Sans prétendre être exhaustif, loin de là, quelques idées :
- Tu parle de surdosage en morphine : quels en sont les signes cliniques ? Est-ce compatible avec le tableau décrit ??
- Allergie à la morphine...Bof, peu probable pour un oral de ce type, un peu tortueux, rare, et pas de rash cutané (je sais, je sais, c'est pas systématique, mais alors la, ca devient encore plus tortueux...)
La morphine est un indicateur, c'est pas gratuit dans l'énoncé. C'est pas prioritaire, on va chercher d'abord la menace immédiate (complication du drainage) mais ton patient peu pour de multiples raisons (...) ne pas s'être servi correctement de sa pca et avoir tout simplement mal. Et ce type d'OP, ben c'est très douloureux. Donc oui il faut se servir de l'info morphine, mais dans cette voie là plutôt (prise en charge de la douleur -> future iade! ;o)
Problemes de drainage:
- tout bêtement, avant d'aller dans la physio: l'installation du patient (coudure), le fonctionnement du systeme aspiratif (branché, bocal pas rempli...) l'intégrité du système (débranchement au drain....) et dire comment on réagit face à ca immédiatement. C'est du ressort infirmier.
Si c'est pas ca, on aura probablement besoin d'aide -> on prévient le doc.
- ensuite, oui, les pbs majeurs potentiel.
Pour les OP du poumon, temps d'adaptation long: la surcharge pulmonaire peut donc simplement venir d'un apport trop important de solutés, et en général on veille à des apports limités. Pas besoin d'aller chercher midi à 14H avec les drains.
Toujours dans l'adaptation : patient atcdt BPCO -> capacité pulmonaire encore plus réduite - > pas assez ou trop oxygéné ? Angoisse ?
Pneumo, hemo, heureusement on a pensé avant à verifier le bocal de recueil

(ca bulle, c plein de sang, oups) --->Docteur!!!!
Risque de tamponnade aussi. (sisi)
Et ca suffit. On te demande pas d'évoquer toutes les hypothèses médicales les plus raffinées, mais de connaitre les principales complications immédiates. Meme si tu dis pas tout, être logique. Pb potentiel -> action.
Enfin, en terme de méthodo, je dirais que tous ces élements peuvent trouver leur place dans une classique surveillance post op type: installation, parametres vitaux, hypothermie, douleur, hémorragie, surveillance spécifiques....
Pointer les éléments de l'énoncé important et ne pas oublier d'en parler:
patient en crise présente des signes cliniques, atcd BPCO, drainage, morphine, situation en service.
Ne pas rester seul à gérer, on prévient vite, mais après s'être assuré rapidement que ce n'était pas pour rien car si complication grave risque vital ++++++ (je pouvais pas résister, bien qu'on me tire l'oreille à chaque fois, j'adore mettre ++++++++)
Voilà, en espérant que d'autres compléteront ;o)