grève de 300 chirurgiens de l'AP les mieux payés
Posté : 02 août 2008, 18:46
bonjour
il me semble important de lire .... de diffuser.....cette info publiée dans le canard enchainé du mercredi 30 juillet.......
300 chirurgiens gavés mais fachés
« Une discrète grève du zèle a déjà couté 60 millions de manque à gagner à l’assistance publique de Paris. Et le trou ne cesse de s’agrandir, au rythme de 5 millions par semaine. Le mouvement n’a pas été déclenché par des infirmières aux salaires anémiés, mais par les 300 chirurgiens les mieux payés !
Ces médecins exercent, en plus de leur travail ordinaire une très lucrative activité privée dans les locaux de l’Assistance publique. Ce genre d’extras, où les tarifs sont libres, peut rapporter plus de 100 000 euros par an, pour un seul jour de travail par semaine, selon une enquête réalisée en Janvier 2007 par « le Parisien ».
En échange , les toubibs devaient jusqu’à présentverser à l’hôpital une redevance ridicule. Par exemple :pas plus de 5,5 euros pour une consultation facturée 200 euros au malade. C’était encore trop, et certains d’entre eux avaient saisi le Conseil d’Etat pour contester une nouvelle nomenclature qui rognait très légèrement leurs bénéfices.
Mal leur en à pris. Les juges se sont, au contraire, étonnés du faible niveau des redevances. Et ils ont sommé le gouvernement de réviser les tarifs….. à la hausse. Ainsi, le 15 mai dernier, un décret a changé les régles du jeu : les chirurgiens doivent désormais reverser 40% du montant réellement acquitté par le patient. Pour la pose d’une prothèse de hanche payée 1500 euros par sa clientèle privée, le chirurgien est tenu de régler 600 euros à l’hôpital. « ça laisse encore de la marge non ? » souligne l’un des patrons de l’assistance publique.
Les 300 médecins ne l’ont pas entendus de cette oreille, et ils ont entamé « une grève des cotations ». En clair, quand ils opèrentsous la casquettedu service public, ils refusent de transmettre à l’administration le détail des opérations effectuées. Résultats : l’hôpital ne peut plus rien se faire régler par la Sécurité sociale.
Effrayée de sa propre audace, la ministre de la Santé, Roseline Bachelot, envisage désormais de revoir à la baisse le décret du 15 mai. Voler au secours des toubibs les mieux payés, voilà enfin une vraie cause humanitaire…"
J.C.
cordialement
kris
il me semble important de lire .... de diffuser.....cette info publiée dans le canard enchainé du mercredi 30 juillet.......
300 chirurgiens gavés mais fachés
« Une discrète grève du zèle a déjà couté 60 millions de manque à gagner à l’assistance publique de Paris. Et le trou ne cesse de s’agrandir, au rythme de 5 millions par semaine. Le mouvement n’a pas été déclenché par des infirmières aux salaires anémiés, mais par les 300 chirurgiens les mieux payés !
Ces médecins exercent, en plus de leur travail ordinaire une très lucrative activité privée dans les locaux de l’Assistance publique. Ce genre d’extras, où les tarifs sont libres, peut rapporter plus de 100 000 euros par an, pour un seul jour de travail par semaine, selon une enquête réalisée en Janvier 2007 par « le Parisien ».
En échange , les toubibs devaient jusqu’à présentverser à l’hôpital une redevance ridicule. Par exemple :pas plus de 5,5 euros pour une consultation facturée 200 euros au malade. C’était encore trop, et certains d’entre eux avaient saisi le Conseil d’Etat pour contester une nouvelle nomenclature qui rognait très légèrement leurs bénéfices.
Mal leur en à pris. Les juges se sont, au contraire, étonnés du faible niveau des redevances. Et ils ont sommé le gouvernement de réviser les tarifs….. à la hausse. Ainsi, le 15 mai dernier, un décret a changé les régles du jeu : les chirurgiens doivent désormais reverser 40% du montant réellement acquitté par le patient. Pour la pose d’une prothèse de hanche payée 1500 euros par sa clientèle privée, le chirurgien est tenu de régler 600 euros à l’hôpital. « ça laisse encore de la marge non ? » souligne l’un des patrons de l’assistance publique.
Les 300 médecins ne l’ont pas entendus de cette oreille, et ils ont entamé « une grève des cotations ». En clair, quand ils opèrentsous la casquettedu service public, ils refusent de transmettre à l’administration le détail des opérations effectuées. Résultats : l’hôpital ne peut plus rien se faire régler par la Sécurité sociale.
Effrayée de sa propre audace, la ministre de la Santé, Roseline Bachelot, envisage désormais de revoir à la baisse le décret du 15 mai. Voler au secours des toubibs les mieux payés, voilà enfin une vraie cause humanitaire…"
J.C.
cordialement
kris