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Re: La GREVE

Posté : 12 févr. 2010, 01:47
par Mister Hyde
moldu a écrit : Il est temps de sonner la récréation et de crier haut et fort notre ras le bol. Et à nous Iade d'être les acteurs de notre mouvement. Certains poilus se targuent d'avoir gagner des campagnes (j'en ai le goût amer mensuellement lorsque je compare le salaire de mes collègues diplomés avant 2001 et le mien après 2001).

Alors, Oui, les Iade doivent rester maître de leur mouvement, mais ne réitérons pas les erreurs du passé et entourons de vrai pro du syndicalisme!

Tous Dehors le 11 Mars, s'il y a des manifs en Normandie nous serons là!


:smt022
"j'ai fait 2000-2001 (notre 14/18 à nous)"

Ben oui mais quand on veut prétendre au niveau master faut encore savoir lire:
je ne me targue de rien du tout sinon d'avoir participé à ces deux batailles qui ont eu un prix forcément, la seconde ayant duré presque trois mois. Me concernant, j'avais 20 jours grevés à mon actif (Paris ayant fait bien plus) , et les poteaux étaient pas loin derrière.
Alors tous ceux qui ont participé à ces mouvements n'ont commis aucune erreur, ni les syndicats qui les conduisaient car la signature des grilles s'est faite sans eux, la mère AUBRY n'ayant pas tenu ses promesses qui consistaient à négocier les grilles qu'avec les orga et associations IADE, soit UFMICTCGT, CIA, SNIA, SUD.
Ce sont la CFDT et les épileptiques du stylo habituels qui ont signé cette merde, et ça ne vous autorise pas à vomir votre fiel sur les poilus et autres pionniers un peu responsables des avancées de notre situation IADE. Pour mémoire en 1986 j'étais simple aide anesthésiste avec un papier appelé certificat et sans exclusivité professionnelle. J'ai commencé le taf en étant simple IDE.
La bataille à venir ne se gagnera pas en un jour, prévoyez plus, car là il y intérêt à pas se laisser pigeonner par Roselyne et consors.

Alors faite des réserves...

Posté : 12 févr. 2010, 08:45
par Anton-Moldu
Mon discours n'était que de mettre en avant les insuffisances des mouvements derniers, même si ces nombreuses journées furent difficiles pour la profession!

Rassures-toi j'ai de nombreux collègues qui ont participé, comme toi, à ce "14-18" mais qui ont quand même le sentiment de s'être fait un peu "couillonner" et qui reconnaissent que le salaire des "jeunes" est minable.

Après cette estocade, je pense qu'il est important de recentrer le débat sur les vrais enjeux et sortir de cette rancœur.

:smt023 . Alors tous debout pour une profession enfin décomplexée!!

Posté : 12 févr. 2010, 10:05
par jalousay
Bonsoir

Posté : 12 févr. 2010, 10:22
par themagyll
ah ça fait plaisir ça gronde et ca va bouger... j ai une petite question d ordre organisationnelle et reglementaire... en vue justement de cette greve du 11 mars ... je bosse ds un bloc ou la culture de la greve a toujours ete etouffee par les venerés cadres.... on annule jamais de programme ( ces pauvres chirurgiens doivent operer ces pauvres patients m enfin..) donc les requisitionnes courent partout en bons imbeciles que l on est... et surtout le service minimum jamais passé devant le cte depuis 10 ans ) et de 3 iade ( 4 en tant normal!!!!) pour une greve < 24h... comment faire... presence mais greve du zele??
quels sont vos requisitions chez vous??

Posté : 12 févr. 2010, 10:30
par jalousay
Bonsoir

Posté : 12 févr. 2010, 10:42
par themagyll
faut que je regarde mais je me demande si c'est bien stipule da la nouvelle charte faite en 2009... mais le cas echeant si on doit etre requisitionné a 3... puis je etre physiquement present mais vraiment ne rien faire du tout ( si le café comme ça que les railleries soient au moins une fois justifiees?? )

Re: Réquisition...

Posté : 12 févr. 2010, 10:47
par Mister Hyde
Jalousay a écrit :Notre cadre aussi, il nous fait le couplet du " de toute façon à 3 IADE vous serez réquisitionnés..." sauf que nous avons lu la charte de bloc et qu'en service minimum il est noté qu'il faut une IBODE, un technicien de bloc et ... pas d'IADE !!! Nos MAR chéris vont apprendre l'autonomie : on va leur bourrer de chariot et ils iront gratter dans la pharmacie où nous venons de faire de belles étiquettes afin qu'ils s'y retrouvent : ils ont l'habitude puisqu'ils sont autonomes (et coincés en salle) de 15h30 jusqu'à la fin des hostilités...
Sur une journée çà mettra pas trop de pagaille... et je suis bien d'accord pour dire qu'il faudrait que çà dure au moins une semaine !!!
Le service minimum est celui des jours fériés et WE. pour une journée de grève la DRH ne peut y déroger, pour un mouvement qui s'installe avec la grève reconductible, le DRH doit négocier avec les orgas syndicales qui ont déposé le préavis.
Donc votre programme du 11 a toutes les chances d'être reporté la veille et le lendemain voire étalé sur le mois. Le service minimum peut être donc respecté à la lettre, et le contraire est opposable, par un constat d'huissier (voir avec syndicat).
Une journée isolée permet de libérer du monde, c'est en cas de reconduction que les pbs commencent avec assignations abusives etc...

D'où l'idée, pour la suite, car faut pas vous leurrer, il devra y avoir une suite, l'idée d'un grand rassemblement des professionnels en campement avec médias etc...où je ne sais quoi où nous sommes enregistrés présents et que la police viendrait nous chercher pour les réquisitions légales...????

Posté : 12 févr. 2010, 10:50
par themagyll
tu as un texte oudecret ds ce sens ou tu me parles seulement de ton cas particulier... n 'est ce pas seulement au bon vouloir du drh si rien n 'est ecrit

Posté : 12 févr. 2010, 10:55
par Mister Hyde
Le site ici présent doit avoir les textes, et ce n'est pas un cas particulier, pour un jour isolé, c'est l'effectif des WE et jours fériés, point barre. La suite est une négociation entre le l'obligation d'organiser la continuité du service pour le DRH et les personnels qui ont le droit inaliénable et constitutionnel au fait de grève, ce qui doit donc se négocier avec les syndicats qui ont déposé le préavis local. Et en général c'est le rapport de force qui fait avancer le schmilblick, et seules les actes urgents devraient être assurés (décidés par un médecin...), c'est ça la continuité...

Les syndicats qui appellent, et je les salue cordialement, ne manqueront pas de donner la check list du parfait gréviste...

Posté : 12 févr. 2010, 11:02
par gambit
bonjour , si quelqu'un a ces textes , histoire de vraiment bloquer les programmes .....

Posté : 12 févr. 2010, 11:03
par Mister Hyde
Moteur de recherches tu connais? :smt025

Posté : 12 févr. 2010, 11:06
par jalousay
Bonsoir

Posté : 12 févr. 2010, 11:10
par gambit
merci

Posté : 12 févr. 2010, 11:16
par Mister Hyde

Posté : 12 févr. 2010, 11:28
par Steph.L
Attention ....Appel du 12 février 2010 !
Ce qui fait et fera notre force c'est la solidarité que se soit pour la grève ou tout autre mouvement revendicateur. Ce qui nuit a tout mouvement syndical ou non c'est l'individualisme. Alors oublions pour un temps notre propre intérêt et travaillons ensembles pour la défense de notre profession (reconnaissance institutionnelle et salariale). Battons nous pour la sécurité du patient....Battons nous pour une vraie reconnaissance de notre diplôme.... Battons nous enfin contre une VAE qui sera préjudiciable à nos conditions d'exercice......et pérennisons ( tous) ensembles notre avenir.
:applause: :applause: :applause: :applause: :applause:

Posté : 12 févr. 2010, 12:20
par gambit
LA SEULE CHOSE QUI FAIT MAL C'EST LE LE PORTE-MONNAIE
IL FAUT BLOQUER LE PROGRAMME FROID ET ALORS NOUS AURONS DU POIDS

Posté : 12 févr. 2010, 12:46
par Maxime
Un point important de la part des syndicats sera de négocier à l'avance la définition du service minimum...

Re: SNIA / CGT : MANIFESTATION NATIONALE LE 11 MARS

Posté : 12 févr. 2010, 16:01
par HeartBeat
UFMICT-CGT
Le collectif I.A.D.E. réunit le 9 février 2010 constate une attaque sans précèdent de notre profession :

-impôt nouveau pour travailler (75 euros dans un premier temps…) avec l’instauration de l’ordre
Franchement c'est du foutage de gueule de glisser cela subrepticement. Moi ce n'est pas mon problème l'Ordre. Si nos salaires étaient à la hauteur de nos responsabilités, 75 euros, ça nous fera déjà moins mal. Bref le problème n'est pas là et je me demande comment font les gens pour ne pas se sentir manipulés par les syndicats quand tu vois une revendication sur l'ordre se greffer au milieu de problèmes spécifiques aux IADE... Moi je me sens bien manipulé en tout cas !

SNIA
MOUVEMENT NATIONAL UNITAIRE
DES INFIRMIERS ANESTHÉSISTES
Le 11 MARS 2010 à 11h devant le ministère de la santé

Les IADE dénoncent massivement le protocole d’accord signé le 02/02/2010.
En conséquence le S.N.I.A. appelle à un mouvement national le 11/03/2010, pour exiger l'ouverture de nouvelles négociations.
Nos revendications principales étant :
· Reconnaissance de notre profession en pratiques avancées et l’obtention d’un grade de Master ;
Ne pensez vous qu'il faille préciser d'emblée Master 2 afin de ne pas se faire avoir ???

Posté : 12 févr. 2010, 16:10
par Anton-Moldu
Je ne pense pas qu'il y a à négocier un service minimum!!
Le service minimum est: le service des week-end et jours fériés, donc les urgences point barre!

Ne commençons pas accepter l'acceptation d'un service minimum type "service des Urgences", sinon enculage de première, notre seul pouvoir est le blocage du programme froid.Nos anciens combattants ont déjà vécu ce type de conflit, et nous pouvons compter sur eux pour nous apporter leurs expériences positives ou négatives.

Dans mon Hosto il y a douze salles+ les salles extérieures en radio(colo CPRE et Scan ped). Un IADE de garde sur le bloc central (ped et adulte) et un autre de garde sur le bloc obs. Nous sommes environ 27 IADE.

Sans nous le bloc ne peut fonctionner normalement. Les MAR (au nombre de 3 à 4 par journée opératoire, dont deux à trois vacataires) auront bien du mal à faire avancer sans nous cette énorme machine et donc les chirs vont gueuler...

:smoking

Alors y'a plus qu'ah!!!

Posté : 12 févr. 2010, 16:50
par Maxime
Concernant le service minimum, je n'ai trouvé que cette référence. Vous en avez des plus récentes ?


"Circulaire n° 2 du 4 août 1981 relative à l'exercice du droit de grève dans les établissements visés par l'article L. 792 du code de la santé publique"
Circulaire n° 2 du 4 août 1981 relative à l'exercice du droit de grève dans les établissements visés par l'article L. 792 du code de la santé publique

Le Ministre de la santé

à

Messieurs les préfets et directeurs départementaux des affaires sanitaires et sociales (pour exécution).

Le préambule de la Constitution française du 27 octobre 1946 auquel se réfère le préambule de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose que " le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ".

Des dispositions législatives relatives à certaines modalités de la grève dans les services publics ont été prises sur propositions gouvernementales.

Il s'agit, en particulier, de la loi n° 63-777 du 31 juillet 1963 qui fixe certaines modalités de la grève et de la loi de finances rectificative n° 61- 825 du 29 juillet 1961 (art. 4) complétée par la loi n° 77-826 du 22 juillet 1977 (art. unique) qui fixent les conditions de retenue de salaire en cas de service non fait, la définition du " service non fait " et " du service fait ".

Ayant été saisi du problème de l'exercice du droit de grève dans les établissements hospitaliers, j'ai constaté que la réglementation ministérielle sur l'exercice de ce droit transgresse la loi et la jurisprudence du Conseil d'État.

Je vous rappelle, en effet, que la circulaire conjointe des ministres du travail et de la santé, n° 402, du 29 novembre 1974, a été annulée par le Conseil d'État dans son arrêt du 14 octobre 1977 (syndicat général C.G.T. du personnel des affaires sociales et union syndicale C.F.D.T. des affaires sociales).

Or, j'ai été appelé à connaître des dossiers relatifs à certains conflits ayant entraîné l'action gréviste des personnels avec leurs organisations syndicales. J'ai constaté des abus manifestes de la part de certaines administrations, notamment en matière de réquisitions et de sanctions prises à l'encontre de certains grévistes et militants syndicaux.

Alors que les conflits en question ne justifiaient pas de telles mesures - puisque sévèrement sanctionnées par les tribunaux - une telle situation montre à l'évidence une tendance dangereuse à l'appropriation, par leurs auteurs, de prérogatives démesurées contrevenant à la loi et à la pratique démocratique de la concertation.

Dans l'attente et sous réserve de la promulgation des textes nouveaux modifiant ou abrogeant les dispositions législatives actuelles concernant l'exercice du droit de grève dans les services publics, il appartient présentement aux seules administrations hospitalières d'examiner les dispositions à prendre en cas d'action gréviste du personnel. La circulaire n° 365 du 26 mai 1967 et la note juridique du 5 mai 1978 cessent d'avoir effet.

Cependant, conformément à la volonté du Gouvernement qui, dès son installation, a marqué l'importance qu'il attache au développement des relations de travail fondées sur le respect des droits individuels et collectifs des travailleurs, il m'appartient d'attirer l'attention des chefs d'établissements sur ces relations nouvelles avec les personnels et leurs représentants, qu'il convient de susciter et concrétiser en toute circonstance, et notamment en cas de conflit.


La sécurité et soins aux pensionnaires et hospitalisés.

Il va sans dire qu'en cas de conflit et à fortiori de conflit durable, toutes dispositions doivent être prises pour assurer la sécurité et les soins indispensables aux pensionnaires et hospitalisés.

A cet égard, la jurisprudence qui s'est dégagée ces dernières années tendant à l'application d'un service minimum tel qu'il est assuré un dimanche ou un jour férié, à l'occasion d'une action gréviste, me semble pouvoir constituer le seuil normal de sécurité devant être respecté par les organisations syndicales.

Toutefois, cette recommandation n'exclut nullement la discussion et la négociation (voire y compris par service) pour l'organisation de la grève compte tenu de la sécurité et soins indispensables aux pensionnaires et hospitalisés.

(..)

Fait à Paris, le 4 août 1981.

Le ministre de la santé,

JACK RALITE
http://www.cgtlrb.com/droit%20de%20gr%C ... sprudences