ournée de grogne commune pour les infirmiers anesthésistes, les personnels des crèches et de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), aujourd'hui dans le Cher.

Pour dénoncer « la non-reconnaissance de leur profession hautement », la totalité des seize infirmiers anesthésistes diplômes d'État du centre hospitalier Jacques-Coeur ont répondu à l'appel à la grève lancé par le Syndicat national des infirmiers anesthésistes. La profession demande aussi une revalorisation salariale.

Six d'entre eux ont cependant été réquisitionnés par l'hôpital berruyer. « Mais sur les vingt-neuf interventions prévues, vingt-quatre ont été annulées », se félicite Laurent Vacher.

Dans les crèches

À Bourges, deux crèches sur six sont fermées, aujourd'hui. Il s'agit de Ribambelle (rue Paul-Verlaine) et de Confetti (rue Littré). Conformément à l'appel national du collectif « Pas de bébés à la consigne », les personnels font grève pour s'opposer à un assouplissement des règles d'accueil préparé par le gouvernement.

A la PJJ

Un mouvement de grève touche également aujourd'hui la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Dans celle du Cher et de l'Indre, vingt employés sur cinquante-six ont cessé le travail, ce matin. Les grévistes manifestent notamment contre les réorganisations.

Centre hospitalier Bretagne Atlantique. Grève des infirmiers anesthésistes

9 mars 2010

L'ensemble des infirmiers anesthésistes du Centre hospitalier Bretagne atlantique (CHBA) sera en grève jeudi, répondant à l'appel d'un mouvement national lancé par leur syndicat. Le syndicat national des infirmiers anesthésistes revendique la réouverture des négociations salariales pour la fonction publique hospitalière, l'ouverture de négociations salariales, la reconnaissance de leur diplôme à un grade de master et la prise en compte de la pénibilité.

Eschmann m'a sauvé a écrit :à 5 minutes de videos du journal 19/20 languedoc-roussillon , bon la personne qui est interviewée est une IBODE cgt qui nous a aussi défendu , ils ont aussi interviewé un IADE en l'occurrence un habitué de laryngo mais ils ne l'ont pas passé !

cela dit c'est déjà çà :

http://jt.france3.fr/regions/popup.php? ... o_number=0


ps: regardez bien la banderole derrière , je crois que tout le monde a fait la même ...

Eschmann m'a sauvé a écrit :à 5 minutes de videos du journal 19/20 languedoc-roussillon , bon la personne qui est interviewée est une IBODE cgt qui nous a aussi défendu , ils ont aussi interviewé un IADE en l'occurrence un habitué de laryngo mais ils ne l'ont pas passé !

cela dit c'est déjà çà :

http://jt.france3.fr/regions/popup.php? ... o_number=0


ps: regardez bien la banderole derrière , je crois que tout le monde a fait la même ...

Près de 250 infirmiers anesthésistes ont m anifesté, hier, à Montpellier, pour une réévaluation de leur statut.
Dès 10 h, les grévistes ont occupé le hall de l'hôpital Lapeyronie, paralysant les deux tiers de l'activité des blocs opératoires. Venus des quatre coins du département, ils protestent contre la revalorisation salariale du 2 février dernier, dans laquelle leur spécialité a été « bafouée » , selon Marco Cova. Les infirmiers anesthésistes sont unanimes : « Nous faisons au total sept années de formation pour être finalement payé 100 € de plus que les infirmières. Dans ce protocole, les grilles ont été écrasées. On se demande ce qui nous pend au nez. » Soutenus par le syndicat national des médecins anesthésistes, les infirmiers s'opposent massivement au projet de loi de Roselyne
Bachelot.

Nozinan a écrit :Eschmann, t'es allé trop loin dans le journal midilibre, regarde ça page 2 !!!


ILS BLOQUENT LES BLOCS DU CHU

Près de 250 infirmiers anesthésistes ont m anifesté, hier, à Montpellier, pour une réévaluation de leur statut.
Dès 10 h, les grévistes ont occupé le hall de l'hôpital Lapeyronie, paralysant les deux tiers de l'activité des blocs opératoires. Venus des quatre coins du département, ils protestent contre la revalorisation salariale du 2 février dernier, dans laquelle leur spécialité a été « bafouée » , selon Marco Cova. Les infirmiers anesthésistes sont unanimes : « Nous faisons au total sept années de formation pour être finalement payé 100 € de plus que les infirmières. Dans ce protocole, les grilles ont été écrasées. On se demande ce qui nous pend au nez. » Soutenus par le syndicat national des médecins anesthésistes, les infirmiers s'opposent massivement au projet de loi de Roselyne
Bachelot.

+ LA UNE DE l'HERAULT DU JOUR
+ UNE PAGE ENTIERE (Page 4) Consacrée à nos revendications spécifiques !

olive30 a écrit :Heureusement que nous avons eu le soutien de nos collègues parce que sur l'ensemble des interviews données sur les assignations abusives au chu de Nimes absolument aucun n'a été diffusé de france 3 en passant par 7l tv et l'hérault du jour.Existe t-il une censure dirigée ou tout simplement un grand désintérêt. N'oublions pas de rappeler la présence de nos voisins avignonnais qui n'apparait pas sur les reportages.

Les Infirmiers anesthésistes sont à l'origine du mouvement de grève national de ce jeudi 11 mars. Ils se rassembleront à Paris, devant le Ministère de la Santé à 11h.

Le SNIA (Syndicat National des Infirmiers Anesthésistes) appelle à la grève générale nationale.

Le préavis a été déposé le 27 février 2010. Il précise que la grève « concerne l’ensemble des infirmiers anesthésistes, cadres et cadres supérieurs infirmiers anesthésistes ».

La revendication des IADE concerne essentiellement le manque de reconnaissance de leur profession. Le protocole d'accord du 2 février 2010 permet aux IDE d'obtenir le niveau licence, au regard du système LMD.
En suivant ce schéma donc, les IADE demandent une reconnaissance à niveau Bac + 5. La spécialisation IADE est possible après deux ans d'exercice comme infirmier. L'entrée se fait sur concours et dure 24 mois, d'où le souhait d'une reconnaissance niveau Master 2.

« Les Infirmiers Anesthésistes réclament une reconnaissance à la hauteur de leur niveau d'étude, leurs responsabilités, leurs compétences et la difficulté de leur pratique professionnelle, ce qui inclut leur maintien en catégorie A active. »

De plus, la revalorisation salariale que promet le ministère a impliqué une refonte des grilles. Mais ces nouveaux indices de salaires ne jouent pas en faveur des IADE qui se voient recevoir la plus faible augmentation de la profession infirmière.

Si vous êtes IADE et que vous souhaitez faire valoir vos droits, et vous mobiliser pour votre profession, le rassemblement a lieu le jeudi 11 mars, devant le ministère de la santé (14, avenue Jacques Duquesne, 75007 Paris).

Par ailleurs un autre cortège partira de la gare Montparnasse à 11h30, pour arriver au Ministère de la Santé dans la journée. Ce seront les infirmiers, qui revendiqueront également la reconnaissance du « niveau de qualification et d’exigence de la responsabilité professionnelle de la filière infirmière. »

Les professionnels de province sont aussi très attendus, et des bus sont même prévus dans certaines villes, pour rallier Paris.
Voir la mobilisation en région

Demain, les IADE vont donc venir des quatre coins de la France, pour être entendus !