nicoGLK a écrit :
si on vous écoute on ne va rien faire, ça ne va servir à rien......bref autant baisser notre pantalon tout de suite et rester chez nous....
Bah, en étant volontairement provocateur, ce n'est pas ce que nous faisons depuis le 13 janvier 2011 (date de parution au JO du décret 2011-46 fixant l'attribution d'une prime de 120 euros brut mensuelle aux IADE), c'est à dire baisser notre falzar pour se faire toujours un peu plus vaseliner...? Parce que si je suis dans l'erreur, mon fondement ne m'envoie pas de bonnes informations depuis plus de 3 longues années...
Pour ce qui est de l'expression, elle aussi provocatrice, "se faire les dents", tu devrais être plutôt content de posséder encore un stock à péter car nous nous sommes "tous" (enfin presque) casser les dents et nous nous les casserons encore, du moins j'ose l'espérer puisque cela sous-entend que l'on a pas abdiqué...
Il faudrait peut-être voir les différentes interventions non pas comme un facteur de démotivation ou démoralisation mais plutôt comme l'énoncé d'une réalité dure mais vraie : le combat de l'IADE pour sa reconnaissance est âpre et long...
C'est peut-être pour cette raison que le pitaine incite à la retenue avec une facheuse tendance à l'optimisme mal renseigné...
Quoiqu'il en soit votre combat est légitime et effectivement primordial pour notre profession, plus par l'exclusivité d'exercice qui en découle que par le fantasme d'une nouvelle grille indiciaire spéciale aristos de l'hôpital...mais là n'est pas le problème...du moins pas maintenant.
Néanmoins, ce n'est pas en proférant des grossièretés et autres noms d'oiseaux que tu arriveras à convaincre les master septiques qui liront ton post.
Le plus important n'est pas d'être d'accord d'emblée mais de tomber d'accord, d'arriver à un consensus en communiquant, tout simplement.
La pensée unique et l'action unique sont plus un frein qu'autre chose sans compter que mettre d'accord des IADE de différents bords, de différentes générations est une gageure non négligeable.
Mais comme disait l'Alfred (de Musset): "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse"...alors oubliez que vous avez aucune chance et foncez dans le tas....
Au fait, hormis le noyau dur.....y z'en sont où les parisiens...?????
