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Posté : 05 oct. 2010, 12:15
par Panayotis
LA PROVENCE
http://www.laprovence.com/actu/sante-en ... -en-france
Les infirmiers anesthésistes en grève comme partout en France
Publié le mardi 05 octobre 2010 à 09H53
Les infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE) durcissent leur mouvement, après la manifestation, vendredi à Paris, qui s'est soldée par des gardes à vue. Mobilisés depuis mars, partout en France, ils ont observé pour la première fois, hier, un arrêt de travail. À l'instar des 24 IADE du centre hospitalier aixois, seules les urgences vitales étant assurées, avant que la direction n'enclenche de procédure de réquisition. Une cinquantaine d'interventions chirurgicales programmées n'ont pu être honorées.
Le mouvement durera jusqu'à mercredi où se jouera une nouvelle réunion des syndicats de la fonction publique hospitalière autour de la loi Bachelot "Hôpital, patients, santé et territoires" qui se traduit par de premiers décrets d'application. Les praticiens demandent l'exercice exclusif de leur profession remis en cause par la réforme.
Posté : 05 oct. 2010, 12:16
par laon-dormeur
Posté : 05 oct. 2010, 12:18
par Panayotis
PERPIGNAN via L'INDEPANT.COM
http://www.lindependant.com/articles/20 ... 59754.php
Edition du 05 10 2010
PERPIGNAN Hôpital : opération "bloc 0" pour les infirmiers anesthésistes
Hôpital : opération bloc 0 pour les infirmiers anesthésistes
© P. Rouah
Hier, les infirmiers anesthésistes de l'hôpital de Perpignan étaient en grève. Ils répondaient à un mot d'ordre national lancé vendredi, après une manifestation à Paris où ces personnels de santé ont été accueillis par les CRS.
Ils sont sacrément en colère ! En mai dernier, des infirmiers anesthésistes qui avaient bloqué, au cours d'une manifestation, les voies de la gare Montparnasse à Paris, avaient été délogés manu militari. Une manière de régler la question à la hussarde qui surprend quelque peu, car rares sont les manifestants qui se font renvoyer dans leurs foyers par la force des matraques et des gaz lacrymogènes. Et voilà que ça recommence ! Vendredi dernier, environ 2 000 IADE (Infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat) manifestaient devant le ministère de la
Santé, où une délégation était reçue par un collaborateur de Mme Bachelot. Ils en ont été chassés sans ménagements. Laurent Merceron, IADE à l'hôpital Saint-Jean de Perpignan, déclare : "Nous avons été accueillis par des CRS très énervés, suréquipés, matraques au poing, faisant usage de gaz. C'était de la violence pure et simple, et on nous a littéralement matés ! Le mouvement de colère est général, et au plan national comme au plan local nous observons un arrêt de travail jusqu'à mercredi inclus, jour où Mme Bachelot doit rencontrer une délégation qui nous représentera".
"Le front de la colère"
Ce mouvement de grève initié hier matin un peu partout en France, les IADE l'ont appelé "Bloc 0". 0, comme 0 infirmier anesthésiste dans les blocs opératoires, et ce jusqu'à mercredi inclus, comme l'a souligné Laurent Merceron. Les opérations programmées n'ont donc pas pu avoir lieu hier, et ne pourront non plus se dérouler aujourd'hui et demain. Toutefois, 4 IADE sont réquisitionnés pour les urgences : 2 en salle de garde, 2 en surveillance et salle de réveil. Il est à noter, en outre, que ce "front de la colère" est très largement suivi : à Perpignan, sur un effectif total de 40 IADE, seulement 2 personnes ne se sont pas associées à la grève. De plus, ce sont tous les infirmiers anesthésistes qui ont débrayé, ceux qui font partie des syndicats CGT, Sud, SNIA, comme ceux qui se sont simplement regroupés dans le Collectif des IADE.
Reconnaissance
"Roselyne Bachelot prétend que nos revendications portent sur une simple question de salaires. C'est faux et nous ne nous laisserons pas entraîner sur ce terrain", lance Laurent Merceron. Et de poursuivre : "Ce que nous demandons d'abord, c'est la reconnaissance de nos années d'études et de formation, qui n'ont pas d'équivalence au niveau universitaire. Notre profession est une spécialité, mais pour des raisons financières on tend à employer des infirmiers faisant office d'IADE. C'est grave pour la sécurité des patients". En effet, un infirmier anesthésiste a presque 6 ans d'études derrière lui : 3 ans pour obtenir le diplôme d'Etat d'infirmier, et 2 ans et demi de formation (théorique et pratique) pour pouvoir accéder à la spécialité d'infirmier anesthésiste diplômé d'Etat. Auparavant, il aura dû justifier de 2 ans au moins de travail en service, et être admis au concours d'entrée à l'école d'IADE. Un métier à responsabilités, pénible, mais dont la pénibilité n'est pas reconnue. Enfin, les salaires mériteraient également d'être revalorisés, au regard des éléments énoncés ci-dessus. Depuis 4 mois, les IADE de l'hôpital de Perpignan étaient assignés, donc tenus de signer une "feuille de présence". "Ras le bol, depuis la semaine dernière nous refusons de signer les assignations", ajoutait encore le porte-parole des IADE en colère. Lesquels sont soutenus par les médecins, assurent-ils, ce qui n'est pas à négliger. A suivre jeudi, après l'entrevue avec la ministre de la Santé.
Posté : 05 oct. 2010, 12:29
par L'executeur
CHU Strasbourg : quasi totale paralysie ce jour !! 100% grévistes
Hautepierre: tous les IADE du matin (15) non assignés (3 assignations) sont repartis dès 7h. La chir inf assure un programme pour réduire les impacts sur les enfants...
NHC: grève à 100%
débrayage à Haguenau
Colmar : le Parc, Pole 2 pole 3: 100% grévistes
GREVE TRES SUIVIE EN ALSACE
Beaucoup de comm, rdv avec le député Yves Burr, rdv avec médias.
RDV MERCREDI à 15h30 devant l'ARS
Médias sur place !
Posté : 05 oct. 2010, 12:34
par ketaman2a

chez nous, malgré l'accord avec les MAR ,qui sont solidaires de notre mouvement: urgences et cancero,l'un d'entre eux veut tout faire.Bilan il se lance sur une laryngo(la bien nommée)en suspension ,intubé ventilé.En fin d'intervention,pour essayer de rattraper le retard pris par l'absence d'IADE,tire le patient ,endormi et toujours relié au respi sur le brancard.bilan :extubation a l'arrache ,ballon gonflé et reintubation d'urgence avec l'IBODE de la salle...
Posté : 05 oct. 2010, 12:35
par poulain
ch annemasse 74
toujours 100% de grevistes
program ultra reduit
les collegues sont motivés
2 salles qui peuvent tourner sur 5 salles
Posté : 05 oct. 2010, 12:44
par fée du sommeil
CH PAU 100% grévistes et on est prêts à tenir la semaine.

,
pour le moment réquisition à minima ,il faut tenir sur la durée . 1 jour c'est pas suffisant quand les MAR font tourner les salles.
Ce matin nous avons été reçus par l'attaché du prêfet ,et on lui a remis 1 lettre
pour son patron.
on continue les actions locales cet AM et des articles paraissent dans la presse local e
HASTA LA VICTORIA SIEMPRE
NO PASARAN :

:
Posté : 05 oct. 2010, 12:45
par tl
BAYEUX (Calvados) 100 % de greviste. Seule la garde est assurée par du personnel requisitionné.
Ce matin rassemblement à l'ARH pour renconter le directeur avec nos collegues de Caen
Posté : 05 oct. 2010, 13:01
par iadesosso
QQ1 a-t-il des retours de plus haut? Je trouve que ds l'ensemble ça suit plutot bien. Un ptit coup médiatique ne serait pas de trop une explication au 13h ou au 20h si qq1 à un plan....
Posté : 05 oct. 2010, 13:01
par Bisologue
CH Chaumont (52) : 100% grèvistes. Une seule assignation pour les urgences.
Programme annulé.
IADE UNITED.
Posté : 05 oct. 2010, 13:12
par Morphée34
un bref passage surTF1
Posté : 05 oct. 2010, 13:14
par CH Ploermel
un petit mot sur les IADE encore ce midi sur TF1.

Posté : 05 oct. 2010, 13:23
par manu1973
CAEN, debrayage pour la matinée avec délégation (rejointe par des IADE de bayeux)reçue à l'ARS.
Le directeur nous a fait part du fait qu'ils n'avaient pasq eu de remontée du mouvement d'hier et nous a incité à rediger un communiqué qu'il trtansmettra au secretariat general du ministère...c'est fait.
Nous avons insisté sur le niveau de tension du mouvemment actuel, sur la determination des Iade et sur les risques de dérapage.
Posté : 05 oct. 2010, 13:29
par smoochy
Courage tf1 a parle du mouvement pour dire que ça continuait!!!
Posté : 05 oct. 2010, 13:29
par Eschmann m'a sauvé
Morphée34 a écrit :un bref passage surTF1
Nos copains nîmois !
merci à Damien pour l'aiguillage
Posté : 05 oct. 2010, 13:30
par upie22
CH SAINT-BRIEUC, aujourd'hui mardi, 11 salles d'op sans IADE de 8h15 à 10h15.
à l'entrée de l'hôpital: piquet de grève avec plus de 15 IADE pour informer les usagers du mouvement national des infirmiers anesthésistes.
(présence des journaux Ouest-France et Télégramme.)
mouvement suivit et reconduit mercredi, jeudi et vendredi.
et motivés pour remonter à PARIS.
Posté : 05 oct. 2010, 13:55
par Aline
Pour le CHU de grenoble, sur 78 Iade, 3 non grévistes, soit 96.25% de grévistes
assignations au service minimum 4 pour bloc urgences et obstétrique, + 2 assignations à la demande de médecins
Posté : 05 oct. 2010, 14:05
par Maxime
Les infirmiers anesthésistes en grève comme partout en France
Publié le mardi 05 octobre 2010 à 09H53
Les infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE) durcissent leur mouvement, après la manifestation, vendredi à Paris, qui s'est soldée par des gardes à vue. Mobilisés depuis mars, partout en France, ils ont observé pour la première fois, hier, un arrêt de travail. À l'instar des 24 IADE du centre hospitalier aixois, seules les urgences vitales étant assurées, avant que la direction n'enclenche de procédure de réquisition. Une cinquantaine d'interventions chirurgicales programmées n'ont pu être honorées.
Le mouvement durera jusqu'à mercredi où se jouera une nouvelle réunion des syndicats de la fonction publique hospitalière autour de la loi Bachelot "Hôpital, patients, santé et territoires" qui se traduit par de premiers décrets d'application. Les praticiens demandent l'exercice exclusif de leur profession remis en cause par la réforme.
http://www.laprovence.com/actu/sante-en ... -en-france
Posté : 05 oct. 2010, 14:06
par Maxime
Hier, les infirmiers anesthésistes de l'hôpital de Perpignan étaient en grève. Ils répondaient à un mot d'ordre national lancé vendredi, après une manifestation à Paris où ces personnels de santé ont été accueillis par les CRS.
Ils sont sacrément en colère ! En mai dernier, des infirmiers anesthésistes qui avaient bloqué, au cours d'une manifestation, les voies de la gare Montparnasse à Paris, avaient été délogés manu militari. Une manière de régler la question à la hussarde qui surprend quelque peu, car rares sont les manifestants qui se font renvoyer dans leurs foyers par la force des matraques et des gaz lacrymogènes. Et voilà que ça recommence ! Vendredi dernier, environ 2 000 IADE (Infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat) manifestaient devant le ministère de la
Santé, où une délégation était reçue par un collaborateur de Mme Bachelot. Ils en ont été chassés sans ménagements. Laurent Merceron, IADE à l'hôpital Saint-Jean de Perpignan, déclare : "Nous avons été accueillis par des CRS très énervés, suréquipés, matraques au poing, faisant usage de gaz. C'était de la violence pure et simple, et on nous a littéralement matés ! Le mouvement de colère est général, et au plan national comme au plan local nous observons un arrêt de travail jusqu'à mercredi inclus, jour où Mme Bachelot doit rencontrer une délégation qui nous représentera".
"Le front de la colère"
Ce mouvement de grève initié hier matin un peu partout en France, les IADE l'ont appelé "Bloc 0". 0, comme 0 infirmier anesthésiste dans les blocs opératoires, et ce jusqu'à mercredi inclus, comme l'a souligné Laurent Merceron. Les opérations programmées n'ont donc pas pu avoir lieu hier, et ne pourront non plus se dérouler aujourd'hui et demain. Toutefois, 4 IADE sont réquisitionnés pour les urgences : 2 en salle de garde, 2 en surveillance et salle de réveil. Il est à noter, en outre, que ce "front de la colère" est très largement suivi : à Perpignan, sur un effectif total de 40 IADE, seulement 2 personnes ne se sont pas associées à la grève. De plus, ce sont tous les infirmiers anesthésistes qui ont débrayé, ceux qui font partie des syndicats CGT, Sud, SNIA, comme ceux qui se sont simplement regroupés dans le Collectif des IADE.
Reconnaissance
"Roselyne Bachelot prétend que nos revendications portent sur une simple question de salaires. C'est faux et nous ne nous laisserons pas entraîner sur ce terrain", lance Laurent Merceron. Et de poursuivre : "Ce que nous demandons d'abord, c'est la reconnaissance de nos années d'études et de formation, qui n'ont pas d'équivalence au niveau universitaire. Notre profession est une spécialité, mais pour des raisons financières on tend à employer des infirmiers faisant office d'IADE. C'est grave pour la sécurité des patients". En effet, un infirmier anesthésiste a presque 6 ans d'études derrière lui : 3 ans pour obtenir le diplôme d'Etat d'infirmier, et 2 ans et demi de formation (théorique et pratique) pour pouvoir accéder à la spécialité d'infirmier anesthésiste diplômé d'Etat. Auparavant, il aura dû justifier de 2 ans au moins de travail en service, et être admis au concours d'entrée à l'école d'IADE. Un métier à responsabilités, pénible, mais dont la pénibilité n'est pas reconnue. Enfin, les salaires mériteraient également d'être revalorisés, au regard des éléments énoncés ci-dessus. Depuis 4 mois, les IADE de l'hôpital de Perpignan étaient assignés, donc tenus de signer une "feuille de présence". "Ras le bol, depuis la semaine dernière nous refusons de signer les assignations", ajoutait encore le porte-parole des IADE en colère. Lesquels sont soutenus par les médecins, assurent-ils, ce qui n'est pas à négliger. A suivre jeudi, après l'entrevue avec la ministre de la Santé.
http://www.lindependant.com/articles/20 ... 259754.php
Posté : 05 oct. 2010, 14:07
par Maxime
Infirmiers anesthésistes : une mobilisation nationale réelle, mais inégale
Un peu moins de 15 % de grévistes pour le ministère de la santé, mais plus de 25 % à l’AP-HP et jusqu’à 100 % dans certains établissements de province, les urgences assurées partout : la grève des IADE se présentait de manière singulièrement contrastée lundi en fin de journée.
A la suite du succès de leur manifestation du vendredi 1er octobre, en termes de mobilisation comme de retentissement médiatique, les organisations représentatives des infirmiers anesthésistes et les collectifs régionaux ont lancé un mot d’ordre de grève jusqu’au 8 octobre. Comme il fallait s’y attendre, il a été maintenu malgré les propos de la ministre de la santé samedi sur RTL, affirmant les avoir « écoutés et entendus » et avoir « apporté des garanties » concernant leurs revendications. Pour l’instant, les syndicats sont surtout sensibles à l’accueil musclé qu’a reçu leur délégation la semaine dernière.
Ils ont reçu le renfort du SNPHAR-e (Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi), qui dénonce les « agressions inqualifiables, d’une violence inadmissible » dont les manifestants ont été victimes et précise : « Nos collègues IADE n’ont pas été entendus et les promesses verbales ont toutes été démenties par les écrits. (…) Si le dialogue social avait existé en amont, ils n’en seraient pas là. »
De nombreux infirmiers ont utilisé une astuce administrative : leurs assignations destinées à assurer la continuïté des soins doivent leur être remises de la main à la main ou par courrier. Le temps a manqué à certaines directions hospitalières. Lundi, entre 100 et 150 infirmiers se sont d’ailleurs rendus directement devant le siège de l’ARS (Agence régionale de santé) d’Île de France pour les réclamer.
Lundi en fin de journée, il apparaissait difficile de se faire une idée précise de la mobilisation. Selon le ministère, le taux national de grévistes était de 14,97 % et « il n’y a eu aucune perturbation sur les urgences ». Interrogée par l’AFP (Agence France presse), Sylvie Breuil (fédération Santé de la CGT) a précisé : « Tout a été fait en amont pour que les patients ne soient pas pris en otages. » Le ministère n’a effectivement noté que quelques problèmes sur des opérations programmées.
Pourtant, la direction de l’AP-HP a déclaré que la grève a été suivie par 25,3 % des infirmiers-anesthésistes de ses établissements. « Une centaine d’établissements hospitaliers ont entre 90 et 100 % de grévistes », a affirmé Marie-Ange Saget, présidente du SNIA (Syndicat national des infirmiers-anesthésistes), qui indiquait une forte mobilisation en Languedoc-Roussillon (à Montpellier, Nîmes et Perpignan), en Alsace (à Colmar en particulier et Strasbourg), en Bretagne (Rennes et Brest) et Pays-de-la-Loire (Nantes), en Haute-Normandie, dans le Nord de la Picardie et dans les hôpitaux de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Damien Guillou, porte parole des collectifs d’infirmiers anesthésistes non syndiqués, a déclaré à l’AFP : « Notre action a eu un gros impact dans les régions, Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Haute et Basse-Normandie, Pays-de-Loire et dans neuf hôpitaux parisiens de l'AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris). »
Selon le SNIA et la CGT, une réunion est prévue au ministère de la santé mercredi, dans le cadre du comité de suivi du protocole d'accord de février sur le passage en catégorie A des infirmiers. D’après l’agence APM, « cette rencontre serait exceptionnellement élargie à l'ensemble des organisations syndicales de la fonction publique hospitalière pour aborder la question de la prime qui serait attribuée aux infirmiers anesthésistes. »
http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... egale.html