As-tu des exemples qui pourraient nous faire adhérer à ton propos ?Les conditions de travail sont un peu près aussi difficiles que dans certains CHU.
BOUËDRON YVONNICK a écrit :
Tout d'abord, mon cher Yvonnick, je parle de ce que je connais. Là, c'est toi qui ne me connais pas. En effet, j'ai travaillé dans le privé à but lucratif plus de 18 mois en poste fixe, et eu beaucoup d'autres expériences courtes dans leurs blocs.Je voudrais aussi dire à maugeois que s'il se veut "rassembleur des iade" il ne doit pas tirer à boulet rouge sur le privé (même si les iade du privé sont minoritaires) et réalimenter le débat fiévreux public-privé en parlant d'"excès". Parler de ce que l'on ne connait pas ne fera pas progresser les débats
Alors oui, sans, c'est vrai, être véritablement à même de juger les indications chirurgicales (tu remarqueras que je n'ai jamais cité les MAR ni dans ce post ni dans l'autre !) il faut l'admettre, il existe des "excès" dans ce domaine.
Mais surtout l'"excès" que je peux juger comme professionnel, est celui du manque criant de personnel IADE et MAR à la tête de chaque patient anesthésié : la règle est le plus souvent : 1 IADE et 1 MAR pour 2, voir 3 salles.
Comment fait le MAR pour répondre à la demande réglementaire de rester disponible auprès de l'IADE en cas de problème sans laisser son autre patient sans surveillance ? Ne crois-tu pas que là, il manque des IADE en exercice ? C'est le vrai sens de ma question.
Et pour te confirmer que je ne cherche en rien à juger le privé, surtout que j'en ne pense pas moins sur le public, question excès : des IADE en surnombre payer à s'ennuyer, ou plutôt ne pas exercer le pourquoi pour lequel ils sont formés, des programmes très faibles en quantité (et qu...) à un coût excessivement excessif par le personnel mobilisé qui fait sa journée en 5H au lieu de 8, tout cela est la réalité.
Alors ma proposition est de rétablir l'équilibre quantitatif au nom de la sécurité qui rime avec qualité, en mettant 1 IADE par salle d'opération chirurgicale en activité : à nos collaborateurs médecins d'en assurer alors la vérité.
Je vous redemande donc votre avis (argumenté si vous le souhaitez !) sur cette proposition.
Bien à vous.
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Gaëtan CLEMENCEAU