Bonjour,

Je viens de lire avec attention tous les messages envoyés et je dois avouer que la discussion est assez intéressante.

Si j'ai compris, il est privilégié de constituer une association et le but n'est pas de faire de l'ombre au SNIA mais de créer une société savante, à terme comparable à la SFAR.

Si c'est le choix adopté, il ne me semble pas opportun de mettre comme objetif fédérer et défendre la profession IADE mais de rester dans des termes de pratiques et conditions de travail qui permettront d'établir des recommandations, de réaliser des travaux scientiphiques. Par ailleurs, dans cet esprit, l'association ne peut pas appeler à une grève ou un mouvement national. Elle peut certes émettre un avis en soutenant ou non le mouvement...

Mes craintes par rapport à cette création, c'est de nouveau la multiplicité des associations ou organismes qui sont censés représenter la progession infirmière. Plus de 130 recensés avec au total entre 5 et 7 % de professionnels qui adhèrent... De plus, il a été évoqué à juste titre la création de l'Ordre infirmier : est-ce que les IADE seront prêts à payer une cotisation à l'Ordre et une cotisation à l'association ? Je pense que oui si l'adhésion à l'association permet de reevoir un bulletin d'informations de façon régulière ainsi que des réductions pour les congrès de type SFAR ou Urgences...

Enfin, je pense qu'il faut continuer à discuter sur le sujet mais attendre la création réelle de l'Ordre infirmier... et réaliser alors un nouveau sondage sur le nombre de personnes intéressées et disposées à adhérer...

Cordialement,

JEROME

JEROME a écrit :mais de créer une société savante, à terme comparable à la SFAR.

société savante...
C'est plus une représentante unique des IADE de France. Un collège.
Elle peut édicter des principes, des recommandations, mais tout ceci sera de toute façon en rapport avec les décrets qui nous régissent;

des travaux scientiphiques.

Par ailleurs, dans cet esprit, l'association ne peut pas appeler à une grève ou un mouvement national. Elle peut certes émettre un avis en soutenant ou non le mouvement...

Absolument.
C'est là le rôle du ou des syndicats.
La société se veut être plutôt la référence des IADE, et la référente des IADE.
Celle qui peut parler sans politisation de la profession dans son ensemble.
Elle peut édicter des principes, des usages, des précautions, des recommandations propres à la pratique IADE.
Mais son champ peut aussi s'étendre sur un contrôle de la formation (ça fera plaisir au CEFIEC...), exiger la plus haute qualité de la formation, participer à des référentiels pédagogiques, coordonner avec ses partenaires les différentes missions dévolues aux IADE de France, elle peut développer une politique de formation pratique...

Mes craintes par rapport à cette création, c'est de nouveau la multiplicité des associations ou organismes qui sont censés représenter la progession infirmière. Plus de 130 recensés avec au total entre 5 et 7 % de professionnels qui adhèrent...

certes mais là c'est une volonté de faire parler une seule et unique voix.
Celle des IADE de France.
pas celle des IADE de la région X ou l'association Y des IADE du bas roman briardo savoyard de Lorraine.
Car en dehors de ces associations qui font de très belles choses, c'est plutôt vers une portée nationale qu'il faut considérer la SOFIA.
Sans que cela nuise pour autant à toutes les autres associations.
bien au contraire.

De plus, il a été évoqué à juste titre la création de l'Ordre infirmier : est-ce que les IADE seront prêts à payer une cotisation à l'Ordre et une cotisation à l'association ? Je pense que oui si l'adhésion à l'association permet de reevoir un bulletin d'informations de façon régulière ainsi que des réductions pour les congrès de type SFAR ou Urgences...

Sont-ils prêts à payer tout court ?
pour un ordre qui ne reconnaît pas les spécialisés, puisque l'ordre fonctionnera par statuts : salariés du privé, du public et libéral.
Quid des spécialisés ?
pour l'instant nul ne sait.
Mais si des collèges de spécialités ne sont pas créés, comment accepter dès lors que nos problèmes et leurs spécificités particulières, soient traités par quelqu'un d'autre que ses pairs...
Difficile d'accepter la non prise en compte de notre exercice professionnel mais l'appartenance statutaire.

qui dit diplôme d'Etat dit bien métier unique non ?
La SOFIA se veut être la représentante de ce particularisme professionnel au sein de la profession infirmière.
pas plus compliqué que ça.

Enfin, je pense qu'il faut continuer à discuter sur le sujet mais attendre la création réelle de l'Ordre infirmier... et réaliser alors un nouveau sondage sur le nombre de personnes intéressées et disposées à adhérer...

je ne suis pas sûr que les avis changeront beaucoup.
Car ici, les gens sont informés de la création de l'ordre.
S'ils votent en majeure partie pour la SOFIA, c'est que même avec la perspective d'un ordre "global", ils n'ont pas le sentiment d'être représentés sur le plan national.

Si un membre du SNIA voulait ici dévoiler le nombre d'adhérents, ce serait interessant.
Car encore une fois, le propos est rassembleur.
Au SNIA son rôle de syndicat.
A la SOFIA son rôle de représentante des IADE de France, sans syndicalisme dans son action, mais juste une action de promotion.