Capitaine Cousteau a écrit :Pour la pose de VVP difficile non urgente ; pas de place pour le DIO : c'est la pose de VVP sous écho qui s'impose.

Ça me semble une technique intéressante, mais il faut disposer du matériel et de la formation. En smur, je n'ai pas (pour l'instant, et dans le smur où je bricole) d'échographe permettant cette technique.

Capitaine Cousteau a écrit :Pour la douleur, à mon avis la kétamine ne changera rien car c'est "l'allésage liquide" du flush qui fait mal ; donc qu'on fasse le flush avec ça ou autre chose ; ça fera mal quand même.

Je suis d'accord, c'est le flush qui fait mal. L'idée était de faire 20 mg de kétamine dans 2 mL en douceur, et d'attendre au moins une minute avant de faire un vrai flush de 10 mL. Cette technique a été proposée avec la lidocaïne, mais à mon avis la kétamine me semble plus sûre.

Capitaine Cousteau a écrit :Je constate surtout qu'en SMUR, les ADE sont en train de s'en saisir au nez à la barbe des IDE/IADE...

Euh... Ça ne fait tousser personne ? ;-(

P.S. : l'idée d'une formation annuelle est à retenir. Je dois me servir de cet outil deux fois par an. Même si je ne me sens pas en difficulté, un “refresh” annuel est toujours bon à prendre.

C'est quoi le déchiffrage de ADE ?

ADE signifie ambulancier diplômé d'état.

Nous voyons régulièrement des glissements de taches en direction de professionnel.

Même si les ambulanciers sont inscrit dans le CSP, ils ne sont pas des auxiliaires médicaux en sens juridique. Leurs prérogatives sont définis par le référentiel de formation du DEA et la formation complémentaire d'adaptation à l'emploi d'ambulancier de SMUR qui n'augmente pas leurs prérogatives mais qui est une formation d'approfondissement de la formation initiale en rapport avec l'activité en SMUR.

L'infirmier qui reste passif devant ce type de comportement se rend complice d'exercice illégal de la médecine

Ah oui, effectivement, ça me fait un peu tousser, la pose de DIO par un ambulancier. Ou alors on assume et on passe au système des paramedics en France ^^

Bonjour,

Pour ma part, on l'a vu en TP a l'école d'IADE. On l'avait également vu (présenté par l'équipe du CESU) lors d'une formation décochage quand je tafais aux urgences.
Je suis ISP, et je suis habilité a posé un KT IO , sous protocole, lors d'un ACR, apres 2 échecs de pose de VVP.

Ciouplé a écrit :Bonjour,

Pour ma part, on l'a vu en TP a l'école d'IADE. On l'avait également vu (présenté par l'équipe du CESU) lors d'une formation décochage quand je tafais aux urgences.
Je suis ISP, et je suis habilité a posé un KT IO , sous protocole, lors d'un ACR, apres 2 échecs de pose de VVP.

Non, le protocole du SSSM ne peut pas te permettre d'être "habilité" à réaliser un acte médical ; ce qui est - au sens juridique - le cas du DIO.
La bonne formule est : Je dispose d'un protocole que mon médecin chef n'avait pas le droit de me faire et que je n'ai pas le droit d'appliquer et que j'appliquerai au profit du patient en tout connaissance de cause en faisant valoir le fait que je dispose d'une formation initiale et continue validée.

Bruno huet a écrit :

L'infirmier qui reste passif devant ce type de comportement se rend complice d'exercice illégal de la médecine

Les IDE et les IADE laissent faire, les cadres aussi, les médecins aussi....

Et je ne parle pas de la sécurisation des VAS....

Yves Benisty a écrit :

Capitaine Cousteau a écrit :Pour la pose de VVP difficile non urgente ; pas de place pour le DIO : c'est la pose de VVP sous écho qui s'impose.

Ça me semble une technique intéressante, mais il faut disposer du matériel et de la formation. En smur, je n'ai pas (pour l'instant, et dans le smur où je bricole) d'échographe permettant cette technique.
.

En SMUR tu es dans le cadre de la VVP urgente.
L'écho c'est pour la VVP difficile prévue ; qui devrait être vue lors de la consultation d’anesthésie.