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....vite, vite, attaquer ce fichu TIP avant ....

Posté : 05 juil. 2006, 16:46
par pen duick
....avant qu'il ne soit trop tard !!! :41616-4:

Bonjour à tous...me voilà fraîchement inscrite et ravie de l'être.
Aujourd'hui, je lance un appel désespéré à qui veut bien l'entendre;
en fin de première année, je fais un bloquage monstrueux sur la méthodo du TIP, je ne comprends rien à rien! j'ai bien des idées mais ai beaucoup de mal à dégager une ou des problématiques suffisament pertinentes!! je n'ai pas le cheminement indispensable qui me permettrai d'embrayer sur la suite....
Incompréhension totale avec le cadre enseignant qui ne peut pas poser les questions, cheminer à ma place...normal!! :smt022
je vous soumets deux de mes idées, cela vous inspire-t-il qqchose?

" l'iade a-t-il à sa disposition les "outils" nécessaires à une analgésie optimale?....et si oui, porquoi la douleur en post-op...?"

"l'iade a-t-il une responsabilité diagnostique.......?"


merci, merci!!! :-D

Re: ....vite, vite, attaquer ce fichu TIP avant ....

Posté : 05 juil. 2006, 17:24
par Invité
pen duick a écrit :
" l'iade a-t-il à sa disposition les "outils" nécessaires à une analgésie optimale?....et si oui, porquoi la douleur en post-op...?"

"l'iade a-t-il une responsabilité diagnostique.......?"
S.O.S pen duick coule !

pour la douleur :
- phénomène subjectif, ≠ selon les personnes
composantes :
- sensorielle dite sensori discriminative (détecte le stimulus et en analyse l’intensité)
- affective dite émotionnelle (caractère pénible)
- cognitive
- comportementale

tu commences le traitement antalgique en per op et le poursuit en post op immédiat.
différents outils d'évaluation sont à ta disposition.
Questionnaire de mac Gill
100 mots répétés en 3 catégories
(sensori discriminative, affective, émotionnelle)
La prise en charge doit être rapide pour apporter un bénéfice.

≠ temps pour l’évaluation
- pré op, post op
- avt ttt, soulagement

≠ techniques
- auto évaluation
- hétéro évaluation

Anticiper les difficultés
Analgésie morphinique

l’auto évaluation doit être la référence
- EVA (échelle visuelle analogique):
- échelle verbale :
- échelle numérique (de 0 à 100)
- EVS (échelle verbale simple)
0 pas de douleur
1. douleur faible ne nécessitant pas de ttt
2. douleur modérée
3. douleur importante
4. douleur sévère

- l’auto éval est la plus adaptée car le patient se connaît le mieux.
L’EN quantifie la douleur sur un chiffre.
Les questionnaires multidimensionnels QDSA, QCD (questionnaire concis sur la douleur), MPI (multidimensionnal pain inventory), HAD (hospital anxiety and depression scale) sont recommandés par l’ANAES

ensuite les traitements médicamenteux sont adaptés à la pathologie, au patient et à la chirurgie.
PCA, bloc plexique, péridurale, morphine titrée simple, antalgiques de palier 1,2 ou 3.

donc oui, nous avons des armes pour la douleur (ou plutôt contre).
Même si tout n'est pas optimal, c'est déjà ça.
Et les IADE doivent sans aucun doute, investir et s'investir dans les CLUD.

la responsabilité diagnostique.
Elle ne nous échoit pas, car c'est par définition un acte médical que de faire un diagnostic.
Mais rien n'interdit d'avoir un cerveau et des souvenirs de ses cours, et des enseignements reçus de ses pairs, en stage.
Donc on peut détecter des pathologies, on peut les analyser, et on doit en référer au MAR.
S'il est là, il lui appartient de mettre en place une thérapeutique adaptée.
S'il n'est pas là, il appartient au (à la) IADE, de mettre en oeuvre une technique de conservation de l'intégrité physiologique, en attendant le MAR et de lui faire un retour d'information de ce qui s'est produit, et des actes dispensés.

Re: ....vite, vite, attaquer ce fichu TIP avant ....

Posté : 05 juil. 2006, 19:16
par Yves Benisty
revenge of anesthésith a écrit :la responsabilité diagnostique.
Elle ne nous échoit pas, car c'est par définition un acte médical que de faire un diagnostic.
Je n'en suis pas si sûr. On bourre le crâne des nouvelles générations avec le diagnostic infirmier. Mais j'ai un exemple encore plus simple : un secouriste (et bien sûr un iade) peut faire un diagnostic d'arrêt circulatoire.

Pour commencer par le commencement, il faudrait savoir ce qu'on entend par responsabilité diagnostique. Parce que la responsabilité je sais ce que c'est, le diagnostic aussi, mais je ne vois pas ce que peut être la responsabilité diagnostique.

Posté : 05 juil. 2006, 19:56
par pen duick
...hé oui, pen duick coule....bien vu!!!
mais peut être coulera pas!
merci qd même pr vos réponses...

pour préciser un peu mes pensées...

-concernant la douleur: cela vaut-il le coût de s'interroger sur l'utilisation par les iades des outils de lutte contre la douleur...ou cela va sans dire qu'on le fait tous très bien, donc....inutile d'y consacrer un tip.
peut-être y a-t-il qq failles? lesquelles? pourrait-on y remédier....?( oui, je sais , un brin fleur bleue..) :smt031

-et pr répondre à Yves, depuis le debut de cette formation, je constate que l'observation :bigeyes: clinique du patient est mise "en avant",,,j'entends par là, qu'en tant qu'ide, ce sens là n'était point approfondi, faute de temps, faute d'apprentissage......?? il me semble que je l'apprends maintenant. nous savons mieux reconnaître les détresses diverses et variées, savons peut-être les prévenir, y remédier aussi.....d'ou ce terme de responsabilité diagnostique...le mar n'étant pas toujours à nos côtés au bon moment..bref..
cela ressemble finalement au propre de notre formation... un peu bateau comme sujet...??

Posté : 05 juil. 2006, 20:01
par pen duick
petite rectification....pen duick coule, oui, mais peut-être ne se noiera pas...va pas mourir quoi....
pen duick fatigue!! :nutsml:

Posté : 05 juil. 2006, 20:08
par Invité
pen duick a écrit :
-concernant la douleur: cela vaut-il le coût de s'interroger sur l'utilisation par les iades des outils de lutte contre la douleur...ou cela va sans dire qu'on le fait tous très bien, donc....inutile d'y consacrer un tip.
peut-être y a-t-il qq failles? lesquelles? pourrait-on y remédier....?
Oui cela vaut la peine. On n'en fait jamais assez dans la prise en charge de la douleur. Et même si la circulaire Kouchner nous y incite, tout n'est pas parfait, loin s'en faut.
Les failles c'est à toi de les trouver. Alimente ton TIP par ce biais.
bon courage. C'est un sujet interessant.
pen duick a écrit : un peu bateau comme sujet...??
vu ton pseudo, le terme est on ne peut plus choisit. :souris

Posté : 05 juil. 2006, 20:22
par Yves Benisty
pen duick a écrit :d'ou ce terme de responsabilité diagnostique...le mar n'étant pas toujours à nos côtés au bon moment.
Oui, j'imagine un peu ce que vous voulez dire, mais pouriez-vous donner une définition de "responsabilité diagnostique" ?

Pour la douleur, comme Revenge : on est vachement bons, mais on peut être meilleurs encore.

Posté : 06 juil. 2006, 15:19
par Body:ça t'va
Après le coté scientifique (coté obscure de la force) de notre respecté Revenge...Je vais te dire 2 choses cher petit bateau :
-le premier atout de l'opéré dans la prise en charge de sa douleur c'est la présence de l'IA avant son réveil. J'explique : le maitre mot est ANTICIPER donc traiter la douleur Avant qu'elle ne s'installe et que l'on "courre derrière"comme on dit souvent. Dans les tiroirs du charriot d'anesthésie il y a des trucs :Perfalgan,Tramadol,Kétamine...que l'IA peut proposer au MAR !
-deuxième atout : la parole
beaucoup d'IA ont un DU Douleur et se doivent d'enfoncer le clou.
Répéter,rabacher,insister,convainvre et meme se facher s'il le faut.
J'ai de la chance ,dans mon bloc j'ai carte blanche car tout le monde se sens responsable. Quant au diagnostic et sa responsabilité ?
C'est de la responsabilité de tout etre humain de venir en aide aux autres et faut pas etre sorti de polytechnique pour savoir que la chirurgie ça fait mal !....et l'eau ça mouille , le feu ça brule....faut que j'arrete,suis trop décontracté la...