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réa per op
Posté : 04 juil. 2007, 01:48
par Marc
une question a la cantonade: qu'en est il de la réa per op; plusieurs données circulent (et peuvent varier du simple au double selon les sources, les MAR etc...)sur la conpensation des pertes, du jeune, de la ventilation et qui s'indexent aussi sur le type de chirurgie.
pourrait t on regrouper les données existantes et les pratiques de chacun?
Posté : 21 juil. 2007, 10:36
par fabrice
moi en suivant les mar du bloc, c'est un "forfait" 10 à 15 ml/kg avec 15 pour la chir viscérale lourde.
il parait que les chiffres sont revus a la baisse...
c'est vrai qu'une synthèse des pratiques ferait pas de mal.
Posté : 23 juil. 2007, 11:47
par bidule
Pour moi, la compensation du jeune c'est 500ml de RL, en comptant également dedans une part de préremplissage pour l'induction.
En entetien, c'est selon le type de chirurgie, ca va de 5 - 10 ml/kg pour les chirurgies a bide fermées a 15 ml/kg si c'est de la grande laparotomie. Surveillance de ca par une sonde urinaire...
En marge de ca, compensation des pertes sanguines a l'HEA en surveillant l'hématocrite / hémoglobine.
Posté : 30 août 2007, 17:53
par ylc
moi, en chir dig sous laparo je met 15 ml/kg de RL la première heure, puis 10 ml/kg/h pour une xypho-pubienne + compensation des pertes volume à volume ( sg, urines, sng). Mais si occlusion, compensation 3ème secteur, idem pour péritonite : avec 15 ml/kg/h. HEA selon pertes sg. Le tout adapté à l'HDM, la diurèse en normo thermie
Pour une coelio, mis à part la compensation du jeûne la 1ère heure ( pour diminuer les NVPO ), j'ai un RL en garde veine
Posté : 19 sept. 2007, 11:20
par Vorak
Pour les coelios, le brassage de gaz froid entraine une évaporation importante. (Un peu comme dans une cuve à Sévo).
Il faut donc compenser comme une laparo 10-15 ml/kg/h.

Posté : 22 sept. 2007, 14:41
par Yves Benisty
Vorak a écrit :Pour les coelios, le brassage de gaz froid entraine une évaporation importante.
Ça, c'est vrai s'il y a de grosses fuites dans le circuit, et circulation de CO2. Parce que si on injecte une dizaine de litres de CO2 et qu'ils restent dans le bide, c'est pas ça qui va sécher le patient.
Posté : 28 oct. 2007, 10:14
par ragebru
apparemment y'a une tendance en ce moment comme pour les volumes courants a diminuer la rehydratation perop. en dig ce serait plus du 10ml/kg/h pour des grosses laparo, et on est a 5 pour la petite chirurgie. Il me semble qu'il y a eu un article la dessus, faudrait que je le retrouve.
Posté : 28 oct. 2007, 12:30
par Nico Caron
Je crois qu'il s'agit d'une étude en cours (CRITALLE), dont les résultats préliminaires indiquerais un remplissage en digestif de 4 à 6 ml/kg, en fonction de la chir.
A titre d'éxemple, un IADE de dig. m'a dit qu'actuellement, il métait un RL sur 2 heures, et en cas d'hypoTA, il passait un Voluven* (ou un autre HEA) rapidement, opération à recommencer si insufisant.
En attendant les résultats définitif de l'étude et les recommandations de la SFAR...
Posté : 28 oct. 2007, 19:49
par Narcosic
Pour une intervention thorax ouvert (chirurgie cardiaque) d'environ 4 heures.
Pour l'induction, 1 Voluven à passer à fond puis un sérum salé ou RL 500 ml en garde veine
Sur VVC 1 litre de sérum salé ou de RL (fonction de la kaliémie, on est en chir cardiaque) le reste de l'intervention.
Si instabilité hémodynamique un second Voluven puis on le resserre avec de la phényléphrine en bolus ou en seringue électrique (ça marche bien) ou PSE de Noradre
Bien sur pendant l'intervention restitution des CGR perdus en per-op grâce au Cell-Saver.
De cette expérience, j'ai transposé pour les chirurgies digestives lourdes, le protocole suivant : 1 voluven à fond selon la TA à l'induction puis environ 750 ml de RL la première heure puis 500 ml de RL par heure environ. Si hypotension soit Ephedrine, soit un second Voluven. Je ne m'en plaint pas car en per-op le patient pisse. Ces valeurs valent pour une personne d'environ 75 à 80 kg[/list]