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Posté : 13 janv. 2009, 00:13
par kris
bonsoir

voici la réponse du S.N.I.A :

http://www.snia.net/index.php?option=co ... ponse-sfar

à suivre.........

kris

Posté : 13 janv. 2009, 09:15
par Maxime
Droit de réponse du SNIA au courrier de la SFAR



A la suite de la dernière réunion (décembre 2008) du groupe de travail sur la ré-ingenerie du diplôme IADE, les représentants de la SFAR ont fait transmettre à l’ensemble des membres de ce même groupe de travail, par l’intermédiaire de la DHOS, un courrier indiquant leur « haute » considération vis-à-vis de notre profession et de ses membres.

Copie du courrier de la SFAR :

Rédaction Paris, le 04 juin 2008


Validation par le CA de la Sfar 4 Juillet 2008


L’anesthésie est un acte médical. L’anesthésie assure un état de sédation, d’analgésie et de
relâchement musculaire compatible avec la réalisation d’un acte invasif diagnostique et
thérapeutique. L’anesthésie générale est de la compétence exclusive d’un anesthésiste
réanimateur titulaire du CES ou du DES d’anesthésie-réanimation, ou d’une équivalence
donnée par l’ordre des médecins (les internes du DES d’anesthésie-réanimation titulaires d’une
licence de remplacement peuvent également pratiquer l’anesthésie générale pendant la période
officielle du remplacement). L’anesthésie loco-régionale est un domaine de compétence partagé
entre les anesthésistes-réanimateurs et d’autres spécialistes médicaux : chirurgiens,
urgentistes….
Après avoir réalisé sa consultation et sa visite pré-opératoire l’anesthésiste réanimateur définit
la stratégie de prise en charge péri-opératoire et peut, s’il le juge nécessaire,
s’adjoindre l’assistance d’un infirmier anesthésiste diplômé d’état. La présence
de l’anesthésiste auprès de son patient est indispensable pendant les périodes suivantes :
1) Induction d’une anesthésie générale ; mise en place d’un dispositif permettant la
réalisation d’une anesthésie loco-régionale.
2) Toute période ou en fonction de l’acte effectué il est prévisible que puissent survenir
des perturbations des fonctions physiologiques essentiellement cardio-circulatoire et
respiratoire.
3) En dehors de ces périodes et si l’anesthésiste-réanimateur a décidé de confier la
surveillance du patient à un infirmier anesthésiste diplômé d’état, l’anesthésisteréanimateur
doit pouvoir à tout moment se rendre auprès de son patient en cas de
perturbation d’une ou plusieurs fonctions physiologiques. Cet appel est fait par
l’infirmier anesthésiste diplômé d’état qui a compétence pour détecter ces situations
pathologiques.
4) Extubation du patient si l’intubation a été réalisée pour assurer la liberté des voies
aériennes pendant l’anesthésie.

Compte tenu des idées exprimées dans cet écrit, le SNIA a adressé, part l'intermédiaire de la DHOS? à la SFAR ainsi qu’aux autres membres du groupe, la réponse suivante :

En réponse, au document adressé à l’initiative de Monsieur le Professeur Claude Martin, membre de la SFAR et à ce titre, invité au groupe de travail sur la ré-ingéniérie du diplôme des infirmiers anesthésistes, nous tenons à faire part de notre position aux membres du groupe de production.

Nous rappelons que nous travaillons sur le référentiel de compétences de la profession d’Infirmier Anesthésiste. De ce fait, ce travail ne peut être le lieu d’affirmation de positionnement d’autres professionnels.
Les infirmiers anesthésistes ne sont pas des auxiliaires que l’on réduirait à un rôle d’aide ou d’assistance de quiconque mais des professionnels responsables exerçant une pratique infirmière avancée. C’est l’optimisation de la collaboration des infirmiers anesthésistes et des médecins anesthésistes, telle qu’elle existe au quotidien, qui seule garantit à la population la qualité et la sécurité en anesthésie.

Très tôt, les infirmiers anesthésistes se sont positionnés sur le fait que :
- l’anesthésie soit réalisée par des professionnels diplômés de la spécialité,
- soit effectuée une évaluation médicale avant toute prise en charge en anesthésie,
- la responsabilité médicale soit du seul ressort d’un médecin anesthésiste réanimateur et non pas d’un autre médecin ou chirurgien.
- un médecin anesthésiste puisse intervenir à tout moment.

La qualité et la sécurité pour tout patient anesthésié requiert la présence continue d’un professionnel (médecin ou infirmier) anesthésiste.
L’anesthésie est un processus complexe qui ne peut être réduit à un seul acte, mais à une succession d’actes dont certains peuvent être qualifiés de médicaux.
Le médecin anesthésiste se doit d’effectuer l’évaluation médicale pré anesthésique, de poser l’indication de la procédure anesthésique et d’intervenir dans toute situation pathologique nécessitant un diagnostic et une démarche thérapeutique.
L’infirmier anesthésiste applique la procédure anesthésique, veille au maintien de l’équilibre physiologique et pour ce faire entreprend les mesures correctives nécessaires.
L’exercice de chacun est à considérer en complémentarité et non en rivalité et ce dans l’intérêt du patient.
Positionner les limites de chacun à l’exécution des seuls gestes techniques est bien réducteur et ne reflète en rien la réalité du terrain.

Il est important de rappeler que l’infirmier anesthésiste acquiert ses compétences (connaissances et savoir-faire) au cours d’une formation dont le contenu ainsi que l’évaluation théorique et clinique sont pleinement validés par les médecins anesthésistes. Supposer que les infirmiers anesthésistes ne peuvent pas assumer ces compétences revient à nier ces dernières et remet donc en question la qualité de la formation, ce qui est pour le moins paradoxal.
Si une telle confusion était maintenue par les représentants médicaux quant aux objectifs du groupe de travail, les infirmiers anesthésistes refuseraient de cautionner une définition de leurs propres compétences dans laquelle ils ne peuvent se reconnaître.
Sans évolution de la position des médecins anesthésistes, il faut craindre des réactions et des actions de l’ensemble des professionnels IADE.
T. FAUCON (FEHAP), M. GUINOT (AP-HP), M-A. SAGET (SNIA),
P. ROD (ESNO-IFNA), Mme C. TRIBOULET (CEEIADE).

Posté : 14 janv. 2009, 00:04
par Ouilliam
:smt026
Une évolution en cours??????????
Ou c est juste pour calmer les ardeurs de la SPAR? :starwars:
Y a plus qu a attendre la reponse!!!!

Posté : 14 janv. 2009, 17:36
par Maxime
En tout cas, il faut au moins souligner que la réponse 'officielle' qui devait être faite a été faite.

Le SNIA faisant partie de ces réunions, une réaction plus précoce aurait peut être été plus logique, mais elle est là (peut être grace à toutes vos réactions sur le sujet), et c'est ca qui est important. Autant le SNIA est ou a été critiqué dans d'autres contextes, autant il faut savoir souligner ces réactions quand elles sont là.

Comme tu dis, attendons les réactions, et surtout diffusons l'info (c'est fondamental). Imprimez ces textes, diffusez les dans vos services, balancez les liens dans les boites de mail interne (on y croise des mails bien plus inutiles)... Regroupons nous !

J'aime beaucoup la dernière phrase de la réponse du SNIA :)

Le texte de la SPAR devrait être abordé lors du prochain conseil de pôle sur Toulouse. Là aussi, à suivre....

Posté : 14 janv. 2009, 17:57
par kris
bonjour

certes la réponse aurait pu etre plus "précoce"........à condition que le SNIA ait l'info....

pour ma part j'ai envoyé au SNIA la vidéo à l'origine du débat.....les laissant juges de la réponse à apporter à cette "malhonnéteté intellectuelle" de la SFAR....je ne sais si d'autres ont fait la même manip.....ce qui est sur c'est que la réponse a été très rapide

donc n'hesitons pas à diffuser au SNIA les infos mettant en cause notre profession.......que l'on soit adhérent ou pas

cordialement

kris

Posté : 14 janv. 2009, 19:00
par Maxime
L'origine du débat sur ce post, c'est le courrier de la SFAR concernant le rôle des IADE, pas la vidéo sur l'anesthésie.

Et comme le SNIA est présent sur ces réunions, je pense qu'ils ont eu l'info en live...

Ceci dit, comme je l'ai précisé, ce qui est important, c'est que la réaction ai eu lieu, et que ça soit largement relayé.

rofl

Posté : 14 janv. 2009, 19:18
par el_enfermero
Je ne suis encore qu'un petit EIA avec une modeste expérience, mais quand je lis le courrier de la SFAR, j'ai envie de leur dire: lol?

On comprend bien qu'ils veulent défendre leurs intérêts, mais il y a un tel décalage entre la réalité et ce qu'ils nous disent, que c'est limite insultant.

Et ca vient d'une association reconnue comme *société savante*, bah bordel.

Avec la SFAR *keskonsseMAR*

Posté : 17 janv. 2009, 17:34
par ephedrinebonnemine
La réponse du SNIA est plutôt pas mal, en effet, surtout la dernière phrase!
Et si on se mettait vraiment en grêve pour voir si les grands docteurs si savants sont capables de rester en salle plus de 5 minutes aprés l'induction!! :carton2:

Posté : 17 janv. 2009, 18:22
par Maxime
Sans comparer des choses incomparables, si on voit le bordel qu'a mit un SUD avec un arrêt de travail de une heure par jour...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ables-.php

J'ai dans l'idée que chez nous, ca serait tout aussi efficace

Posté : 17 janv. 2009, 18:44
par ephedrinebonnemine
oui juste au moment des ouvertures de salle, ça pourrait être drôle, en ayant bien pris soin la veille d'avoir éteint les respis!

Posté : 17 janv. 2009, 19:36
par Maxime
Et été un peu léger sur les commandes les 2 semaines précédentes....

Arrivée des premiers IA à 9h30 ou 10h.

3 jours après au maximum, on a les chirs avec nous pour râler :)

Posté : 20 janv. 2009, 14:55
par Nozinan
Pourquoi ne pas bêtement respecter la loi et leurs recommandations:

étant donné qu'aucun protocole d'anesthésie n'est prescrit, (un protocole d'anesthésie est un protocole de soin détaillé des procédures à mettre en oeuvre, ce qui n'est JAMAIS fait !!!)

Fini la préparation des médicaments s'ils ne sont pas prescrit (posologies+daté+signé), fini les réinjections, ne prenons plus d'initiatives ! N'acceptons plus les prescriptions orales !
Rangeons le matériel, effectuons nos traçabilités : BREF Faisons la grêve du Zêle

Rien qu'en faisant cela nous serons dans une légalité parfaite, s'ils veulent jouer aux cons, ils ne sont pas sûr [de perdre] !

Posté : 20 janv. 2009, 20:10
par ephedrinebonnemine
Et si tu n'as pas de prescription de réinjections tu laisseras ton malade se réveiller? et si tu n'as pas de prescription d'antalgiques tu le réveilleras à sec aprés de l'ultiva?
Ne faisons pas payer aux patients la mauvaise fois de certains médecins.
De toutes façons les "penseurs-savants" de la Sfar seront quasiment tous en retraite dans 10 ans au pire, aprés il restera quelques MAR d'origine étrangère et les les petits jeunes seront tous en clinique à ce moment là on verra bien!

Posté : 20 janv. 2009, 20:45
par olivier29
ce que je trouve très intéressant c'est que la polémique est née sur laryngo et au final le snia répond publiquement a la sfar
j'en déduis 2 choses:
nous avons avec ce site un reel potentiel pour nous réunir et monter au créneau si besoin
malgré tout ce qui se dit ici je pense que nous sommes lu par beaucoup de gens qui nous entourent, et sans paranoïa:" chut on nous écoute " :smiley_abus:

Posté : 20 janv. 2009, 20:47
par Nozinan
Et si tu n'as pas de prescription de réinjections tu laisseras ton malade se réveiller?
Non tu t'empresses vite d'appeler ton MAR qui peut intervenir à tout moment
et si tu n'as pas de prescription d'antalgiques tu le réveilleras à sec aprés de l'ultiva?
Tu ne réveilleras personne, non mais, tu es médecin pour décider d'arrêter les gaz ou les seringues? non, tu t'empresses vite d'appeler ton MAR qui peut intervenir à tout moment
Ne faisons pas payer aux patients la mauvaise foi de certains médecins.
loin de moi cette idée, évidemment , je pousse à l'extrême mon raisonnement...
De toutes façons les "penseurs-savants" de la Sfar seront quasiment tous en retraite dans 10 ans au pire, aprés il restera quelques MAR d'origine étrangère et les les petits jeunes seront tous en clinique à ce moment là on verra bien!
Mieux que l'attentisme, ne faudrait il pas enfin que la spécialité, et la filière infirmière toute entière se dresse enfin contre les attaques qui sont faites à leur profession?

Posté : 20 janv. 2009, 21:52
par franck
tout a fait d'accrd
il est emplement temps de faire respecter notre metier a sa kuste valeur

Posté : 20 janv. 2009, 21:53
par Nozinan
voici l'adresse mail du représentant MAR de ce comité qui a diffusé le document :

claude.martin chez ap-hm.fr

:wink:


Edit : j'ai juste changé le '@' en 'chez' pour éviter la diffusion de spam... (Maxime)

Posté : 20 janv. 2009, 21:54
par zeb
Beaucoup sont prêt à défendre leur métier et leurs valeurs si on leur en donne la possibilité !

Posté : 20 janv. 2009, 22:46
par franck
et si on lui inondait sa boite mail en lui expsant notre facon de voir les choses

Posté : 21 janv. 2009, 02:30
par Marc
force est de constater que ce que dit olivier 29 prends tout son sens quand on sait que ce forum en particulier et ce site en général semble remplir de façon croissante sa fonction fédératrice au delà de sa fonction pure d'échange et de partage, faisons confiance a laryngo pour occuper la juste place de vecteur de notre spécialité.
ensuite d'un point de vue personnel, je surine depuis des années a mes collègues que les principaux responsables de notre condition, c'est nous et je suis de l'avis de Nozinan pour taper, de manière coordonnée, réfléchie, et sans nous mettre en défaut, là où ça fait mal pour nos seigneur et pour le système.
les déclics n'ont pas manqués depuis ces dernières années, pourtant, un détail semble toujours nous faire défaut: l'ENSEMBLE