Ne laissons pas brader nos Heures Supplémentaires !
Posté : 23 janv. 2008, 02:25
La réunion de négociation du 22 janvier entre le Ministère et les 8 syndicats représentatifs, sur la monétarisation des heures sup. des hospitaliers devait durer toute la journée, mais les participants se sont séparés dès la fin de matinée, les propositions du Ministère étant inacceptables.
« Lorsque le Ministère nous a proposé de solder nos heures sup., nous pensions que par « solder », il entendait « résorber le stock » : aujourd’hui nous avons compris que par « solder » il voulait aussi dire « brader les prix » ! a déclaré Thierry Amouroux, le Président du SNPI CFE CGC.
Yann Bubien, Conseiller Social de la Ministre, propose ainsi de payer les heures sup. sur la base d’un forfait de 11 euros brut.
« Même si vous souhaitons un paiement calculé en fonction de l’indice de l’agent, on peut toujours discuter d’un montant en euros, mais il y a un principe de fond : nous ne pouvons pas admettre qu’à l’hôpital une heure sup. soit moins payée qu’une heure normale, alors qu’elle est majorée de 25 % dans le privé » s’indigne Thierry Amouroux.
En effet, le montant brut d’une heure d’IDE est de 13 euros (soit moins 15 %) et celle d’un cadre infirmier de 16 euros (11 euros c’est donc moins 30 % !). Pour le coup, c’est travailler plus pour gagner moins ! Nous souhaiterions que notre Ministre applique les directives présidentielles !
De même, pour la rémunération des jours mis dans un Compte Epargne Temps (CET), Yann Bubien nous a indiqué qu’ils seraient payés 80 euros en catégorie B (infirmière) et 125 euros en catégorie A (cadre de santé), dans la limite de 50 % des jours déposés par l’agent sur son CET.
Là encore, s’il est normal que la rémunération d’une journée de travail tienne compte du niveau d’études et de responsabilités, comment comprendre qu’un médecin soit payé 300 euros par jour de RTT (selon l’accord du 15 janvier dernier), et une infirmière seulement 80 ? Notre niveau de reconnaissance est-il si faible ? Ce n’est pas une profession que l’on exerce pour l’argent, mais ce n’est pas du bénévolat non plus !
En multipliant le montant brut d’une heure d’IDE (13 euros) par 7 heures, on obtient déjà 91 euros. Pour le Ministère, les soldes sont également ouvertes pour les CET des infirmières !
Au-delà de l’aspect financier, il y a un problème de fond sur la « valeur » d’une journée de travail, et le niveau de non-reconnaissance de la profession infirmière.
La dernière réunion de négociation est prévue le 29 octobre : vous n’avez que quelques jours pour vous faire entendre !
Aussi, le SNPI CFE-CGC invite des personnels infirmiers :
- à faire grève et à manifester le jeudi 24 janvier
- à envoyer par mail ou par fax la pétition refusant que l’on brade ainsi notre diplôme
Les coordonnées du ministère et texte de la pétition sont en téléchargement dans l’article :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=484
« Lorsque le Ministère nous a proposé de solder nos heures sup., nous pensions que par « solder », il entendait « résorber le stock » : aujourd’hui nous avons compris que par « solder » il voulait aussi dire « brader les prix » ! a déclaré Thierry Amouroux, le Président du SNPI CFE CGC.
Yann Bubien, Conseiller Social de la Ministre, propose ainsi de payer les heures sup. sur la base d’un forfait de 11 euros brut.
« Même si vous souhaitons un paiement calculé en fonction de l’indice de l’agent, on peut toujours discuter d’un montant en euros, mais il y a un principe de fond : nous ne pouvons pas admettre qu’à l’hôpital une heure sup. soit moins payée qu’une heure normale, alors qu’elle est majorée de 25 % dans le privé » s’indigne Thierry Amouroux.
En effet, le montant brut d’une heure d’IDE est de 13 euros (soit moins 15 %) et celle d’un cadre infirmier de 16 euros (11 euros c’est donc moins 30 % !). Pour le coup, c’est travailler plus pour gagner moins ! Nous souhaiterions que notre Ministre applique les directives présidentielles !
De même, pour la rémunération des jours mis dans un Compte Epargne Temps (CET), Yann Bubien nous a indiqué qu’ils seraient payés 80 euros en catégorie B (infirmière) et 125 euros en catégorie A (cadre de santé), dans la limite de 50 % des jours déposés par l’agent sur son CET.
Là encore, s’il est normal que la rémunération d’une journée de travail tienne compte du niveau d’études et de responsabilités, comment comprendre qu’un médecin soit payé 300 euros par jour de RTT (selon l’accord du 15 janvier dernier), et une infirmière seulement 80 ? Notre niveau de reconnaissance est-il si faible ? Ce n’est pas une profession que l’on exerce pour l’argent, mais ce n’est pas du bénévolat non plus !
En multipliant le montant brut d’une heure d’IDE (13 euros) par 7 heures, on obtient déjà 91 euros. Pour le Ministère, les soldes sont également ouvertes pour les CET des infirmières !
Au-delà de l’aspect financier, il y a un problème de fond sur la « valeur » d’une journée de travail, et le niveau de non-reconnaissance de la profession infirmière.
La dernière réunion de négociation est prévue le 29 octobre : vous n’avez que quelques jours pour vous faire entendre !
Aussi, le SNPI CFE-CGC invite des personnels infirmiers :
- à faire grève et à manifester le jeudi 24 janvier
- à envoyer par mail ou par fax la pétition refusant que l’on brade ainsi notre diplôme
Les coordonnées du ministère et texte de la pétition sont en téléchargement dans l’article :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=484