RESILIENCE - syndicat infirmier contre l’ordre


communiqué du 14 juillet : artifice ordinal !

A quoi joue l'ordre infirmier ?

En effet, dans une lettre adressée le 12 juillet 2011 aux présidents de régions et de départements ordinaux, le président intérimaire Vasseur demande à ces mêmes délégations de vider leurs comptes bancaires et de rapatrier les fonds restants sur le compte du cnoi : « que vous procédiez dès ce jour, au virement de la trésorerie disponible sur le compte du cnoi ».

De surcroît, la démarche est particulièrement inquiétante car il poursuit : « que vous cessiez de régler, jusqu'à nouvel ordre, toutes dépenses programmées ou non (loyer, téléphone, internet, eau, gaz, taxes, ainsi que tous fournisseurs et/prestataires quels qu’ils soient, ».

De plus, il précise : « à l’exception des éventuels frais d’acheminement du courrier occasionnés par l’exercice de vos missions notamment dans le cadre du fonctionnement des greffes de chambre disciplinaire) ; »

Et il termine par : « dans ce cadre je vous demande de révoquer toute autorisation de prélèvement en cours et de m’en justifier ; »

L'ordre national des infirmiers est-il tout simplement entrain d'organiser l'insolvabilité de ses 126 filiales au seul profit du national et dans quel but ?

Les présidents de régions et de départements vont-ils encore une fois se laisser dépouiller de leurs prérogatives au profit du national comme ils le font depuis le début de cette lamentable aventure ordinale ? Dans quelle mesure vont-ils se rendre complices de cette manœuvre qui les conduira à devoir assumer les responsabilités conséquentes d'une telle gabegie supplémentaire ? Les démissions comme récemment celle du croi Bretagne sont elles nombreuses ?
Les employés salariés de l'ordre infirmier qui viennent d'élire leurs représentants sont ils seulement informés de cette situation pour le moins cocasse ? Auront-ils un salaire fin juillet ?
Les prestataires nombreux et autres créanciers tous aussi nombreux sont-ils eux aussi informés de cette situation ?

Cette « opération de la dernière » chance est-elle tout simplement autorisée par les textes ? Autant de questions désormais posées et auxquelles nous attendons des réponses.

RESILIENCE – syndicat infirmier contre l'ordre – demande aux pouvoirs publics de veiller à ce que les règles minimales de gouvernance soient appliquées au sein même de l'oni.

RESILIENCE – syndicat infirmier contre l'ordre – se réserve le droit de donner les suites qu'il conviendrait le cas échéant.

http://www.syndico.exprimetoi.net

RESILIENCE – syndicat infirmier contre l'ordre
communiqué du 23 juillet 2011 : oni, une lente et longue agonie (1/3)

dans une lettre du 11 juillet, reçue le jeudi 21 dernier, le président Vasseur signait de sa main une réponse étonnante, réponse aux deux missiles des 10 juin et de début juillet/référé dans lesquels RESILIENCE - sur les conseils avisés et par l'intermédiaire de Gilles Devers, son avocat - demandait à l'oni de lui fournir des documents, réponse qui botte en touche … histoire de gagner du temps une fois de plus, arguant du fait que ces documents n'existaient pas et n'avaient de toute façon pas lieu d'exister au regard de la manière dont l'oni a géré les choses depuis le début, réponse obligée d'un oni financièrement à genoux suite au référé de RESILIENCE avec une astreinte de 2 000 euros/jour,

dans un courriel du 12 juillet, le président – par intérim – de l'oni demandait (entre autre) aux filiales régionales et départementales de renvoyer leurs fonds disponibles sur les comptes bancaires parisiens, décrétant et organisant ainsi l'insolvabilité des entités morales départementales, bases légitimes de toute structure ordinale, il est clair que le but est d'essayer de payer les salariés à la fin juillet pour éviter une misère sociale, mettant un peu plus les personnes moralement et financièrement responsables des engagements écrits localement dans l'embarras vis à vis de leurs créanciers locaux, courriel semble t-il diffusé de manière à ce que les secrétaires assistantes de chaque odi (qui gèrent les courriers/courriels) n'en soit pas directement informées,

dans une lettre du 13 juillet, le ministre Bertrand réaffirme la volonté ministérielle de ne pas apporter de soutien financier à l'oni au regard de l'indépendance des ordres vis à vis des pouvoirs publics, indépendance pourtant prônée par l'oni depuis son avènement comme un étendard d'une pseudo liberté décisionnelle infirmière, indépendance à géométrie variable quand le vent ordinal ne souffle plus et que l'État est de nouveau considéré comme un recours potentiel après avoir été vilipendé sans retenue par les responsables ordinaux nationaux,

le 14 juillet, RESILIENCE écrit au président de la CNIL pour s'inquiéter ouvertement des possibles manipulations diverses qui pourraient être faites des fichiers et des informations contenues, fichiers qui sont passés entre des intermédiaires successifs dont certains n'avaient légalement pas le droit d'en être dépositaires, courrier motivé suite au contenu de la missive ordinale du 12 juillet, des adhérents à RESILIENCE étant directement concernés,

le 18 juillet RESILIENCE écrit au président du TGI de Paris et au procureur en charge des affaires financières de ce même TGI (copie à l'oni) pour s'inquiéter ouvertement des manipulations financières et autres bizarreries au sein même de l'oni, eu égard – entre autre - au courriel du 12 juillet demandant le reversement des fonds au national,

RESILIENCE – syndicat infirmier contre l'ordre
communiqué du 23 juillet 2011 : oni, une lente et longue agonie(2/3)

le toujours 18 juillet, RESILIENCE écrit au ministre de la Santé pour lui demander de veiller aux intérêts professionnels des infirmiers qui ont eût à communiquer des éléments personnels et confidentiels à l'oni, notamment en renseignant les dossiers d'inscription, supports papiers devenus de redoutables fichiers informatiques bien alléchants, fichiers manipulés à la fois par des syndicalistes et ordinaux, libéraux et salariés,

dans un courriel du 20 juillet le président Vasseur informe ses troupes locales qu'il a rencontré le ministre - tôt le matin même - et que celui ci maintient ses positions quand à son refus d'aider financièrement l'oni, se laissant toutefois aller à la possible rédaction d'une lettre ministérielle à l'intention de la banque pour inciter cette dernière à lâcher du lest … lui permettant de joindre les deux bouts (C.Q.F.D) pour assurer la paye de fin juillet, dans ce même courriel le président Vasseur évoque encore une fois une cessation de paiement imminente et parle de conditions extrêmement critiques …

le 21 juillet : toutes ces informations ordinales plus ou moins cohérentes ont un effet dévastateur – si besoin en était de rajouter de la confusion à la rébellion provinciale qui prend forme ici ou là – et, par exemple, amène des responsables régionaux et départementaux à interroger le président national sur les véritables intentions du cnoi, sur l'éventuelle disparition d'un échelon ordinal coûteux, sur le contenu du toujours mystérieux plan de restructuration qui fait les choux gras de la presse professionnelle infirmière mais dont la mise en place est de toute façon vouée à l'échec puisque l'oni toujours plus que jamais sous perfusion est maintenant en état de réanimation, le débranchement du «respirateur à billets » n'étant plus qu'une question de jours, avant la communication de l'avis de décès/cessation de paiement, ainsi certains autres présidents de cdoi reportent sine die les réunions planifiées jusqu'en septembre 2011,

dans une lettre recommandée du 22 juillet, RESILIENCE confirme et renouvelle sa demande au président Vasseur de lui fournir les documents initialement réclamés, documents prouvant que l'oni avait bien reçu l'autorisation expresse, de ses filiales, d'assumer en lieu et place les prérogatives dévolues aux niveaux départementaux et régionaux, documents qui n'existent de toute façon pas dans la mesure où dans son rapport d'étape 2009/2010, la présidente Leboeuf confirme ces dysfonctionnements graves et institutionnels de l'ordre infirmier, document qui circule librement depuis plus d'un an sur @,

www.syndico.exprimetoi.net

RESILIENCE – syndicat infirmier contre l'ordre
communiqué du 23 juillet 2011 : oni, une lente et longue agonie(3/3)

compte tenu de l'ensemble des éléments cités ci-dessus, RESILIENCE – syndicat infirmier contre l'ordre – appelle l'ensemble des infirmiers et infirmières à continuer de rejeter toute forme d'existence ordinale infirmière afin d'obtenir la fin définitive de cet ordre infirmier qui nous a été imposé, qui est maintenant plombé financièrement, discrédité moralement et politiquement et que RESILIENCE entend bien achever administrativement,

RESILIENCE continue à demander la publication de l'abrogation de l'ordre infirmier au Journal Officiel de la République afin que la profession en soit définitivement débarrassée,

RESILIENCE continue d'apporter son soutien aux pédicures podologues (procédure en appel) et masseurs kinésithérapeutes contrordistes (procédures multiples en cours) et invitent ceux ci à intensifier la lutte contrordinale en refusant de financer les ordres éponymes,

RESILIENCE confirme que les procédures actuellement engagées soit directement, soit indirectement contre l'ordre infirmier seront menées à terme quelque soit le devenir de l'oni, les responsabilités devront - toutes - être établies,

RESILIENCE demande à l'ensemble des professionnels paramédicaux d'apporter un soutien massif et franc à notre collègue kiné Gisèle Martin Foulon – proche de la retraite – et contre laquelle l'ordre des kinés continue de s'acharner en ayant demandé et obtenu du procureur de l'Indre (36) qu'elle soit présentée le 27 juillet prochain devant le tribunal de Châteauroux pour le motif inique - après plus de 40 années de bons et loyaux services auprès de la population sans aucun soucis - exercice illégal de la profession de kiné !

RESILIENCE rappelle son appel à manifester (diffusé début juillet sur @) le 27 juillet à 9 heures devant le tribunal de Châteauroux contre l'ignominie ordinale, en soutien à Gisèle qui a le triste privilège de cumuler deux procédures en cours à la demande de l'ordre des kinés, dont la première est toujours en appel devant le tribunal de Limoges pour cause de dé conventionnement par la cpam,
RESILIENCE – 13 rue de Molsheim – 67 000 Strasbourg.

www.syndico.exprimetoi.net

Il y aura t'il un jour ou l'association résilience appellera a défendre la profession??????

franck a écrit :Il y aura t'il un jour ou l'association résilience appellera a défendre la profession??????

y a qu'à demander :


RESILIENCE - syndicat infirmier contre l’ordre
à
Mesdames et messieurs
les Parlementaires.
Strasbourg, le 10 juillet 2011.
Mesdames et messieurs les
membres de la Représentation Nationale,
le moment des vacances estivales est maintenant arrivé après la session
parlementaire extraordinaire qui s'achève ce prochain jeudi.
Pour nous, professionnels de la Santé, ces vacances auront – comme les années
passées – le goût amer du manque de personnels dans les services hospitaliers
publics et privés, le goût amer des collègues absents non remplacés, le goût amer
du manque de moyens avec toujours plus de patients à prendre en charge. Bref la
litanie habituelle, encore plus exacerbée, avec au bout du compte des patients
moins bien pris en charge et donc moins bien soignés.
Malgré les sonnettes alarmistes tirées ici ou là, rien ne bouge. Des récents décès de
professionnels, soit par accident, soit par suicide, personne ou presque ne pipe mot.
L'année passée a vu pour la profession infirmière une cascade de réformes et de
décisions toutes aussi abracadabrantesques les unes que les autres avec pour seul
dénominateur commun : la réduction des coûts !
Réduction des coûts prenant la forme des BP (business plan), des PRE (plan de
retour à l'équilibre) et autres appellations financières et/ou économiques. Mais dans
tout ceci, aucune référence à l'humain, à l'humanisation, au respect du patient et,
par voie de conséquences, des soignants.
Pour mémoire (et nous en avons), un syndicat de directeurs et autres cadres
hospitaliers à majorité non soignante, rebaptisé depuis syndicat des managers
publics de santé a signé, seul, la totalité du protocole d'accord du 02 février 2010,
engageant ainsi la profession infirmière et ses quelques 250 000 membres du
secteur public (qui ont aussi de la mémoire) sur la très contrastée voie de la
catégorie A et de la perte de la pénibilité de la profession infirmière. Disposition
rejetée par presque 57 % des agents concernés.
Mesdames et messieurs les Parlementaires, c'est bien connu, le métier infirmier est
tellement facile et agréable à exercer que 18 900 infirmières (au premier semestre
2011) qui manquent déjà cruellement dans les services ont demandé à bénéficier
des dispositions qui prendront fin le 31 décembre prochain, dispositions leur
permettant de quitter la profession après 15 années en ayant élevé au moins 3
enfants. Concrètement elles ne sont déjà plus parmi nous puisque comme beaucoup
de leurs collègues elles ont des sommes astronomiques d'heures supplémentaires
non payées et autres RTT accumulés à liquider avant leur départ effectif.
RESILIENCE - syndicat infirmier contre l’ordre
Hôpital public où les heures supplémentaires ne sont pas payées et où elles sont
plafonnées, le reliquat étant un cadeau fait par l'agent à la « Société
reconnaissante ». Nous accomplissons donc au quotidien le tour de force de
travailler plus pour gagner moins.
La perte de la prise en compte de la pénibilité dans l'exercice au quotidien, jour ou
nuit, week end et jours fériés, de notre profession est une insulte à notre dignité
professionnelle.
A celles et ceux qui du haut de leur « poste de pilotage » ou planqués derrière un
bureau, je rappellerai tout simplement que l'on ne gère pas une structure
hospitalière comme on gère une usine qui fabrique des voitures ou encore qui met
du soda en bouteille. Vu « d'en bas » c'est pourtant ce que de très nombreux
professionnels diplômés constatent toujours aussi amèrement, au quotidien.
Ces même managers pleurent ainsi le manque de professionnels disponibles sur le
marché du travail et vont jusque dans les pays de l'Est recruter à tours de bras des
infirmières quand, dans le même temps, l'État français qui a dépensé des sommes
astronomiques à former du personnel compétent voit celui ci s'exiler en Suisse ou
encore au Luxembourg, là où les salaires infirmiers sont décents.
D'autres directeurs de structures privées venant – via un communiqué de la FHP –
de demander la réduction du temps de la formation initiale infirmière aux seuls
motifs du manque de professionnels et des coûts engendrés par cette formation.
Formation qui a déjà été satellisée dans la nébuleuse universitaire via la LMD,
formation décriée par les étudiants et les formateurs il y a peu sur la place
publique. Nous constatons de plus – au quotidien – les abus dont certains praticiens
salariés du public font preuve en se comportant à l'hôpital public comme ils le
feraient en clinique privée. Pendant que de jeunes internes désabusés n'en peuvent
plus – eux aussi – des conditions d'exercices qui leurs sont imposées.
A titre d'exemple, dans l'établissement où je suis infirmier pas moins de 8 postes
d'internes ne sont pas pourvus ce semestre en cardiologie, discipline qui ne connaît
aucun repos.
Vous venez de terminer la seconde lecture de la modification de la Loi HPST, Loi
fourre tout et aux innombrables décrets et autres arrêtés publiés en continu au
Journal Officiel de la République.
Ainsi des mots Liberté Égalité Fraternité emblème de notre République, nous
pouvons assurer que le second n'est plus d'actualité. La médecine à deux ou trois
vitesses en fonction des moyens dont il dispose, un patient doit toujours se
contenter de moins, notamment dans le remboursement des frais pharmaceutiques,
alors que les cotisations sociales prélevées sur sa fiche de paye ou encore le
montant mensuel de sa cotisation à une mutuelle de santé ne font qu'augmenter.
Autre exemple concret, dans les maisons de santé qui poussent comme des
champignons dans des déserts « dits médicaux », les patients isolés
géographiquement auront à régler les consultations en secteur 2 ou ne seront pas
soignés s'ils n'en n'ont pas les moyens. Le choix sera vite fait.
RESILIENCE - syndicat infirmier contre l’ordre
De toutes les obligations qui devaient être faites au corps médical en matière de
contraintes d'installations et de permanences géographiques nous constatons, là
aussi, la reculade du Gouvernent. La Loi dite « Bachelot » n'ayant plus rien de
commun avec le projet initial.
Nous sommes donc maintenant logés dans une République à deux vitesses où
l'égalité est toujours un peu plus mise à mal, chaque jour.
Mesdames et messieurs les Députés et Sénateurs, nous ne sommes pas contre
l'évolution des systèmes. Nous sommes aussi responsables. Mais pourquoi ne venez
vous jamais nous demander – simplement notre avis – sur des sujets aussi
importants pour notre profession et donc pour la Santé des français ?
Vous aller nous répondre que vous avez reçu et consulté des syndicalistes et autres
associatifs. Les mêmes peut être que ceux qui ont voulu vous faire croire il y a
quelques années que l'ordre infirmier était voulu et réclamé par plus de 92% de la
profession ? Les mêmes encore et toujours « professionnels cumulards de la
profession » qui n'ont plus mis les pieds dans les services depuis des années,
services hospitaliers où la réalité et les avancées technologiques sont toujours plus
rapides dans les changements.
Sans entrer dans le détail, nous sommes en mesure de vous annoncer - dès
aujourd'hui - que la fin inéluctable de cette infamie ordinale est proche, par
implosion financière et sabotage interne. Nous continuerons néanmoins à nous
battre, avec nos amis pédicures et kinés, pour obtenir l'abrogation publiée au
Journal Officiel des ordres paramédicaux. Nous continuons pas plus tard qu'hier en
déposant un recours en référé au tribunal administratif de Paris. Encore une fois,
cette disposition a été rejetée par plus de 80% des professionnels concernés.
Ainsi, sur la catégorie A et le marchandage à la pénibilité, sur l'ordre infirmier ou
encore sur la formation initiale, pour ne prendre que ces trois sujets, vous « sur
légiférez » à tours de bras contre la volonté des principaux intéressés. Que de
temps perdu ! Que d'incompréhensions ! Que d'argent gaspillé !
Mesdames et messieurs les Parlementaires, encore une fois nous sommes
responsables et nous sommes – malgré les misères qui nous sont faites – toujours
ouverts à la discussion à la seule condition que vous vouliez bien nous entendre.
Ces quelques repos passés, vous allez revenir – déjà en campagne électorale –
siéger au sein des deux Assemblées avec en prime, le renouvellement par tiers des
Sénateurs et un possible changement de majorité au sein de la Noble Assemblée. A
l'aube des élections présidentielle et législative de l'an prochain, nous saurons vous
interpeller - n'en doutez pas un seul instant – sur tous ces sujets. Citoyens
responsables, syndicalistes engagés mais ouverts à la discussion, nous sommes
aussi contribuables et électeurs.
Nous saurons évoluer de la République du Non sens à la République du Bon sens!
Respectueusement.
Hugues Dechilly,
secrétaire général.
RESILIENCE – 13 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.

Comme qui dirait l'autre, le bonheur est dans le P.R.E., ONI ira tous au paradis...Franck, redescend sur terre.

Je suis en accord avec Pas mal des faits dénonces, mais un fois encore, l ONi n est responsable en rien des dégradations des conditions de travail, de la déshumanisation des structures de soins, des attaques incessantes de notre filière et de notre spécialité.
Vous proposez quoi d'autre que dénoncer??

même si RESILIENCE a été créé pour lutter contre l'oni, les infirmiers et les infirmières qui en sont membres n'en sont pas moins intéressé()es par d'autres sujets infirmiers et elles/ils ont aussi des idées ...

comme le SNIA, RESILIENCE s'est très vite positionné contre le rapport Hénart/nouvelles professions de santé et ses dérives en soulignant le danger pour la profession ... je crois d'ailleurs que nous ne sommes que deux syndicats infirmiers à être publiquement contre, les libéraux, le snpi sont pour ... comme l'oni qui a donné sa bénédiction urbi et orbi à ces propositions ... (normal puisque ce sont les mêmes qui sont dans ces syndicats et à la tête de l'oni) ...

dès le début RESILIENCE s'est opposé au processus de la LMD infirmière contre le marchandage inique à la catégorie A et à la suppression de la pénibilité ... en appelant à rester en catégorie B ... nombreux sont ceux qui sont passés en A et qui le regrettent car depuis la fin mars des décrets commencent à fleurir au J.O. et ces décrets, notamment sur la pénibilité et les primes infirmières, interviennent après le choix et ont une incidence directe sur ce choix verrouillé ...

pour le reste, il est clair que tant que nous n'aurons pas une force infirmière à opposer à tous les acteurs qui essaient de nous la faire à l'envers (dernièrement la FEHAP qui appelle à réduire le temps de la formation initiale) nous subirons sauf à nous mobiliser activement comme sur l'ordre infirmier ou sur la catégorie A, deux sujets sur lesquels la profession a dit clairement NON ...

la profession souffre d'un manque d'unité depuis des lustres, car chaque association ou syndicat prêche pour sa chapelle au détriment du plus grand nombre y compris en excluant de ses statuts tel ou telle ...

les centrales syndicales qui ont été institutionnalisées en 1958 (sauf SUD qui est né bien après) continuent de gérer l'héritage syndical de grand papa et de se tirer dans les pattes, avec les résultats que l'on connaît comme en automne dernier sur les retraites ... il sera d'ailleurs intéressant d'observer les prochaines élections du 20 octobre 2011,

pour le reste, RESILIENCE est un très jeune syndicat qui a fêté son premier anniversaire fin mai, qui pour l'instant ne peut se présenter aux élections professionnelles car trop jeune de par les textes (à supposer qu'il en ait envie) mais il a le mérite de compter parmi ses membres toutes les composantes infirmières en n'excluant personne ... de l'étudiant infirmier jusqu'au cadre sup en passant par l'iade, l'idel, l'ibode ...

notre principal moteur est la motivation et il ne fonctionne pas trop mal ...

nos propositions seront rendues publiques lors des prochaines journées de Vierzon en septembre ...

Je ne doute pas de votre sincérité et de votre motivation mais vous vous trompez de cible.
L'Oni défends la profession, le syndicat le professionnel.
La mise en œuvre de l'Oni a permis a Bon nombre de nos collègues de s'impliquer de manière active "pour" la filière,mais il y a eu une véritable erreur de casting avec la présidente élue.
Il y a la place pour les deux organismes.
L'immobilisme est la pire chose pour la filière.
En attedant vos propositions.......

ma réponse est claire :

en 4 années et demie l'oni n'a pas réussi à convaincre plus de 20% d'une profession et une grande partie de ceux qui sont inscrits le sont contre leur gré ...

au 21 juillet, 58 421 inscrits sont à jour de cotisation sur à peine 100 000 ... je vous laisse calculer le reste ...

vous prétendez parvenir à 110 000 cotisants d'ici mars 2012 ... en continuant à taper sur les IDEL et les jeunes diplômées ?

le ministre demande à la bred de prêter - de suite - 6 000 000 d'euros à l'oni pour lui sortir la tête de l'eau, en plus des 9 000 000 que vous devez déjà à la bred ...

vous comptez continuer comme cela pendant encore longtemps ?

rendez vous à l'évidence, ouvrez les yeux ...

et arrêtez de nous parler d'immobilisme ...

Je vois que nous avons les mêmes infos.
Je ne cautionne pas les erreurs du conseil national
J ai toujours demande une cotisation identique pour tous de l'ordre de 40 euros.
Il n'y a pas de complots, mais un processus démocratique d élection, il suffit donc de se presenter et de se mobiliser pour la filière.
Encore une fois il y a la place pour syndicat et ordre

franck a écrit :Je vois que nous avons les mêmes infos.
Je ne cautionne pas les erreurs du conseil national
J ai toujours demande une cotisation identique pour tous de l'ordre de 40 euros.
Il n'y a pas de complots, mais un processus démocratique d élection, il suffit donc de se presenter et de se mobiliser pour la filière.
Encore une fois il y a la place pour syndicat et ordre

+1

Un ordre (celui des infirmiers ou un autre) n'a pas les moyens d'inflechir la politique décidée par le gouvernement. Celui ci se passe très bien de l'avis de tous les ordres quand ceux ci protestent.

Encore une fois, ce n'est pas un simple problème de cotisation. C'est un problème de but et de moyens.

Les leviers de l'ONI restent derisoires malgré les sommes pharaoniques engagées. Pire, l'ordre des infirmiers sera toujours le parent pauvre de l'ODM. Quant aux buts, concrétement on nage en plein brouillard, l'ordre dit vouloir défendre la profession, dans les faits on voit pas bien ce que ça donne à part se coucher devant le ministère.

L'ordre me semble surtout être un jouet à la disposition du ministère. L'ordre n'est prevu et n'a de moyen que pour une mission et une seule : externaliser le fichier ADELI.

Entre autre effectivement,mais il est aussi la représentation de la profession au niveau départemental et régional.
Les missions sont floues pour ceux qui ne font pas l'effort de s'informer.
Le train de vie un peu trop ambitieux, ok, un ordre a 2 niveaux, ok
Le processus de désignation des responsables ordinaux est démocratique.
Cet ordre sera ce que la profession voudra en faire, et il est vrai que pour le moment c'est fiasco total.
le complot je n'y crois pas!
Nous pouvons rester ainsi, et continuer de pleurer.......

les missions sont claires en effet : gerer la démographie infirmière. Point.

Accessoirement ça faisait plaisir à quelques syndicats. Pour le reste l'ordre n'a aucun pouvoir en quoi que ce soit, si ce n'est coercitif envers ses inscrits.

Je ne vois pas de quel complot vous parlez ?

C'est une façon rapide de voir les choses.
Si la profession trouve que la parole infirmière est suffisement portée,
Nous pouvons effectivement en rester la, pour ma part je préfère envisager d'autres. Solutions

Donc, Franck, si l'on suit vos dernières interventions:

- resilience ne sait que proposer, rien d'autre, bref, dénigrons ce syndicat car il s'oppose à l'ordre, tout en clamant qu'ordre et syndicats peuvent travailler ensemble. Mis à part le double discours, on peut se dire que l'ordre n'est lui aussi que consultatif, qu'il ne peut que proposer.

- l'ordre ne sera pas ce que les infirmiers en feront, il serait déjà mort sinon. Il sera soit ce que la banque en fera (en mourant), soit ce que le ministère en fera, lui devant les 6 millions demandés, et continuant donc de saluer rapport Hénart et toute autre parution ministérielle. Pour l'indépendance, c'est impossible dès le début: on ne nait pas grâce à la loi et contre les infirmiers pour être ensuite indépendant.

A tout ces discours, quelques chiffres, tout simplement, chacun leur fera dire ce qu'il veut:

- moins de 100 000 inscrits
- moins de 59 000 cotisants
- 9 millions de dettes
- plus d'un million par mois en loyers et électricité pour les cdoi
- un besoin estimé à 6 millions pour aller jusqu'en Mars
- la promesse de doubler le nombre de cotisants d'ici là...

Bref, c'est voué à l'échec, quoi qu'il en soit

La voix infirmière est multiple, parfois contradictoire, et existe déjà. Elle est portée par des associations et syndicats corporatistes.

Le problème est que cette voix est ignorée quand elle ne suit pas la volonté politique gouvernementale. L'ordre ne change rien à cette situation, on ne l'écoute (et encore) que quand il se félicite du rapport Hénart.

L'ordre n'a aucun moyen de pression et aucun poids pour faire entendre une voix infirmière.

communiqué RESILIENCE du 24 juillet 2011

Envoyé: Dim 24 Juil 2011 à 10:18
de franck
censuré par moi à la demande de Marc

merci de remédier à la disproportion verbale ci-dessous dans les meilleurs délais (marc)

votre message en MP ci-dessus montre bien à quel point vous êtes méprisant envers des collègues infirmiers qui n'ont pas la même approche que vous (c'est le moins que l'on puisse dire) de la défense de la profession ...
même si nous n'étions que 20 ou 50 nous sommes motivés +++ à vous la mettre XXXXXXXXXXXXXXXXXXX et nous sommes autant que vous, légitimes à faire entendre notre point de vue ...
non je ne perds pas mon temps ni celui de mes collègues contrordistes puisque nous vous avons presque mis K.O., nous nous ferons un plaisir de vous achever car nous sommes - nous - contre l'acharnement ...
d'autres que vous ont le droit d'avoir des idées et de les défendre ...
maintenant si vous n'êtes pas capable de faire autre chose que de reconnaître notre énergie débordante et de pleurer devant le constat de votre échec ordinal, s'en est à nous pisser dessus de
n'oubliez pas de fermer la lumière en sortant : vous avez ce mois ci 1 138 000 euros à sortir pour le troisième trimestre et vous n'en avez pas/plus le premier ...
pour le reste garder vos bons conseils, ou mieux, donnez les à vos amis ordinaux, ils en ont bien besoin ...