Il y a tout de même une limite à ce que tu viens de citer c'est que le système de retraite doit selon les termes de la loi et surtout de la règle établie s'autofinancer.
Or l'autofinancement des retraites générales, et la nôtre en fera partie, ne sera effective que jusqu'en 2017, puisque pour cette année 2017 le l'autofinancement ne sera plus qu'à hauteur de 82% soit un manque de 18% de ce fameux financement des caisses de retraites dont encore une fois nous faisons et ferons partie.
Qu'est-ce que cela signifie?
Il faudra trouver de l'argent quelque part et dans cette option là crois-tu que les primes ne seront pas faciles à arrêter ou plus probablement on nous le présentera comme une suspension provisoire?
Il faudra également réformer notre système des retraites une nouvelle fois et cette fois ci de façon courageuse pas de la façon dont notre gouvernement la fait mais en réflechissant un minimum. Cela voudra aussi dire que les nouvelles grilles avec les grade 3 et 4 laisseront auusi place à une nouvelle grille avec un peut-être départ en retraite à 68 ou 70 ans pourquoi pas et alors nous ne nous retrouverons plus dans le cas de figure que tu donnais pour l'obtention de cette prime... de 120€ brut qui encore une fois n'est absolument pas perenne ni pour les uns ni pour les autres.
En plus désolé mais je ne fais aucunement confiance à un texte présenté par notre gouvernement après tous les messonges dont nous avons été victimes lors des pseudo négociations de 2010.
Il faut qu'ils en fassent bien plus en accédant à la totalité de nos revendications ni plus, ni moins!

Peut-être que le prochain gouvernement devrait nous retirer la prime de 120 euro... ça permettrait surement de remotiver le plus grand nombre et d'enfin obtenir une vraie reconnaissance.

Je suis étudiant et j'étais parmi vous à Paris devant ce fameux ministère !

Depuis j'ai vu le mouvement s'essoufler, je sais combien il est difficile de rester mobiliser malgré tout je suis convaincu qu'il faut se bouger et maintenant !! Une occasion se présente, les élections présidentielles. Certes le délai est court mais une mobilisation peut se faire rapidement....

En tout cas ce qui à été obtenu est dérisoire et pour moi c'est du foutage de G****** !!!

Et fier de ce que nous sommes !!!!

La lutte chaque jour avec les syndicats !!!

Et pas simplement corporatiste, mais entièrement engagé politiquement à combattre la casse des hôpitaux publiques !!!

De nombreux IADE ont rejoint le combat à un autre niveau et de tous ceux-là vous pouvez être fiers.

Aujourd'hui, j'étais fier avec d'autres IADE de "recevoir" mr X.B, ministre de la santé, sous les huées avec un cortége composé de nombreux syndicalistes et soignants lors de l'inauguration de la nouvelle maternité qui est un exemple de la démesure et de la compression d'effectif, véritable laboratoire de la rentabilité.

Alors oui, nous sommes toujours debouts dans mon hôpital à épauler de nombreux mouvements dans d'autres catégories professionnelles, et tous ne se sont pas syndiqués,
Mais de nombreux IADE ne se laissent plus faire et agissent en temps qu'infirmier, soignant, citoyen afin de combattre ce système en saisissant les instances hospitalières, en utilisant les médias pour dénoncer les dérives, en s'organisant en réseau.

Donc fier de ce que nous étions et fier de ce que nous sommes...
Toujours engagés, toujours déterminés, et toujours prêts à repartir !!!

Je ne peux qu'applaudir votre action lors de la venue de notre Ministre de la Santé Xavier Bertrand dans ton Hôpital.
Je suis aussi d'accord concernant le fait de défendre l'ensemble de l'hôpital mais comment le défendre alors que nous, les IADE, ne sommes déjà pas capable de tous nous rassembler (et nous ne sommes que 7500 environ en France) pour nous défendre nous même depuis plus de 17 mois.
Alors je ne dis pas que les syndicats ne font pas leur travail, mais nous n'avons plus beaucoup de retour car les collectifs ont presque tous explosés et que, pour aussi petite profession que le nôtre en terme d'individus en nombre total, nos trois grandes organisations syndicales (l'Ufmict-CGT, le SNIA et SUD-Santé) n'ont jamais été capable d'écouter l'ensemble des IADE pour organiser une Intersyndicale forte.
Résultat, grand nombre d'entre nous, et pas tous, ton engagement dans ton Hôpital avec tes amis et collègues le prouve, s'éloignent de tout ça en se contentent de cette prime de 120€ brut et oublient nos revendications légitimes et encore une fois minimales.

Hier soir Laurent Fabius était au Havre pour une réunion publique concernant les 100 premiers jours du mandat de François Hollande si ce dernier était élu le 6 mai prochain nouveau Président de la République Française.
Nous nous sommes donc rendus à ce rendez-vous afin de continuer à attirer l'attention de nos politiques concernant notre problématique et surtout nos revendications.
Après lui avoir exposé le sujet qu'il ne semblait pas maitriser, il ne s'est pas engagé dans sa réponse mais à assurer donner en main propre une copie de la lettre envoyée début janvier au QG de campagne de François Hollande, puis remis également à Harlem Désir lors du meeting du candidat socialiste à Rouen en février.
Celles-ci sont pour le moment restées lettres mortes.
Il nous a aussi assuré que François Hollande doit "s'engager à nous donner une réponse".
Nous en avons également profité pour le questionner sur l'avenir des Hôpitaux Publics en France et il nous a donné quelques pistes de réponses.
Une révision de la tarification des actes lui semble à lui et au candidat socialiste une évidence.
La concurrence entre le public et le privé ne doit en aucun cas être délétère au patient comme cela peut être le cas actuellement.
Il faudra également repenser une nouvelle répartition médicale sur le territoire ainsi qu'une augmentation du budget des hôpitaux publics.
Continuons à enfoncer le clou, nous finirons bien par nous faire entendre.
Forza IADE

merci de votre determination

Bien joué les normands !!!
Forza IADE !!!

Bonsoir,
je ne puis m'exprimer au nom de tous les collectifs, mais je me souviens...
Je me souviens avoir discuté avec les IADE de mon établissment, et puis je me souviens avoir rencontré d'autres IADE dans le département. Je me souviens avoir renoué des contacts avec les IADE des départements limitrophes, je me souviens aussi avoir été contacté par des IADE animés par la même flamme et en quelques mois un collectif régional était né. Ce collectif se sera même élargi à d'autres établissements des régions voisines.
Alors ce soir je te le dis AIVOC, je ne puis encore une fois m'exprimer au nom de tous, mais notre collectif est en sommeil, et il est éveillable à tout moment.
L'essoufflement post 10-2010 était très intelligemment calculé et orchestré par les instances gouvernementales, et après des mois d'autisme, cette prime (que je dépense chaque mois) fût la bienvenue pour bon nombre d'entre nous.
En effet Pécresse nous a fait miroiter plein de belles choses, mais une fois partie vers son nouveau ministère, plus rien à des IADE

Maintenant, il faut regarder le réalité en face, nous avons laissé beaucoup d'énergie dans l'organisation de nos mouvements, et souvent pour peu de retombées médiatiques ou peu de nuisances. Nous avons laissé beaucoup d'argent dans la grève. Nous avons laissé beaucoup de sueur (et d'urine pour certains) sur les pavés parisiens.

S'il fallait y retourner? Je serais encore présent!
Mais en effet, peut-être existe -t-il d'autres modes de mise sous pression??
Je ne détiens pas la vérité, mais le mouvement n'est pas mort... Je le crois!

laryngite a écrit :..Mais en effet, peut-être existe -t-il d'autres modes de mise sous pression??

Mais en effet, peut-être existe-il d'autres modes que la mise sous pression ?

Laryngite je viens de lire ta réponse avec attention et je me permets d'y répondre.
Tu me dis que les collectifs sont en mode sommeil, moi je pense qu'un mode sommeil et facilement réversible et donc il serait très facile de se réveiller à tout moment.
Le problème c'est que nous semblons avoir dépassé ce stade et me semblerait plus juste de parler de coma ou d'état végétatif... cela fait 17 mois que la profession ne fait plus grand chose si ce n'est une intervention ci et là et surtout isolée.
Alors oui je comprend que la profession avait besoin de se reprendre, se ressourcer, récupérer à la fois physiquement, moralement et aussi financièrement. Ces nombreux jours de grève avaient laissé beaucoup de traces et la prime de 120€ fût, comme je l'ai déjà dit, bienvenue. Mais pouvons nous nous contenter que de cette prime qui ne reste qu'une prime non pérenne dans le temps et nous pouvons craindre qu'elle soit plus ou moins prochainement supprimée au nom des économies que l’État Français est obligé d'engager (pour rappel notre dette extérieure est de près de 1800 milliard d'Euros et plombe notre économie).
Revenons en arrière sur nos légitimes revendications de 2010, nous en avions quatre:
1) impossibilité de pratiquer l'anesthésie sans y avoir été formé: quid de l'Art 51 de la loi HPST aujourd'hui?
2)reconnaissance de notre niveau d'étude avec l’obtention d'un grade Master 2? Quid des négociations pour ceux dit du stock?
3)reconnaissance de la pénibilité de notre profession: on nous propose d'aller dans une catégorie sédentaire avec le droit d'option,
4)une augmentation de notre rémunération par une augmentation des salaires: nous avons obtenu une prime dont j'ai dit ce que j'en pensais plus haut.
Au total nous n'avons rien obtenu si ce n'est cette prime de 120€ brut qui encore une fois n'est et ne reste qu'une prime.
Tu me dis "peut-être existe -t-il d'autres modes de mise sous pression??" je serait tenté de te demander lesquelles et surtout avec quels résultats en perspective? ne sommes nous pas depuis 17 mois sur ces autres modes justement?
Moi je suis et reste preneur de toute proposition qui fonctionne, mais j'ai bien peur qu'à attendre comme nous le faisons actuellement nous laissons passer notre chance d’accéder à nos revendications légitimes.
J'ai l'impression que nous ne misons que sur les votes de nos concitoyens français en espérant un changement de président et nous pensons que tout ira mieux après. C'est un pari qui s'envisage mais quelles garanties avons nous de la part de celui ou celle qui pourrait être notre nouveau ou nouvelle chef de l’État concernant nos revendications? pour le moment rien, pour rappel les deux grands candidats (François Hollande et Nicolas Sarkozy) n'ont toujours pas répondu à la lettre du collectif Haut-Normand. Nous avons par contre des réponses de Messieurs Dupont-Aignan et Mélenchon et Madame Le Pen, peut être seront-ils nos futurs dirigeants même si aujourd'hui c'est peu envisageable.
N'oublions pas non plus que nous pouvons tout à fait envisager (et c'est même plus que probable) que nous ne changions pas de président et alors mous resterons dans notre état végétatif pour les 5 ans qui viennent... ensuite peut être serons nous suffisamment reposé pour peut être envisagé la reprise de notre combat pour l'accès à nos revendications.

Un petit mot pour le commandant Cousteau: j'ai lu de nombreuses réponse de ta part et notamment cette dernière réponse. Je respecte ta position mais j'aimerai, si c'est possible, que tu nous proposes quelque chose. Comment envisages-tu d'autres modes possibles de négociations? merci pour ta réponse motivée.

Re Bonjour,je viens de relire tout sur ce sujet,il y a une certitude qui est que tout le monde se tape de notre sort,déjà
chaque fois qu'il est question des professions de santé JAMAIS au grand JAMAIS on parle de notre profession ni on nous
fait participer a un débat dans aucun média(TV Presse Ecrite,Audio)ou si peu! je ne vous surprendrait pas! et nos candidats AUCUN ne s'en préoccupe!comme de la SANTE en général c'est a penser qu'ils se pensent IMMUNISES de tous
maux quelle erreur !J'ai une idée un peu "loufoque"mais elle vaut ce quelle vaut et je développe: vous avez surement
vu a la télé cette bande informative de l'association du droit a mourir dans la dignité avec les portraits des futures
locataires de l'Elysée,pourquoi ne transposerions-nous pas notre job,en les installant en salle d'op en leur précisant bien:
l'Anesthésie débute toujours avec MAR+IADE mais la gestion de l'intervention c'est le IADE qui sait appliquer les mesures
d'urgence tout en prévenant le MAR! donc il ne reste 30.jours avant le rodéo des urnes, et là je ne sait ni qui contacter et
surtout qui aurait les C...... de le faire et bien sur quel Financement The Big Question! Bon on peut rêver dans cette
faune d'hypocrites qui vont encore essayer de nous endormir!!! on connait la musique et la sophrologie! bon sur ce délire
mais sérieux quand même. Iadement et Bisous a Tous

Je rejoins complètement aivoc dans ses propos. Les solutions nous les cherchons ,avec le collectif Haut Normand,nous avons décidé de continuer le combat et notre action auprès des candidats est une des ses solutions . Pour l'instant ,il faut bien se l'avouer ,les résultats sont maigres mais nous continuons sans nous décourager.Le capitaine Cousteau veut d'autres solutions ,qu'il les donne ,nous sommes preneur......Peut être ,aurons nous un jour un Ministère de la Santé qui acceptera d'ouvrir des discussions avec bonne intelligence ...;Ce qui n'a pas été le cas en Octobre 2010 où nous avons été viré du Ministère sans aucune discussion possible ni ménagement ....
Alors tes solutions Capitaine Cousteau,je les attends.....Tu seras peut être notre sauveur.....
Forza IADE...

juste un mot pour savoir pourquoi les"collectifs en sommeil" ne se reveillent pas malgre tous nos appels du pied !!! qu'attendez vous pour investir les meetings dans vos regions pour les interpeller ou donner un courrier !!!
je pense que le sommeil s'est transformé en coma vegetatif !!

A force de passer son temps a regarder derrière (Dijon, etc etc..), on oublie que les circonstances ont changés.

La restauration du différentiel avec les autres spé, on l'a. Le Master, on va bientot l'avoir. L'exclusivité, elle n'est pas menacée pour le moment (le Code de la santé publique reste la référence, et aucune experience de l'article 51 n'est connue a ce jour).

Bref, avant de brailler sur le mode "on avance personne, pourquoi personne nous suit", il faut commencer par se poser les bonnes questions. Le silence CGT / SUD qui étaient les plus virulents montre bien que même eux ne voient pas comme légitime de retourner dans la rue. Depuis la prime des 120€, on ne les entends plus. Pourquoi ? C'est simple, ils savent parfaitement que toute tentative de retourner face aux CRS est vaine, et il préfèrent 'politiquement' rester sur une 'victoire'.

J'ai lu sur ce forum que les combats des IADE se situent maintenant sur la mise en palce de ce master, et qu'il risquait de ne plus y avoir d'IADE a la tête des école d'IADE, mais "simplement" des directeurs des soins, sans obligation de spécialité.

C'est LA que ce situe le problème aujourd'hui. Si personne ne défend notre coeur de métier dans les école, tout est finit, parce que c'est du programme de formation que tout dépend. Le passage en Master peut nous coûter cher.

Alors oublions les CRS et les gazs lacrymo, et ne nous leurrons pas sur le poids qu'on peut avoir dans une campagne présidentielle. Ne rejouons pas l'allégorie de la caverne. Le vrai combat ne se fait pas aux éclats de voix, ni a la taille des biceps. Il se passe en ce moment même, dans les bureaux du ministère de l'eneignement supérieur.

La CGT, SUD et le SNIA y participent notamment. Vous en avez entendu des retours vous ? Moi, très peu.

Fin de ma pause café du matin, le patient arrive... Tchuss

Malheureusement je crois, à l'inverse de toi, que regarder dans le rétro vaut parfois le coup.
Pourquoi cela vaut-il le coup car il est parfois bon de se souvenir des revendications qui animèrent la profession en 2010.
Nous avions, au risque de me répéter quatre revendications:
1) l'obtention d'une reconnaissance de notre niveau d'étude, soit le Master 2. Au risque de te contredire, rien n'est fait, et aujourd'hui il est impossible d'être aussi affirmatif que toi sur l'acquisition de de niveau pour le stock bien au contraire même.
2) la reconnaissance de la pénibilité de notre profession avec notamment une "prime de départ" nous permettant de devancer le départ en retraite à 55 ans. Aujourd'hui on nous propose le choix, dit du droit d'option, pour un départ en retraite à 60 ans. Il est bon de noter que cet âge sera très certainement reculé très prochainement du fait du nouveau statut sédentaire de ceux l'ayant choisi.
3) l'impossibilité de pratiquer notre profession sans avoir obtenu le Diplôme d'Etat d'Infirmier Anesthésiste. Aujourd'hui l'Art 51 remet totalement en question cela et ce même si comme tu le dis aucun cas n'est pour le moment relevé ou connue à ce jour. Mais qui sait ce qu'il se passera demain? Nous n'aurons pas des Faisant Fonction d'IADE mais des personnes pratiquant une partie de l'anesthésie, comme cela peut se voir d'ailleurs dans certains établissements...
4) une augmentation de salaire, pas de prime mais de salaire, pour tous les IADE au niveau de notre formation et de nos responsabilités. Aujourd'hui rien, sauf cette prime de 120€ qui n'est en aucun cas pérenne.
Alors non nous n'avons rien eu, sauf cette prime qui montrait que notre cher Gouvernement était alors géné par notre dernier rassememblement national notamment avec les réactions demesurées des force de Police présentes ce jour là.
Nous aurions dû enfoncer le clou mais nous ne l'avons pas fait, c'est une occasion de manquée je trouve.
Nous avons tout de suite une nouvelle occasion de peser grâce à la campagne présidentielle, mais là encore non, nous passons très probablement à côté d'une chance en or d'attirer une nouvelle l'attention sur notre problématique... dommage.
Comme tu le dis ce n'est pas aux éclats de voix que se joue notre avenir mais dans les bureaux, sauf que les négociations ne se déroulent jamais de la même manière quand il y a un minimum de pression à l'extérieur plutôt que le calme absolu du désert saharien comme c'est le cas actuellement...
Je te rejoins par contre à 100% sur l'attitude de nos syndicats, qui peut être pensent qu'aux lendemains du 1er octobre 2010 cette prime était une victoire, moi je ne le pense pas, car encore une fois nous n'avons rien obtenu de nos légitimes revendications pour tous les IADE.

Le "stock", comme l'ont nommé les syndicats, n'auront pas le Master de droit. Inutile de se battre pour un combat qui est perdu d'avance. L'université ne valide pas un niveau tel qu'une fin de second cycle si le programme n'a pas été suivi et les épreuves validées. Ceux qui ont été a l'université le savent bien. La validation du stock, c'est un argument syndical pour mobiliser. Si le stock veut le grade master, il devra passer par le systême de VAE universitaire.

Les négociations ne se déroulent pas pareil s'il y a une grosse pression de la rue, c'est un fait. Mais elle ne se passent pas pareil également lorsqu'il y a un appel a la mobilisation et que personne ne répond, comme ca sera le cas avec les IADE en l'état actuel des choses.

Nous avons donné tout ce que nous pouvions dans la rue. Nous ne pouvons pas recommencer une année comme 2010, tout simplement parce qu'il n'y a plus suffisament de raison pour que les IADE le fasse. Il n'y a rien qui ne puisse générer une telle révolte, un tel sentiment d'injustice. Relisez les posts de l'époque pour comprendre la différence d'état d'esprit de la profession.

je rejoins un peu bidule..en plus avoir un diplôme de fac sans passer par la fac cela semble difficile quand même.!
Nos politiques pensent (et il n'y a pas que eux..certains collégues IDE entre autre) que en période dit de crise 120€ brut c'est déja tres bien...il me parait là aussi difficile d'argumenter...même si bien sur on connais tous les defauts d'une prime.

Ce qui peut aider un peu la sauce, c'est que nous allons avoir un grade master, et non le diplôme lui même.

Mais sans avoir suivit la formation qui est validée "grade Master", point de salut

Bidule:
Donc si j'entends bien ce que tu dis, nous devons nous résoudre à ne rien avoir de plus.
Question: quelle légitimité aura la formation de nos collègues futurs Master 2 formés par des IADE n'ayant pas leur niveau?
Tu vas me dire que nos responsables nous autoriseront à les former mais sincèrement avec quelle légitimité?
Lorsque le Diplôme d'Etat est apparu les ISAR ont été de facto intégrés à cet nouvelle appélation et même ont obtenu ce DE. Aujourd'hui il est donc tout à fait légitime de réclamer ce niveau pour les gens qui sont déjà Diplômés.

Mallampatix:
Nos futurs collègues ne seront pas non plus passés par la case Faculté puisque les écoles d'Infirmiers Anesthésistes resteront les seules à dispensées des cours pour l'obtention du DE d'Infirmier Anesthésiste. Alors pourquoi ne pas demander cette légitime reconnaissance?

Maintenant il est clair qu'au vu de ce que j'ai lu comme réponses et les vôtres en font partie, je me demande bien pourquoi avoir parut aussi déterminé en 2010 pour se contenter de ce que nous avons eu, c'est à dire rien.
Le mouvement IADE est malheureusement mort et personne ne sait s'il sera capable de repartir un jour...