Posté : 04 mai 2010, 20:00
france 3 nationale vient de diffuser un mini reportage sur le mouvement de paris, on parle de nous !!! 

https://www.laryngo.com/forum/
ceux qui savent faire ,peuvent ils mettre les videos televisées sur daily motiondark moon a écrit :france 3 nationale vient de diffuser un mini reportage sur le mouvement de paris, on parle de nous !!!
HOSPIMEDIA (5/05/10) a écrit :Un cycle de négociations s'ouvrira lundi au ministère de la Santé
Un millier d'infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE) selon la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) ou 2000 pour le Syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA), ont défilé mardi dans les rues parisiennes. Ils ont notamment réclamé le grade de master, une reconnaissance en pratiques avancées, une revalorisation salariale ou encore le maintien de la catégorie active dans la fonction publique hospitalière (FPH), indique le SNIA dans un communiqué.
Les grévistes ont globalement été aussi nombreux voire plus que lors de leur précédent mouvement du 11 mars dernier, si on en croit la DGOS qui a estimé le taux de participation alors à 48% contre 49% cette fois-ci.
Comme en mars, une délégation de douze personnes a été reçue au ministère. Elle était composée de deux représentants de la CGT, deux du SNIA, deux du syndicat SUD et de six représentants des régions non syndiqués. Devant "la détermination des manifestants" le ministère de la Santé a annoncé l'ouverture d'un cycle de négociations, rapporte le SNIA.
Une première réunion est prévue le 10 mai prochain entre Yann Bubien, directeur adjoint du cabinet de Roselyne Bachelot et les représentants des organisations syndicales IADE accompagnés de deux représentants des collectifs IADE non-syndiqués, ajoute le syndicat.
Un préavis de grève complémentaire a aussi été déposé à la demande de collectifs IADE qui veulent poursuivre le mouvement. Ce préavis a démarré à 8 heures, mercredi 5 mai (heure où se termine le premier préavis). Un autre redémarrera lundi, signale le syndicat SUD dans un communiqué.
L.W.
Les infirmiers anesthésistes en grève illimitée
Suivie à 100% la grève, si elle durait pourrait avoir des répercussions sur les interventions chirurgicales programmées. Celles-ci pourraient faire l'objet de report Après deux mouvements de grève en mars, ils sont passées à la vitesse supérieure depuis mardi. Ils mettent en avant la sécurité de l'anesthésie
L'effectif des infirmiers anesthésistes est depuis mardi réduit à la portion congrue. De huit infirmiers au bloc opératoire, ils ne sont désormais plus que quatre. Quatre infirmiers anesthésistes déclarées en grève mais assignées par la direction.
Le mouvement chez ces infirmiers spécialisés est suivi à 100 % à l'hôpital de Troyes. Les chiffres sont quasiment équivalents au niveau national.
Une première grève le 11 mars dernier et une autre le 30 mars n'ont pas suffi à ces infirmiers pour se faire entendre. Les dernières négociations, le 4 mai, avec Roselyne Bachelot, la ministre de la santé, ont échoué, faisant monter d'un cran la colère.
Pour l'instant l'hôpital de Troyes qui fonctionne avec un effectif amputé de moitié par rapport à ses habitudes a pu assumer la totalité de ses interventions. Mais les grévistes n'excluent pas que les interventions non urgentes doivent être différées si le mouvement de grève s'inscrivait dans la durée.
« Ne laissons pas se dégrader la qualité et la sécurité de l'anesthésie » interpellent les infirmiers qui s'élèvent contre la réforme de leurs études. Ils doivent en effet effectuer deux années supplémentaires par rapport à un infirmier standard et réclament que leur diplôme soit reconnu au niveau Master2, soit bac + 5. La profession s'élève également contre la possibilité qui serait offerte de valider une spécialité d'infirmière anesthésiste par le biais d'une VAE (validation des acquis et de l'expérience). Enfin, les infirmiers anesthésistes revendiquent la pénibilité de leur travail. Un état de fait jusqu'alors reconnu et aujourd'hui remis en cause.
La reconnaissance de la pénibilité leur permettait jusqu'à présent de partir en retraite à l'âge de 55 ans, ce qui ne serait plus le cas dans un avenir proche. Ils font valoir que les infirmiers anesthésistes doivent être présents 24 h sur 24 h, les week-ends et les jours fériés. « C'est un travail enrichissant mais aussi très prenant quand il faut se lever à 3 heures du matin pour une césarienne ou un polytraumatisé » explique une infirmière anesthésiste du bloc opératoire de l'hôpital de Troyes.
Les 24 infirmiers anesthésistes du bloc opératoire de l'hôpital et du Samu ont le soutien des médecins anesthésiste. « La sécurité anesthésique est la partie majeure de notre travail. Avec le médecin nous formons un binôme. On est un peu comme le pilote et le co-pilote dans un avion » témoigne cette même infirmière
Un infirmier anesthésiste qui débute dans la profession perçoit un salaire aux alentours de 1 700 € brut.