Posté : 03 avr. 2010, 09:43
le 7 mai c est dans plus d un mois......preparons une greve pour 2012!!!!!!!battons le fer tant qu il est chaud et arretez de penser que faire un jour de greve par mois suffise a faire reagir mr le president. 

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salah31 a écrit :le 7 mai c est dans plus d un mois......preparons une greve pour 2012!!!!!!!battons le fer tant qu il est chaud et arretez de penser que faire un jour de greve par mois suffise a faire reagir mr le president.
Hypnoman a écrit :Comme toi Louise je considère que les mobilisations à venir doivent se concentrer sur nos revendications propres. Vu la mobilisation presque exclusive de notre profession, il est claire que les préavis doivent s'attacher à nous défendre et tanpis pour les autres professions infirmières qui malheureusement se sont peu mobilisées.
Arrêtes de tirer à boulet rouge sur le SNIA, c'est lourd, toi même tu dis que le 30 ne défendez pas suffisament les IADE.
et.... tu y as pensé aux vacances par zones?salah31 a écrit :le 7 mai c est dans plus d un mois......preparons une greve pour 2012!!!!!!!battons le fer tant qu il est chaud et arretez de penser que faire un jour de greve par mois suffise a faire reagir mr le president.
Je suis d'accord avec toi mais bouger les IDE comme tu le dit ,c'est dur et nos collègues n'en ont pas la possibilité.Battons nous pour les iades car malgré notre petit nombre nous sommes une grande force.Notre victoire entrainera des conséquences pour nos collègues sur le long terme.Mais si les IDE veulent se joindre à nous ,ils sont les bienvenus mais nous ne les attendrons pas .......arzur xavier a écrit :attention, à trop tirer les draps sur nous on peut aussi tout perdre. Nous sommes ceux qui gesticulont le plus, mais nous ne sommes que 8000. Il vaut mieux à mon sens entraîner l'ensemble de la profession pour un gain commun. Il faut plutot se servir de cette dynamique que nous savons gérer, de ce qui vaut pour nous aujourd'hui et négocier la même chose pour tous demain, avec des garanties dès maintenant sur une grille master (qui n'existe toujours pas dans la fonction publique hospitalière alors qu'on est à la veille de la présentation du projet à l'Assemblée) une vraie attractivité des spé avec 50 pts d'indice supplémentaires par année d'étude, l'année de bonif et le départ possible à 55 pour tout le monde.
Le 30 nous étions venus de brest avec un panachage des professions infirmiers, tout le monde était d'accord que la majorité présente prenne la main sur le moment. Mais ils étaient frustrés d'avoir été oubliés dans les appels au micro. L'intervention de Mme Touraine les a rassuré dans le sens où elle déclare se battre pour toute la profession. Il ne faudrait pas se dissocier de cela. Vous n'ignorez pas à quel point c'est difficile pour les ide de se libérer des services (continuité des soins, pas de volant de gestion d'effectif donc tout le monde sur le pont ou presque) Ca commence seulement à bouger dans les services, laissons les venir, on n'y perdra rien au contraire
Xav
toout à fait d'accord il faut que l'on reste en categorie active avec le benefice de 1 an pour 10 ans travailler meme si l'age de la retraite est repous' à 60 ans...Eschmann m'a sauvé a écrit :il est sûr que la retraite à 55 ans , à mon avis , on ne la verra pas mais par contre il serait dommage de perdre l'assurance régime retraite ( 1an tous les 10ans)elrond a écrit :Sur Montpellier, nos revendications sont claires: la principale est l'inegalité de la revalorisation salariale et ensuite la péniblité.
C'est notre ligne et celle que nous avons presenté à Jacques Domergue ( deputé et rapporteur de projet) ainsi qu'aux journalistes lors des interviews.
Le seul petit problème est que les journalistes ne retiennent que la pénibilité.
Avancons étape par étape. Recentrons-nous localement sur notre principale revendication pour qu'elle le devienne au niveau national.
Lors de négociations, il faut toujours lâcher des choses alors n'hésitons pas à dire que la question des retraites peut être négocier en contre partie d'effort sur la revalorisation salariale. Cela affirmera la position de notre principale revendication.
chden a écrit :Chers collègues Iades,
Pour le moment, je suis solidaire du mouvement et je regarde un petit peu tout ça à distance, sans y être pleinement investi. Je fais donc parti de cette masse qui fait entièrement confiance aux « meneurs » qui sont plus motivés et engagés. Mais depuis quelques jours, j’ai quelques doutes et incertitudes sur la méthode utilisée…
Tout d’abord, à quoi servait la manifestation du 30 ? Particulièrement celle de paris, devant l’assemblée nationale, la première permettait d’évaluer l’étendue des troupes et leur motivation, mais la deuxième ???? Je ne crois pas qu’en ce moment, en France, 2000 personnes qui manifestent gaiement, gentiment, souriant, même déguisés parfois, attirent vraiment l’attention : surtout sans vraiment de nouveaux éléments à 15 jours d’intervalles !
Si on ne fait pas une grève « dure » reconductible, ça ne marchera jamais. Si on perd une journée de salaire tous les 15 jours, les troupes seront vites démotivées. Notre salaire ne nous permet pas ce genre de luxe.
Comment voulez vous que l’opinion publique nous soutienne, en faisait valoir « qu’on risque de perdre la possibilité de prendre sa retraite à 55 ans. A un moment où déjà la moitié des français savent qu’ils vont bosser jusqu’à 65ans (au moins). On ne peut pas se permettre de mettre ça en avant (sauf sur la balance au moment des négociations). Rappelez vous aussi que les iades ne travaillent pas tous dans la fonction publique !
Ce qui peut interpeller les français c’est de savoir qu’actuellement ils se font anesthésier dans un des systèmes les plus sûrs du monde, et que ça ne va pas durer. A cause de quoi ?
- D’une réforme de nos études envisagées (plus de concours, durée des études raccourcies, validation des acquis…)
- D’une démotivation générale liée au manque de considération qui caractérise notre profession, d’ailleurs quasiment inconnue du grand public. Caractérisée par une paye minable, une pénibilité professionnelle évidente et par des études qui ne sont même pas reconnues à leurs justes valeurs.
- Quand ils formeront des iades au rabais, les anesthésies seront au rabais. Ce n’est pas le numerus clausus des médecins anesthésistes qui va sauver la situation.
En bref, il faut vraiment réfléchir à ce qu’on souhaite pour l’avenir de notre profession, mais surtout se demander de quelle manière y parvenir. Ce n’est pas en envoyant nos grilles salariales aux journalistes qu’on risque de beaucoup les intéresser (sauf si nous sommes des grands patrons).
Justement, comment intéresser les médias ? je ne serais pas le énième porte-pancarte dans une énième manifestation, massée dans une impasse, devant un ministère déserté, reçu par un énième directeur de cabinet, qui gribouille des notes en faisant semblant de nous écouter. Il nous faut créer un évènement qui attire vers nous les projecteurs, et tout faire pour les garder sur nous jusqu’à avoir gain de cause. Tout ça, dans une ambiance conviviale, détendue, pacifique (enfin du moins de notre part, n’est ce pas les Montpelliérains !). Pas la peine d’être 3000 à chaque fois, mieux vaut se relayer en s’organisant bien… économisons nos forces pour durer. On n’est pas forcé de saboter son outil de travail pour se faire entendre. Prendre les patients en otage ne nous attirera pas leurs soutiens et leurs sympathies.
Dans la rubrique se tirer une balle dans le pied, je mettrais cette visite « impromptu »au siège du Partie socialiste : Je constate juste que l’UMP est encore au pouvoir pendant au moins 2 ans, qu’ils sont aussi majoritaires au parlement ; en faisant ça on a rien trouvé de mieux pour se les mettre définitivement à dos !
Si la première cartouche ne suffit pas, le coup de grâce vient des iade eux-mêmes, ceux qui font des vacations pendant que leurs petits copains de battent pour sauver la profession ou encore gréviste dans un hôpital et vacataire dans l’autre. C’est intolérable ! Déjà, la génération d’iade pré 2002, en signant les protocoles d’accord, a sacrifié le pouvoir d’achat de tous les suivant,
on ne va pas recommencer !
De plus, comment parler de pénibilité de la profession quand justement un grand nombre de vacataires ou intérimaires sont des iades ayant profités de la préretraite à 55ans ? ce n’est pas très crédible.
Je ne pense pas que toutes ces personnes travaillent pour le plaisir et l’amour de la profession. Une fois de plus, on se rend compte que le nerf de la guerre est encore l’argent. Plus d’argent, moins de frustration, meilleur investissement professionnel, moins de vacs ou d’heures sup, plus de temps libre, moins de fatigue, et « bizarrement » moins de pénibilité. En plus, il nous restera du temps pour défendre notre équivalence bac +5.
Dernière remarque : Qui organisent les manifestations ? Qui sont reçus aux délégations ? Qui envoient les tracs ? Je vois souvent apparaître les mêmes noms, mais dans des syndicats, des associations, des corporations différentes, envoyant des tracs chacun de leurs côtés.
Ne peut-on pas uniformiser tout ça en dépassant les clivages politiques ou syndicalistes ? Je ne sais pas si le SNIA souhaiterait s’associer à ça ? Leurs prises de position restent pour moi toujours un mystère, tant elles sont imprévisibles.
Avec cette lettre ouverte, je ne souhaite froisser personne, c’est juste une compilation et un résumé de toutes les discussions que nous avons eu entre collègues. Je n’ai pas lu tous les blogs, certainement avez-vous déjà parlé de tous ça. Mais elle a au moins le mérite de refléter les pensées d’une partie de la « base ».
Des liens relatifs à ce mouvement existent sur les réseaux sociaux, et j’espère vivement qu’il y aura des nouvelles dans ce sens.
J’aime ma profession, mais j’ai l’impression d’arriver aux limites du masochisme. J’espère qu’on n’a pas commencé à traverser le fleuve, pour maintenant faire demi-tour ou attendre de se faire emporter.
Alors tous à vos palmes, masques, tubas, ou maillots de bains, on continue !
Vous me direz que c’est facile de donner des conseils certainement peu avisés (parce que mal informé !) …mais ça fait du bien… ça sert à ça Internet !
Battons nous pour notre qualité de vie, et la qualité de nos anesthésies… forcément un jour les patients nous remercieront.
En province, on essaie tant bien que mal de motiver les collègues pour éviter justement de se faire emporter par le fleuve de l'attentisme, du pessimisme, du relâchement, du statu quo et du "Merci de semer pour moi, vous m'appellerais quand il faudra récolter"...chden a écrit :Pour le moment, je suis solidaire du mouvement et je regarde un petit peu tout ça à distance, sans y être pleinement investi.
+1000Eschmann m'a sauvé a écrit :Il faut bouger chacun à notre niveau et partout en France !!!