais aussi pour cet esprit IADE que je retrouve enfin
dam